Créations

[Therabu]

Comme beaucoup d'entre vous, je suis un rêveur et tout au long de mes visites au zoo de la Palmyre je me suis posé la question de mes projets si j'étais directeur. La probabilité est bien sur proche de 0 mais j'ai pour le fun envisager plusieurs possibilités. Je vais vous exposer le projet le plus abouti et plausible. Il ne s'agit en aucun cas d'une transformation envisageable actuellement étant donné la politique actuelle du parc ni le zoo idéal pour moi. Le projet est fondé par les infrastructures déja existantes, sur l'esprit du parc et des donnés relatives à celui-çi. Des exemples pour parler plus clairement : étant donné la fréquentation en été, il est impossible de mettre en contact des singes avec le public; étant donné la fréquentation massive du parc et le statut des visiteurs (des vacanciers, plutot des familles), j'ai voulu faire du zoo un moyen de pédagogie et de sensibilisation plus que de conservation de la nature. Le parc est limité à 18 hectares et les espaces vierges sont infimes. J'ai considéré qu'il fallait profiter des nombreux visiteurs du zoo de la Palmyre pour en faire un moyen de sensbilisation.
Je tiens à répeter que le projet n'a pas pour but d'être sensationnel, ni ingénieux mais réalisable. La collection a été établie en tenant compte de cele déja présente au parc et des menaces d'extinction pesant sur les espèces.

Voici un plan général, fait un peu à l'arrache, à partir d'une photo et modifier sur Paint :


Légende :
1 : Girafe réticulée, grand koudou
2 : Bucorve du Sud
3 : Lion d'Afrique
4 : Manchot du Cap
5 : Singe
6 : Zébre de Grévy, oryx beisa, pintade
7 : Mangue rayée, tortue silonnée
8 : Lycaon
9 : Singe
10 : Cercopithéque de l'Hoest
11 : Cercopithéque de Roloway
12 : Lémur aux yeux turquoises
13 : Vari noir et blanc
14 : Langur de Java
15 : Tamarin bicolore, Cercopithéque
16: Capucin à poitrine jaune
17 : Tamarin-lions et amazones
18 : Guépard du Soudan
19 : Ane de Somalie, oryx algazelle
20 : Ibis rouge, ara ararauna
21 : Coati roux
22 : Atéle de Colombie
23 : Flamant du Chili
24 : Serre colombienne (atéle, pinché, grenouilles, boas)
25 : Tamarin pinché
26 : Ara de Buffon
27 : Tapir terrestre
28 : Kangourou roux
29 : Chévre naine du Sénégal
30 : Nurserie
31 : Panthére de Perse
32 : Guépard du Soudan
33 : Elephant d'Asie (femelles) et cerf de Duvancel
34 : Grue antigone
35 : Pélican blanc, cigogne blanche
36 : Elephant d'Asie (mâles) et cerf de Duvancel
37 : Hippopotame nain et cercopithéque de Roloway
38 : Chimpanzé commun
39 : Gorilles mâles, cercopithéque de Brazza
40 : Mandrill
41 : Gorille (groupe), colobe guéréza
42 : Calao trompette, gris du Gabon
43 : Serre africaine (singes, oiseaux, crocodile nain, python royal)
44 : Serre des Mascareignes (tortue géante, roussette de Rodrigue)
45 : Calao bicorne
46 : Orang-outan de Bornéo, gibbon lar (voliére)
47 : Serre indonésienne (singes, python réticulé)
48 : Orang-outan de Bornéo, gibbon lar, loutre cendrée (île)
49 : Macaque à queue de cochon
50 : Mainate de Bali, cacatoés souffré, padda de Java
51 : Lophophore resplendissant
52 : Tigre de Sibérie
53 : Fauve
54 : Petit panda
55 : Panthére des neiges
56 : Nicobar à camail, padda de Java
57 : Flamant de Cuba
Le parc est divisé en plusieurs zones, la plupart du temps géographiques mais pas systématiquement. De plus, tous les enclos ne sont pas inclus dans un zone spéciale.

[Therabu]

La premiére zone est consacrée au Nord du Kenya, et plus spécialement au parc national de Samburu. La zone est caractérisée par des acacias (déja présents au parc) et un sol sabonneux parsemé d'îlots de brousailles. Le premier enclos est le théâtre d'une cohabitation déja réussie dans d'autres parcs entre grands koudous et girafe réticulée. Ces deux animaux nécessitent une cloture relativement haute. Le public peut cependant les observer depuis le point d'eau sans obstacle.
Les voliéres abritant auparavant diverses éspéces d'oiseaux sont fusionnées pour n'en former qu'une seule grande abritant des calaos bucorves dont le parc réussi réguliérement la reproduction.
L'installation des loutres se voit transformé en un abri en bois où se situent divers moyens d'apprentissage de la chaine alimentaire. En face se trouve l'enclos des lions d'Afrique. Les félins disposent d'un point de vue sur la plaine des herbivores en contrebas, capable d'occuper en partie leur attention. L'enclos est le résultat de la fusion entre le mirador des girafes, l'enclos des jaguars et des tigres ainsi qu'une partie auparavant inutilisée.
Le visiteur fait une pause dans sa visite du Samburu en passant devant l'actuel enclos des manchots du Cap puis devant une voliére d'isolement qui contenait des makis cattas dans le passé. Au niveau de la vieille fosse aux ours, désormais vide, le visiteur prend une nouvelle allée qui le conduit devant un nouveau point de vue sur l'enclos des lions puis sur la seconde partie des enclos à ongulés. Cette fois-çi, ce sont des oryx beisas, antilopes peu répandues et des zébres de Grévy qui y sont présentés. Au fur et à mesure, les animaux pourront être présentés tous ensemble. En cas de probléme de cohabitation ou d'évenements, des enclos auxilliaires permettent la séparation d'individus. Le visiteur a un premier aperçu de l'enclos des lycaons en prenant le cul de sac. Celui-çi permet de voir des mangues rayées et des tortues sillonées dans une double installation melant enclos intérieurs visibles du public et enclos au sol sableux permettant aux mangoustes de creuser.
L'enclos suivant abrite une meute de lycaons, mammiféres peu connus et mal-aimés mais menacés. Leur enclos tout en longueur leur permet d'exprimer les capacités de course de ces passionants mammiféres.

