voici un texte publié par gilles le pape (université de tours) qui désire la mise en place d'une commission du bien etre animal dans tous les parcs qui le peuvent, a l'instar du modèle américain.
j'attend de savoir ce que vous en pensez ;
Les parcs et zoos nous montrent-ils des animaux dénaturés ?
Séverine Montaudouin, Anne Frézard, Caroline Vieuille, Gilles Le Pape
Département des sciences du comportement
Faculté des Sciences - Parc de Grandmont
37200 Tours
Nous nous sommes demandé quelles étaient les attentes des visiteurs de parcs zoologiques et que
leurs proposent les dépliants publicitaires des parcs. N’y a-t-il pas inconsciemment dans l’attente
même des visiteurs une certaine dénaturation de l’animal, qui ne fait que se concrétiser dans les
installations et aménagements présents dans les parcs ?
Les attentes du public
Les attentes du public sont diverses et nous ne les envisagerons pas toutes. Les motivations
principales à une visite au parc zoologique semblent être la recherche d’une distraction puis
l’envie d’être au contact de la nature, représentée par les animaux sauvages rencontrés. Dans ce
cadre, il est classique d’emmener les enfants au zoo pour leur faire partager la réalisation de ces
envies. Ces deux attentes s’expriment par le désir de voir des animations ou des spectacles
ludiques. Tout en voulant se distraire et ressentir des émotions comme s’attendrir devant des
animaux « mignons », le public souhaite néanmoins rencontrer ces animaux dans un cadre
naturel, mais pas trop éloignés du monde humain. Les visiteurs peuvent donc ne pas être choqués
de voir par exemple des bacs à sable pour les chats sauvages, des niches pour les lynx ou des
« petites maisons » pour les canards.
La troisième motivation, liée aux deux précédentes serait de dominer la peur du danger potentiel
que représente « le sauvage ». Cette attente correspond à un désir inconscient d’approcher le
prédateur, tel que le loup, avec tout l’imaginaire du mangeur d’hommes qu’il véhicule. Ou encore
les grands fauves, lion ou tigre, que l’on trouve pourtant la plupart du temps profondément
endormis. Ou enfin les carnivores marins, requin ou piranha. Une différence essentielle entre le
sauvage et le domestique est la peur que suscite le sauvage. Outre la force potentielle de l’animal,
son caractère indépendant, la non-obéissance à nos ordres, son caractère imprévisible et
incompréhensible, génèrent de l’appréhension. Les visiteurs peuvent vouloir dominer leur peur
jusqu’à toucher les animaux, par exemple lors de nourrissages.
Les bonnes raisons d’enfermer
Comment transforme-t-on l’animal pour qu’il réponde aux attentes du public ? Quelles en sont
les conséquences en terme de respect de l’animal ?
On trouve parmi les formules les plus courantes dans les dépliants publicitaires, la possibilité de
se détendre en famille et en nature dans de grands espaces sauvages, de trouver l’exotisme au sein
du paradis où foisonnent les espèces ! On y trouve également la possibilité de découvrir en
exclusivité des espèces animales uniques. On y trouve enfin la promesse d’aventures et
d’émotions, telles que la fascination, le frisson et le contact avec l’animal.
La grande visibilité des animaux permise par des installations en immersion, de types tunnels,
dans lesquelles la proximité avec l’animal est poussée à son maximum, est une des réponses à la
demande de sensation de danger des visiteurs.
- Comment l’animal apprécie-t-il la proximité, les cris et gesticulations des visiteurs ?
- A-t-il la possibilité de s’y soustraire ?
Les spectacles, éventuellement accompagnés de participation au nourrissage, offrent quant à eux
un moment ludique et frissonnant. Ces spectacles nécessitent un entraînement des animaux, ce
qui suppose des contraintes comme le jeûne ou l’isolement des congénères, au moins durant une
certaine période. On peut alors se demander :
- Combien de fois par semaine les rapaces ont-ils jeûné avant un spectacle ?
- Est-il bien naturel de gaver les magots de pop-corn pour que l’on puisse les toucher ?
- Est-il vraiment éthique que l’otarie doive « jouer » avec un ballon pour obtenir sa
sardine ?
Ce que l’on découvre dans les parcs est une nature aménagée dans laquelle l’authenticité est
discutable. Pour donner la sensation d’approcher la nature, des efforts sont faits pour réaliser de
grands enclos paysagers. Mais on peut se demander ce que signifie aller voir la nature pour le
prix d’une entrée et en chaussures de ville ? De quelle nature s’agit-il ? L’animal sauvage est
rendu approchable, bien visible. On approche un animal placé dans des conditions qui inhibent
son comportement naturel ou dans lesquelles ce comportement est remplacé par un autre dirigé
vers le visiteur. Le loup ne peut chasser, et l’ours quémande plutôt que de « fouiller » pour
trouver sa nourriture. A-t-on à faire à un animal sauvage ? Lorsque l’on nous permet de les
approcher, nous entendons souvent dire « Il faut malgré tout se méfier, il reste un animal
sauvage, il en a toujours l’instinct… ». Dans ce cas, est-il presque apprivoisé ? Familiarisé ?
