Créations

[Alexis]

Maintenant, je vous propose la description du pavillon "australasien" de mon zoo, qui se présente comme une serre de 300 mètres carrés.



Le visiteur accède à la serre par deux portes battantes suffisamment lourdes pour éviter l'évasion des nombreux oiseaux qui la peuplent. Venant de la partie "asiatique" du parc, il voit d'abord l'enclos et le plan d'eau des Crocodiles marins (1). Cette installation, d'une superficie de 100 mètres carrés, est dotée d'une berge sableuse et de troncs. Des vitres et des enrochements séparent le visiteur et les reptiles. Le long du plan d'eau, les vitres sont aménagées en aquavision pour permettre leur observation dans l'eau.

De l'autre côté du sentier de visite, une végétation luxuriante d'arbres, buissons et fougères (2) abrite les diverses espèces d'oiseaux, qui vivent en liberté dans la serre.
Il s'agit surtout d'espèces communes, à l'exception des Mainates de Rothschild (Etourneaux de Bali) et d'un mâle Goura de Victoria, seul depuis la mort de la femelle en 2009.
Les passereaux peuvent même accéder à l'enclos des crocodiles et s'y percher, les espèces plus terrestres (Goura et Cailles) n'en ont pas la possibilité et se contentent de déambuler dans les allées ou les buissons de la serre.
Des nichoirs sont implantés dans les arbres et les structures métalliques de la serre, et il y a aussi des points de nourrissage où l'observation des oiseaux est facilitée.

Une petite zone (3) est dédiée à la présentation de plantes carnivores (dont les impressionnants Népenthès) et d'orchidées, sur des parois en fibres végétales.

Quelques espèces présentées :
Dischidia rafflesiana (liane myrmécophile)
Lecanopteris carnosa (fougère myrmécophile)
Nepenthes ephippiata
N. gracilis
N. lowii
N. maxima
N. rajah
N. tobaica
N. truncata
Phalaenopsis aphrodite (orchidée)
Vanda tricolor (orchidée), etc...

Enfin, près de la sortie, un petit coin (4) est aménagé pour le service et l'entreposage d'outils de jardinage.
Une palissade le sépare des visiteurs.

Prochaine étape bientôt...

Alexis

[Alexis]

Bonjour,

je vous présente maintenant le pavillon "faisanderie" de mon parc, donc voici le plan détaillé ici :



Actuellement, la rangée de volières (1-4) que le visiteur peut voir sont dédiées aux oiseaux de l'Europe et de l'Asie tempérées, avec notamment 1 couple de Rolliers d'Europe.
Il n'y a plus qu'un seul Faisan (Faisan mikado), et le terme de Faisanderie n'est peut-être pas le plus approprié ; cependant, plusieurs espèces avaient été élevées dans le passé (avec de nombreuses reproductions), et les installations sont toujours favorables à ces oiseaux, de même qu'à diverses autres espèces de Galliformes (perdrix, tétras...).
Toutes les volières sont largement garnies d'arbres et de buissons, et les cloisons qui les séparent peuvent être retirées, de sorte que l'ensemble peut former 5 volières de 75 à 100 mètres carrés chacune, ou bien une unique grande volière.
Leur hauteur est de 2,5 mètres.

Aujourd'hui (août 2011), les espèces suivantes sont présentées :
Volière 1 : Huppe fasciée (1.0)
Volière 2 : Jaseur boréal (0.0.5)
Volière 3 : Faisan mikado (1.0) cohabitant avec Garrulax à huppe blanche (1.0)
Volière 4 : Rollier d'Europe (1.1)

La volière des Rolliers est la plus vaste ; elle est aménagée avec des poteaux et des espaces dégagés, appréciés par ces oiseaux percheurs.

A l'arrière des volières, les oiseaux peuvent se retirer dans une série de loges intérieures (5) inaccessibles au public.
Certaines loges peuvent être séparées pour mettre à l'écart des oiseaux en cas de problème de cohabitation, ou bien pour la couvaison et l'élevage des jeunes.
Ces loges sont assez vastes (3 à 5 mètres de long et 2 mètres de large chacune), elles sont éclairées par la lumière naturelle.

Un couloir (6) permet aux soigneurs de s'approcher des oiseaux.

A côté de la Faisanderie, un espace aménagé en tant que nursery (7) est visible du public par une grande baie vitrée.
Il s'agit d'une grande salle équipée de cages, couveuses et terrariums pour les jeunes oiseaux, reptiles et mammifères de petite taille (primates, petits carnivores...). La présentation de jeunes animaux est évidemment variable selon les saisons et les reproductions dans le parc.
Mais cette salle accueille, provisoirement, quelques espèces de reptiles et amphibiens pendant les travaux de construction du nouveau vivarium (que je vais présenter plus tard).

La dernière partie du bâtiment (8), strictement fermée au public, est dédiée à l'administration du parc.

Prochaine étape : l'Aquarium !

Alexis

[Alexis]

Me revoici avec le croquis de "mon" aquarium :



La visite de l'Aquarium se présente sous la forme d'un parcours dans une construction hexagonale, avec successivement les eaux douces tempérées (Europe et Amérique du Nord), les eaux douces tropicales (Amérique du Sud - Afrique - Asie du Sud), les eaux marines tempérées (Atlantique et Méditerranée), les eaux marines tropicales (essentiellement l'Océan Indien) et pour finir un bassin à requins.
Accessoirement, une grande partie du bâtiment est composée de locaux réservés au service : l'on y trouve les installations de contrôle et de traitement des eaux, les stocks de nourriture et un petit espace qui sert d'écloserie.

