Zoo de Munich
Situé en périphérie de la grande agglomération bavaroise, le Tierpark Hellabrunn Munich (son nom complet) est un des plus vieux et réputés zoos allemands.
Ouvert en 1911 par la Société Zoologique de Munich, l’établissement a été l’un des pionniers à inaugurer le concept de “géozoo” organisé par zones géographiques, dès les années 20 sous l’inspiration de Karl Hagenbeck, puis à partir des années 60. Le zoo est régulièrement rénové et amélioré au gré des années.
Plan du parc :
https://www.hellabrunn.de/fileadmin/pdf ... abrunn.pdf
La visite commence par un petit plan d’eau à flamants, mais à ma connaissance cette information est déjà obsolète, je crois bien que les flamants ont déménagé pour se voir construire à terme une grande volière.

Malheureusement à nouveau, les restrictions liées à la pandémie m’empêchent d’accéder à tous les espaces intérieurs de la première zone à côté de l’entrée, à savoir l’aquarium, le pavillon tropical, la maison des singes et une zone pédagogique que j’aurais bien aimé voir, le Species Conservation Centre. Je me suis contenté de visionner les espaces extérieurs, qui serpentent et se faufilent entre les pavillons.

Les chimpanzés et gorilles vivent dans deux enclos extérieurs classiques, séparés du visiteur par de hautes vitres. J’y apprécie le contenu pédagogique de cette zone, rénovée en 2015.






La zone des singes est un lieu d’installations extérieures aux âges et styles très variés, que l’on longe et d’où on peut également voir certaines loges intérieures.


Pavillon des singes, fermé à la visite :

Vieille volière à mangabeys :

Volière à drills :

L’installation des orangs-outans a été rénovée en 2005 pour donner une haute volière extérieure :




Deux îles tout en longueur et agrémentées de nombreux agrets dans un style de bambou accueillent des atèles et de magnifiques gibbons molochs, espèce que je vois pour la première fois :



Les lémuriens (makis cattas et varis roux) bénéficient de jolies îles extérieures :


Un petit enclos abrite des wallabies agiles. Il n’est pas spécialement marquant mais introduit à la grande spécialité de Munich : des espaces animaliers simplement séparés du visiteur par une douve remplie d’eau :

Face aux primates, le pavillon des éléphants a été rénové en 2016 grâce au déménagement des girafes. Désormais, autour du bâtiment central, on peut longer l’enclos de l’impressionnant mâle avant de découvrir le parc des femelles, où un éléphanteau faisait l’animation. Le temps de faire tout le contour, le chemin est intelligemment aménagé et riche en supports pédagogiques :









A côté des éléphants, le pavillon tropical était fermé.
Il est bordé par un célèbre enclos du Zoo de Munich, que j’avais vu il y a bien longtemps sur Internet à mes débuts de passionné de zoos : l’enclos des lions, qui est simplement un petit bout de savane joli mais de superficie très réduite, et séparé du public par un très large bassin.
Comme nous le verrons plus tard, cet enclos n’est en 2022 plus d’actualité : les lions ont déménagé dans un nouvel enclos à l’autre bout du zoo. Je ne sais pas à qui sera consacré cet espace, mais il n’est pas vilain et il y a du choix.

De petits enclos jouxtent celui des lions. Ils abritent des petits félins (chat manul, chat pêcheur) et des rapaces nocturnes.


Les pandas roux profitent d’un agencement original : deux petits enclos forestiers, circulaires et assez similaires, sont reliés par un pont fait de troncs au dessus d’une mare, que le public surplombe sur un petit pont chinois. J’imagine que cela permet de séparer si besoin les individus.



Un point de restauration se trouve aussi dans cette zone, où vivent les tortues géantes. Leur maison était fermée, mais leur espace extérieur était visible :


Les magnifiques gazelles damas vivent dans un très vaste enclos herbeux séparé du public par un joli bras d’eau naturel :



Les potamochères ont un parc d’une qualité bien supérieure à la moyenne :

Les nyalas vivent à proximité dans une installation similaire :

Je prends un autre chemin pour découvrir une partie plus américaine.
Un enclos densément végétalisé est annoncé comme temporairement vide, pour des loups à crinière :


Une vaste plaine voit cohabiter nandous, capybaras, maras et vigognes. Toutes ces espèces ne se croisent pas dans la nature, mais la superficie du lieu, ses abords végétalisés et aquatiques rendent le tout très réussi :





En face, un enclos forestier vide était en cours de rénovation pour y accueillir des loups gris.


Une plaine abrite des bisons américains de forêt :

Une autre abrite des aurochs reconstitués et des tarpans :

Des chevaux de Przewalski vivent à proximité :

Un tunnel nous permet d’entrer dans la grande volière, créée en 1980. Culminant à 18 mètres de haut, annoncée sur une superficie de 5000 m², cette installation voit cohabiter des oiseaux de diverses origines : ibis rouges, dendrocygnes et autres anatidés, ibis chauves, aras araraunas.
J’y apprécie là aussi l’ambiance très naturelle, avec ce chemin pavé rejoint par l’eau, et la végétation.








Je reviens sur mes pas pour avancer dans le zoo, vers une zone forestière avec des enclos grillagés, moins récents. Un enclos entièrement couvert accueille des ratons laveurs, tandis que les enclos voisins abritent des chacals dorés, espèce peu courante en parc zoologique.



A leurs côtés, deux enclos de plus grande superficie sont les lieux de vie des gloutons.


Discrète, la petite installation des manchots de Humboldt se trouve accolée aux installations des carnivores :


Nous pouvons passer sous un auvent pour voir les loges intérieures des tigres et des lynx :

L’enclos extérieur des lynx est une volière toute en longueur densément végétalisée :

Les tigres ont droit à un parc forestier bordé par un bras d’eau :

Avec les tigres, nous arrivons dans la partie asiatique du zoo. Face aux félins, on trouve un groupe de bantengs dans un vaste enclos :



Les rhinocéros indiens ont deux installations très standards, au sol couvert d’écorces. Leur bâtiment fait office de petite maison tropicale où vivent des paresseux, mais elle était fermée.




Les sangliers des Visayas vivent aussi autour de la maison des rhinocéros.


On trouve ici une zone d’aire de jeux et un café :


La zone asiatique voit se succéder plusieurs grands enclos à herbivores, dont celui où cohabitent nilgauts, cervicapres et cerfs axis :


Pré des yacks :

Enclos des takins :


Enclos des kiangs :

Tout cela débouche sur l’extrémité du zoo, à l’opposé de l’entrée. Cette zone, récemment construite (en 2018 et 2019) est dédiée à la nature locale : grand restaurant bio, ferme pédagogique (le terme de miniferme ne convient même plus), ruches, petits terrariums extérieurs à herpétofaune locale, aire de jeux... L’endroit est très complet et les familles avec jeunes enfants doivent y passer des heures.










Une salle est même lieu de reproduction pour poissons et amphibiens locaux :







Le chemin contourne un moulin pour revenir vers l’entrée, en entrant dans la zone polaire.