Domestiqué ?
L’animal captif est exhibé et ceci contredit la notion même de sensibilité de l’animal. On ne peut
prétendre que la présence des visiteurs ou du soigneur n’oriente pas tous les comportements de
l’animal sans nier sa sensibilité. On se trouve dans la sphère de l’animal-objet, approprié. En
guise de nature le zoo propose un spectacle soigneusement mis en scène. Par la captivité,
l’homme peut engendrer chez l’animal des contraintes et pathologies liées au stress. De
nombreux troubles physiologiques ou comportementaux sont souvent observés.
Nous aborderons enfin trois rôles très importants joués par les parcs zoologiques. Ces rôles ne
font pas particulièrement partie des attentes des visiteurs, même s’ils peuvent s’en réjouir. Il
s’agit de l’éducation des plus jeunes, de la sensibilisation du public à la protection de la nature et
des possibilités de recherche scientifique.
Les parcs font en effet des efforts de pédagogie, par exemple par l’aménagement du parc selon
les différents habitats.
La préservation des espèces animales menacées n’est pas non plus un rôle de moindre
importance. Certains parcs mettent en place des plans d’élevage (EEP) et des programmes
de réintroduction. Ceci entre dans le cadre de la protection du patrimoine mondial. La
création de nombreuses associations est également une bonne chose, nous pouvons citer
par exemple l’association pour la Conservation des Espèces et des Populations
Animales. On peut toutefois se demander ce que l’on élève en parc zoologique. L’espèce
doit être considérée comme intimement liée au milieu dans lequel elle s’est différenciée.
Une espèce évolue, est modelée par les pressions de l’environnement. Or en captivité la
sélection est « non-naturelle ». Il y a un risque de « domestication ». La plupart des
animaux se familiarisent à l’homme et leur réintroduction en nature, même avec une
période d’acclimatation, posera des problèmes. D’autre part, le faible brassage génétique
en captivité conduit à l’apparition de tares et de troubles anatomiques et physiologiques. Il
est essentiel de veiller au maintien de la diversité génétique de la population initiale,
garant de sa possibilité d’adaptation. Il est également nécessaire d’éviter la dérive
génétique engendrée par la consanguinité.
Enfin, permettre l’étude du comportement animal est un rôle que les parcs acceptent de plus en
plus de jouer en accueillant de plus en plus d’étudiants ou de chercheurs en éthologie, l’un des
buts de ces recherches étant de concevoir et d’expérimenter des méthodes d’enrichissement du
milieu.
Le point de vue - éthique - de l’éthologiste
Réfléchir au bien-être
Faut-il systématiquement redonner aux animaux captifs les soucis de recherche de nourriture, de
recherche du partenaire sexuel, et de défense du territoire sous couvert de « conditions
naturelles » ? Le fait de cacher la nourriture dans les enclos peut avantageusement « occuper »
l’animal. Mais les modifications répétées de l’environnement, l’introduction de traces d’une autre
espèce ou encore changer régulièrement les animaux d’enclos, afin que l’animal explore et
marque son environnement, ne sont pas souhaitables. Si les regroupements d’espèces différentes
au sein d’un même enclos peuvent être sans dommage pour certaines espèces (ongulés par
exemple), ils sont généralement générateurs d’inconfort et de stress pour les prédateurs.
Ne faudrait-il pas plutôt demander aux animaux ce qui leur fait plaisir ? En effet, l’enjeu
est bien au delà de la satisfaction les besoins biologiques et de conservation des espèces
comme on peut le lire dans les récents textes de loi (décret févr. 2002). C’est l’état
psychologique intime de l’animal qui importe. C’est dans ce sens que nous suggérons la
mise en place et le fonctionnement d’une commission « bien-être » au sein de chaque parc. Pour
un fonctionnement optimal il est souhaitable que le maximum de personnel y soit impliqué. Cette
proposition ne prétend pas se substituer à ce qui existe déjà mais a l’avantage de pouvoir être mis
en place facilement et rapidement (cf. annexe).
Réfléchir au devenir des parcs
Les réflexions qui précèdent nous suggèrent quelques propositions relatives au fonctionnement
souhaitable d’un parc :
- Pourquoi ne pas limiter le contact et les exhibitions aux animaux domestiques ? En effet,
les animaux de ferme presque systématiquement présents dans les parcs répondent
parfaitement à la demande du public de contact avec l’animal. De plus, ils ne risquent pas
d’être davantage domestiqués…
- Concernant les espèces à protéger, des espaces étendus et riches, à l’écart du public,
pourraient faciliter une réintroduction éventuelle, et permettraient une recherche
scientifique plus aisée.