[Therabu]

Vient ensuite une zone intitulée "Singes en danger du monde". Basée sur l'ancienne singerie, elle accueille des cercopithéque de l'Hoest et de Roloway, des langurs de Java, des varis noirs et blancs, des lémurs aux yeux turquoises et des tamarins bicolores. Les voliéres sont refaites afin d'offrir plus de hauteur, plus d'espace pour celle des cercopithéques de l'Hoest, et sont végétalisées. L'espace avec le public est augmenté pour éviter les nourrisages mais un point de vue vitrée est créé sur chacune d'elle. Quant aux îles, elles sont aussi réaménagés par l'ajout de végétation, notamment basse et de structures d'escalade plus hautes. Pour éviter les fuites, le toit du batiment est surmonté de baie vitrées qui empéche toute escalade. Les tamarins bicolores profitent eux des anciennes voliéres à callitrichidés de la singerie. L'espace est conçu de maniére à souligner à quel point les singes sont menacés dans le monde, et spécialement ceux vivant en forêts tropicales.
La derniére espece du complexe, (16) le capucin à poitrine jaune sert de transition avec la zone suivante puisqu'il peut appartenir aux deux complexes. En effet la seconde singerie, spécialisé auparavant dans les callitrichidés est désormais consacrée à la forêt atlantique brésilienne. Deux especes de tamarins-lions et une de ouïstiti s'ébattent dans les voliéres végétalisées rapellant la foret humide avec ses lianes et ses épiphytes. Des conures-soleil occupent une voliére extérieure et la loge correspondante pendant que les tortues à pattes jaunes occupent un terrarium intérieur. La pédagogie s'articule cette fois autour de la façon dont un eco-systême trés riche et unique comme la foret humide cotiére du Brésil ont été détruits mais aussi sur la maniére dont elle est restaurée, notamment pour réintroduire les tamarins-lions.



Le voyageur revient en Afrique aprés avoir fait un détour par l'Amérique et Madagascar et découvre deux enclos ayant pour thême les déserts africains. La trés rare espece de guépard soudanais est maintenue ici en vue de la reproduire, ce que réussi bien le zoo. De l'autre coté, l'ancien enclos des zébres de Grévy, des rhinocéros blancs et oryxs beisas est occupé par un nouvel équidé : l'ane sauvage de Somalie et des oryxs algazelles. Bien que vivant dans des zones différentes, ces deux ongulés ont su s'adapter toutes les deux à l'aridité du désert. Un enclos sableux parsemé de terriers et d'ilots de végétation assorti d'un batiment accueille une famille de fennecs. Le propos de la zone est l'adaptation des animaux et des plantes à leur milieu.

[Therabu]

Aprés avoir visité les déserts africains, le visiteur se dirige désormais vers la zone colombienne et traverse l'actuelle voliére de contact des ibis rouges qui cohabitent depuis peu avec un couple de aras araraunas.



Puis les coatis roux sont visibles des visiteurs dans l'ancienne fosse des gorilles. On se dirige vers la berge du lac qui s'étend devant nous pour observer la colonie de flamants du Chili ainsi que les atéles de Colombie. Ces rares singes bénéficient des deux anciennes îles à anthropoïdes reliées entre elles par de nombreux agrés et structure artificielles. Ils ont aussi accés à des loges à l'intérieur du batiment. Le visiteur est invité à entrer dans le batiment pour admirer des boas constrictors, des iguanes verts et de trés menacées phyllobates terribles. Les tamarins pinchés ont également leurs quartiers intérieurs ici quand ils ne sont pas dans leur voliére extérieure de l'autre coté du chemin.
L'ancien batiment des orang-outan devenu une nurserie pour oiseau est désormais transformé en batiment pour l'élevage du rare ara de Buffon (26). Les pssitacidés disposent de deux voliéres extérieures de grande taille recréant les savanes arborées où ils vivent.
La fusion des enclos des anes du Poitou et des bisons d'Amérique donne une grande installation pour les tapirs terrestres. L'enclos est séparé en deux avec une partie forestiére et une plus découverte avec un grand bassin. les visiteurs peuvent observer ces curieux animaux sans obstacle depuis le point d'eau quand ils ne sont pas dans leurs loges intérieures réaménagées pour l'occasion : le batiment des rhinocéros.

Les kangourous roux (28) accueillent les visiteurs qui viennent de quitter la zone colombienne dans un enclos agrandie.

[Therabu]

(29) Une mini-ferme accueille les enfants en plein centre du zoo, à mi-parcours. Cette étape trés appréciée des enfants est également l'occasion d'apprendre aux parents les conséquences qu'ont les animaux domestiques sur les éco-systêmes (surpaturage, élimination d'especes endémiques...)

Les anciens gradins du spectacle des perroquets ont été coulés sous du béton projeté. Les faux rochers sur le haut et les brousailles en bas fournissent un environnement adapté à la panthére de Perse ici hebérgée dans une voliére pour maximiser ses possibilités d'évolution en hauteur.
Un autre carnivore tacheté est présenté à coté. Il s'agit de l'enclos de séparation des guépards, inchangé depuis la transformation du zoo.


Le visteur pénétre désormais la zone indienne et découvre un grand enclos sableux, en partie sous le couvert des pins qui héberge la famille d'éléphants d'Asie du parc. La partie arriére du fossé a été comblée pour agrandir l'espace dévolu aux pachydermes et cloturé par des barriéres de cables discrétes. Une harde de cerfs de Duvancel peut passé entre les cables maintenus par de gros rondins de bois et profiter d'un espace herbeux en compagnie des pélicans blancs. En face se trouve l'enclos trés discret des grues antigones.
L'ex-plaine africaine a été cloturé par les mêmes barriéres de cables que dans l'enclos des éléphants pour accueillir les mâles. Un vieux mâle, Shinto ainsi un ou deux jeunes éléphants vivent ici séparés des femelles et des jeunes. La partie boisée a été protégée des mastodontes et sert de lieu de repos pour les cerfs de Duvancel. En avancant sur la passerelle, le visiteur aperçoit les deux espaces de baignade des éléphants. Les mâles sont dans le bassin supérieur tandis que les femelles se baignent plus bas dans une partie réservée du petit lac. La connexion entre les deux enclos est également à cet endroit et permet la rencontre des mâles avec les femelles par le biais de 2 paddocks. Derriére les paddocls se trouve un nouveau batiment qui contient les loges de nuit des hippopotames amphibie et des mâles éléphants. Les soigneurs peuvent travailler avec plus de sécurité qu'auparavant dans ces installations qui évitent tout contact avec les animaux.
Les cerfs vivent eux dans les batiments de la plaine africaine.



