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Fauna Brasileira
Re: Fauna Brasileira
Myrmidon unicolore (Myrmotherula unicolor), endémique du sud-est brésilien
Ibijau gris (Nyctibius griseus)
Bécarde à calotte rousse (Pachyramphus castaneus)
Cette famille de picumne de Temminck (Picumnus temminckii), espèce endémique de la Mata Atlantica, nous laissera la chance de s'approcher d'elle a une distance ridiculement petite. Il faut savoir qu'il s'agit d'un pic minuscule, de la taille d'une mésange !
Pione de Maximilien (Pionus maximiliani)
Alapi demoiselle (Pyriglena leucoptera)
Les toucans sont toujours parmi le splus beaux et impressionnants hôtes de la forêt.
Toucan ariel (Ramphastos vitellinus)
Mâle
Femelle Toucanet à bec tacheté (Selenidera maculirostris)
Paruline à joues noires (Setophaga pitiayumi)
Tangara couronné (Tachyphonus coronatus)
Calliste à tête verte (Tangara seledon)
Dryade glaucope (Thalurania glaucopis)
Tityre gris (Tityra cayana)
Mais le clou de la journée restera toutefois le nid d'araçari de Baillon que suit le guide avec qui je suis. Le nid est situé dans une cavité d'un poteau électrique et est facilement visible depuis le chemin plongeant vers la plage mais la plupart des passants ne le remarque pas. Le trou est très réduit et l'on a du mal à imaginer qu'un petit toucan puisse y passer...jusqu'à le voir rentrer puis ressortir !
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Fauna Brasileira
Des photos et des récits toujours aussi intéressants, merci beaucoup Therabu !
Coup de coeur pour l'araçari de Baillon qui sort de son nid
Coup de coeur pour l'araçari de Baillon qui sort de son nid
- Clemsy67
- Messages: 587
- Enregistré le: Mercredi 26 Octobre 2011 16:17
Re: Fauna Brasileira
En plus de la Mata Atlantica, nous avons visiter des restingas, une formation végétale unique endémique de la côte brésilienne. Si les végétaux qui la constituent sont apparentés à la Mata Atlantica, ce sont souvent des espèces uniques, adaptées à la modification du sol et aux conditions difficiles du bord de mer. En terme de structure, il s'agit plus d'une forêt dégradée se transformant progressivement en savane.
On y trouve bien sûr des espèces communes des savanes, d'autres forestières mais tolérantes d'un certain degré de dégradation et bien évidemment quelques spécialistes de ce milieu fortement menacé.
Pipit jaune (Anthus lutescens)
Colibri vert et gris (Aphantochroa cirrochloris)
Ce couple de chevêche des terriers a chois de nicher a quelques pas de la plage principale.
Cassique cul-rouge (Cacicus haemorrhous)
Troglodyte à long bec (Cantorchilus longirostris), restreint à la bande littorale brésilienne
Conirostre bicolore (Conirostrum bicolor)
Colibri demi-deuil (Florisuga fusca)
Fournier roux (Furnarius rufus)
Quiscale chopi (Gnorimopsar chopi)
Tamatia de Swainson (Notharchus swainsoni)
Tyran licteur (Pitangus lictor)
Calliste à dos noir (Stilpna peruviana), classé vulnérable suite à la disparition de son habitat exclusivement côtier
Jeune vanneau tero (Vanellus chilensis)
Tôt le matin, alors qu'il fait encore presque nuit, un tamandua traversera la route prestement devant nous. La photo est ratée mais pour le témoignage :
Mais l'espèce charismatique de ce milieu est l'Amazone à joues bleues (Amazona brasiliensis). Récemment reclassée "Quasi-menacée", il s'agit d'une espèce qui s'est approché de niveau de menace dangereux avant de bénéficier d'efforts de conservation payants après plusieurs décennies de protection et d'application stricte des lois. Toutefois, le reclassement pourrait entrainer un effet pervers de dépriorisation de l'espèce qui conduirait à réduire la pression exercée pour sauvegarder ce psittacidé que l'on rencontre uniquement dans les restingas du sud-est du Brésil.