Les noms scientifiques sont décrits lorsque les dénominations françaises sont ambiguës.

Le nombre d'espèces présentées (poissons et invertébrés) est assez modeste, ceci dans le but de limiter la consommation d'eau et l'importation d'animaux (pour les espèces marines notamment).
Pour le moment, aucune construction de nouveau bassin n'est projetée.

La visite commence avec un aperçu des fleuves européens, avec une quinzaine de Perches communes (1), et deux Silures glanes dans un aquarium beaucoup plus grand (2). Des panneaux décrivent les écosystèmes fluviaux du continent (Loire, Rhône, Danube, etc...).
L'Amérique du Nord est représentée par trois Lépisostées ocellés dans un bassin également assez vaste (3).

La transition entre les eaux tempérées et tropicales se fait avec un grand bac à l'air, qui expose plus d'une centaine de Poissons rouges (4), et deux petits aquariums qui présentent une vingtaine de Xiphophores de Heller et une quarantaine de Guppys (5).
Ces poissons sont très populaires auprès des aquariophiles, depuis plus de 1 000 ans dans le cas des Poissons rouges.
Une petite exposition sur l'histoire de l'aquariophilie est présentée dans le secteur.

Quelques bassins présentent des espèces emblématiques des eaux tropicales : un Gymnote électrique pour l'Amérique du Sud vit dans un grand aquarium semi-circulaire (6), l'Afrique est représentée par un aquarium rond (7) qui accueille deux espèces de Mbunas (cichlidés du Lac Malawi) : le Mbuna jaune à trois bandes (Melanochromis auratus) et le Mbuna zébré (Pseudotropheus zebra).
Enfin le secteur asiatique comprend plusieurs aquariums de petite taille, qui accueillent les espèces suivantes : une dizaine de Tétrodons fluviatiles (8), une quarantaine de Barbeaux fasciés (Puntius nigrofasciatus) cohabitant avec deux Gouramis bleus (9) et enfin deux Combattant du Siam mâles, chacun dans un petit aquarium (10).
Des panneaux présentent la richesse et la fragilité des grands cours d'eau et lacs tropicaux : Amazone, Congo, Grands lacs africains, Mékong...

Un bassin (11) reconstitue un tombant rocheux méditerranéen : y sont présentés 1 Diodon, 4 Sangliers de mer (Capros aper), des Oursins granuleux (Sphaerechinus grannularis) et des Spirographes de Spallanzani.
En face, un aquarium de petite taille (12) reconstitue une grotte où vit une Pieuvre commune : elle dispose de rochers et de poteries pour se cacher.

L'aquarium voisin (13), d'aspect proche du précédent, accueille une Murène nébuleuse, première espèce venant des mers chaudes, plus particulièrement de l'Océan indien.
D'autres espèces typiques des eaux tropicales sont présentées dans l'aquarium suivant, assez grand et de forme carrée (14) : 4 Chirurgiens bleus à poitrine blanche (Acanthurus leucosternon), 2 Nasiques brévirostres (Naso brevirostris), 2 Coffres gris (Arothron hispidus) et 1 Lutjan de l'Océan Indien (Lutjanus kasmira).
Non loin, un aquarium beaucoup plus petit (15) permet d'observer des Poissons-clowns épineux (Premnas biaculeatus) : cette espèce est d'ailleurs un des seuls poissons marins à se reproduire en captivité.

La boucle se termine par un grand bassin à requins, qui accueille actuellement cinq Requins-léopards Triakis semifasciata (un mâle et quatre femelles) autour d'une reconstitution de carcasse de bateau (16). Ce bassin pourrait éventuellement accueillir des raies et d'autres poissons marins mais ce n'est pas le cas maintenant.
En face de ce bassin, des parois attirent l'attention du public sur la protection des requins.

Le visiteur sort de l'aquarium, il peut se diriger vers la zone asiatique (Gaurs, Cerfs axis, Macaques ouandérous, Léopards...) ou bien la zone africaine (Lions, Gorilles, Lémuriens...) du zoo.

La prochaine installation qui sera décrite sera le complexe dédié à la faune de l'Afrique méditerranéenne et saharienne.

A bientôt !

Alexis

[Antoine6259]

Juste une remarque un peu bête concernant l'aquarium : Rien ne justifie la forme hexagonale du bâtiment ? Un carré sera plu simple non ? Surtout qu'un bâtiment en forme de cube, c'est sympa pour un aquarium je trouve.

[Florimondetoile]

Comment fais-tu tes plans Alexis ?

[Alexis]

Bonjour, et merci de suivre toujours mes messages !

@Antoine : l'Aquarium n'est pas une des installations principales de mon zoo, juste un élément complémentaire histoire de diversifier la collection (et de présenter les milieux aquatiques et la faune qui les habite). Dans mes plans initiaux (que je n'ai pas mis en ligne), c'était même le sous-sol d'un bâtiment pour Eléphants et Rhinocéros (dont les enclos se trouvaient sur l'actuel enclos des Lions et derrière l'installation du Léopard).

@Florimondetoile : je fais mes plans sur papier, puis je les scanne. Je les retouche à l'aide des logiciels Paint, Inkscape et Faststone Image Viewer (gratuits).
Et une nouvelle version de mon plan sera publiée pour début janvier 2012...

Bonnes fêtes,

Alexis

[Alexis]

Bonsoir,

je vais maintenant passer à la section saharienne/nord-africaine de mon zoo, l'image s'affiche ci-dessous !