L'ancien enclos boisé des chévres naines a permis aux pachydermes de doubler leur espace. Les arbres sont protégés par des bardages de bois et des fils éléctriques. Au retour de la zone tropicale africaine, de nombreux panneaux expliqueront les difficultés de faire cohabiter de tels animaux avec les populations pauvres et rurales.

La toute récente zone des grands primates s'est vue améliorée par l'ajout d'une double installation pour hippopotame nains et d'une île pour les cercopithéques de Rolaway. Les hippopotames nains bénéficient des berges naturelles du petit canal et de l'ombre des arbres. Le sentier légérement surelevé permet de les observer sans barriéres. De l'autre coté une île a été créée pour accueillir l'un des mammiféres les plus menacés au monde. Avec l'île des chimpanzés d'Afrique occidentale, ces enclos forment une zone guinééne. Cette foret, à l'image de la foret cotiére brésilienne est trés dégradée malgré sa richesse particuliére. Ensuite nous irons au Cameroun. Les gorilles mâles sont présentés en compagnie de cercopithéques de Brazza, tandis que la famille cohabite avec des colobes guérézas. Au milieu, l'île des orang-outans a bénéficié à la troupe de mandrills.
L'entrée dans la serre des singes est précédée par une voliére pour calaos trompettes et gris du Gabon. A l'intérieur des terrariums spacieux accueillent pythons royaux et crocodiles nains.


La suite une prochaine fois. Dites moi si c'est trop/pas assez détaillé, votre avis m'intéresse.

[Stavanger01]

Je suis loin d'être un spécialiste et je ne suis allé à la Palmyre qu'une seule fois il y a longtemps, je n'en ai plus beaucoup de souvenirs, mais je trouve ton travail remarquable. C'est très clairement expliqué, le support du panneau existant et transformé est très éclairant, et tout paraît finalement très simple a faire.
Je trouve que ce que tu as fait est infiniment plus intéressant que les habituelles créations a partir de rien et très utopique. N'étant pas un spécialiste je n'arrive pas vraiment a voir la faisabilité réelle de ton projet, mais ça a l'air de ne pas être si impossible que ça !
Que la Palmyre t'entende !!
(et que d'autres s'emparent de l'idée pour de futures re-créations de zoo !)

[Therabu]

Désolé de l'interlude, suite et fin du projet :

Ayant terminé la zone africaine, le visteur se dirige de nouveau vers les éléphants. Sur la droite se trouve une petite serre totalement vitrée. Conçue afin d'être autonome en énergie, le batiment accueille deux espèces de l'Ocean Indien. En effet un enclos à l'air libre auquel se joint un autre à l'intérieur du batiment accueille les tortues géantes des Seychelles, toujours appréciées des visiteurs. De l'autre coté, les roussettes de Rodrigue, déja présentée au zoo depuis plusieurs années évoluent désormais dans le même cycle que les visiteurs. En effet, les chiroptéres disposent d'une voliére extérieure trés végétalisée et de leur propre espace intérieur visible du public.Le pavillon tente de mettre en lumiére les conséquences dévastatrices de l'arrivée de l'homme sur les éco-systêmes des îles.



Aprés avoir vu cette courte zone, retour vers le centre du parc en passant de l'autre coté du parc des éléphants asiatiques. Nous entrons désormais dans la zone indonésienne. Une haute voliére créée dans le sous-bois héberge le couple de calaos bicornes du parc (45). Ceux çi disposent de différents arbres, de cavités pour nicher. L'observation se fait par un affut discret afin de ne pas déranger ces oiseaux.L'installation permet aux calaos d'exprimer leurs comportements reproducteurs plus facilement.
Vient ensuite l'une des plus grosses structures du parc. La triple installation des orang-outans est constituée d'une voliére, d'un enclos intérieur, et d'une île. La voliére, élaborée sur la base de la fosse des ours blancs est davantage haute que vaste, permettant aux singes d'exprimer leurs comportements arboricoles. Une jungle de troncs nus s'entremélant est ainsi à leur disposition et changée de maniére réguliére afin d'enrichir le quotidien des primates. C'est aussi un merveilleux endroit pour admirer la brachiation des gibbons lars. Un point de vue élevé s'est offert auparvant au niveau de l'enclos des panthéres (31) et désormais le bas de l'installation est visible depuis des baies vitrées. Le grillage de l'installation est entremélé de plantes grimpantes, ne laissant passer que partiellement le soleil.

On doit désormais faire demi-tour pour attteindre la nouvelle passerelle. Celle ci est établie sur la pente autrefois occupée par les vautours de Rüppel et marabouts. Le canal a été repoussé et l'île des gibbons a été agrandie d'une part sur le canal , d'autre part sur l'ex-chemin des visiteurs. Cette demi île en réalité est végétalisé à outrance et accesible seulement une partie de l'année aux primates afin de permettre à la végétation de se regénerer. Les canaux sont quant à eux occupés par les favoris des visiteurs : les loutres naines d'Asie. Tout ce petit monde a ses loges à l'intérieur de la serre visible par la suite. La passerelle débouche sur un carrefour. La serre plonge le visiteur dans les forêts tropicales d'Asie du Sud-Est et forme un cul de sac. En entrant on voit immédiatement sur la droite la troupe de macaques à queue-de cochon dans une loge assez haute et garni de troncs et cordes. Puis un premier aperçu sur les espaces intérieurs des gibbons et orang-outans est possible à l'endroit où se trouvait auparavant les crocodiles du parc. Tout comme les macaques, les grands singes ont un, environnement artificiel composé d'enchevétrements de troncs nus et de nombreux moyens d'enrichissements. Des loges individuelles permettent la séparation des individus mais ne sont pas visibles du public. Les faux rochers contiennent toujours des vivariums hébergeant des pythons réticulés et d'autres reptiles de taille plus modeste. L'espace des orang-outans passe au dessus du chemin des visiteurs qui ont un dernier aperçu des "hommes des bois". Ici se trouve également l'un des espaces les plus importants dans la visite. Celui-çi explique la maniére dont nos habitudes de vie sont nocives pour certains milieux comme ces forêts indonésiennes. Des gestes simples sont exposés aux visteurs afin d'apprendre à être plus respectueux de ces milieux. En rebroussant chemin le visteur pourra s'amuser devant les facéties du groupe de macaques (49). Ils vivent dans une grande voliére, haute et visible par deux points de vision vitrés. Là aussi du liére ou des lianes recouvrent le sommet et les cotés de la voliére. L'aménagement se restreient à des aménagements en tronc puisque la surface est trop réduite pour laisser pousser la végétation. Néanmoins les abords sont fortement arborés pour que le visiteur garde conscience qu'il se ballade dans le monde la forêt.



