Le zoo du bassin d'Arcachon accueille ce matin une deuxième hippopotame après celle arrivée mardi. Objectif : le plus grand troupeau d'hippos d'Europe.

Ce mardi midi, au zoo du bassin d'Arcachon, celle qui n'a pas encore de nom a été placée dans un sas, sorte de petit enclos à l'écart des autres. « C'est normal, elle est stressée, elle vient quand même de se taper plus de 3 000 kilomètres », explique Bernard Couturier, le directeur du zoo.
Elle bouge merveilleusement, elle a la peau brune, elle est belle mais elle pèse plus de 2 tonnes. Cette hippopotame arrive d'un autre zoo européen pour intégrer très bientôt le troupeau testerin.
« Bon, le débarquement s'est bien passé, raconte Bernard Couturier, on a rentré la remorque dans l'enclos, on a installé un calage et un barrage. Ah, ben heureusement qu'il était solide hein, parce qu'elle nous a chargés ! »
Le crocodile est un lâche
Oui, cette jeune femelle de 10 ans ne se laisse pas faire et semble un rien ombrageuse. « Oui, mais elle est paumée, la pauvre, là. Elle est perdue. Faut qu'elle s'habitue à l'endroit. » De l'autre côté du petit chemin, les deux girafes jettent un œil un tout petit peu curieux.
C'est vrai que ce sont de drôles d'animaux. « Des bêtes mythiques, énormes », commente Bernard Couturier. À part les éléphants et les rhinocéros, il n'y a pas plus gros. Et plus étonnant.
Oui, l'hippopotame laisse pantois. Un peu comme un estivant sur la côte arcachonnaise, il passe sa journée dans l'eau à ne rien faire d'autre que se baigner. Et cela se comprend aisément : « Il passe ses journées dans des groupes d'une vingtaine d'individus dans l'eau douce et boueuse, nous dit Wikipédia. À cause de sa masse importante et du fait qu'il ne dispose pas de glande permettant la transpiration, il est très vulnérable à la chaleur. Il peut fermer ses naseaux et rester complètement immergé jusqu'à dix minutes. » Comme un touriste, on vous dit.
L'hippo a l'air brave et gentil et si paisible qu'on ne soupçonne pas une seule seconde qu'il est craint par à peu près tous les animaux de la création. Y compris le crocodile du Nil, qui fait moins le malin à la vue d'un bel hippopotame. Normal, ses incisives sont plus longues que celles d'un député rêvant d'être ministre : 60 centimètres ! Mais revenons au zoo du Bassin. La belle femelle ira dans l'eau et ira dans l'eau dès mardi soir. Pour l'instant, elle reste dans l'enclos des autruches, où a été creusé un petit étang. Vont-elles s'entendre ? « Oui, répond Bernard Couturier, et de toute façon, les autruches courent plus vite que l'hippopotame. Et quand elle sera bien, elle rejoindra peut-être les autres. »
Le cri de l'hippopotame
C'est que les hippos aiment vivre entre eux. « Ils sont actuellement dispersés dans le zoo, raconte Aurélien, le fils de Bernard Couturier. Mais ils s'appellent souvent entre eux. C'est des cris vraiment surprenants. Ils ont conscience de la présence des uns et des autres. » Une autre hippopotame doit arriver ce matin. Et rejoindra donc les autres, Prosper, Babouna, Filou et Larry, entre autres. « Mon fils Aurélien veut créer un truc unique, le plus grand groupe d'hippopotames jamais rassemblé dans un zoo en Europe. Donc, on commence à rentrer des bêtes. Et puis cet hiver, on va aménager un immense enclos pour eux, avec un pont qui le traversera. Ce sera l'Afrique, vraiment ! » Et l'enclos actuel sera refait pour accueillir des éléphants d'Afrique et d'Asie.
Allez, une dernière information : les deux lionnes blanches arrivées ce mois-ci ont enfin un nom, suite au concours lancé par le zoo sur Facebook. Elles s'appellent Gaïa et Savanah.