Nous avons visiter un important dortoir, le plus important de l'état de Sao Paulo et le plus septentrional de l'aire de répartition limitée. Le site n'est pas protégé et est progressivement rongé par l'urbanisation. Il suffirait de peu pour mettre en oeuvre la protection que cette espèce et ce lieu mériterait. Pour ceux intéressés par la problématique conservatoire, j'ai écrit un document PDF que je peux vous envoyer par email si vous me le fournissez en privé.
Quelques amazones à front bleu cohabitent également avec les bandes d'amazones à joues bleues et les accompagne la journée dans la forêt où elles se nourrissent principalement de noix et de fruits.
Enfin, sur les plages, nous observons quelques limicoles.
Gravelot semipalmé (Charadrius semipalmatus)
Huîtrier d'Amérique (Haematopus palliatus)
Goéland dominicain (Larus dominicanus)
Quelques photos de l'environnement
On y trouve bien sûr des espèces communes des savanes, d'autres forestières mais tolérantes d'un certain degré de dégradation et bien évidemment quelques spécialistes de ce milieu fortement menacé.
Pipit jaune (Anthus lutescens)
Colibri vert et gris (Aphantochroa cirrochloris)
Ce couple de chevêche des terriers a chois de nicher a quelques pas de la plage principale.
Cassique cul-rouge (Cacicus haemorrhous)
Troglodyte à long bec (Cantorchilus longirostris), restreint à la bande littorale brésilienne
Conirostre bicolore (Conirostrum bicolor)
Colibri demi-deuil (Florisuga fusca)
Fournier roux (Furnarius rufus)
Quiscale chopi (Gnorimopsar chopi)
Tamatia de Swainson (Notharchus swainsoni)
Tyran licteur (Pitangus lictor)
Calliste à dos noir (Stilpna peruviana), classé vulnérable suite à la disparition de son habitat exclusivement côtier
Jeune vanneau tero (Vanellus chilensis)
Tôt le matin, alors qu'il fait encore presque nuit, un tamandua traversera la route prestement devant nous. La photo est ratée mais pour le témoignage :
Mais l'espèce charismatique de ce milieu est l'Amazone à joues bleues (Amazona brasiliensis). Récemment reclassée "Quasi-menacée", il s'agit d'une espèce qui s'est approché de niveau de menace dangereux avant de bénéficier d'efforts de conservation payants après plusieurs décennies de protection et d'application stricte des lois. Toutefois, le reclassement pourrait entrainer un effet pervers de dépriorisation de l'espèce qui conduirait à réduire la pression exercée pour sauvegarder ce psittacidé que l'on rencontre uniquement dans les restingas du sud-est du Brésil.
Nous avons visiter un important dortoir, le plus important de l'état de Sao Paulo et le plus septentrional de l'aire de répartition limitée. Le site n'est pas protégé et est progressivement rongé par l'urbanisation. Il suffirait de peu pour mettre en oeuvre la protection que cette espèce et ce lieu mériterait. Pour ceux intéressés par la problématique conservatoire, j'ai écrit un document PDF que je peux vous envoyer par email si vous me le fournissez en privé.
Quelques amazones à front bleu cohabitent également avec les bandes d'amazones à joues bleues et les accompagne la journée dans la forêt où elles se nourrissent principalement de noix et de fruits.
Enfin, sur les plages, nous observons quelques limicoles.
Gravelot semipalmé (Charadrius semipalmatus)
Huîtrier d'Amérique (Haematopus palliatus)
Goéland dominicain (Larus dominicanus)
Quelques photos de l'environnement
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Fauna Brasileira
Merci et bravo, Therabu, pour ces photographies à couper le souffle et ces textes intéressants ! Tes images sont largement du niveau de celles que l'on peut voir dans les grands magazines et livres sur la vie sauvage. Chapeau bas.
« Les oiseaux ne descendent pas des dinosaures, ce sont des dinosaures à proprement parler. »
Guillaume Lecointre
Guillaume Lecointre
-
gibbon - Messages: 2635
- Enregistré le: Jeudi 10 Mai 2012 11:31
Re: Fauna Brasileira
Je profite de l'occasion pour te poser une question : je remarque que tes photos sont toutes très bien cadrées, même tes photos d'oiseaux, animaux pourtant très remuants et avec lesquels on dispose souvent de très peu de temps pour effectuer la mise au point au bon endroit et un cadrage correct. Cadres-tu tes photos à la prise de vue (sans y toucher après), ou fais-tu un recadrage après la prise de vue ?
