Ours polaires, nocturama, nouvelles volières... Découvrez les nouveautés du parc du Reynou (Haute-Vienne) pour la saison 2019
En ce printemps 2019, quelques nouveautés sont arrivées au parc zoologique du Reynou. Présentation...
« À tout le parc ! Les félins sont dans leurs enclos ! Les félins sont dans leurs enclos ! » L’annonce crépite dans les talkies-walkies du personnel du parc zoologique du Reynou au Vigen.
Il est un peu plus de dix heures ce jeudi matin du mois de mai. Comme tous les jours depuis sa réouverture annuelle, le parc s’apprête à recevoir les visiteurs curieux de découvrir les 600 animaux du parc.
À peine arrivés dans l’allée principale, ceux qui lèvent la tête peuvent apercevoir des écureuils sauter de branche en branche. L’herbe est haute, les pâquerettes poussent au côté de petites clochettes violettes. « Tout est une question d’équilibre. Et nous voulons que le passage au zoo du Reynou soit en fait une véritable balade dans la nature. Une balade où vous pouvez apercevoir de nombreux animaux », explique Nicolas Lefrère, le PDG du parc.
Parmi les animaux que les curieux pourront venir admirer, on compte quelques petits nouveaux pour cette année 2019.
Ours polaires
Avant la fin du mois de mai, deux ours polaires mâles venus des Pays-Bas éliront domicile au parc du Reynou. Deux enclos communiquant de 8.000 et 7.000 mètres carrés ont été aménagés pour les recevoir dans les meilleures conditions.
Contrairement aux idées reçues, les ours blancs n’ont pas besoin d’être sur la banquise pour survivre. À l’état sauvage, durant l’été, ils « descendent » dans les toundras et supportent jusqu’à 25 degrés. Ils ont surtout besoin de très grands espaces pour satisfaire leur curiosité. La captivité permet d’ailleurs d’acquérir de nouvelles connaissances sur le mode de vie de ces animaux difficilement approchables dans leur milieu naturel.
Nocturama unique en Europe
Depuis un an, les équipes du parc travaillent à l’élaboration de cet espace inédit réservé aux animaux nocturnes. Passez la porte du nocturama et vous plongez dans la pénombre. Sous les lampes rouges se réchauffent le cobra royal ou les roussettes d’Egypte. Ici, tout a été pensé pour le bien-être des animaux.
Première en Europe, une volière extérieure fait le bonheur des kinkajous et des douroucoulis, petits singes nocturnes d’Amérique du Sud. Cet espace unique en Europe permet aux animaux d’être à l’air naturel mais de rester isolés de la lumière du jour. Les kinkajous (proches du raton laveur) sautent de poutre en poutre pendant que les petits douroucoulis aux grands yeux globuleux farfouillent dans le sol pour trouver de la nourriture.
Il reste un espace vide dans le nocturama. En phase de finalisation, le parc espère y installer dans peu de temps de petits rats nus taupes.
Les hiboux déménagement
Les hiboux grand-duc ont été délogés. À la place de l’ancien enclos des rapaces se trouve aujourd’hui le nocturama. Un déménagement idéal qui a permis d’agrandir l’espace réservé aux grands-ducs.
Cachés dans les herbes hautes, les volatiles observent le visiteur de leurs gros yeux ronds. Dans le tout nouveau nid, on découvre de temps à autre une petite tête… C’est la femelle qui est au nid. Des petits grands-ducs pourraient bientôt éclore.
Nouvelles volières
Deux nouvelles volières sont aussi en train d’être terminées près de la mini-ferme. Elles devraient accueillir des chouettes hulottes ainsi que des oiseaux de la région. Certains oiseaux blessés et récupérés par des associations ont besoin d’un espace pour recouvrer leurs forces et espérer un jour repartir voler.

Préservation et bien-être animal
Au parc du Reynou, vous pourriez repartir sans avoir croisé les tigres ou les pandas roux, bien cachés pendant votre visite. C’est le choix du parc de faire primer le bien-être animal sur la volonté de voir des animaux à tout prix pour le visiteur.
Nicolas Lefrère, le PDG du zoo, explique : « Ce que nous proposons, c’est une balade à l’état sauvage. C’est normal que les gens ne voient pas tous le lion rugir, il dort 20 heures sur 24 à l’état naturel. Notre zoo, ce n’est pas du divertissement. ».Le parc du Reynou est d’abord un lieu de préservation qui veille à l’équilibre de ses animaux.
Le patron du parc Nicolas Lefrère dans le futur enclos des ours blancs.
Source :
Le Populaire.