1 : Au VILLAGE DES TORTUES :
Une partie des travaux de rénovation du Village des Tortues vient d'être terminée, et est constituée d'un grand bassin, entouré d'une plage herbeuse, où évoluent d'impressionnantes tortues alligators (Macrochelys temminckii) accompagnées de quelques chélydres serpentines, également appelées tortues happantes (Chelydra serpentina).

Nouveau bassin des tortues alligators et des chélydres serpentines

Chélydre serpentine (Chelydra serpentina)

Tortue alligator (Macrochelys temminckii)
A la sortie de cette première zone, un enclos extérieur vitré a été créé pour accueillir, durant la belle saison d'été, des iguanes rhinocéros (Cyclura cornuta), dans un environnement recréant leur milieu naturel; les broussailles arides d'Hispaniola, ici représentés par des massifs de pierres, un sol terreux et un grand cactus.

Enclos extérieur des iguanes rhinocéros
Du côté des nouvelles espèces, on peut noter la présence de petites tortues des steppes (Testudo horsfieldii), chéloniens terrestres rarement observables en captivité, malgré le commerce dont elle fait l'objet, et il est assez fréquent d'en rencontrer dans les animaleries.

Tortue des steppes (Testudo horsfieldii)
2 : Au LABYRINTHE DES DRAGONS :
La nurserie s'agrandit et compte désormais parmi ses jeunes pensionnaires une dizaines de pythons de Seba (Python sebae), un évènement relativement peu courant en captivité en France, cette espèce étant représentée par moins de 5 parcs dans l'hexagone.

Jeune python de Seba (Python sebae)
Les deux varans jaunes (Varanus melinus), ont été rejoints par un varan à l'espèce inconnue, que voici :

Un très rare crotale jaune de Macgregory (Trimeresusurs macgregori) est le nouvel hôte du terrarium qui habitait autrefois des crotales de Wagler, qui ne sont plus présentés au public.

Crotale de Macgreogry (Trimeresurus macgregori)
Pas moins de 5 petits crocodiliens, certainement des caïmans (Si certains pouvaient identifier l'espèce exacte), occupent l'ancien enclos du varan de Timor (Varanus timorensis), qui a pour l'occasion été doté d'un bassin :

Le varan de Timor a rejoint le terrarium des varans-crocodiles (Varanus salvadorii), qui ont sans doute été transférés vers un autre parc zoologique, qu'il partage avec un nouvel arrivé : Un superbe varan noir de Beccare (Varanus beccarii), très rarement présenté en captivité, et dont le zoo d'Amnéville est, avec Alligator Bay, l'un des seuls établissements zoologiques français à en présenter au public, une fierté que moins d'une dizaine de parcs dans toute l'Europe a la chance de posséder. Dans son milieu naturel aussi, il s'agit de l'un des varans les plus méconnus, et ce lézard à la peau granuleuse passe le plus clair de son temps dans les arbres de Nouvelle-Guinée, où il chasse petits reptiles, amphibiens, et parfois même des oiseaux.

Varan noir de Beccare (Varanus beccarii)
Et pour clôturer ce post-actualités, l'une des plus importantes arrivées au reptilarium :
La venue d'un groupe de trois jeunes téjus-caïmans (Dracaena guianensis), qui occupent un petit terrarium provisoire.
Ce grand lézard au corps verdâtre et à la tête orange-rouge, pouvant atteindre une longueur impressionnante d' 1 mètre 20, est doté de membres puissants aux doigts griffus. Sa queue est très comprimée latéralement, ce qui fait de lui un bon nageur. Ce lézard est nettement semi-aquatique et va chercher sa nourriture (escargots) dans l’eau. Lorsqu’il a attrapé un escargot, il retourne sur la berge et éclate la coquille du gastéropode avec sa puissante mâchoire pour ne consommer que la partie mole. Comme le font les Anacondas, lorsqu’il est sous l’eau cet animal sort fréquemment sa langue pour détecter ses proies. En Guyane française, une seule station de reroduction est connue, ce qui fait de lui l’un des lézard guyanais les plus fragiles. Il ne bénéficie cependant d’aucun statut de protection dans ce département, et certains individus sont même détenus par des particuliers (5000 euros le spécimen !).
En captivité, le Zoo de Prague (République-Tchèqe) fait parti des rares autres parcs à en présenter en Europe, et il enregistre des naissances régulières depuis plusieurs années, un fait exceptionnel en parcs zoologiques. Il est l'initiateur d'un programme de sauvegarde à l'échelle européenne, au quel peu de parcs veulent malheureusement participer, du fait de la délicatesse de l'adaptation de cette espèce en captivité.


Téju caïman (Dracaena guianensis)