« Les oiseaux ne descendent pas des dinosaures, ce sont des dinosaures à proprement parler. »
Guillaume Lecointre
Guillaume Lecointre
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gibbon - Messages: 2635
- Enregistré le: Jeudi 10 Mai 2012 11:31
Re: Fauna Brasileira
Je réitère la question de Gibbon car je n'ai, certes, pas un matériel sophistiqué (j'utilise un bridge) mais j'ai souvent une branchouille ou une feuille qui s'intercale entre ma bestiole et mon zoom, c'est d'un rageant!
-
guirosama - Messages: 1310
- Enregistré le: Mardi 10 Mars 2015 9:22
Re: Fauna Brasileira
Un grand merci gibbon pour le compliment même si je doute que mes photos soient encore à la hauteur des publications les plus exigeantes ! Les photos restent encore assez documentaires et illustrent encore trop peu un comportement ou une ambiance spécifique.
Le recadrage est la retouche la plus commune sur mes photos avec un ajustement des courbes (luminosité et contraste). C'est expédié en 5secondes sur un logiciel de retouche. La plupart de mes sujets sont de petits passereaux pour lesquels j'ai rarement une focale suffisante pour qu'ils soient proches et le recadrage est nécessaire pour qu'ils prennent un peu plus de place dans la photo. J'en profite évidemment pour décentrer un peu le sujet, prendre en compte la végétation...
Pour ce qui est des feuilles et branches lors de la prise de vue, c'est effectivement le plus difficile. Les oiseaux ont tendance à rester dans les environnements fouillis en présence de l'homme et à nous observer entre entre deux branches. L'enjeu est pourtant de simplifier au maximum l'arrière plan pour des photos esthétiques. C'est là que commence le jeu du chat et de la souris. Je photographie à main levée malgré le poids de l'objectif parce que cela me donne beaucoup de mobilité, indispensable pour s'accroupir, bouger d'un pas de coté, se mettre sur la pointe des pieds ect... Souvent quelques centimètres font toute la différence.
Ensuite, il faut garder en tête que ceci est une sélection et que pour une photo dans la série, il y en a un paquet de foirées, moches et supprimées.
Enfin, ponctuellement, mais ça arrive et je suis transparent là dessus, il peut m'arriver de "nettoyer" une branche sur Photoshop. Dans les séries de ce voyage, c'est uniquement le cas de la bécarde verte, présentée ci-dessous. Cela permet de sauver une photo potable d'une espèce que je n'avais pas encore vue mais c'est loin de la transformer en œuvre d'art, le fond restant encore assez fouillis. Merci en tout cas pour vos réactions !
De retour dans ma belle-famille, dans la capitale du Minas Gerais, Belo Horizonte, je profite de quelques parcs de la ville pour compléter mon portfolio d'oiseaux brésiliens. La diversité des espèces qui peuvent être observées dans les régions urbaines est impressionnante pour qui se donne le temps et la peine de chercher. Je continue encore d'ajouter de nouvelles espèces à ma liste d'observations. Commençons avec le parc Lagoa do Nado, un lac entouré de végétation dense et de quelques affleurements appréciés par les jacamars.
Anhinga d'Amérique (Anhinga rufus)
Râle de Cayenne (Aramides cajaneus)
Canard musqué (Cairina moschata)
Jacamar à queue rousse (Galbula ruficauda)
Grisin mitré (Herpsilochmus atricapillus)
Caracara à tête jaune (Milvago chimachima)
Capybara (Hydrochoerus hydrochaeris)
Ibis à face nue (Phimosus infuscatus)
Tortue de Saint-Hilaire (Phrynops hilarii)
Tyran quiquivi (Pitangus sulphuratus)
Le parc de Mangabeiras est bien plus grand et situé sur les hauteurs de la ville. Il épouse les contours de la ville et protège la montagne contre l'expansion sans fin de la ville. Contrairement au parc précédent, plutôt colonisé par les habitants des zones humides, ici ce sont les amateurs de forêt atlantique d'altitude que l'on peut trouver.