L'ancienne installation des macaques est reconvertie pour les oiseaux indonésiens. Hébergés dans les voliéres, les cacatoés souffrés, les mainates de Bali et les paddas de Java attestent des menaces que fait peser sur les oiseaux le commerce des oiseaux. D'autres individus sont gardés en coulisses dans des installations propices à la reproduction.
La voliére en longueur des bucorves duSud est intégrée à la derniére bio-zone du parc. Elle accueille des lophphores resplendissants tandis que les deux vieilles voliéres à panthéres (53) ont été conservées pour isoler des fauves en cas de besoin.



De hauts rochers se dressent en face. Ils sont parfois trouées de bais vitrées permettant un premier point de vue sur les tigres de Sibérie. L'enclos des alpagas et une grande partie de celui des otaries ont été détruits et forment désormais un habitat pour le couple de tigres(52). Des bouleaux, à croissance rapide et de nombreux buissons recréent une épaisse forêt coréénne. A coté et dans le même thême, les panthéres de neiges (55) ont élu domicile sur les anciens gradins du spectacle des otaries. Comme pour les panthéres de Perse, un peu plus haut, les gradins ont servi de base pour recréer un versant de montagne. Le pierrier permet aux onces d'illustrer leur talent de mimétisme mais aussi leur capacités d'escalade. L'enclos est comme pour les tigres fait d'une barriére rocheuse artificielle, avec plusieurs points de vue vitrés sur les cotés et le haut de l'enclos. Un torrent dévale la pente de l'enclos et fini en bassin dans l'enclos des tigres en contrebas. De nombreux coniféres sont plantés dans la zone et dans les enclos. Un enclos discret, construit sur une zone brousailleuse et replanté de coniféres clot cette zone himalayenne par la présentation de pandas roux (54). Se retrouvant au carrefour central du zoo, le visiteur peut ici choisir de repartir découvrir les autres zones. Néanmoins, il peut s'il le souhaite se diriger vers la sortie. Mais avant cela un promontoire situé de l'autre coté de la terrasse permet d'observer simultanéments panthéres des neiges et tigres sans séparation.

La fin du parcours permet de trouver des souvenirs, d'admirer des voliéres pour oiseaux en surplus (56) mais surtout la colonie de flamants de Cuba au pied du grand rocher qui fait la réputation du zoo. Le visteur peut enfin sortir du zoo, épuisé mais fasciné par sa découverte du monde animal. C'est à ce moment que l'on pourra alors se rendre compte si le zoo a accomplit sa mission si les visiteurs ressortent enrichis de connaissances et de volonté de protéger la nature.

Voilà l'exposition du projet est terminé. Il est difficile d'exhiber un projet sachant qu'un manque de précisions le rend inutile et qu'un trop grand nombre le rend fastidieux. Merci à ceux qui ont lu en tout cas. N'hésitez surtout pas à poser des questions, exposer des modifications, c'est pour cela que je l'ai posté.

[steve69009]

Très interréssant ce plan, et en plus très bien détaillé

[steve69009]

Je relance le sujet avec une nouvelle création: La volière africaine de contact

Plan + Légende : http://imageshack.us/f/143/crationvolireafricaine.jpg/ (Zones noires: loges intérieures des animaux)

La volière africaine a une superficie totale de 3,5ha, elle est entourée pas des palissades de bois ancien de 2,50m de hauteur, d'ou part un filet grillagé qui atteint 15-20m de hauteur.
D'un côté, une falaise rocheuse qui sert de perchoirs aux oiseaux s'élève à 20m de hauteur. Un plan d'eau prend un majeure partie de la volière.Il est fortement végétalisé. La savane est agrémentée d'arbres et de "petits kopjes".

Les espèces présentées sont:

- Dik-dik (Madoqua kirkii); 2 couples.
- Lièvre du cap (Lepus capensis); 4 individus.
- Tortue léopard (Geochelone pardalis); 4 individus.
- Jabiru (Ephippiorhynchus senegalensis); 2 individus.
- Grue royale (Balearica regulorum); 2 couples.
- Ombrette (Scopus umbretta); 4 individus.
- Jacana (Actophilornis africana); 4 individus.
- Héron garde-boeuf (Bubulcus ibis); 4 individus.
- Héron mélanocéphale (Ardea melanocephala); 1 couple.
- Héron goliath (Area goliath); 1 couple.
- Pélican blanc (Pelecanus onocrotalus); 3 individus.
- Grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis); 1 couple.
- Oie d'Egypte (Alopochen aegyptiacus); 4 individus.
- Pintade casquée (Numidia meleagris); 5 individus.
- Calao à bec rouge (Tockus erythrorynchus); 3 individus.
- Outarde à miroir blanc (Eupodotis afraoides); 3 individus.
- Outarde Kori (Ardeotis kori); 1 couple.
- Serpentaire (Sagittarus serpentarius); 1 individu.
- Vautour oricou (Torgos tracheliotus); 1 couple.
- Vautour de Ruppell (Gyps rueppellii); 3 individus.
- Vautour africain (Gyps africanus); 3 individus.
- Vautour percnoptère (Neophron percnopterus); 1 couple.