La zone débute avec un enclos vallonné pour un groupe de Magots (A), ces primates disposent de 600 mètres carrés de pentes, plantées de végétation (dont des pins et un cèdre de l'Atlas) et enrichies avec des cordages et perches.
Un mini-canyon permet aux animaux de se soustraire au regard des visiteurs.
Le parc accueille un groupe reproducteur composé de 1 mâle et 6 femelles.

La loge de nuit des Magots (B) est vitrée et visible du public. Les Magots sont des primates résistants au froid et la loge sert davantage à l'enrichissement du milieu, ou bien pour les femelles accompagnées de nouveau-nés.

Non loin, le visiteur peut voir la volière des Ibis chauves (C), avec un groupe d'une dizaine d'oiseaux qui s'est reproduit pendant de nombreuses années. Ils disposent d'un enrochement dans lesquels ils peuvent édifier leurs nids.
La volière a une superficie de 250 mètres carrés et une hauteur de 4 mètres, elle est couverte par des filets métalliques.
Des Lauriers-roses agrémentent les alentours de la volière des Ibis.

La visite se poursuit avec deux fosses à Porcs-épics (D), chacune hébergeant un spécimen de Porc-épic à crête.
Il y a quelques années, le groupe de Porcs-épics était plus grand, et il s'est déjà reproduit. Il est envisagé de reconfigurer cet espace dans les prochaines années, après le décès de ces animaux.

Après cette présentation d'espèces plutôt méditerranéennes (et pas exclusivement africaines, puisqu'elles sont localement présentes en Europe du Sud), le visiteur s'achemine vers la partie proprement saharienne de la section, avec une galerie (E) dans le style de l'ancienne galerie des "Animaux du Sahara" du zoo de Vincennes (pour ceux qui s'en souviennent;) ), qui accueille quatre femelles de Gerboises du désert dans deux petits terrariums reliés entre eux.
Il est envisagé de présenter d'autres espèces animales (rongeurs, petits reptiles...) dans cette galerie, en plus ou de manière alternative aux Gerboises.

Le visiteur rencontre ensuite deux grands enclos caillouteux de 2 500 mètres carrés chacun.
Le premier est dédié aux Dromadaires (F), il en accueille un couple et leurs petits, qui naissent régulièrement.
Le Dromadaire n'est pas une espèce menacée, mais elle est emblématique des déserts sahariens et moyen-orientaux et permet d'évoquer les relations étroites entre les populations humaines de ces régions et leur environnement (au moyen de plusieurs panneaux).
De ce fait, la présentation de Dromadaires est maintenue jusqu'à aujourd'hui dans le zoo (même s'il n'est pas exclu qu'à moyen terme, les Dromadaires cohabitent ou soient remplacés par des Gazelles, Mouflons à manchettes...).
Le second présente deux Oryx beisas mâles (G). L'espèce n'est pas exactement saharienne (puisqu'elle vit surtout dans les steppes de la Corne de l'Afrique), mais elle assure la transition entre la section dédiée à l'Afrique du Nord et celle dédiée à l'Afrique tropicale.
Il s'agit d'un groupe "bachelor" et l'arrivée de femelles n'est pas attendue.

Il est à signaler que les abris de tous les animaux sont installés dans un enrochement (du style des rochers que l'on pouvait voir à Vincennes), et que les ongulés disposent de loges individuelles (H et I) de tailles variables, accessibles par un couloir de service (inaccessible au public) situé dans le prolongement de la galerie aux Gerboises.
Le sommet de l'enrochement est planté de bruyères, d'aubépines, d'asphodèles... Il est possible qu'il soit ultérieurement aménagé pour l'accueil d'animaux, notamment si des caprins arrivent dans le parc.

La prochaine fois, on passera à la zone "Afrique équatoriale".

Bonnes fêtes,

Alexis

[Alexis]

Bonsoir,

avant la fin de l'année, je vous propose un "zoom" sur la section du zoo dédiée à l'Afrique centrale, enfin les 2 installations principales de la zone.
Le plan est accessible ici (réalisé avec Gimp pour ceux que ça intéresse) :


L'espace (A) est l'enclos extérieur des Gorilles des plaines de l'Ouest. Actuellement 1 mâle et 3 femelles, tous adultes, sont présents et des reproductions devraient être attendues dans les années à venir. Cet espace largement arboré a une superficie de 5 000 mètres carrés, il est ouvert à ces primates dès que la température extérieure dépasse 10°C.
Les Gorilles partagent leur espace avec 2 Cercopithèques de Brazza mâles, qui peuvent être visibles à l'extérieur tant que la température est au-dessus du zéro.

Cet enclos est bordé par un fossé d'eau agrémenté de baies et de 2 îles (B), qui offrent un habitat à quelques oiseaux : Dendrocygne fauve (groupe reproducteur) et Marabout d'Afrique (1 couple).

Un pavillon ouvert au public (C) accueille les primates la nuit et en période hivernale.
Il comporte un hall et 5 loges. Les Gorilles ont accès aux 3 plus grandes (160 + 24 + 24 mètres carrés), qui peuvent être cloisonnées mais ne le sont pas en temps normal. Les 2 plus petites (16 mètres carrés chacune), de part et d'autre de l'entrée, sont réservées aux Cercopithèques, qui peuvent y accéder par d'étroites fenêtres situées en hauteur.
Cet ensemble est complété par une passerelle en hauteur, qui peut être empruntée par les primates.

Le hall présente des expositions sur la conservation des forêts d'Afrique centrale (essentiellement les 2 Congos, le Gabon, le Cameroun, le Rwanda, l'Ouganda) alternativement avec le second pavillon, plutôt consacré à l'Afrique de l'Ouest.

Une séance de nourrissage des Gorilles a lieu tous les jours à 15 heures, soit dans l'installation intérieure soit dans l'enclos extérieur.