Tyranneau ventru (Phylloscartes ventralis)
Sporophile à ventre jaune (Sporophila nigricollis)
Paruline flavescente (Myiothlypis flaveola)
L'observation dans ce parc fût assez frustrante : les oiseaux ont plus d'espace pour s'enfuir et sont moins habitués à l'homme. De plus, comme souvent, on peut passer deux heures sans croiser plus de trois espèces et tomber d'un coup sur ce que les birders anglais appellent un mixed-species flock, une troupe d'oiseaux d'espèces différentes s'alliant dans la recherche de nourriture. Le calme laisse alors la place à l'effervescence. Du sol jusqu'à la cime des arbres, une armée de passereaux s'affaire frénétiquement. Il faut rester concentré pour essayer d'identifier au maximum les bonnes opportunités de photo mais aussi distinguer les espèces encore inconnues ou plus rares, de celles communément rencontrées. Cet attroupement contenait probablement 12-15 espèces différentes, principalement d'insectivores mais en Amazonie, ces groupes peuvent monter à 30 espèces se déplaçant en groupes lâches. En 10 minutes, la vague s'achève et le calme revient.
Dacnis bleu (Dacnis cayana)
Bécarde verte (Pachyramphus viridis)
Calliste passevert (Stilpnia cayana)
Tangara à tête rousse (Hemithraupis ruficapilla)
Calliste à ventre bleu (Tangara cyanoventris)
Batara bleuâtre (Thamnophilus caerulescens)
Sittine striée (Xenops rutilans)
Platyrhynque jaune-olive (Tolmomyias sulphurescens)
Si les oiseaux peuvent être farouches, on ne peut en dire autant des coatis roux qui vivent dans le parc.
Le recadrage est la retouche la plus commune sur mes photos avec un ajustement des courbes (luminosité et contraste). C'est expédié en 5secondes sur un logiciel de retouche. La plupart de mes sujets sont de petits passereaux pour lesquels j'ai rarement une focale suffisante pour qu'ils soient proches et le recadrage est nécessaire pour qu'ils prennent un peu plus de place dans la photo. J'en profite évidemment pour décentrer un peu le sujet, prendre en compte la végétation...
Pour ce qui est des feuilles et branches lors de la prise de vue, c'est effectivement le plus difficile. Les oiseaux ont tendance à rester dans les environnements fouillis en présence de l'homme et à nous observer entre entre deux branches. L'enjeu est pourtant de simplifier au maximum l'arrière plan pour des photos esthétiques. C'est là que commence le jeu du chat et de la souris. Je photographie à main levée malgré le poids de l'objectif parce que cela me donne beaucoup de mobilité, indispensable pour s'accroupir, bouger d'un pas de coté, se mettre sur la pointe des pieds ect... Souvent quelques centimètres font toute la différence.
Ensuite, il faut garder en tête que ceci est une sélection et que pour une photo dans la série, il y en a un paquet de foirées, moches et supprimées.
Enfin, ponctuellement, mais ça arrive et je suis transparent là dessus, il peut m'arriver de "nettoyer" une branche sur Photoshop. Dans les séries de ce voyage, c'est uniquement le cas de la bécarde verte, présentée ci-dessous. Cela permet de sauver une photo potable d'une espèce que je n'avais pas encore vue mais c'est loin de la transformer en œuvre d'art, le fond restant encore assez fouillis. Merci en tout cas pour vos réactions !
De retour dans ma belle-famille, dans la capitale du Minas Gerais, Belo Horizonte, je profite de quelques parcs de la ville pour compléter mon portfolio d'oiseaux brésiliens. La diversité des espèces qui peuvent être observées dans les régions urbaines est impressionnante pour qui se donne le temps et la peine de chercher. Je continue encore d'ajouter de nouvelles espèces à ma liste d'observations. Commençons avec le parc Lagoa do Nado, un lac entouré de végétation dense et de quelques affleurements appréciés par les jacamars.