[tiao]

Très intéressant, mais j'aimerais bien un couple de serpentaires !!!
Sinon, ça te fait 68 animaux sur 3,5 hectares, ça me semble peu (même si je suis pour les grands espaces), dont 56 oiseaux. A titre de comparaison, combien d'animaux dans la grande volière de Doué ?
Tout ça pour dire que j'aimerais bien peut-être remplir un peu plus cette volière mais ce projet est magnifique !

[steve69009]

Merci!!!
C'est vrai, tu as raison. Je ne me rends pas bien compte du nombre d'oiseaux par rapport à la superficie de la volière
D'ailleurs, je ne vois pas pourquoi j'ai mis un seul serpentaire Transformons ça en couple de serpentaires, et rajoutons donc quelques oiseaux, ce sera parfait

[Alexis]

Nouvel acte de "mon" zoo virtuel, avec les nouveautés du 1er semestre 2011 (cf. message du 21 janvier dernier).

D'abord, voici le plan (désolé pour l'absence de couleurs) :



Et puis la légende détaillée :




Ce qui a changé depuis l'hiver (les numéros et lettres renvoient au plan) :

2- Le chemin entre la grande volière européenne et l'enclos des Flamants a été condamné et rattaché à ce dernier: les Flamants disposent désormais d'un peu plus d'espace, et de davantage de quiétude.
3- Les volières de récupération de rapaces (face à l'enclos des Ours bruns) ont été démolies : les derniers Faucons crécerelles Falco tinnunculus qui y étaient présents ont rejoint la volière de contact.
8- Départ de deux Tamias de Sibérie Tamias sibiricus ; les deux individus restants n'occupent plus qu'une cage, celle visible depuis l'allée.
La cage située à l'arrière accueille un rongeur beaucoup moins connu, l'Ecureuil volant d'Amérique du Nord Glaucomys volans (1 mâle nouvellement arrivé) ; celui-ci est plus facilement visible dans sa loge intérieure, illuminé en cycle inversé.
Bien que, comme son nom l'indique, il s'agisse d'une espèce nord-américaine, sa présence se justifie dans la zone "européenne" du parc, car il est étroitement apparenté à d'autres Ecureuils volants, les Polatouches Pteromys sp., qui peuplent tout le Nord de l'Eurasie (Scandinavie, Russie, Japon...) et sont encore plus rares en captivité.
Naissance d'un petit Loir gris Glis glis dans la colonie de cette espèce, régulièrement reproductrice.
9- Chez les Ours bruns Ursus arctos, départ d'un mâle et arrivée d'un jeune individu de sexe indéterminé, provenant d'un cirque.
10- Trois Oies à tête barrée Anser indicus ont été transférées dans un autre parc zoologique.
12- Un des trois Loups Canis lupus mâles est décédé dans le printemps ; le groupe ne compte plus que 2 spécimens.
15- Une des deux femelles de Gaur Bos frontalis gaurus a été transférée vers un autre parc.
Année exceptionnelle pour le troupeau de Cerfs axis Axis axis, avec huit naissances (6 mâles et 2 femelles). Bien que l'espèce se reproduise presque chaque année dans le parc, le nombre de jeunes est d'ordinaire beaucoup plus restreint (1 à 3 seulement).
Chez les Paons bleus Pavo cristatus, départ d'un mâle et de 4 femelles pour un autre parc. Un jeune était né ce printemps, mais il n'a pas pu survivre au-delà de quelques jours.
17- Une femelle de Macaque ouandérou Macaca silenus a été transférée vers un autre parc zoologique.
20- Un enclos "de contention" a été aménagé chez les Anoas des plaines Bubalus depressicornis, afin d'isoler la femelle et son petit en cas d'éventuelle reproduction (qui n'a jamais été observée depuis l'arrivée du couple en 2006).
24- Une Perruche ondulée Melopsittacus undulatus, espèce très commune, a été transférée vers un autre parc dans le courant du printemps.
26- Aquarium : les Anableps Anableps anableps et les Dorades Sparus aurata ont été transférés vers d'autres établissements, de même qu'un des Nasiques brévirostres Naso brevirostris.
Un des Combattants du Siam Betta splendens est mort.
Inversement, de nouvelles espèces sont arrivées : une Murène nébuleuse Echidna nebulosa et huit Spirographes de Spallanzani Spirographis spallanzanii (ver annélide) dans la section marine de l'aquarium.
31- Le jeune Dromadaire Camelus dromedarius né l'année dernière a été transféré dans un autre parc zoologique.
34- LA grande nouveauté du printemps 2011 : un immense enclos de 5 000 mètres carrés, planté de nombreux arbres, pour les Gorilles des plaines de l'Ouest Gorilla gorilla gorilla (1 mâle et 3 femelles) qui cohabitent avec deux Cercopithèques de Brazza Cercopithecus neglectus et quelques oiseaux. Cet enclos représente le triple de l'ancien espace des Gorilles, et a nécessité le rétrécissement de l'enclos des Bongos, et la destruction d'une vieille volière.
Par ailleurs, 2 femelles de Dendrocygne fauve Dendrocygna bicolor ont été transférées vers un autre parc zoologique.
35- Le mâle de Céphalophe bleu Philantomba monticola a quitté le parc, pour être transféré dans un autre zoo.
Notre enclos n'accueille plus qu'une seule femelle de cette espèce, qui s'était déjà reproduite deux fois dans le parc et qui est très rare dans les zoos européens.
36- L'enclos des Hippopotames pygmées Hexaprotodon liberiensis a été divisé en deux ; chaque animal de cette espèce solitaire dispose désormais de "son" enclos, séparé de l'autre par une barrière de bois.