Un petit enclos de 200 mètres carrés (D) est le lieu de vie d'une femelle Céphalophe bleu, survivante d'un couple qui s'est reproduit à de nombreuses reprises.
Il jouxte deux enclos de 1 100 et 700 mètres carrés (E), où vit un couple d'Hippopotame nain. Les deux animaux vivaient à l'origine dans un seul espace, mais l'enclos a été divisé en deux du fait de problèmes d'agressivité chez cette espèce plutôt solitaire. Occasionnellement, un passage entre les deux enclos est ouvert, ce qui permet aux deux Hippopotames de se rencontrer quelques jours dans l'année, et la reproduction peut être espérée dans les prochaines années.
Chaque enclos comprend sa pièce d'eau et des arbres pour offrir de l'ombre aux animaux, qui ont la possibilité de sortir dès qu'il ne gèle pas.

Les Hippopotames et le Céphalophe disposent d'un pavillon ouvert au public (F). Celui-ci comporte un déambulatoire, ainsi que 3 enclos intérieurs, deux de 100 mètres carrés chacun pour les Hippopotames, un de 20 mètres carrés pour le(s) Céphalophe(s).
Les Hippopotames nains disposent d'une pièce d'eau et d'une plage chacun.
L'espace présente des expositions sur la nature en Afrique de l'Ouest, dans les zones forestières mais aussi les brousses et savanes, du Sénégal au Nigeria (voir ci-dessus).

Je vais prochainement essayer de publier des vues intérieures des 2 pavillons.

Bonne soirée, et bonne fin d'année 2012 !

Alexis

[raphaël]

Fin d'année 2011, n'allons pas trop vite en besogne !

[LE CHAT]

belle idée de duo (gorille + hippopotame nain) pour représenter l'Afrique des forêts tropicales
ainsi qu'une belle grandeur d'enclos pour les gorille

[Alexis]

Bonsoir,

comme promis, voici la version "1er semestre 2012" de mon plan, avec, comme vous le verrez, quelques changements intéressants (et le retour des illustrations en couleur, merci Gimp !) :

http://imageshack.us/photo/my-images/706/planjanv12.jpg







Et maintenant, les nouveautés et actualités depuis juillet 2011 (en suivant la numérotation des enclos) :