Anhinga d'Amérique (Anhinga rufus)
Râle de Cayenne (Aramides cajaneus)
Canard musqué (Cairina moschata)
Jacamar à queue rousse (Galbula ruficauda)
Grisin mitré (Herpsilochmus atricapillus)
Caracara à tête jaune (Milvago chimachima)
Capybara (Hydrochoerus hydrochaeris)
Ibis à face nue (Phimosus infuscatus)
Tortue de Saint-Hilaire (Phrynops hilarii)
Tyran quiquivi (Pitangus sulphuratus)
Le parc de Mangabeiras est bien plus grand et situé sur les hauteurs de la ville. Il épouse les contours de la ville et protège la montagne contre l'expansion sans fin de la ville. Contrairement au parc précédent, plutôt colonisé par les habitants des zones humides, ici ce sont les amateurs de forêt atlantique d'altitude que l'on peut trouver.
Tyranneau ventru (Phylloscartes ventralis)
Sporophile à ventre jaune (Sporophila nigricollis)
Paruline flavescente (Myiothlypis flaveola)
L'observation dans ce parc fût assez frustrante : les oiseaux ont plus d'espace pour s'enfuir et sont moins habitués à l'homme. De plus, comme souvent, on peut passer deux heures sans croiser plus de trois espèces et tomber d'un coup sur ce que les birders anglais appellent un mixed-species flock, une troupe d'oiseaux d'espèces différentes s'alliant dans la recherche de nourriture. Le calme laisse alors la place à l'effervescence. Du sol jusqu'à la cime des arbres, une armée de passereaux s'affaire frénétiquement. Il faut rester concentré pour essayer d'identifier au maximum les bonnes opportunités de photo mais aussi distinguer les espèces encore inconnues ou plus rares, de celles communément rencontrées. Cet attroupement contenait probablement 12-15 espèces différentes, principalement d'insectivores mais en Amazonie, ces groupes peuvent monter à 30 espèces se déplaçant en groupes lâches. En 10 minutes, la vague s'achève et le calme revient.
Dacnis bleu (Dacnis cayana)
Bécarde verte (Pachyramphus viridis)
Calliste passevert (Stilpnia cayana)
Tangara à tête rousse (Hemithraupis ruficapilla)
Calliste à ventre bleu (Tangara cyanoventris)
Batara bleuâtre (Thamnophilus caerulescens)
Sittine striée (Xenops rutilans)
Platyrhynque jaune-olive (Tolmomyias sulphurescens)
Si les oiseaux peuvent être farouches, on ne peut en dire autant des coatis roux qui vivent dans le parc.
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Fauna Brasileira
Au sein même de Belo Horizonte, le grand lac de Pampulha forme un stop très apprécié par une large étendue d'oiseaux des zones humides et des milieux anthropisés.
Dendrocygne à ventre noir (Dendrocygna automnalis)
Canard amazonette (Amazonetta brasiliensis)
Gallinule d'Amérique (Gallinula galeata)
Héron strié (Butorides striata)
Bihoreau gris (Nycticorax nycticorax)
Ibis à face nue (Phimosus infuscatus)
En période de reproduction, l'aigrette neigeuse (Egretta thula) prend des couleurs vives au niveau de son masque facial.
Dendrocygne à ventre noir (Dendrocygna automnalis)
Canard amazonette (Amazonetta brasiliensis)
Gallinule d'Amérique (Gallinula galeata)
Héron strié (Butorides striata)
Bihoreau gris (Nycticorax nycticorax)
Ibis à face nue (Phimosus infuscatus)
En période de reproduction, l'aigrette neigeuse (Egretta thula) prend des couleurs vives au niveau de son masque facial.
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Fauna Brasileira
Grande aigrette (Ardea alba)
Cormoran vigua (Phalacrocorax brasilianus)
Grèbe à bec bigarré (Podilymbus podiceps)
Echasse d'Amérique
J'ai aussi pu assister à une interaction étonnante entre un couple de courlans bruns (Aramus guarana) et un caïman à museau large (Caiman latirostris) qui a finalement été trop longtemps dérangé par les oiseaux et qui a du abandonner son lieu de sieste. Le soleil était déjà bien haut pour que la lumière soit sympathique mais l'intérêt documentaire reste.
