«Nous disposons d’une magnifique zone qui est sous-exploitée. La question est de savoir comment rendre cet espace attractif.» Matthieu Gressier, directeur général des services de Saint-Quentin (Aisne), plante le décor. Forte du constat que le parc d’Isle Jacques-Braconnier voit sa fréquentation exploser depuis quelques années – «on a fait des pointes à plus de 50.000 visiteurs certains week-ends» – la Ville entend utiliser à plein cette popularité croissante pour en faire la vitrine de Saint-Quentin. Et compte mettre les gros moyens pour atteindre son but.
[...]
La fermette laisse la place au parc animalier
C’est LE projet phare de développement du parc d’Isle. Plusieurs fois annoncé par Xavier Bertrand, un parc animalier de grande ampleur devrait remplacer la fermette existante. Si les lamas, poneys, ânes, chèvres, pigeons, chèvres, paons, poules, porcs, canards, wallaby devraient rester, ils ne seront plus seuls d’ici un an. «La surface dédiée aux animaux sera considérablement agrandie, et l’objectif est qu’il y ait des animaux au-delà des pigeons et des lapins», ajoute Matthieu Gressier.
Reste à savoir quelle ménagerie viendrait emménager dans ce zoo. Lorsqu’on évoque des girafes, des singes, des tigres, voire un alligator, le directeur général des services ne ferme pas la porte à ces hypothèses. «Ce n’est pas incongru d’avoir un espace «savane africaine» avec une girafe, un tigre ou un rhinocéros, affirme-t-il. Nous sommes en phase d’étude pour voir quels types d’animaux nous pouvons faire venir par des prêts d’autres zoos. Par exemple, la girafe, il faudra pouvoir la faire rentrer. Ou pour un alligator, il faut prévoir les protections avec des enclos. Donc on regarde toutes les espèces et les contraintes que ça implique.»
L’arrivée d’animaux exotiques sera aussi tributaire du budget alloué aux soigneurs, à la présence d’une clinique vétérinaire, à la construction d’emplacements…
[...]
Le développement de la capacité d’accueil en termes de parking s’accompagnerait d’un système de petit train pour amener les visiteurs directement au parc, afin d’éviter au maximum les stationnements anarchiques. «Pour l’instant, il n’assurerait que les transferts de visiteurs des parkings vers le parc. Après, peut-être, pourrait-on envisager qu’il se balade ailleurs, à travers un circuit touristique», imagine Matthieu Gressier.
Source : L'Aisne Nouvelle.