1- Départ de la femelle Sarcelle d'hiver présente depuis le printemps 2010, le mâle est à nouveau seul.
3- Dans la volière de contact pour Rapaces (Vautours fauves et Faucons crécerelles), l'on peut voir une exposition de panneaux sur un programme de coopération que le Zoo entreprend avec une association bulgare de protection de la faune de montagne (et notamment d'espèces de vautours plus menacées : Vautour moine, Percnoptère...).
8- Naissance de 2 Loirs gris, et mort d'1 femelle de cette espèce dans le Nocturama européen.
9-10- Les Loups peuvent désormais avoir accès à l'enclos des Ours bruns (un passage étroit empêche l'accès de ces derniers). Les canidés disposent d'un espace de 10 500 mètres carrés de bois.
Une Ourse est morte pendant l'automne.
11- Eclosion de 9 Oies à tête barrée, c'est la 3ème couvée de cette espèce pour le parc.
14- Arrivée d'une femelle de Huppe fasciée ; un couple est désormais présent dans l'une des volières de la "Faisanderie".
Arrivée de 4 mâles et 2 femelles de Jaseurs boréaux ; ces oiseaux partagent leur volière avec une femelle Bruant jaune Emberiza citrinella, nouvelle espèce pour le parc.
15- Chez les Nilgauts, naissance de 2 jumeaux (1 mâle et 1 femelle). Les 2 jeunes (mâle et femelle) nés en 2010 ont été transférés dans d'autres parcs.
Départ d'un jeune mâle de Cerf axis (né au printemps 2011) et d'un mâle Paon bleu.
16- La vieille femelle Léopard est morte dans les derniers jours de l'année 2011. Son enclos, actuellement inoccupé, pourrait être réaménagé pour accueillir une autre espèce asiatique, par exemple un félin, un primate voire un ursidé.
21- Dans la serre australasienne, la femelle Crocodile marin a quitté "son" mâle, le bassin étant devenu assez petit pour ces deux individus "adolescents", en pleine croissance.
Arrivée d'une femelle Bulbul orphée : désormais, 7 couples de cette espèce évoluent dans la serre. Très faciles à observer autour des points de nourrissage, ils se reproduisent fréquemment.
22- Départ d'1 femelle Oie céréopse.
24- Départ de 12 Perruches ondulées. La colonie compte actuellement une soixantaine d'oiseaux, qui partagent leur volière avec 6 Tourterelles diamants.
26- Dans l'Aquarium : départ d'1 Perche commune, de 41 Poissons rouges, des 4 Oursins granuleux (l'espèce, présentée depuis 2005, disparaît de la collection du zoo). Mort des 2 Coffres gris dans l'aquarium tropical (l'espèce était présente depuis 2006). De l'autre côté, arrivée d'1 Silure glane, de 4 Pieuvres communes (celles-ci sont maintenues en coulisses et non visibles du public, 1 seul spécimen est visible dans la galerie marine), d'1 Cérianthe membraneux Cerianthus membranaceus (anthozoaire déjà présenté entre 2007 et 2009) et surtout d'1 couple de Requins obèses Triaenodon obesus, qui cohabitent avec nos 5 Requins-léopards (1 mâle et 4 femelles). Ce requin emblématique de l'Indo-Pacifique avait déjà été présenté dans l'Aquarium entre 2006 et 2010.
Le Zoo soutient un programme de conservation des requins à Palau (Pacifique Ouest), et des panneaux d'information sont visibles à proximité du bassin aux requins.
27- Le Zoo soutient un programme de protection et de réintroduction des Ibis chauves au Maroc et en Espagne, des panneaux présentant cette action sont visibles près de la volière qui abrite un groupe de cette espèce.
28- Naissance d'un Dromadaire mâle. C'est le 3ème jeune de cette espèce à naître dans le parc, du couple reproducteur présent depuis 2005.
37- Un mâle d'Antilope bongo a rejoint la femelle déjà présente, une reproduction est encore envisageable bien que cette dernière est assez âgée.
38- Départ de 10 Suricates et naissance de 4 jeunes chez cette espèce très prolifique.
Départ d'1 femelle Python royal.
39- Une des femelles de vaches Watussi a été échangée contre un taureau, les deux restantes ne doivent pas s'en plaindre...
45- Départ d'1 femelle de Coati commun.
Naissance d'1 femelle Margay. Le Zoo obtient des naissances très fréquentes chez cette espèce, comme chez beaucoup de mammifères néotropicaux de toutes tailles...
46- LA nouveauté de l'hiver 2011-2012 : un couple de Tapirs de Baird Tapirus bairdii. C'est une première pour l'histoire du parc (qui avait déjà accueilli des Tapirs du Brésil dans le passé), l'espèce (classée comme "en danger" par l'UICN) est unique en France et très rare dans les zoos européens. Le jeune couple vient d'un parc des Etats-Unis et une reproduction pourra être espérée dans les prochaines années... Ces animaux disposent d'un nouvel espace de 3 000 mètres carrés, l'on peut emprunter un sentier spécial, surélevé au-dessus d'un plan d'eau (un peu comme pour les Tapirs à dos blanc de Beauval) pour les voir. Actuellement, ils sont maintenus dans leur pré-enclos (on peut les voir depuis le sentier) et ne devraient accéder à leur nouvel espace qu'au mois de mars, une fois que la période de gel sera passée. Le Zoo participe à un programme de conservation de l'espèce au Costa Rica.
48- Le couple de Jabiru américain a été transféré vers les Etats-Unis, cette espèce n'est donc plus présente dans le parc.
Les Tortues podocnémides ont été rentrées pour l'hiver dans une des loges intérieures du pavillon amazonien (50).
49- Arrivé d'une jeune femelle Sterne inca.
50- Départ d'une femelle Paroare dominicain et d'un jeune mâle Coendou à queue prenante né en 2010.
Mort du mâle Unau (la femelle est désormais seule).
51- Dans la Pampa, naissance de 8 Maras de Patagonie et éclosion de 2 Siffleurs de l'île Chiloé.
Départ de 7 Maras et d'1 femelle Siffleur de l'île Chiloé, tous nés en 2011.
52- Naissance d'1 femelle Pudu austral, c'est la 2ème naissance de l'espèce dans le parc.
53- Arrivée d'1 Couleuvre vipérine dans le terrarium européen.
54- Sur le site du Vivarium (en travaux, fermé au public), mort d'1 mâle Basilic vert et d'1 Vipère de Russell.
Départ de 2 jeunes Vipères de Russell, nées en 2008.
Le nouveau Vivarium devrait ouvrir ses portes au printemps 2012, quelques reptiles et amphibiens sont provisoirement présentés dans la Nurserie.

G- Eclosion de 5 Fuligules nyrocas dans la station de reproduction d'oiseaux. C'est la 4ème couvée de cette espèce rarissime en France et menacée en Europe, les jeunes participeront à un programme de réintroduction de l'espèce en Dombes.
H- Arrivée d'un couple de Martins de Rothschild (Etourneaux de Bali), non présenté au public pour le moment (mais 2 mâles et 1 femelle sont présents dans la serre australasienne). Le bâtiment de quarantaine a vu passer 1 Huppe, 6 Jaseurs boréaux, 1 Bruant jaune, 1 Bulbul orphée, 1 Sterne inca, 1 Couleuvre vipérine au cours du semestre.
I- La "Nurserie" présente les espèces suivantes : un couple d'Anolis chevaliers Anolis equestris, six Geckos tokays Gekko gecko, un jeune Boa de Duméril Acrantophis dumerili né l'année dernière, et douze Mantelles de Madagascar Mantella aurantiaca. Elle a présenté les jeunes des espèces suivantes : 2 Suricates et 2 Maras de Patagonie.

A bientôt pour de nouvelles découvertes,

Alexis

[Simon38]

Me revoilà avec un projet totalement nouveau; inspiré ( certains s'en rendrons compte ) de plusieurs autres zoos et notamment de mon maître à penser: le zoo de jersey, bonne lecture. ( le plan final du parc sera posté à la fin) Autre précision j'imagine des enclos mais je ne donne plus de superficie d'enclos.

Quelques mots d'abord sur le site c'est un immense domaine partagés entre forêts, étangs, falaises calcaires et prairie sèches. Les différentes éco-zones ont été choisies en fonction des microclimats.

Mon parc est divisé en zones géographiques,

Le visiteur rentre de la première : Madagascar Il longe une série d’îles (1) présentent sur le grand plan d’eau du parc. Elles sont grandes et très arborées de manières à offrir à la fois un espace d’évolution considérable et de nombreuses cachettes. Elles sont discrètement bordées de cabanons chauffés accessibles aux animaux. Tout en longeant ces îles le visiteur peut apercevoir sur sa gauche la ligne « conservation » (2) qui présente, par le biais de grand panneaux, les programmes de conservations que soutiens le parc.