- La spécialisation de chaque parc dans la conservation de quelques espèces serait
souhaitable. Ces espèces seraient déterminées notamment en fonction du climat de la
région et de l’espace disponible. Par exemple des morses ne doivent pas être présentés
dans le sud de la France.
- Enfin, le parrainage, l’association, le partenariat des parcs avec une réserve naturelle,
devrait se généraliser dans la mesure du possible, afin de systématiser le rôle de
préservation des espèces.
La définition de la nature n’est pas aisée, mais l’on peut s’accorder sur le fait que « l’animal
naturel » est celui qui a le choix. Le choix du milieu de vie, le choix des congénères, de la
nourriture ou du rythme d’activité. De plus, il peut agir sur son lieu de vie.
L’animal captif est dénaturé par la privation même de liberté. Il évolue aussi, mais dans un milieu
autre. Ce milieu n’est pas naturel puisque nous le fabriquons pour lui et pour nous. Le problème
éthique n’est pas ici seulement de savoir quelles conditions de vie sont faites aux animaux, mais
aussi, et peut-être surtout, de savoir s’il n’y a pas « tromperie sur la marchandise ».
Annexe : proposition pour une commission ‘bien-être animal’
dans chaque parc animalier ou zoo
Généralités
La demande du public en matière de vision d'animaux sauvages connaît aujourd’hui une
évolution certaine dans au moins deux directions :
- la volonté de voir les animaux dans des conditions rappelant les conditions naturelles : moins
de cages exiguës et de béton, plus d’arbres et de grands espaces. En témoignent les succès des
parcs animaliers et des ‘safari-parcs’
- la préoccupation pour le bien-être des animaux présentés. On ne peut espérer engendrer
l’intérêt des visiteurs ni leur respect pour les animaux présentés si ceux-ci présentent des
signes évidents de mal-être.
Nous suggérons donc que chaque zoo ou parc animalier qui en a les moyens mette en place une
commission s’occupant spécifiquement du bien-être des animaux présentés, et accompagnons
cette suggestion d’un protocole de fonctionnement.
Pourquoi une commission
Nombreux sont les directeurs, les animaliers ou les animateurs qui tentent ponctuellement
d’améliorer la vie de telle ou telle espèce, tantôt en agrandissant les enclos, tantôt en les enrichissant
de quelques éléments diversifiant le paysage. Pour généreuses qu’elles soient, les idées
qui président à ces améliorations ponctuelles restent très empiriques et peu documentées. Elles
aboutissent souvent à des améliorations très éphémères et parfois à une dégradation des
conditions de vie des animaux.
Les recherches sur le comportement animal en général et sur les besoins des animaux captifs en
particulier représentent actuellement un corpus de données qu’il est nécessaire d’exploiter pour
être guidé par des connaissances plus scientifiques qu’empiriques, et non par des considérations
qui restent souvent anthropomorphiques. La plupart des parcs reconnaissent aujourd’hui l’intérêt
qu’ils ont à s’entourer des compétences de personnels possédant un bagage scientifique en
matière de comportement animal. Mais cela ne suffit pas. Ces personnes ne sont le plus souvent
pas au courant des contingences financières du parc, elles ne sont pas non plus animalières, et
rarement compétentes en santé animale. C’est pourquoi il nous semble que seule une structure
regroupant l’ensemble de ces compétences peut valablement intervenir en vue de l’amélioration
du bien-être des animaux en zoo ou en parc animalier.
Plusieurs parcs animaliers, notamment aux USA, ont actuellement réussi à mettre sur pied de
telles commissions. C’est en s’inspirant de leur expérience que nous formulons les recommandations
ci-dessous relatives à la composition et au fonctionnement de ces commissions.
Composition de la commission
La direction du parc
Il est absolument indispensable que le directeur du parc préside et organise cette commission. En
effet, les aménagements suggérés représentent toujours un coût, et il est le mieux placé pour en
apprécier l’opportunité. Par ailleurs, la mise en place de modifications et les observations de
comportement associées représentent du temps pour le personnel ; cela ne peut se faire que sous
le contrôle de la direction du personnel. Enfin, en cas de litiges ou de conflits surgissant dans
l’application des décisions de la commission, il est seul à même d’arbitrer.
Toutes les expériences qui ont négligé d’associer la direction du parc à ce type d’action ont
échoué, en tout cas dans la durée.
Le chef animalier
Par ses compétences, il est généralement le mieux placé pour évaluer la faisabilité d’un projet.
Un responsable scientifique
Il est nécessaire de disposer de connaissance en matière de comportement animal, de rassembler
de la bibliographie et de l’analyser, de savoir mesurer le comportement et en analyser les données
pour faire une appréciation correcte de l’état des lieux et des effets des améliorations introduites.