La végétation aux abords du lac abrite aussi toute une variété d'oiseaux des zones ouvertes et ils sont habitués à la proximité des promeneurs même si peu d'entre eux les perçoivent.
Chevêche des terriers
Toui tirica (Brotogeris tirica)
L'omniprésente colombine rousse
Martin-pêcheur d'Amazonie (Chloroceryle amazona)
Moucherolle aquatique (Fluvicola nengeta)
Fournier roux (Furnarius rufus)
Moucherolle querelleur (Machetornis rixosa)
Martin-pêcheur à ventre roux (Megaceryle torquata)
Vacher luisant (Molothrus bonariensis)
Pigeon picazuro
Sicale bouton-d'or (Sicalis flaveola)
Sporophile bouveron (Sporophila lineola)
Tangara à tête orange (Thlypopsis sordida)
Tyran à gorge blanche (Tyrannus albogularis)
Vanneau téro (Vanellus chilensis)
Ani à bec lisse (Crotophaga ani)
Tangara à tête rousse (Hemithraupis ruficapilla)
Moqueur plombé (Mimus saturninus)
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Fauna Brasileira
Peu avant le soir du réveillon, nous partons deux jours à proximité de la ville, en direction du parc national Serra do Cipo, situé à moins de deux heures de la capitale du Minas Gerais. C'est un endroit que je connais déjà mais je n'ai jamais réellement eu l'opportunité de le découvrir accompagné d'un guide ornithologue, notamment pour découvrir le Synallaxe du Cipo, une espèce très localisée.
Nous randonnons le fond de la vallée principale, plat et encadré par des montagnes érodées. J'ai découvert la vallée après la saison sèche, les graminées sont jaunies et beaucoup d'arbres du cerrado ont perdu leur feuillage mais fleurissent, donnant des touches de violet et de jaune vif dans le paysage. Cette fois, le tableau est plus uniforme avec beaucoup de vert. Dans le sautes herbes, c'est l'effervescence avec nombre de petits passereaux en pleine période de reproduction. C'est notamment le cas des jacarinis noirs, présents par centaines et où les mâles à l'élégante robe noir métallique exécutent une danse comique. Depuis un perchoir en évidence, ils sautent de manière verticale tout en émettant leur chant nuptial.
Jacarini noir
Sur le chemin du retour, je croise brièvement un passereau marron au bec prononcé. Je reconnais rapidement la femelle de l'Évêque de Brisson (Cyanoloxia brissonii). Je joue alors le son de l'espèce espérant pouvoir mieux observer et photographier l'espèce. Je suis réjoui de voir le mâle apparaître :
Le clou de la journée sera l'observation inattendue dans cet environnement de savane, relativement fréquenté et en plein milieu d'une journée, d'une bande de pécaris à collier qui ne m'avait pas vu et a traversé en catastrophe le sentier sous mes yeus.
C'est ainsi que s'achève ce second reportage sur la faune brésilienne, j'espère qu'il vous aura plus, éventuellement donner envie de visiter la région, et appris sur la faune néotropicale !
Nous randonnons le fond de la vallée principale, plat et encadré par des montagnes érodées. J'ai découvert la vallée après la saison sèche, les graminées sont jaunies et beaucoup d'arbres du cerrado ont perdu leur feuillage mais fleurissent, donnant des touches de violet et de jaune vif dans le paysage. Cette fois, le tableau est plus uniforme avec beaucoup de vert. Dans le sautes herbes, c'est l'effervescence avec nombre de petits passereaux en pleine période de reproduction. C'est notamment le cas des jacarinis noirs, présents par centaines et où les mâles à l'élégante robe noir métallique exécutent une danse comique. Depuis un perchoir en évidence, ils sautent de manière verticale tout en émettant leur chant nuptial.