La première île présente le groupe reproducteur de grands hapalémurs (Hapalemur simus) du parc, composé de 8 individus qui se reproduisent avec succès depuis de nombreuses années.
La deuxième île abrite un petit groupe reproducteur de makis varis noirs et blancs (Varecia variegata variegata) tandis que la dernière plus en retrait abrite un groupe de lémurs couronnés (Eulemur coronatus) de 7 individus.

Le visiteur rentre alors dans l’enclos de contact des lémuriens (3).
Cet enclos est en fait une parcelle de forêt totalement laissée vierge, délimitée par des grillages électrifiés. Offrant aux lémuriens l’opportunité de testé leurs talents d’acrobates à la cime des arbres. Il offre une végétation très dense, mise à part sur le chemin de visite qui est d’un ponton en bois surélevé. Le parc organise également des séances de nourrissages pendant lequel les soigneurs expliquent les menaces qui pèsent sur Madagascar et sa biodiversité.

Il est le lieu de vie d’un groupe reproducteur de 11 lémurs aux ventres roux (Eulemur rubriventer) et d’un groupe reproducteur de Makis varis roux (Varecia variegata rubra) composé de 8 individus.


Le visiteur se détourne un peu du sentier pour arriver à l’observatoire de l’enclos des fossas (4). L’observatoire est surélevé par rapport à l’enclos.
Ce dernier est à l’air libre, légèrement en dénivelé il est entouré d’un grillage électrifié, il est très forestier est offre de nombreuse possibilités d’évolution dans les arbres, un ruisseau s’écoule au centre de l’enclos et se jette dans un plan d’eau juste devant l’observatoire.
Le parc présente 4 fossas (Cryptoprocta ferox) (3 femelles et 1 mâle) qui sortent en alternance de manière à respecter les mœurs solitaires de l’espèce. De la reproduction a déjà été enregistré.

Une volière (5) est accolé à l’observatoire, la végétation basse est très développée, tandis que des arbres mort serve de perchoir aux animaux.

Des galidies élégantes (Galidia elegans) y sont présentées, le parc héberge 2 femelles et 1 mâle, le petit groupe c’est déjà reproduit plusieurs fois.

Le visiteur peut maintenant rentré dans la serre malgache (6) qui est le lieu de présentation d’espèces plus fragiles.
C’est véritablement une forêt tropicale qui a été recrée la botanique est fidèle à l’île rouge, la flore a bien pris le dessus est c’est épanouis pour donner naissance à une véritable forêt.

Les lémuriens présentés ici ne supporteraient pas bien le climat rude de la région, ils vivent dans des grandes îles intérieurs très arborés leur permettant de grimpé jusqu’à 15 m de hauteur. Cependant par les temps chauds ils ont la possibilité de faire quelques pas dans des grandes volières extérieurs arborées non visibles du publiques.
Le sentier de visite s’articule autour de 2 îles et se fond dans la végétation.

La première île est le lieu de vit d’un groupe de 5 propithèques de Verreaux (Propithecus verreauxi), cet espèce était autrefois présenté dans une volière classique mais suite à la mort de 2 individus il a été décidés de les transférés dans une nouvelle serre.

La deuxième île constitue le lieu de vie du premier groupe reproducteur de lémurs du Lac Alaotra (Hapalemur alaotrensis) du parc, ils sont au nombre de 8.

Le reste de la serre est le lieu de vie d’oiseaux en vol libre.

Le sentier mène à une grotte où la pénombre s’installent, la serre laisse place aux Nocturama (7). Il a été construit spécialement pour une espèce : l’aye-aye (Daubentonia madagascariensis).
Le parc est champion dans la reproduction de ce curieux animal et il héberge un groupe de 7 individus dont 2 sont présentés aux public le reste étant en coulisse.
Le Nocturama est constitué de 2 loges vitrées très hautes et aménagées avec de nombreux agrès naturels, la végétation est également bien reconstituée. Le cycle inversé permet l’observation des animaux actifs tandis que les enrichissements les stimulent.
Les deux animaux présentés sont :
Une vieille femelle qui cohabite avec une famille de 5 tanrecs (Tenrec ecaudatus).
Un jeune mâle né il y a 2 ans qui cohabite avec une petite famille de rats sauteurs géants de Madagascar (Hypogeomys antimena). Ces cohabitations se déroulent avec succès et offrent un enrichissent supplémentaire pour les animaux.

Il est temps de quitté cette zone de pénombre pour ressortir à l’air libre dans une vaste volière (8) semi marécageuse, semi forestière, le visiteur la traverse depuis un pont sur l’eau.
Cette installation constitue ni plus ni moins que l’espace extérieur des oiseaux de la serre : 3 couas bleus (Coua caerulea), 6 cailles de Madagascar (Margaroperdix madagascarensis), un couple de rare eurycère de Prévost (Euryceros prevostii), 8 canards de Meller (Anas melleri) , 5 sarcelles de Bernier (Anas bernieri); 9 ibis huppé (Lophotibis cristata), 6 fuligules de Madagascar (Aythya innotata) et 3 grèbes malgaches (Tachybaptus pelzelnii). Seuls les fuligules ne se reproduisent pas actuellement.

Le visiteur peut sortir de cette volière est arrivé devant un observatoire (9) troué de meurtrières, il offre une manière agréable d’observé les animaux sans les dérangés.
Cette grande volière marécageuse abrite des oiseaux qui vivent à la fois sur Madagascar et sur le contient, marquant ainsi une transition entre la zone malgache qui s’achève et l’Afrique qui suit.

