50 ans au Bioparc de Doué la Fontaine

[isabelle]

il me semble reconnaître sur la photo jean louis liegeois directeur de l'académie de fauconnerie du puy du fou

[Vinch]

il me semble reconnaître sur la photo jean louis liegeois directeur de l'académie de fauconnerie du puy du fou

Oui ! En chemise bleu clair, derrière Françoise Delord.

[giradaire]

On reconnais également M. Lebreton de Champrepus, M et Mme Ourry de Jurques, et celui qui a fait le plus long voyage, M. Livet de Touroparc.

[okapi]

Vous devriez peut-être plutôt repérer les grands absents...

[Vinch]

On reconnais également M. Lebreton de Champrepus, M et Mme Ourry de Jurques, et celui qui a fait le plus long voyage, M. Livet de Touroparc.

J'ai eu du mal à reconnaître M.Ourry... M. Lebreton, ok... M.Livet, je ne le connais pas.

La Flèche, Le Pal, Pecheray, Spay, et d'autres étaient-ils représentés? Paul de La Panouse était là, me semblait-il..

[giradaire]

Paul de La Panouse était là avec son fils.
Curieusement absence du voisin le plus proche ?

[giradaire]

Ouest France le vendredi 15 juillet 2011

Bioparc : le zoo de Doué-la-Fontaine a de l'avenir


Pierre Gay a conçu il y a deux ans, avec son fils François, la grande volière sud-américaine. Actuellement, 350 oiseaux, soit 23 espèces différentes, cohabitent dans ce même espace.


C'est l'affaire d'une famille. Celle des Gay, qui n'ont cessé de transformer ce parc zoologique qui fête cette année ses 50 ans. Retour sur un parcours étonnant.
L'histoire

C'est un « animal » pas comme les autres. Une « espèce » sympathique et généreuse qui ne mâche pas ses mots. À peine lui parle-t-on du Bioparc, et le voilà pris dans une discussion qui pourrait s'étendre jusqu'au bout de la nuit. D'anecdotes en confidences, la vie de Pierre Gay est à elle seule un véritable roman. Et l'acteur principal, un moulin à paroles passionnant, toujours à l'affût d'une bonne blague.

Sa vie, c'est surtout celle du parc zoologique de Doué-la-Fontaine, qui fête cette année ses 50 ans d'existence. « En 1961, mon père Louis, qui adore la nature, vend ses bistrots parisiens. Il achète ce terrain de carrières du Maine-et-Loire, qui ressemble plus à un refuge d'animaux », confie Pierre Gay. La première année, le zoo des Minières attire 8 000 visiteurs. Son papa parcourt l'Amérique latine et l'Afrique noire en quête d'espèces que le public français n'a jamais vues. Pierre Gay et ses deux soeurs connaissent alors une enfance peu commune.

Acteur de la biodiversité

« Après mai 68, il souffle comme un élan de liberté. Dès 1971, j'ai commencé à voyager. Notamment à Jersey, où j'ai découvert le zoo de Gérald Durrell. Là-bas, la captivité n'avait pas le même sens. Ils encourageaient la reproduction d'animaux rares ou menacés. » Pour Pierre Gay, tout se joue entre 1977 et 1979. C'est dans ces années-là qu'il effectue des allers-retours au zoo de Mulhouse, déjà dans la mouvance d'un parc animalier naturel. « Après ces rencontres, j'ai fait part à mon père, qui est un homme autoritaire, de cette vision du zoo. Et ça n'a pas été facile de le convaincre de changer les choses, de faire autrement. »

Après quarante ans passés auprès des animaux de la jungle, Louis Gay prend sa retraite. On est en 1999. Pour honorer le travail de son père, Pierre finance quarante projets à travers les réserves naturelles du monde entier en échange de quelques animaux. Une façon pour lui d'aider des populations dans le besoin et de sauver des espèces menacées d'extinction. ONG, donations, partenariats... Doué-la-Fontaine prend un autre visage. La marque Bioparc, le parc de la vie, en est la parfaite illustration.

Ces 50 ans, c'est l'occasion pour cet Aveyronnais de mettre en avant sa philosophie de la conservation des espèces. Écologie et respect des animaux ont toujours été son credo. Depuis des années, il le dit, « il faut laisser libre cours à la végétation, à l'exubérance tropicale et rapprocher l'animal de son milieu naturel et du public ».

Avec son fils François, paysagiste de formation, la relève est assurée. Mais la transformation du parc est loin d'être terminée. Leur objectif : faire voyager le public à travers chaque continent. À 58 ans, le directeur de Bioparc a donc encore l'avenir devant lui.

Jessica PERISSE.

[Vinch]

Destin peu commun et exemplaire d'un parc zoologique français... Beaucoup d'âme et d'originalité...

[david]

Une interview dans le journal de la ville de doué la fontaine de Pierre et François GAY

Voici le lien et c'est page 5 :

http://www.ville-douelafontaine.fr/pdf/ ... ournal.pdf

[giradaire]

Alors là, c'est de la nouvelle des okapis et 80/100 singes d'une seule espèce

[raphaël]

Oui mais ça sera pas des gorilles, ils refusent d'avoir des grands singes

[david]

Un bel enclos forestier pour les okapis serait le top !!! Doué avait déjà le projet d'accueillir cette espèce lors de l'agrandissement de la carrière des rhinos si je me souviens bien ...
Pour le groupe de singes il faut un sacré territoire !

[Antoine6259]

Les okapis à Doue ce pourrait être sympa, et je m'attends à des enclos qui recréent bien mieux le milieu que ceux faits pas le seul parc français qui héberge actuellement cette espèce...
Ce qui m’inquiète un peu quand je vois les trois espèces annoncées comme étant celles qui ne seront jamais hébergées au parc, c'est que ce ne sont pas des espèces qui posent forcement problème à élever, mais qui demandent surtout de la place. Un signe que le parc ne pourra pas beaucoup s'agrandir ? C'est un peu dommage, car même si on en voit souvent, je pense qu'à Doue, il y aurait eu moyen de faire pour une fois un très bel enclos pour des éléphants en s'inspirant de l'enclos des rhinocéros mais en faisant encore plus grand. Avec même pourquoi pas une cohabitation.
Pour les singes, je ne sais pas si Pierre Gay pense à une espèce précise en disant ça ? Car les espèces les plus réputées pour vivre en grands groupes comme les babouins ou les macaques crabiers ne sont pas des espèces menacées. Des tamarins peut-être ? J'avais vu un grand groupe de tamarins lions d'une vingtaine d'individus chez le docteur Quinque...

[Vinch]

Je crois justement pour le grand groupe de singes qu'ils disposent de quelques terrains, dont un est très boisé, et le rêve de Pierre Gay serait d'y mettre des atèles, peut-être en cohabitatio avec d'autres espèces comme des hurleurs et des capucins...

Quant aux okapis, ils pourraient remplacer une ou plusieurs espèces qui sont dans les canyons. Il faut voir suivant le plan de rénovation qui va se faire par zones géographiques.

[Antoine6259]

C'est vrai qu'il est coordinateur pour les atèles, je ne savais pas que ces singes vivaient en grand groupe. Pour la cohabitation, pourquoi pas, mais je crois que les capucins ne sont pas très tendres avec les autres primates... En revanche, si vraiment ils ont un grand espace forestier, pourquoi ne pas tenter une cohabitation avec des amies par exemple ?