Ces compétences nécessitent un niveau d’études supérieures, DESS au minimum. Ni la direction
du parc, ni les animaliers, ni le vétérinaire ne peuvent se charger de ce travail. Il est donc
indispensable de disposer d’un membre du personnel qui prenne en main la direction scientifique
de chaque intervention. Il sera aussi l’animateur de la commission.
Le vétérinaire du parc
Sa présence aux réunions de la commission est très souhaitable, même si elle n’est pas toujours
indispensable.
Animaliers, animateurs, stagiaires
D’autres catégories de personnels peuvent être associées à la commission, soit de façon
ponctuelle, en fonction par exemple de leur sujet de travail, ou de manière permanente, en
fonction par exemple de compétences particulières ou tout simplement d’un intérêt particulier
pour la question.
Tâches de la commission et fonctionnement
La commission a pour rôle de traiter les problèmes liés au bien-être des animaux du parc ou du
zoo. Un rythme de réunion de deux heures par mois est en général suffisant.
Choix du problème
La première étape est toujours de définir des priorités, c'est à dire de déterminer quels sont les
animaux pour lesquels il est le plus urgent d’intervenir. A partir de là, faire le choix d’une espèce,
d’une intervention.
Etude du problème
Plusieurs questions doivent à chaque fois être posées :
- Il est d’abord nécessaire de bien connaître la biologie de l’animal dans la nature. On ne peut
faire l’économie d’une étude bibliographique dans ce domaine. Bien des erreurs sont
commises du fait de cette ignorance.
- Il faut savoir précisément vers quoi on veut tendre, quels sont les troubles que l’on souhaite
voir disparaître, quels comportements on souhaite améliorer par rapport à la biologie de
l’animal dans la nature.
- Il faut effectuer une recherche bibliographique sur les essais déjà réalisés en captivité sur
cette espèce, recueillir l’expérience d’autres parcs.
- Il faut écouter toutes les suggestions, d’où qu’elles viennent, et les discuter.
-
Décisions
En fonction de la discussion qui a précédé, un choix est opéré et sa faisabilité est discutée. Une
fois le choix fait, sa mise en oeuvre doit être planifiée.
Mise en œuvre
La mise en ouvre est réalisée sous le contrôle du responsable scientifique. Le personnel
d’encadrement doit également s’assurer régulièrement que les décisions de la commission sont
correctement appliquées.
Suivi
Une fois la modification introduite, il est indispensable de mesurer ses effets, de s’assurer que
l’objectif escompté est atteint, que le bien-être des animaux concernés est effectivement amélioré.
Cette phase importante doit se faire dans la durée, c'est à dire être réalisée périodiquement
plusieurs mois après la mise en oeuvre des modifications. Elle nécessite des séries d’observations
de comportement correctement et rigoureusement menées et analysées. Cela doit encore se faire
sous la responsabilité du responsable scientifique.
Bilan
Le responsable scientifique du projet doit tenir la commission régulièrement informée de
l’avancement des travaux de mise en place des améliorations, des résultats des observations
visant à mesurer les effets des actions entreprises sur le bien-être des animaux et des problèmes
éventuellement rencontrés.
Forum
les animaux et le bien etre en parc zoologique
12 messages
• Page 1 sur 1
les animaux et le bien etre en parc zoologique
ce qui ne me tue pas me rend plus fort
- Alban
- Messages: 34
- Enregistré le: Mardi 22 Août 2006 22:51
" La demande du public en matière de vision d'animaux sauvages connaît aujourd’hui une
évolution certaine dans au moins deux directions :
- la volonté de voir les animaux dans des conditions rappelant les conditions naturelles : moins
de cages exiguës et de béton, plus d’arbres et de grands espaces. En témoignent les succès des
parcs animaliers et des ‘safari-parcs’
- la préoccupation pour le bien-être des animaux présentés. "
En effet cette évolution est palpable avec le succès incroyable du parc des félins de NESLES ou de la V.D.S.
Pour le reste , la mise en place de cette commission dans les parcs est une très bonne idée , même si ce n'est pas demain la veille , qu'elle risque de voir le jour à OZOIR ou au zoo du MONT-FARON .
évolution certaine dans au moins deux directions :
- la volonté de voir les animaux dans des conditions rappelant les conditions naturelles : moins
de cages exiguës et de béton, plus d’arbres et de grands espaces. En témoignent les succès des
parcs animaliers et des ‘safari-parcs’
- la préoccupation pour le bien-être des animaux présentés. "
En effet cette évolution est palpable avec le succès incroyable du parc des félins de NESLES ou de la V.D.S.
Pour le reste , la mise en place de cette commission dans les parcs est une très bonne idée , même si ce n'est pas demain la veille , qu'elle risque de voir le jour à OZOIR ou au zoo du MONT-FARON .

En France , la liberté d'expression est un principe intangible, c'est sur cette base que toute personne peut librement émettre une opinion, positive ou négative, sur un sujet mais aussi sur une personne physique ou morale, une institution .