Elle présente 2 couples reproducteurs d’ombrettes du Sénégal (Scopus umbretta) un groupe reproducteur de 7 sarcelles hottentotes (Anas hottentota), 9 dendrocygnes à dos blanc (Thalassornis leuconotus) et 5 dendrocygnes veufs (Dendrocygna viduata).

Le visiteur passe désormais dans la zone consacré à l’Afrique tropicale et équatoriale

[Simon38]

Bonjour à tous et à toutes suite du parc:

Le visiteur avance et se retrouve à la lisière de la forêt, une série de volières (11) ont été installées sur de grandes perlouzes. Les volières sont regroupées sous forme de bloque autour d’un bâtiment central non visible du public.
Le premier bloc (10) est axé sur les paons du Congo (Afropavo congensis) au nombre de 4, un par volière. Les volières ont été aménagées avec beaucoup de végétation de sorte de fournir suffisamment de cachettes et de perchoirs. Le parc est très fier du nombre de naissance obtenu avec cette espèce. Les animaux cohabitent avec 2 autres espèces présentes dans les 2 premières volières : un couple de calaos à joues grises (Bycanistes subcylindricus) et 3 Touracos de Fischer (Tauraco fischeri). Ces derniers apprécient particulièrement la profondeur et la hauteur des volières qui leur permettent de voler sur des distances plus que raisonnables.

Le deuxième bloc présente un couple de calaos à huppes blanches (Tropicranus albocristatus) en cohabitation avec 5 pipiacs africains (Ptilostomus afer) pour la première volière. 3 irrisors moqueurs (Phoeniculus purpureus) et un couple de touracos géants (Corythaeola cristata) pour la deuxième et dans la dernière volière pénétrable (12) un couple de corbins de Stresemann (Zavattariornis stresemanni) en cohabitation avec un groupe de 12 tisserins gendarmes (Ploceus cucullatus) et 3 pique-bœufs à becs jaunes (Buphagus africanus).Cette dernière volière est légèrement plus grande que les autres et est moins garni en végétation, le parc a misé sur l’aspect sec du milieu d’origine des oiseaux, avec une grande présence minérale mais aussi des herbes sèches et des bois morts.

Le visiteur peut se diriger désormais vers un complexe axés sur les échassiers africains (13) avec comme espèces phare le bec-en-sabot du Nil (Balaeniceps rex). Un couple est présenté dans une grande volière très végétalisée équipée d’un vaste plan d’eau, 3 hérons crabiers (Ardeola ralloides) cohabitent avec les géants. Le visiteur peut observer les oiseaux en toute discrétion à travers un observatoire équipée de meurtrières. L’observatoire donne sur 2 autres volières moins grandes mais toutes aussi marécageuses : l’une présente un groupe reproducteur de 5 grues royales (Balearica regulorum) et l’autre accueil un couple reproducteur de jabirus du Sénégal (Ephippiorhynchus senegalensis). Ce complexe se termine par un espace pédagogique sur la biologie des échassiers présentant notamment des comparaisons entre les becs et des ustensiles de cuisines ou bien les méthodes de chasses des oiseaux.

Suite à cette petite présentation d’échassiers le visiteur peut entrer dans un bâtiment (14) relativement moderne présentant les différentes relations entre les peuples africains et les animaux, les différentes cultures sont présenter par le biais de maquette dessin et d’un film d’une dizaine de minutes projetée dans une salle spéciale, cette salle est aussi le lieu de réunion des ethnologues du parc.

Deux nouveaux blocs de volières (14) sont maintenant visibles. Le premier héberge 2 volières : l’une présente 4 choucadors pourprés (Lamprotornis purpureus), un couple de Picatharte de Guinée (Picathartes gymnocephalus), 3 euplectes ignicolores (Euplectes orix) et un couple de touracos de Lady Ross (Musophaga rossae). La deuxième est le lieu de vie d’un couple de barbicans à têtes rouges (Trachyphonus erythrocephalus) et d’un important groupe d’une trentaine de tisserins gendarmes (Ploceus cucullatus). Les deux volières recréent avec fidélité les biotopes d’origines : la forêt tropicale et la prairie sèche, à noter qu’une vrai termitière est installée dans la 2ème volière mettant en scène la relation proie/ prédateur entre les insectes et les barbicans.

Le dernier bloc est constitué de 3 volières :
4 corbins de Stresemann (Zavattariornis stresemanni) et 3 veuves de paradis (Vidua paradisaea) pour l’une. 5 pigeons ramerons (Columba arquatrix), un couple d’œdicnèmes vermiculé (Burhinus vermiculatus) et 3 alectos à têtes blanches (Dinemellia dinemelli).
La dernière volière est le lieu de vie du troisième groupe de tisserins gendarmes (Ploceus cucullatus) constitués d’une quinzaine d’individus.
Cette zone de volière ce termine par une vaste zone pédagogique (15) (présentant les cycles écologiques des habitas tropicaux africains, l’utilité des passereaux est également très mis en avant, un dernier secteur sur la biologie de ces petits oiseaux est également visible (maquette des nids, dessins grandeurs natures des œufs, ect…)

La zone africaine se termine par un petit enclos végétalisé (16) parcouru par un plan d’eau et meublé d’un bassin, il présente le couple de potamogale du zoo. Cet animal qui ressemble à une loutre miniature est très peu présenté en zoo et un secteur pédagogique lui est expressément réservé afin de mieux le faire connaître.