37- La vieille femelle de Bongo Tragelaphus eurycerus isaaci a été rejointe par deux Marabouts d'Afrique Leptoptilos crumeniferus mâles.
38- Dans le Pavillon africain, un grand terrarium a été aménagé devant les loges des herbivores, pour accueillir deux couples de Pythons royaux Python regius, permettant de présenter plus complètement la chaîne alimentaire de la savane (en plus des ongulés, des petits mammifères et des oiseaux déjà hébergés). Ce reptile commun en zoo avait déjà été présenté il y a quelques années.
Chez les Suricates Suricata suricatta, un mâle et trois femelles récemment nés dans le parc ont été transférés dans un autre zoo ; de plus, deux jeunes de cet animal très prolifique sont nés ce printemps.
39- Les trois femelles de Blesboks ou Damalisques à front blanc Damaliscus pygargus phillipsi qui restaient dans la Plaine africaine ont été transférées vers un autre parc. Le zoo n'héberge donc plus cette espèce, qui s'y était déjà reproduite dans le passé.
Une des deux femelles d'Eland du Cap Taurotragus oryx est morte ce printemps.
La plaine ne présente donc plus que les animaux suivants : trois Zèbres des plaines Equus burchellii (deux femelles et un jeune mâle, qui est le fils de l'une d'elles), trois Elands du Cap (un mâle et deux femelles) et trois Boeufs Watussis Bos taurus taurus.
Un enclos de contention a été aménagé derrière l'enclos des Bongos en cas de reproduction chez les Elands du Cap (encore jamais observée dans le zoo).
43- Il ne reste plus qu'une seule Mouffette rayée Mephitis mephitis dans l'enclos dédié à cette espèce. L'autre mâle a été transféré dans un autre parc pour des raisons de compatibilité inter-individuelle.
45- Chez les Coatis communs Nasua nasua, une femelle âgée est morte, mais deux jeunes viennent de naître.
Par contre, le petit Margay Leopardus wiedii né l'année dernière n'a pas survécu à l'hiver (rappelons que l'espèce se reproduit annuellement dans le parc, et que plusieurs chatons sont élevés avec succès presque chaque année).
47- La volière néotropicale accueille de nouvelles pensionnaires inattendues : trois femelles de Podocnémides ou Tortues à huile du Paraguay Podocnemis expansa, ainsi nommées parce qu'elles avaient fait l'objet d'une exploitation commerciale intense au cours des siècles passés. Un périmètre clôturé a été aménagé au bord de la mare afin qu'elles puissent se protéger des becs des oiseaux. Ces tortues sont provisoirement présentées dans la volière, en attendant la rénovation du vivarium (voir ci-dessous).
48- Une jeune femelle de Sterne inca Larosterna inca, née l'année dernière, a été transférée dans un autre parc.
49- Chez les Tamanduas Tamandua tetradactyla, le jeune mâle né l'année dernière n'a pas survécu. Le couple déjà présent a été rejoint par deux jeunes femelles.
La femelle Kinkajou Potos flavus est morte, et le mâle est désormais seul.
Des nouvelles moins tristes pour les oiseaux du Pavillon amazonien : deux jeunes Paroares dominicains Paroaria dominicana nés l'année dernière ont rejoint un autre zoo, tandis qu'un Ara macao ou Ara rouge Ara macao est arrivé.
50- Deux femelles Cabiais ou Capybaras Hydrochaeris hydrochaeris ont été transférées vers un autre parc.
Chez les Maras ou Lièvres de Patagonie Dolichotis patagonum, un vieux mâle est mort, alors qu'une femelle est arrivée et que deux jeunes sont nés ce printemps.
52- Un Triton ponctué Triturus vulgaris et une Couleuvre vipérine Natrix maura sont arrivés dans le terrarium européen.
53- Le Vivarium est fermé depuis le mois de mars pour travaux de reconstruction. L'ancien bâtiment, qui datait des années 1980, fera place à ce qui sera la nouveauté de l'année 2012 : un grand pavillon semi-souterrain, où la plupart des reptiles (sauf quelques espèces venimeuses) seront présentés dans des grands terrariums de forme arrondie, reproduisant des décors de sous-bois, de pierres, de sable, etc... et éclairés par des puits de lumière naturelle (éventuellement complétée par de l'éclairage artificiel en hiver), ce qui permettra de diminuer la consommation d'énergie et de mieux répondre aux besoins des animaux.
Des espaces de grande taille avec des bassins d'eau et éventuellement des parties à l'air libre seront éventuellement prévus pour de grandes espèces: crocodiliens, varans, et éventuellement de grands boïdés
Pour l'heure, les reptiles et autres animaux ne sont plus présentés au public, à l'exception de quelques espèces dans le local de la nurserie (voir ci-dessous) et dans d'autres lieux du parc (voir ci-dessus).
A noter quand même : décès de 4 Mantelles de Madagascar Mantella aurantiaca et de la Sirène lacertine Siren lacertina ; départ de la femelle Boa des sables Eryx jaculus, des deux mâles de Scinques rugueux Tiliqua rugosa, d'un jeune Boa de Duméril Acrantophis dumerili né l'année dernière et d'une Rainette aux yeux rouges Agalychnis callidryas mâle. La femelle de Cobra royal Ophiophagus hannah a été échangée contre un mâle de la même espèce.
10 Alytes accoucheurs Alytes obstetricans (nouvelle espèce pour le parc) ont également rejoint la collection, mais sans être actuellement présentés au public.