- didier
- Messages: 15732
- Enregistré le: Samedi 13 Août 2005 10:28
- Localisation: charenton-le-pont
ça je suis tout a fait d'accord
mais deja commençons par faire un bonhomme de chemin dans les parcs "eco-etho-logique" et espérons pour le reste que ça suive cet exemple
enfin je compte bien tenter ma chance dans ces parcs soutenue par ce projet de commission (entre autre)
mais deja commençons par faire un bonhomme de chemin dans les parcs "eco-etho-logique" et espérons pour le reste que ça suive cet exemple
enfin je compte bien tenter ma chance dans ces parcs soutenue par ce projet de commission (entre autre)
ce qui ne me tue pas me rend plus fort
- Alban
- Messages: 34
- Enregistré le: Mardi 22 Août 2006 22:51
c'est une très bonne idée, même si, comme toujours, ce seront les parcs où les conditions sont déjà les meilleures (Doué, la vallée) qui l'adopteront en premier.
Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
- raphaël
- Messages: 7204
- Enregistré le: Mercredi 10 Août 2005 15:24
- Localisation: gironde
Effectivement, il y a certainement encore beaucoup à faire en ce qui concerne le " bien-être" des animaux en parc, alors une commission... pourquoi pas si elle est présente partout et insite les parcs à communiquer entre eux.
Cependant, il ne faut pas oublier les nombreux éfforts entrepris dans ce domaine depuis qq années.
Après, c'est comme tout, c'est une question de budget !
Ceci dit, quelque soit les mesures prise pour favoriser les conditions de vie en captivité de nos chers protégés, ils seront innévitablement soumis aux interventions humaines. Comment peut-on parler d'éthologie dans ces conditions?
Il est clair que leur place idéale n'est pas dans un enclos, mais ce sera certainement la seule façon à l'avenir de faire découvrir à nos enfants des espèces disparu à l'état "sauvage".
Pour finir, j'aime à penser que le que le côté pédagogique dépasse de loin celui du "méchante grosse bète qui fait peur" dans les motivations de visite des adultes accompagnés d'enfants.
(pour Mont Faron y'a urgence)
Cependant, il ne faut pas oublier les nombreux éfforts entrepris dans ce domaine depuis qq années.
Après, c'est comme tout, c'est une question de budget !
Ceci dit, quelque soit les mesures prise pour favoriser les conditions de vie en captivité de nos chers protégés, ils seront innévitablement soumis aux interventions humaines. Comment peut-on parler d'éthologie dans ces conditions?
Il est clair que leur place idéale n'est pas dans un enclos, mais ce sera certainement la seule façon à l'avenir de faire découvrir à nos enfants des espèces disparu à l'état "sauvage".
Pour finir, j'aime à penser que le que le côté pédagogique dépasse de loin celui du "méchante grosse bète qui fait peur" dans les motivations de visite des adultes accompagnés d'enfants.
(pour Mont Faron y'a urgence)
"C'est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas."
- Vicky
- Messages: 30
- Enregistré le: Mercredi 15 Novembre 2006 23:37
- Localisation: LOIRET (45)
je suis d'accord avec toi
la vraie ethologie est celle faite en nature
et je suis de ces ethologues qui aiment tant a suivre les animaux dans la nature
mais a l'heure actuelle, ces zones naturelles se réduisent tellement, que si on ne fait rien en parc non plus, autant rester les bras croisés et regarder le monde s'autodetruire
alors oui pour oi l'ethologie a sa place en parc, cela permet tout de même d'ameliorer certaines choses, sinon bah on en revient aux parcs d'il y a 50 ans et on regarde des animaux et c'est tout
l'ethologie c'est l'observation du comportement, qu'il s'agisse d'animaux sauvage ou en parc.
ON a comme dans quasiment toutes les disciplines scientifiques (hormis certaines discipline de pointe de chirurgie), 10 à 15 ans de retard sur les etats unis (alors je suis pas pro americain loin de la, mais si qq'un fait qq chose de bien pkoi pas faire de même qu'il soit americain, kurde , pakhistanais, ou nepalais) . Aux usa, les parcs ont une réelle discussion les uns avec les autres, pourquoi pas faire de même en france, ouvrons un peu nos esprits POUR LES ANIMAUX !!!
et puis la conservation passe aussi par une prise de consicence huamaine, si il n'y a pas d'intervention humaine, il n'y a pas d'ethologie, pas de conservation, pas de bien etre animal,
enfin je me trompe, si il y a intervention humaine , il y a déforestation, peche intensive, emploi de pesticiden d'engrais, etc... je pourrai en citer des pages, alors désolé si mes propos sont un peu durs, mais bon je n'aime pas entendre dire qu'avec intervention de l'homme on peut pas parler d'ethologie, etant ethologue je peux pas l'accepter et surtout pour les raisons citer avant.
la vraie ethologie est celle faite en nature
et je suis de ces ethologues qui aiment tant a suivre les animaux dans la nature
mais a l'heure actuelle, ces zones naturelles se réduisent tellement, que si on ne fait rien en parc non plus, autant rester les bras croisés et regarder le monde s'autodetruire
alors oui pour oi l'ethologie a sa place en parc, cela permet tout de même d'ameliorer certaines choses, sinon bah on en revient aux parcs d'il y a 50 ans et on regarde des animaux et c'est tout
l'ethologie c'est l'observation du comportement, qu'il s'agisse d'animaux sauvage ou en parc.