Source : http://www.sudouest.fr/2011/07/29/deux- ... 7-2733.php

Ce mardi midi, au zoo du bassin d'Arcachon, celle qui n'a pas encore de nom a été placée dans un sas, sorte de petit enclos à l'écart des autres. « C'est normal, elle est stressée, elle vient quand même de se taper plus de 3 000 kilomètres », explique Bernard Couturier, le directeur du zoo.
Elle bouge merveilleusement, elle a la peau brune, elle est belle mais elle pèse plus de 2 tonnes. Cette hippopotame arrive d'un autre zoo européen pour intégrer très bientôt le troupeau testerin.
« Bon, le débarquement s'est bien passé, raconte Bernard Couturier, on a rentré la remorque dans l'enclos, on a installé un calage et un barrage. Ah, ben heureusement qu'il était solide hein, parce qu'elle nous a chargés ! »
Le crocodile est un lâche
Oui, cette jeune femelle de 10 ans ne se laisse pas faire et semble un rien ombrageuse. « Oui, mais elle est paumée, la pauvre, là. Elle est perdue. Faut qu'elle s'habitue à l'endroit. » De l'autre côté du petit chemin, les deux girafes jettent un œil un tout petit peu curieux.
C'est vrai que ce sont de drôles d'animaux. « Des bêtes mythiques, énormes », commente Bernard Couturier. À part les éléphants et les rhinocéros, il n'y a pas plus gros. Et plus étonnant.
Oui, l'hippopotame laisse pantois. Un peu comme un estivant sur la côte arcachonnaise, il passe sa journée dans l'eau à ne rien faire d'autre que se baigner. Et cela se comprend aisément : « Il passe ses journées dans des groupes d'une vingtaine d'individus dans l'eau douce et boueuse, nous dit Wikipédia. À cause de sa masse importante et du fait qu'il ne dispose pas de glande permettant la transpiration, il est très vulnérable à la chaleur. Il peut fermer ses naseaux et rester complètement immergé jusqu'à dix minutes. » Comme un touriste, on vous dit.
L'hippo a l'air brave et gentil et si paisible qu'on ne soupçonne pas une seule seconde qu'il est craint par à peu près tous les animaux de la création. Y compris le crocodile du Nil, qui fait moins le malin à la vue d'un bel hippopotame. Normal, ses incisives sont plus longues que celles d'un député rêvant d'être ministre : 60 centimètres ! Mais revenons au zoo du Bassin. La belle femelle ira dans l'eau et ira dans l'eau dès mardi soir. Pour l'instant, elle reste dans l'enclos des autruches, où a été creusé un petit étang. Vont-elles s'entendre ? « Oui, répond Bernard Couturier, et de toute façon, les autruches courent plus vite que l'hippopotame. Et quand elle sera bien, elle rejoindra peut-être les autres. »
Le cri de l'hippopotame
C'est que les hippos aiment vivre entre eux. « Ils sont actuellement dispersés dans le zoo, raconte Aurélien, le fils de Bernard Couturier. Mais ils s'appellent souvent entre eux. C'est des cris vraiment surprenants. Ils ont conscience de la présence des uns et des autres. » Une autre hippopotame doit arriver ce matin. Et rejoindra donc les autres, Prosper, Babouna, Filou et Larry, entre autres. « Mon fils Aurélien veut créer un truc unique, le plus grand groupe d'hippopotames jamais rassemblé dans un zoo en Europe. Donc, on commence à rentrer des bêtes. Et puis cet hiver, on va aménager un immense enclos pour eux, avec un pont qui le traversera. Ce sera l'Afrique, vraiment ! » Et l'enclos actuel sera refait pour accueillir des éléphants d'Afrique et d'Asie.
Allez, une dernière information : les deux lionnes blanches arrivées ce mois-ci ont enfin un nom, suite au concours lancé par le zoo sur Facebook. Elles s'appellent Gaïa et Savanah.
Source : http://www.sudouest.fr/2011/07/29/deux- ... 7-2733.php