H- Le bâtiment de quarantaine a accueilli dans le cours du printemps : 2 Marabouts d'Afrique (mâles), 1 Ara rouge (mâle), 1 Mara de Patagonie (femelle).
I- La nurserie n'a accueilli que 2 Suricates ce printemps. Par contre, plusieurs vivariums y ont été aménagés afin de permettre la présentation de quelques reptiles et amphibiens : un couple d'Anolis chevaliers Anolis equestris (le mâle présent depuis plusieurs années et une femelle nouvellement arrivée), six Geckos tokays Gekko gecko, un jeune Boa de Duméril Acrantophis dumerili né l'année dernière, et six Mantelles de Madagascar Mantella aurantiaca.

Enfin, des animations diverses sont proposées périodiquement :
- visite de la station de lagunage et du potager biologique : 2 fois par an ;
- découverte de la flore et de la faune sauvages du parc : 1 fois par mois ;
- séances de nourrissage d'animaux (Ours bruns, Tigres, Lions, Gorilles, animaux de la plaine africaine) : chaque jour ou presque.

Voilà, c'est "tout" pour aujourd'hui, et rendez-vous bientôt pour la suite de l'évolution de "mon" parc !

Alexis

P.S. J'essaierai de poster quelques schémas et la liste détaillée des espèces si j'ai le temps.

[Alexis]

Bonsoir,

en complément du plan ci-dessus, voici la liste détaillée des espèces présentes, au 2 juillet 2011.
Les espèces qui se sont déjà reproduites dans le parc sont signalées ci-dessous (seulement pour les mammifères, oiseaux, reptiles et certains amphibiens).

Alexis

MAMMIFERES

Primates

Cercopithèque de Brazza Cercopithecus neglectus
Gorille de plaine de l'Ouest Gorilla gorilla gorilla
Lémur catta Lemur catta (reproductions en 2007, 2008 et 2009)
Macaque noir Macaca nigra (reproduction en 2006)
Macaque ouandérou Macaca silenus (reproduction en 2009)
Magot Macaca sylvanus (reproduction en 2006)

Xénarthres

Tamandua Tamandua tetradactyla (reproductions en 2006, 2007 et 2010)
Tatou à neuf bandes Dasypus novemcinctus
Unau Choloepus didactylus

Rongeurs

Cabiai Hydrochaeris hydrochaeris (reproductions en 2007 et 2009)
Coendou à queue prenante Coendou prehensilis (reproductions en 2008 et 2010)
Ecureuil volant d'Amérique du Nord Glaucomys volans
Gerboise du désert Jaculus jaculus
Loir gris Glis glis (reproductions quasi-annuelles)
Mara de Patagonie Dolichotis patagonum (reproductions annuelles)
Porc-épic à crête Hystrix cristata (reproduction en 2007)
Tamia de Sibérie Tamias sibiricus

Carnivores

Chat pêcheur Prionailurus viverrinus
Coati commun Nasua nasua (reproductions en 2006, 2009 et 2011)
Kinkajou Potos flavus
Léopard Panthera pardus
Lion Panthera leo
Loup Canis lupus
Lycaon Lycaon pictus (reproductions en 2007 et 2009)
Margay Leopardus wiedii (reproductions quasi-annuelles)
Mouffette rayée Mephitis mephitis
Ours brun Ursus arctos
Raton laveur Procyon lotor
Suricate Suricata suricatta (reproductions annuelles)
Tigre Panthera tigris
Vison d'Europe Mustela lutreola

Hyracoïdes

Daman des rochers Procavia capensis

Périssodactyles

Zèbre de Burchell Equus burchellii (reproduction en 2010)

Artiodactyles

Anoa des plaines Bubalus depressicornis
Boeuf Watussi Bos taurus taurus
Bongo Tragelaphus eurycerus isaaci
Céphalophe bleu Philantomba monticola (reproductions en 2007 et 2008)
Cerf axis Axis axis(reproductions quasi-annuelles)
Dromadaire Camelus dromedarius (reproductions en 2008 et 2010)
Eland du Cap Taurotragus oryx
Gaur Bos frontalis gaurus (reproduction en 2007)
Hippopotame pygmée Hexaprotodon liberiensis
Markhor Capra falconeri
Nilgaut Boselaphus tragocamelus (reproductions en 2006 et 2010)
Oryx beisa Oryx gazella beisa
Pudu austral Pudu puda (reproduction en 2008)
Yack Bos grunniens

OISEAUX

Struthioniformes

Nandou commun Rhea americana

Ciconiiformes

Bihoreau gris Nycticorax nycticorax
Ibis chauve Geronticus eremita (reproductions annuelles jusqu'en 2009)
Ibis rouge Eudocimus ruber (reproductions annuelles jusqu'en 2008)
Jabiru américain Mycteria americana
Marabout d'Afrique Leptoptilos crumeniferus
Ombrette Scopus umbretta (reproduction en 2008)

Phoénicoptériformes

Flamant rose Phoenicopterus roseus (reproduction en 2009)

Ansériformes

Cygne chanteur Cygnus cygnus
Cygne coscorobaCoscoroba coscoroba
Dendrocygne fauve Dendrocygna bicolor (reproductions en 2007 et 2010)
Fuligule nyroca Aythya nyroca (reproductions en 2007 et 2009)
Oie à tête barrée Anser indicus (reproductions en 2007 et 2009)
Oie céréopse Cereopsis novaehollandiae (reproductions en 2006, 2008 et 2009)
Sarcelle d'hiver Anas crecca
Siffleur de l'île Chiloé Anas sibilatrix (reproductions en 2009 et 2010)
Tadorne casarca Tadorna ferruginea

Falconiformes

Aigle impérial Aquila heliaca
Faucon crécerelle Falco tinnunculus
Vautour fauve Gyps fulvus (reproduction en 2008)

Galliformes

Caille peinte de Chine Coturnix chinensis
Faisan mikado Syrmaticus mikado
Paon bleu Pavo cristatus (reproductions en 2009 et 2011)

Gruiformes

Demoiselle de Numidie Anthropoides virgo

Charadriiformes

Sterne inca Larosterna inca (reproduction en 2010)

Strigiformes

Grand-duc d'Europe Bubo bubo
Grand-duc de Virginie Bubo virginianus
Harfang des neiges Bubo scandiacus

Columbiformes

Goura de Victoria Goura victoria
Tourterelle diamant Geopelia cuneata (reproduction en 2010)

Psittaciformes

Ara macao Ara macao (reproduction en 2010)
Lori à cou pourpré Lorius domicella (reproduction en 2010)
Perruche ondulée Melopsittacus undulatus

Coraciiformes

Huppe fasciée Upupa epops
Kookaburra Dacelo novaeguineae
Rollier d'Europe Coracias garrulus

Piciformes

Toucan à carène Ramphastos vitellinus

Passériformes

Bengali amandava Amandava amandava
Bulbul orphée Pycnonotus jocosus (reproductions quasi-annuelles)
Cordon-bleu Uraeginthus bengalus
Garrulax à huppe blanche Garrulax leucolophus
Jaseur boréal Bombycilla garrulus
Léiothrix jaune Leiothrix lutea
Mainate de Rothschild Leucopsar rothschildi
Paroare dominicain Paroaria dominicana (reproductions en 2009 et 2010)