ON a comme dans quasiment toutes les disciplines scientifiques (hormis certaines discipline de pointe de chirurgie), 10 à 15 ans de retard sur les etats unis (alors je suis pas pro americain loin de la, mais si qq'un fait qq chose de bien pkoi pas faire de même qu'il soit americain, kurde , pakhistanais, ou nepalais) . Aux usa, les parcs ont une réelle discussion les uns avec les autres, pourquoi pas faire de même en france, ouvrons un peu nos esprits POUR LES ANIMAUX !!!
et puis la conservation passe aussi par une prise de consicence huamaine, si il n'y a pas d'intervention humaine, il n'y a pas d'ethologie, pas de conservation, pas de bien etre animal,
enfin je me trompe, si il y a intervention humaine , il y a déforestation, peche intensive, emploi de pesticiden d'engrais, etc... je pourrai en citer des pages, alors désolé si mes propos sont un peu durs, mais bon je n'aime pas entendre dire qu'avec intervention de l'homme on peut pas parler d'ethologie, etant ethologue je peux pas l'accepter et surtout pour les raisons citer avant.
ce qui ne me tue pas me rend plus fort
- Alban
- Messages: 34
- Enregistré le: Mardi 22 Août 2006 22:51
Salut!
Je remarque dans le texte de départ (et on ne peut pas reprocher à un prof d'éthologie d'essayer de faciliter l'entrée de ses élève dan sle monde zoologique!) que le vétérinaire "c'est bien s'il est là mais bon, pas indispensable".
Pourtant il me semble qu'il y a bien plus actuellement de vétérinaires salariés de parcs zoologiques que d'éthologues. La plupart du temps les directeurs de parcs, après réflexion, souhaitent plutot embaucher un vétérinaire comme cadre scientifique polyvalent, ceci expliquant celà.
Une bonne partie des vétos de zoos sont aptes à juger du bien fondé d'un protocole ethologique et l'exploiter statistiquement et scientifiquement. Voilà, tout celà pour dire que très souvent, le "scientifique du Parc" c'est un vétérinaire, et que la dichotomie vétérinaire versus scientifique n'est pas fondée. En tout cas c'est la réalité de la profession.
Qu'en pensez vous?
Je remarque dans le texte de départ (et on ne peut pas reprocher à un prof d'éthologie d'essayer de faciliter l'entrée de ses élève dan sle monde zoologique!) que le vétérinaire "c'est bien s'il est là mais bon, pas indispensable".
Pourtant il me semble qu'il y a bien plus actuellement de vétérinaires salariés de parcs zoologiques que d'éthologues. La plupart du temps les directeurs de parcs, après réflexion, souhaitent plutot embaucher un vétérinaire comme cadre scientifique polyvalent, ceci expliquant celà.
Une bonne partie des vétos de zoos sont aptes à juger du bien fondé d'un protocole ethologique et l'exploiter statistiquement et scientifiquement. Voilà, tout celà pour dire que très souvent, le "scientifique du Parc" c'est un vétérinaire, et que la dichotomie vétérinaire versus scientifique n'est pas fondée. En tout cas c'est la réalité de la profession.
Qu'en pensez vous?
- Achille
- Messages: 61
- Enregistré le: Vendredi 07 Juillet 2006 16:40
Etant ethologue (depuis peu c'est vrai je l'avoue); et ayant eu des amis véto dans ma promo, c'est bien vrai que le directeur scientifique est souvent le véto, mais pour en avoir aprler tous ensemble, les véto font de la médecine vétérinaire, in ne sont pas formé a 'ethologie ou très peu (seulement ceux qui le désirent) en suivant des options, et avant d'avoir fait ethologie, j'ai fait de la génétique des populations, de la biologie animale, de la physiologie, des stats, et surtout deux an a plein temps d'ethologie, donc bon je sais pas si le véto est mieux placé qu'un scientifique , en tout cas et je le répète appelons les personnes qualifiées a un poste donné
un véto pour le poste de véto
un ethologue pour le poste de responsable bien être
etc...
