Les Aigles du Léman : Naissances de rapaces

Les Aigles du Léman : Naissances de rapaces

Messagepar maxime » Mercredi 25 Mai 2011 11:47

Les Aigles du Léman :
Naissances de rapaces


Le parc animalier des Aigles du Léman, à Sciez (F), rouvre le 28 mai. Aucun aigle n’y a vu le jour cette année, mais huit bébés rapaces ont pointé le bout de leur bec.

Moitié admiration, moitié crainte, les rapaces nous fascinent. Le Français Jacques-Olivier Travers, lui, en est totalement passionné; les aigles pêcheurs, surtout! C’est lui qui a dressé Sherkan, la mascotte du HC Servette, l’aigle à tête blanche qui ouvre les matchs de son vol majestueux. C’est lui aussi, journaliste devenu fauconnier, qui a créé le parc des Aigles du Léman, en Haute-Savoie, il y a quatorze ans.

Aujourd’hui 120 rapaces de 30 espèces différentes, tous nés en captivité, vivent dans cet espace protégé. La majorité sont là pour la reproduction, mais une trentaine d’entre eux sont des artistes. En saison, du 28 mai au 28 août, ils font des démonstrations de vol libre et de fauconnerie équestre. A couper le souffle!

Pour ceux qui naissent au parc, l’apprentissage commence au berceau. Ils ne sont pas élevés par leurs parents, mais nourris à la main. Patricia Collomb, fauconnière, est leur baby-sitter. Quand les grands ducs ont éclos, ils pesaient une trentaine de grammes; elle leur donnait de tout petits morceaux de viande avec des brucelles. Aujourd’hui, ils gobent des souris et des poussins entiers. Elle ne leur a pas donné de nom, c’est à chaque fauconnier de baptiser ensuite son élève, mais de toute façon, dit-elle, «les rapaces ne reconnaissent pas leur nom, c’est aux gestes et à l’intonation de la voix qu’ils réagissent».

Mâles ou femelles, ces bébés? Mystère. Il n’y a que la buse de Harris dont Patricia sache que c’est un mâle, car il était plus petit et avait les pattes moins orangées que l’autre buse éclose de la même couvée, sa sœur, déjà partie pour un autre parc. «En cas de doute, quand c’est nécessaire, on doit recourir au sexage ADN à partir d’une plume.»

Chaque espèce se développe à son rythme. Les jeunes effraies quittent le nid vers 2 mois, tandis que le vautour fauve est normalement nourri par ses parents jusqu’à ses 4 mois. Mais, pour tous, le premier travail sera d’apprendre à monter sur le gant du fauconnier, puis de se déplacer avec lui et enfin de voler et de revenir à lui. Patricia Collomb se souvient comme si c’était hier du jour où, à l’entraînement, une jeune aigle à tête blanche – qui peut écraser la tête d’un chamois avec la pression de ses serres – s’est posée sur sa tête au lieu de son gant. «Il est resté cinq minutes avant de se décider à repartir. Je transpirais, j’avais les jambes en coton!»

Mais, rassurez-vous, en spectacle, tout est sous contrôle. Et, cet été, dès le mois de juin, vous pourrez voir voler la buse râleuse. Au mois d’août, les petits grands ducs seront prêts eux aussi à vous faire une démonstration de leur vol parfaitement silencieux grâce aux fines vibrisses qui garnissent le bout de leurs ailes. En revanche, le vautour fauve et les très effrayées chouettes effraies, dont la formation prend plus de temps, n’apparaîtront cette année qu’en présentation.

Source : http://www.illustre.ch/animaux-parc-ani ... 4956_.html
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