Bourgailh :
"Save" sort ses griffes
Recalé après un appel d'offres infructueux, le projet de parc animalier et végétal revient en plus ambitieux, plus grand, avec un nouveau nom et la fondation WWF.
Une superbe plaquette en papier glacé, avec un œil de tigre dans une forme d'arbre. Les responsables du projet de parc animalier du Bourgailh ne s'accrochent pas aux branches, ils rebondissent après « avoir pris note de l'infructuosité » de l'appel d'offres. On se souvient en effet que le seul candidat à la DSP (délégation de service public), Stéphane Da Cunha, actuel gestionnaire, depuis qu'il a revendu le zoo et ses partenaires d'Arsteol avaient jeté l'éponge.
Œuvrer pour la biodiversité
L'opposition de droite et du Nouveau centre qui prône le maintien du zoo sur place en l'agrandissant, n'avait pas manqué de sauter sur cet échec de la démesure, comme si la grenouille avait voulu devenir plus grosse que le bœuf. Pour Patrick Guillemoteau, président du Syndicat mixte qui réunit notamment la CUB ainsi que les villes de Pessac et Mérignac, le projet avait au contraire pêché par manque d'ambition. Stéphane Da Cunha avait lui-même estimé qu'il fallait simplement revoir le cahier des charges.
Avant l'annonce officielle de l'appel d'offres infructueux, les responsables du projet avaient senti le vent tourner et commencé à retravailler le projet, autour d'un partenariat avec la Fondation WWF, intégrée à un comité scientifique.
Selon Raphaël Dupin, directeur du Syndicat mixte cela donne une toute autre dimension, au cœur de « l'enjeu majeur de la biodiversité » et cela mérite bien une nouvelle appellation : Save (Symbiose animale, végétale et environnementale).
Il s'agit de créer un lien entre l'aspect loisir du parc ici à Pessac-Mérignac et les régions d'origine des animaux : « Une partie du prix d'entrée serait reversée pour leur conservation in situ. Les animaux du parc seraient les ambassadeurs pédagogiques de leurs congénères dans leur milieu naturel », explique Raphaël Dupin. « Il y aurait des retours : expositions, conférences, films… et ce serait un voyage dans les forêts du monde. »
Hébergement… en brousse
Un euro ou 50 cents seraient ainsi prélevés sur un prix de billet aux alentours de 17 ou 18 euros en plein tarif. « Aujourd'hui, c'est 13, précise M. Dupin. Le zoo actuel accueille 110 000 visiteurs par an. C'est l'établissement touristique le plus fréquenté de la CUB. On peut raisonnablement envisager une fréquentation de 300 000 personnes. »
Car on passerait de 2 h 30 à 5 ou 6 heures de visite : « Aujourd'hui, le zoo couvre 4,5 ha », ajoute M. Guillemoteau. « On était parti sur une hypothèse de 15 hectares. Mais on réfléchit à une extension. Il y a 17 hectares disponibles sur Mérignac. On pourrait alors intégrer dans le site, des hébergements insolites et à tous les prix. Un esprit brousse et aventure sans faire des milliers de kilomètres ! » Prendre son petit-déjeuner en compagnie d'un singe facétieux ? Le pied. Avec un tigre du Bengale, faut voir.
Dans la politique touristique d'agglomération qui se dessine, le projet Save serait la touche exotique « unique au monde ».
Source : http://www.sudouest.fr/2011/01/26/save- ... 85-729.php
"Save" sort ses griffes
Recalé après un appel d'offres infructueux, le projet de parc animalier et végétal revient en plus ambitieux, plus grand, avec un nouveau nom et la fondation WWF.
Une superbe plaquette en papier glacé, avec un œil de tigre dans une forme d'arbre. Les responsables du projet de parc animalier du Bourgailh ne s'accrochent pas aux branches, ils rebondissent après « avoir pris note de l'infructuosité » de l'appel d'offres. On se souvient en effet que le seul candidat à la DSP (délégation de service public), Stéphane Da Cunha, actuel gestionnaire, depuis qu'il a revendu le zoo et ses partenaires d'Arsteol avaient jeté l'éponge.
Œuvrer pour la biodiversité
L'opposition de droite et du Nouveau centre qui prône le maintien du zoo sur place en l'agrandissant, n'avait pas manqué de sauter sur cet échec de la démesure, comme si la grenouille avait voulu devenir plus grosse que le bœuf. Pour Patrick Guillemoteau, président du Syndicat mixte qui réunit notamment la CUB ainsi que les villes de Pessac et Mérignac, le projet avait au contraire pêché par manque d'ambition. Stéphane Da Cunha avait lui-même estimé qu'il fallait simplement revoir le cahier des charges.
Avant l'annonce officielle de l'appel d'offres infructueux, les responsables du projet avaient senti le vent tourner et commencé à retravailler le projet, autour d'un partenariat avec la Fondation WWF, intégrée à un comité scientifique.
Selon Raphaël Dupin, directeur du Syndicat mixte cela donne une toute autre dimension, au cœur de « l'enjeu majeur de la biodiversité » et cela mérite bien une nouvelle appellation : Save (Symbiose animale, végétale et environnementale).
Il s'agit de créer un lien entre l'aspect loisir du parc ici à Pessac-Mérignac et les régions d'origine des animaux : « Une partie du prix d'entrée serait reversée pour leur conservation in situ. Les animaux du parc seraient les ambassadeurs pédagogiques de leurs congénères dans leur milieu naturel », explique Raphaël Dupin. « Il y aurait des retours : expositions, conférences, films… et ce serait un voyage dans les forêts du monde. »
Hébergement… en brousse
Un euro ou 50 cents seraient ainsi prélevés sur un prix de billet aux alentours de 17 ou 18 euros en plein tarif. « Aujourd'hui, c'est 13, précise M. Dupin. Le zoo actuel accueille 110 000 visiteurs par an. C'est l'établissement touristique le plus fréquenté de la CUB. On peut raisonnablement envisager une fréquentation de 300 000 personnes. »
Car on passerait de 2 h 30 à 5 ou 6 heures de visite : « Aujourd'hui, le zoo couvre 4,5 ha », ajoute M. Guillemoteau. « On était parti sur une hypothèse de 15 hectares. Mais on réfléchit à une extension. Il y a 17 hectares disponibles sur Mérignac. On pourrait alors intégrer dans le site, des hébergements insolites et à tous les prix. Un esprit brousse et aventure sans faire des milliers de kilomètres ! » Prendre son petit-déjeuner en compagnie d'un singe facétieux ? Le pied. Avec un tigre du Bengale, faut voir.
Dans la politique touristique d'agglomération qui se dessine, le projet Save serait la touche exotique « unique au monde ».
Source : http://www.sudouest.fr/2011/01/26/save- ... 85-729.php