enfin bon je pense que ça serai le mieux dans une société normale mais rappelon que nous ne le somme pas
ps: a la base, il ets aps prof d'etologie gilles le pape, plutot ecologiste
eet je suis pas trop d'accord non plus sur la notion de présent mais pas indispensable, il ne faut pas se couper d'un savoir supplémentaire
pps:
les ethologue existent en ffrance depuis au maximum 20 ans, normal pour le moment que les veto soit plus nombreux (aux usa, il y a veto et etho dans beaucoup de parc, et le directeur scientifik ets une autre personne ce qui limite les querelle de pouvoir )
et franchement pour me mouiller personnelement, je suis pas sur qu'un veto soit plus polyvalent qu'un ethologue qui avant de se spécialiser (bac+4 et bac+5) a fiat plein de chose avant (ecologie, génétique, bio mol, bio cell, physio etc...)
après que le diplome veto soit mis sur piedestal la , c'est vrai aussi, on a tendance a rabaisser les autres diplome, mais bon c'est la loi du metier... je la respecte... et ferai tout pour commencer a faire changer les mentalités
un véto pour le poste de véto
un ethologue pour le poste de responsable bien être
etc...
enfin bon je pense que ça serai le mieux dans une société normale mais rappelon que nous ne le somme pas
ps: a la base, il ets aps prof d'etologie gilles le pape, plutot ecologiste
eet je suis pas trop d'accord non plus sur la notion de présent mais pas indispensable, il ne faut pas se couper d'un savoir supplémentaire
pps:
les ethologue existent en ffrance depuis au maximum 20 ans, normal pour le moment que les veto soit plus nombreux (aux usa, il y a veto et etho dans beaucoup de parc, et le directeur scientifik ets une autre personne ce qui limite les querelle de pouvoir )
et franchement pour me mouiller personnelement, je suis pas sur qu'un veto soit plus polyvalent qu'un ethologue qui avant de se spécialiser (bac+4 et bac+5) a fiat plein de chose avant (ecologie, génétique, bio mol, bio cell, physio etc...)
après que le diplome veto soit mis sur piedestal la , c'est vrai aussi, on a tendance a rabaisser les autres diplome, mais bon c'est la loi du metier... je la respecte... et ferai tout pour commencer a faire changer les mentalités
ce qui ne me tue pas me rend plus fort
- Alban
- Messages: 34
- Enregistré le: Mardi 22 Août 2006 22:51
C'est pas parce que l'on est plein de diplome qu'on est forcément meilleur qu'un autre ,je dirais meme que les animaux s'en tape des diplomes.
- ultramarin
- Messages: 8
- Enregistré le: Vendredi 21 Juillet 2006 11:40
salut,
La proposition est tentante et je soutiens tous les points mais je suis sceptique sur tout le volet ethologie.
Pour parler des félins, c'est incroyable le nombre de choses contradictoires qu'on entend sur eux de la part des ethologues.
T'as etudié comment voyait un félin? comment sa vue s'adapte au mouvement?
Ce que je veux dire c'est que sur 100 ethologues (et encore j'ai viré les vetos, et directeurs scientifiques) y'en a 10 qui sont vraiment a jour des connaissances actuelles.
Le probleme c'est l'anthropocentrisme dont est victime le monde scientifique.
On decrete qu'un animal n'est pas capable de ceci ou cela parcequ'il ne reagi pas pareil qu'un homme.
Par exemple le test du mirroir avec les chats: Devant le mirroir la plupart des chats bougent la tete etc.. mais si met un tache sur eux il ne cherchent pas la toucher > hop ils sont pas capables de se reconnaitre.
Ce que je veux dire c'est qu'on parle de prise de conscience du public mais avant ca il y a celle des scientifiques!
Il faut a tout prix que les scientifiques eux meme apprenent (ca commence a venir depuis quelques années) qu'il n'y a pas un modele de cognition et que chaque espece a son monde.
Tu vas me dire "Ben oui c'est evident!" et moi je vais te repondre que si dans un parc tu arrives a me trouver un mec qui est a jour sur les connaissance en terme de psychologie d'au moins deux especes differentes alors la je dirais chapeau!
Bref je suis a fond pour ce projet mais j'ai l'impression qu'on se heurte a un mur.
Pour finir, je suis pas ethologue, je n'ai sans doute pas ton niveau mais j'ai pu constaté avec "surprise" que j'en connaissait plus sur certains félins que certains responsables de parc, ou scientifiques...
Ca fait peur.
La proposition est tentante et je soutiens tous les points mais je suis sceptique sur tout le volet ethologie.
Pour parler des félins, c'est incroyable le nombre de choses contradictoires qu'on entend sur eux de la part des ethologues.
T'as etudié comment voyait un félin? comment sa vue s'adapte au mouvement?
Ce que je veux dire c'est que sur 100 ethologues (et encore j'ai viré les vetos, et directeurs scientifiques) y'en a 10 qui sont vraiment a jour des connaissances actuelles.
Le probleme c'est l'anthropocentrisme dont est victime le monde scientifique.
On decrete qu'un animal n'est pas capable de ceci ou cela parcequ'il ne reagi pas pareil qu'un homme.