[Alexis]

Bonsoir, Simon,

ta zone africaine n'est pas mal conçue (forêt et zones humides), mais c'est un peu dommage qu'elle ne présente presque que des oiseaux : de nombreuses espèces de mammifères (cercopithèques, mangabeys, drills, céphalophes, potamochères, buffles nains, bongos, cobes, guibs d'eau, civettes...) et de reptiles (pythons, vipères, cobras, varans, tortues aquatiques, crocodiles...) auraient été tout à fait à leur place.

La zone malgache (avec Lémurs, Fossas, Galidies, Tanrecs...) est excellente.

Alexis

[Simon38]

Bonjour, Alexis.

Je tiens à préciser que mon parc est avant tout un lieu de conservation et d'éducation et j'ai privilégié les moyennes et petites espèces souvent peu attractives, mais l'intégration dans la zone africaine d'une zone à singes et autres est prévue ne t'en fait pas .

Sur ce je continue:

Le visiteur se dirige vers la zone suivante : L’Indonésie.

La zone indonésienne est également très axée sur les oiseaux. C’est donc naturellement que le visiteur commence sa visite par une grande volière de contact (17) très végétalisée, la volière offre de nombreuse cachettes ainsi qu’une zone chauffée non visible du public. La pédagogie est encore une fois très présente avec, une carte d’identification des oiseaux remis à l’entrée de la volière et redonnée à la sortie ou encore des bornes interactives permettant de reconnaître les chants des oiseaux.
Les espèces présentées sont :
5 grives de Doherty (Zoothera dohertyi), un couple de geais longup (Platylophus galericulatus), 6 souïmangas des Sangi (Aethopyga duyvenbodei), un beau groupe de 13 nicobars à camails (Caloenas nicobarica), un couple de tchitrecs de paradis (Terpsiphone paradisi), 4 gallicolombes poignardées (Gallicolumba luzonica), 8 paddas de Java (Lonchura oryzivora), deux couples de faisan d'Edwards (Lophura edwardsi), 3 shamas à croupions blancs (Copsychus malabaricus), 5 souïmangas siparajas (Aethopyga siparaja), 3 colombes turverts (Chalcophaps indica), un couple de faisans paons de Palawan (Polyplectron napoleonisi), un couple d’ irènes vierges (Irena puella), 5 garrulaxes à huppes blanches (Garrulax leucolophus), un couple de pirolles à becs rouges (Urocissa erythroryncha) et 5 garrulaxes à queues rouges (Trochalopteron milnei).

Les animaux cohabitent dans la meilleure entente possible et de la reproduction est enregistrée régulièrement pour la plupart des espèces.

Vient ensuite le complexe des grands-singes asiatiques (18).
Les orangs-outans de Sumatra (Pongo pygmaeus abelii) sont une des espèces les plus grosses du parc, le groupe composé de 8 individus adultes (6 femelles et 2 mâles) vivent dans une vaste installation. Cette dernière est constituée de 3 grandes îles arborées, les singes ont accès à toute la végétation mais également à des structures en bois culminant pour certaines à une dizaine de mètres, ils peuvent traversés les grands canaux par le biais de câble en acier, tendus à une quinzaine de mètres, souple mettant à l’épreuve leurs capacités d’acrobates. Les berges sont laissées en friche et les herbes hautes se sont très bien développées. Les primates ont également accès à un vaste bâtiment en bois sur pilotis et fonctionnent par le biais des énergies renouvelables. La bâtisse est non visitable ce qui garanti une certaine tranquillité aux animaux. De nombreux enrichissement sont mis en place régulièrement pour pallier à l’ennui des primates.
Le groupe reproducteur vit avec une famille de gibbons à mains blanches (Hylobates lar),la cohabitation se passe très bien et de nombreuses interaction ont lieu notamment une amitié entre un jeune gibbon et un bébé orang-outan.
La biologie et les menaces pesant sur les pongidés sont expliquer par le biais d’un vaste espace pédagogique, une aire de jeux recopiant les jeux des singes est également très apprécié des jeunes enfants.

Le reste de la zone se visite en bifurquant entre les blocs de volières (19).
Le premier bloc possède 4 volières présentant :
- un beau groupe de 14 étourneaux de Rothschild (Leucopsar rothschildi) – un couple de calaos à casques rouges (Aceros corrugatus) – 5 bulbuls noirs (Hypsipetes leucocephalus) et un groupe reproducteur de 6 cacatoès des Philippines (Cacatua haematuropygia).
Le deuxième bloc est constituée de 3 volières : un couple de bulbuls noirs (Hypsipetes leucocephalus) en cohabitation avec un couple de faisans d'Edwards (Lophura edwardsi) ; 2 mâles drongos royaux (Dicrurus macrocercus) en cohabitation avec 3 étourneaux de Rothschild (Leucopsar rothschildi). La dernière volière présente un second groupe de cacatoès des Philippines (Cacatua haematuropygia) composé de 5 individus.

Le dernier bloc présente dans 3 volière également : un couple de calaos de Palawan (Anthracoceros marchei); un couple de calaos tarictics (Penelopides panini); un couple de brèves géantes (Hydrornis caeruleus) en cohabitation avec une femelle argus géant (Argusianus argus).
Encore une fois les volières sont grandes, hautes et végétalisée afin d’offrir un maximum de cachettes et de volume aux pensionnaires, de grands panneaux accompagnent les volières jusqu’au bout et explique notamment les méthodes de reproduction du parc pour les oiseaux ou encore les rôles des zoos modernes aujourd’hui.

Cette zone se clôture par une grande volière (20), très végétalisée et meublé d’un vaste plan d’eau, présentant un couple de tantales indiens (Mycteria leucocephala). L’observatoire, de même modèle que celui des échassiers africains, présente les autres espèces d’échassiers par le biais de dessins grandeurs nature.