Je me permets de relancer ce post avec mes clichés et impressions de cette année. En effet nous avons visité le ZooParc fin mai juste après la réouverture. Cette date nous a permis d'arpenter le parc aisément, sans être au milieu d'une énorme foule.
C'est toujours un plaisir de visiter Beauval même si c'est toujours grinçant de l'entendre s'autoproclamer "le meilleur" ou autres superlatifs. Certes le visiteur lambda en a pour son argent avec tous les animaux emblématiques présents. Il ressort de Beauval ravi puisqu'il aura pu observer facilement et sans réelle recherche la totalité des animaux. Certes les installations de ces 10-15 dernières années confèrent aux animaux des espaces conséquents, du moins pour certains. Mais il est triste de voir que le côté artificiel du parc avec ces innombrables faux rochers, cascades, vitres, herbes rases... prédomine au profit d'une scénographie plus naturaliste et plus équivoque des milieux de chaque espèce ! L'ensemble fait kitch et surtout parc d'attraction : peut-être le but de la direction ?
Peu de changements depuis ma visite 2020 mis à part quelques réaménagements.
Les vieilles cages obsolètes à l'entrée du parc sont toujours, hélas, présentes... Seul une nouvelle volière a été érigée en lieu et place de la cage des conures soleil. Celle-ci profère à ces occupants (Conure soleil, colombe bleutée, caïque maïpourri...) une plus grande superficie mais cela reste trop juste selon moi pour l'épanouissement complet des oiseaux. La collection de psittacidés reste toutefois intéressante.

Cacatoès des Philippines

Cacatoès rosalbin

Cacatoès d'Eléonore

Conure dorée

Amazone de Cuba
J'avais également trouvé en 2020 que la serre se vidait de ces oiseaux. C'est chose confirmée cette année encore avec le départ de plusieurs espèces telles que les trogons, loris des Fidjis ou autres ptilopes...

Toucan toco

Perroquet de Pesquet

Martin-chasseur à collier blanc

Toucan vitellin

Nicobar à camail

Grand tatou velu
Au niveau des cages-volières à l'arrière de la serre, une nouvelle volière fait cohabiter des aras hyacinthes, des aras de Coulon et des guiras cantaras. C'est mieux que les cages à cacatoès précédentes mais trop peu pour permettre notamment aux hyacinthes de se déployer convenablement. Niveau rapaces, pas de changements si ce n'est qu'il ne reste qu'un seul individu dans la volière des pygargues blagres.

Ara de Buffon
Au secteur africain, les guépards profitent selon moi du plus bel enclos de Beauval malgré le passage de la passerelle en plein milieu de leur domaine. La savane africaine est toujours bien animée même si je n'ai pas le souvenir d'avoir pu observer de springboks sur ces 2 années.

Guépard d'Afrique du Sud

Girafe réticulée

Rhinocéros blanc du Sud

Sitatunga du Gabon
Après être passé au niveau de l'enclos bruyants des manchots, le secteur historique fauves-primates fait peine à voir... Seules les îles aux atèles et capucins réhaussent quelque peu le niveau... et encore...

Manchot de Humboldt

Panthère de Perse

Jaguar

Tigre de Sumatra

Moustac

Atèle noir de Colombie

Capucin à poitrine jaune
Du côté de la dernière extension, le groupe de lion reste fidèle à lui même dans son enclos que je trouve de bonne facture même si celui-ci est presque cerné sur sa totalité. Je ne peux pas en dire autant pour la volière des hippopotames qui certes profitent d'un bassin conséquent, mais manquent cruellement d'espace d'où une sortie en alternance des 4 individus. L'abandon des potamochères et des nyalas aurait été préférable pour cette zone.


Lion du Kruger

Bongo des montagnes

Grue caronculée

Ibis hagedash
Arrive ensuite le dôme. J'avais déjà donné mon avis sur mon bilan 2020. C'est un gadget ni plus ni moins et surtout une boîte à boîtes. L'immersion n'y est vraiment pas et le visiteur déambule entre une succession d'enclos vitrés et de volières à grosse maille. Hormis le double enclos des hippos nains complètement raté, l'ensemble des animaux et notamment les reptiles, amphibiens et poissons profitent de terrariums et de bassins de surfaces intéressantes.

Lamantin des Caraïbes

Arapaïma

Podocnémide Arrau

Hippopotame nain

Douc à pattes rousses

Varan de Komodo

Faux-gavial de Malaisie

Emyde géante d'Indonésie
Chez les grands singes, pas de grands changements si ce n'est l'apparition d'une maison en bois destinée au patas sur l'île des gorilles. Peut-être révolutionnaires à une époque, les îles vieillissent très mal. Le vivarium quant à lui présente une collection sympathique et reste pour moi un point fort des mes visites sur ces 2 années.

Gecko diurne géant de Madagascar

Caméléon panthère

Anolis d'Allison

Agame cornu vert

Phasme bleu de Madagascar


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Tamarin pinché à crête blanche

Saki à face blanche

Tamarin lion à tête dorée
Pas de mouvement dans le secteur australasien. Les dendrolagues de Matschie ne sont plus présentés et des loris à collier jaune ont élu domicile dans la petite cage occupée auparavant par des écureuils de Prevost.

Dendrolague de Goodfellow



Koala du Nord

Poisson faucon flamme

Poisson ange duc

Poisson-chirurgien à épaulettes

Roussette corail

Iguane rayé des Fidji
Le secteur asiatique a retrouvé ses entelles virés du dômes par les doucs et un nouveau tapir malais est présenté. La petit extension loup-ours a certes permis de reloger (?) les ours de la partie historique du parc mais me semble superflue.

Cerf cochon indien

Rhinocéros indien


Panda géant

Ours brun d'Europe
Les éléphants profitent toujours de 3 larges enclos. Akili, séparé des femelles, fraichement arrivé de Peaugres doit se réjouir d'avoir gagner au change, du moins en termes d'espace !


Eléphant de savanes d'Afrique


Okapi

Grue couronnée noire
Et on termine cette visite avec les derniers enclos du parcs

Pélican blanc

Gorille des plaines de l'Ouest

Gorille des plaines de l'Ouest

Oryx beïsa

Colobe guéréza du Kikuyu