Jacarini noir
Sur le chemin du retour, je croise brièvement un passereau marron au bec prononcé. Je reconnais rapidement la femelle de l'Évêque de Brisson (Cyanoloxia brissonii). Je joue alors le son de l'espèce espérant pouvoir mieux observer et photographier l'espèce. Je suis réjoui de voir le mâle apparaître :
Le clou de la journée sera l'observation inattendue dans cet environnement de savane, relativement fréquenté et en plein milieu d'une journée, d'une bande de pécaris à collier qui ne m'avait pas vu et a traversé en catastrophe le sentier sous mes yeus.
C'est ainsi que s'achève ce second reportage sur la faune brésilienne, j'espère qu'il vous aura plus, éventuellement donner envie de visiter la région, et appris sur la faune néotropicale !
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Fauna Brasileira
Ma réaction est tardive mais je viens tout juste de découvrir le sujet que j'ai englouti ! Un immense bravo à toi, Therabu, pour ce reportage. Les images sont superbes, le récit de grande qualité dotant plus que l'on ressent vraiment ton émotion dans certains passages. Il y a beaucoup de choses mémorables dans ce voyage : les aras au crépuscule, les singes-araignées au réveil, les observations furtives de tapir et de pécari. J'ai un faible pour les clichés montrant les animaux dans un paysage plus large : cabiai sur fond de ville, courlans et caiman, le chauna en vol et surtout les deux jaguars dans le même cadre ! Quel cliché ! Je ressens dans celui-ci une tension et une contemplation digne d'un plan de Lawrence d'Arabie ou de Sergio Leone. Par curiosité, publies-tu tes images ?
Certains commentaires sur les identifications laborieuse me parlent aussi particulièrement. Quand j'étais au Québec, j'ai moi même découvert le cauchemar des tyrannidés (ajouté à celui des parulines). On se croit pas trop mauvais en oiseaux européens alors on vole vers de nouvelles terres et là bim, la réalité nous rattrape
Merci encore pour ce voyage, le temps qu'il t'as fallu pour le restituer ici et ces nombreuses informations et réflexions ! Ça donne envie de galoper loin, loin...
Certains commentaires sur les identifications laborieuse me parlent aussi particulièrement. Quand j'étais au Québec, j'ai moi même découvert le cauchemar des tyrannidés (ajouté à celui des parulines). On se croit pas trop mauvais en oiseaux européens alors on vole vers de nouvelles terres et là bim, la réalité nous rattrape
Merci encore pour ce voyage, le temps qu'il t'as fallu pour le restituer ici et ces nombreuses informations et réflexions ! Ça donne envie de galoper loin, loin...
"Je suis une part de tout ce que j'ai rencontré" José Ortega y Gasset.
-
Simon38 - Messages: 1158
- Enregistré le: Mercredi 22 Avril 2009 12:25
- Localisation: Rhône-Alpes
Re: Fauna Brasileira
Merci Simon ! Je n'ai jamais publié mais je songe à constituer un portfolio sur la faune de la Mata Atlantica et du cerrado pour pouvoir soumettre mon travail à publication. J'estime que de bien meilleurs photographes ont déjà bien couvert le Pantanal ou l'Amazonie mais l'on entend moins parler de ces milieux.
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Fauna Brasileira
Cela serait une super idée ! Tu mérites davantage de visibilité ! Bon courage dans la réalisation de ce projet. La Mata Atlantica mérite en effet plus de visibilité même s'il est compliqué de rivaliser avec l'Amazonie en terme de notoriété et d'imaginaire. As-tu d'autres projets de voyages similaires ? Le Grand Chaco peut-être ?
"Je suis une part de tout ce que j'ai rencontré" José Ortega y Gasset.
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Simon38 - Messages: 1158
- Enregistré le: Mercredi 22 Avril 2009 12:25
- Localisation: Rhône-Alpes
Re: Fauna Brasileira
La Patagonie est en cours de réalisation (voyage en Février)
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Fauna Brasileira
Génial ! Chili, Argentine ou les deux ? Cela serait un plaisir non dissimulé de suivre une autre de tes aventures ! Si tu souhaites la partager bien sûr
"Je suis une part de tout ce que j'ai rencontré" José Ortega y Gasset.
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Simon38 - Messages: 1158
- Enregistré le: Mercredi 22 Avril 2009 12:25
- Localisation: Rhône-Alpes
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