Par exemple le test du mirroir avec les chats: Devant le mirroir la plupart des chats bougent la tete etc.. mais si met un tache sur eux il ne cherchent pas la toucher > hop ils sont pas capables de se reconnaitre.
Ce que je veux dire c'est qu'on parle de prise de conscience du public mais avant ca il y a celle des scientifiques!
Il faut a tout prix que les scientifiques eux meme apprenent (ca commence a venir depuis quelques années) qu'il n'y a pas un modele de cognition et que chaque espece a son monde.
Tu vas me dire "Ben oui c'est evident!" et moi je vais te repondre que si dans un parc tu arrives a me trouver un mec qui est a jour sur les connaissance en terme de psychologie d'au moins deux especes differentes alors la je dirais chapeau!
Bref je suis a fond pour ce projet mais j'ai l'impression qu'on se heurte a un mur.
Pour finir, je suis pas ethologue, je n'ai sans doute pas ton niveau mais j'ai pu constaté avec "surprise" que j'en connaissait plus sur certains félins que certains responsables de parc, ou scientifiques...
Ca fait peur.
- Ogami musashi
- Messages: 69
- Enregistré le: Mardi 29 Novembre 2005 13:41
Pour ce qui concerne les veterinaires (étant un futur) il faut bien se rendre compte que le véto en zoo ce n'est pas juste quelqu'un qui fait de la medecine et heureusement d'ailleurs sinon quel serait l'interet ... a part se vanter d'avoir castrer tel animal ou endormi tel autre....
Le boulot est tres varié et en effet il empiete sur le boulot d'autres sciences.
A défaut de pouvoir donner un poste a toutes les personnes nécessaires , il est normal, enfin je pense, que le véto se charge en parti de cela .Nous avons une formation générale qui reprend aussi de la génet des populations et autres matieres dont Alban parle ( mais je l'avoue surement moins poussé que pour lui).
Un de mes profs nous a dit que tout ce qui touchait de pret ou de loin aux animaux devait faire parti de nos attributions potentielles.... je ne suis pas tout a fait d'accord avec lui dans le sens ou des personnes bien plus qualifiées que nous sont nécessaires pour l'éthologie ou la biologie.Mais il est a mes yeux indispensables pour un parc d'avoir au moins, un véto qui suit les animaux régulierement à défaut de voir ceux ci mourrir pour des bétises....
Le boulot est tres varié et en effet il empiete sur le boulot d'autres sciences.
A défaut de pouvoir donner un poste a toutes les personnes nécessaires , il est normal, enfin je pense, que le véto se charge en parti de cela .Nous avons une formation générale qui reprend aussi de la génet des populations et autres matieres dont Alban parle ( mais je l'avoue surement moins poussé que pour lui).
Un de mes profs nous a dit que tout ce qui touchait de pret ou de loin aux animaux devait faire parti de nos attributions potentielles.... je ne suis pas tout a fait d'accord avec lui dans le sens ou des personnes bien plus qualifiées que nous sont nécessaires pour l'éthologie ou la biologie.Mais il est a mes yeux indispensables pour un parc d'avoir au moins, un véto qui suit les animaux régulierement à défaut de voir ceux ci mourrir pour des bétises....
- grievous
- Messages: 977
- Enregistré le: Samedi 03 Septembre 2005 16:58
- Localisation: Pluton des Açores
Entièrement d'accord avec ce qui se dit
il est vrai que beaucoup de scientifique cherchant a etre le plus diversifié possible, en savant peu sur bcp de chose, mais rarement beaucoup sur peu de chose? quel est le mieux? après c'est a chaque decisionnaire de voir mais bon , avoir le plus de connaissance possible (et a jour cela va de soit) , mais a présent, on apprend aussi aux jeunes scientifiques a chercher dans les bases de données (récentes) ce qui n'etait pas le cas avant, voila peut etre pourquoi depuis peu, les sciences en france grandissent.
et concernant la partie véto, bein entendu qu'il faudrait un véto pour chaque zoo, et un etholgue, ainsi avec l'aide des soigneurs, chaque animal sera connu de tous, ses comportements typiques et atypiques, etc...
il est vrai que beaucoup de scientifique cherchant a etre le plus diversifié possible, en savant peu sur bcp de chose, mais rarement beaucoup sur peu de chose? quel est le mieux? après c'est a chaque decisionnaire de voir mais bon , avoir le plus de connaissance possible (et a jour cela va de soit) , mais a présent, on apprend aussi aux jeunes scientifiques a chercher dans les bases de données (récentes) ce qui n'etait pas le cas avant, voila peut etre pourquoi depuis peu, les sciences en france grandissent.
et concernant la partie véto, bein entendu qu'il faudrait un véto pour chaque zoo, et un etholgue, ainsi avec l'aide des soigneurs, chaque animal sera connu de tous, ses comportements typiques et atypiques, etc...
ce qui ne me tue pas me rend plus fort
- Alban
- Messages: 34
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