Jean Saint-Pie : décès du créateur du zoo d'Asson

[raphaël]

Décès du naturaliste Jean Saint Pie (1932-2011).

Asson

Mme Elisabeth SAINT-PIE, son épouse ;

M. et Mme Paul SAINT-PIE et leur fils,

Mme Claire SAINT-PIE,
veuve Henri SAINT-PIE,

leurs enfants et petits-enfants ;

M. et Mme Clément SAINT-PIE,

M. et Mme Louis SAINT-PIE,

Mme Yolande SAINT-PIE,

ses frères et soeur ;

beaux-frères et belles-soeurs,

la famille SAINT-PIE d'Igon,

parents, alliés et amis, voisins
ont la douleur de vous faire part
du décès de
M. Jean SAINT-PIE,
chevalier de l'ordre du Mérite agricole.

Voici l'annonce qu'ont pu découvrir les lecteurs de La République des Pyrénées ce mai 2011.

L'histoire Saint Pie est une histoire de famille, plus précisément de fratrie.
Dans les années 50, sur la propriété agricole familiale, les frères Saint Pie aménagent une collection de plantes exotiques, notamment de cactées. Celles-ci sont rapidement rejointes par des animaux sauvages, la plupart issus de Madagascar, où vivait l'un des frères Saint-Pie. Très vite, le zoo s'est spécialisé dans ces animaux rares et c'est à Asson, pour la première fois en France et l'une des premières en Europe, que nait un lémurien en captivité dans les années 70.
Plus tard, le succès du zoo entraine Jean Saint Pie à ouvrir un autre établissement du même type, à Piétat, à 20 km d'Asson. Les deux parcs sont renommés pour leur collection de plantes, d'oiseaux et de primates (lémuriens, microcèbes, ouistitis, gibbons voire même chimpanzés et cercopithèques), mais aussi grâce à la mise en liberté totale dans l'enceinte du zoo de certaines espèces animales, comme les lémurs bruns ou les kangourous. Lorsque le zoo de Piétat ferme, Jean Saint-Pie se consacre au zoo d'Asson avant de partir à la retraite. Il aura vécu tout ce temps sur la propriété familiale. Toute sa vie il aura également voyagé aux quatre coins de la planète pour y admirer les merveilles de la Nature et les photographier.