REPTILES

Chéloniens

Tortue à huile du Paraguay Podocnemis expansa

Crocodiliens

Crocodile marin Crocodylus porosus

Sauriens

Anolis chevalier Anolis equestris
Basilic vert Basiliscus plumifrons [non présenté au public actuellement]
Gerrhosaure Gerrhosaurus major [non présenté au public actuellement]
Lézard ocellé Lacerta lepida (reproduction en 2008)
Tokay Gekko gecko

Ophidiens

Boa arc-en-ciel Epicrates cenchria [non présenté au public actuellement]
Boa constrictor Boa constrictor [non présenté au public actuellement]
Boa de Duméril Acrantophis dumerilii (reproduction en 2010)
Cobra royal Ophiophagus hannah [non présenté au public actuellement]
Couleuvre de Montpellier Malpolon monspessulanus [non présentée au public actuellement]
Couleuvre vipérine Natrix maura
Crotale diamantin de l'Ouest Crotalus atrox [non présenté au public actuellement]
Python royal Python regius
Vipère de Russell Daboia russellii (reproduction en 2008) [non présenté au public actuellement]
Vipère heurtante Bitis arietans [non présenté au public actuellement]

AMPHIBIENS

Anoures

Alyte accoucheur Alytes obstetricans [non présenté au public actuellement]
Discophus d'Antongil Dyscophus antongilii [non présenté au public actuellement]
Mantelle de Madagascar Mantella aurantiaca
Pipa du Surinam Pipa pipa [non présenté au public actuellement]
Rainette aux yeux rouges Agalychnis callidryas [non présentée au public actuellement]
Rainette verte Hyla arborea [non présentée au public actuellement]

Urodèles

Axolotl Ambystoma mexicanum (reproduction en 2008) [non présenté au public actuellement]
Triton crêté Triturus cristatus
Triton ponctué Triturus vulgaris

POISSONS OSSEUX

Barbeau fascié Puntius nigrofasciatus
Chirurgien bleu à poitrine blanche Acanthurus leucosternon
Coffre gris Arothron hispidus
Combattant du Siam Betta splendens
Diodon Diodon holocanthus
Gourami bleu Trichogaster trichopterus
Guppy Poecilia reticulata
Gymnote électrique Electrophorus electricus
Lépisostée ocellé Lepisosteus oculatus
Lutjan de l'Océan Indien Lutjanus kasmira
Mbuna jaune à trois bandes Melanochromis auratus
Mbuna zébré Pseudotropheus zebra
Murène nébuleuse Echidna nebulosa
Nasique brévirostre Naso brevirostris
Perche commune Perca fluviatilis
Poisson-clown épineux Premnas biaculeatus
Poisson rouge Carassius auratus
Sanglier de mer Capros aper
Silure glane Silurus glanis
Tétrodon fluviatile Tetraodon fluviatilis
Xiphophore de Heller Xiphophorus hellerii

POISSONS CARTILAGINEUX

Requin-léopard Triakis semifasciata

ECHINODERMES

Oursin granuleux Sphaerechinus grannularis

MOLLUSQUES

Pieuvre commune Octopus vulgaris

INSECTES

Criquet migrateur Locusta migratoria [non présenté au public actuellement]

ANNELIDES

Spirographe de Spallanzani Spirographis spallanzanii

[okapi]

Moins de 50 mammifères... C'est un plan de collection original pour un zoo généraliste...

[Alexis]

Bonsoir,

après une interruption, je vais vous présenter quelques croquis concernant les constructions et installations de "mon" zoo (cf. plans et descriptions dans les précédents messages).
Première étape, le Nocturama :



Le visiteur entre d'abord dans une salle d'exposition (1), qui présente des expositions diverses sur le thème de la nature.
2011 étant l'Année internationale des forêts, l'exposition de l'année est dédiée aux forêts d'Europe : elle vient compléter la présentation animalière, le visiteur étant appelé à rencontrer des animaux forestiers (à commencer par les Loups et les Ours bruns) dans la continuation de sa promenade.
La salle d'exposition présente des photographies et panneaux explicatifs des différents types de forêts de la Laponie à la Méditerranée, mais aussi des feuilles d'arbre séchées, des échantillons de troncs, des empreintes de pattes d'animaux, des bois de cerfs, des pelotes de réjection d'oiseaux, des nichoirs...

Depuis l'extérieur du bâtiment, il peut voir la cage extérieure des Tamias de Sibérie (2). Cette cage est assez vaste (40 mètres carrés), haute (4 mètres de haut), arborée et dotée d'agrès (cordages, poteaux...), de sorte que les animaux ont un vaste espace d'évolution, peuvent se cacher et ne sont pas stressés.
A l'arrière, la cage extérieure de l'Ecureuil volant (2) est construite sur le même modèle, mais le visiteur n'y a pas directement accès.
Ces deux cages peuvent être reliées ensemble, ce qui était le cas lorsque les Tamias étaient plus nombreux (il n'y en n'a plus qu'un couple actuellement).

Dans l'intérieur du bâtiment, le visiteur accède à la loge des Tamias (3) en éclairage naturel, ce qui est normal pour cette espèce diurne, puis il passe un rideau épais pour entrer dans la loge de l'Ecureuil volant (4), éclairée en cycle inversé. C'est là qu'il a la possibilité de voir cette étonnante espèce.
Les deux loges sont aussi vastes que les cages extérieures, elles ont une hauteur de 2,5 mètres au-dessus du sol, et sont agrémentées de troncs, cordages...
C'est en passant dans un couloir (5) qu'il peut voir les loges des écureuils, mais aussi accéder au sous-sol.



Ce sous-sol est pour le moment dédié à la présentation d'une seule espèce, le Loir gris. C'est pourquoi le cheminement se limite à une seule salle (1), à partir de laquelle l'on voit deux terrariums qui communiquent entre eux (2). Ces terrariums sont garnis de branchages, de foin et de mousse, ainsi que de "nichoirs" pour abriter les rongeurs et leurs petits.
L'éclairage se fait en cycle inversé.

Comme on le voit, l'espace disponible est vaste et l'adjonction d'autres terrariums abritant d'autres espèces (rats, souris, campagnols voire petits mustélidés) avec un parcours de visite est projetée.

La suite dans un prochain message...

Alexis