Le Zoo de Fréjus a réussi sa mue
Avec la naissance prochaine du Grand Capitou, le zoo de Fréjus a perdu quatre hectares de terrain. Les seize restants ont subi un relooking plutôt réussi.
Les Fréjusiens sont plus ou moins tous au courant : le parc zoologique du Capitou et le futur pôle d'activité, tous les deux dotés de mensurations astronomiques, allaient finir par se marcher sur les fondations.
Le sénateur-maire Elie Brun a prévenu, lors d'une récente réunion publique au Capitou : « Le pôle d'activité englobera la totalité du parc zoologique. »
Après quelques négociations, le zoo est passé de 20 à 16 hectares, mais la direction a pu récupérer quelques terrains intéressants pour procéder à des aménagements qualitatifs.
Revu en profondeur, doté de nouveaux enclos flambant neufs, le zoo peut accueillir de nouvelles espèces rares, mieux réparties dans un espace qui de l'aveu du directeur adjoint Habib Nafati, « était peut-être trop vaste. »
De nouveaux pensionnaires
Vincent, soigneur animalier âgé de 20 ans, nous a servi de guide lors de notre visite du parc récemment rénové.
Première halte, le nouveau complexe dédié aux primates, animaux que Vincent connaît particulièrement bien : « Nous avons accueilli quelques spécimens provenant de l'ancien zoo de Saint-Jean Cap-Ferrat, issus d'espèces que nous n'avions pas avant. »
D'impressionnants mandrills (les fameux singes maquillés, réputés très agressifs) ont ainsi élu domicile à Fréjus, de même que quelques macaques, des vervets, des mangabés, des atèles de Colombie, et quelques-uns de nos cousins les plus proches, les chimpanzés.
Plus loin dans le parc, d'autres animaux, très rares pour certains, ont fait leur apparition, comme Igor, un jeune tigre de Sibérie, déjà énorme, qui sera bientôt rejoint par une femelle.
A priori moins sensationnels, mais tout aussi étonnants, quelques pélicans ont aussi été débarqués, de même que des coatis et des roussettes d'Égypte, de drôles de petites chauves-souris asiatiques et subsahariennes, connues pour leurs grandes oreilles et leur fourrure très douce.
Plus petit, et mieux réparti
« Tous les enclos dont le crépi est rouge ont été ouverts en avril » précise Vincent. Soit, à peu de choses près, une bonne moitié du parc !
La plupart des fauves ont intégré de nouveaux enclos mieux aménagés, et sont désormais visibles à travers une épaisse vitre, pour éviter l'entrave des grilles.
Une colonie de 25 lémuriens (pour les amateurs, des makis vari et des makis kata) se sont vus offrir une « jungle » rien qu'à eux : « Certains préfèrent vivre dans les arbres, les autres plutôt au sol », précise Vincent, « ça facilite grandement la cohabitation. »
À l'extrême gauche du parc, un terrain cédé par la mairie est en pleine réfection pour accueillir la future « plaine africaine. » Vont se retrouver là-bas bon nombre d'oiseaux et de mammifères herbivores typiques de la savane. Et pour les dominer tous, deux hippopotames, dont l'emplacement a été étudié pour que ces mastodontes souvent immergés et peu visibles puissent être observés correctement par le public.
Le zoo est heureux de vous annoncer...
Le parc zoologique essaie d'encourager les espèces les plus fragiles à se reproduire : « Ce n'est pas toujours facile », explique Vincent, « Certains animaux choisissent un partenaire unique pour toute leur vie. Si les couples ne marchent pas, nous procédons à des échanges avec d'autres parcs. » Un exemple de poids : les deux éléphants, qui se détestent cordialement, sont séparés depuis plus de vingt ans !
Mais le plus souvent, les bêtes sont plus apaisées et donnent régulièrement naissance à des petits : « nous avons récemment accueilli un bébé siamang, deux bébés gnous, un shetland, et des babouins. »
Un petit cerf axis vient à peine de naître, des wallabies sont encore dans les poches maternelles, une gazelle va prochainement mettre bas... Le parc a certes rétréci, mais la famille s'agrandit !
Source : http://www.frejus-saintraphael.maville. ... 4_actu.Htm
Avec la naissance prochaine du Grand Capitou, le zoo de Fréjus a perdu quatre hectares de terrain. Les seize restants ont subi un relooking plutôt réussi.
Les Fréjusiens sont plus ou moins tous au courant : le parc zoologique du Capitou et le futur pôle d'activité, tous les deux dotés de mensurations astronomiques, allaient finir par se marcher sur les fondations.
Le sénateur-maire Elie Brun a prévenu, lors d'une récente réunion publique au Capitou : « Le pôle d'activité englobera la totalité du parc zoologique. »
Après quelques négociations, le zoo est passé de 20 à 16 hectares, mais la direction a pu récupérer quelques terrains intéressants pour procéder à des aménagements qualitatifs.
Revu en profondeur, doté de nouveaux enclos flambant neufs, le zoo peut accueillir de nouvelles espèces rares, mieux réparties dans un espace qui de l'aveu du directeur adjoint Habib Nafati, « était peut-être trop vaste. »
De nouveaux pensionnaires
Vincent, soigneur animalier âgé de 20 ans, nous a servi de guide lors de notre visite du parc récemment rénové.
Première halte, le nouveau complexe dédié aux primates, animaux que Vincent connaît particulièrement bien : « Nous avons accueilli quelques spécimens provenant de l'ancien zoo de Saint-Jean Cap-Ferrat, issus d'espèces que nous n'avions pas avant. »
D'impressionnants mandrills (les fameux singes maquillés, réputés très agressifs) ont ainsi élu domicile à Fréjus, de même que quelques macaques, des vervets, des mangabés, des atèles de Colombie, et quelques-uns de nos cousins les plus proches, les chimpanzés.
Plus loin dans le parc, d'autres animaux, très rares pour certains, ont fait leur apparition, comme Igor, un jeune tigre de Sibérie, déjà énorme, qui sera bientôt rejoint par une femelle.
A priori moins sensationnels, mais tout aussi étonnants, quelques pélicans ont aussi été débarqués, de même que des coatis et des roussettes d'Égypte, de drôles de petites chauves-souris asiatiques et subsahariennes, connues pour leurs grandes oreilles et leur fourrure très douce.
Plus petit, et mieux réparti
« Tous les enclos dont le crépi est rouge ont été ouverts en avril » précise Vincent. Soit, à peu de choses près, une bonne moitié du parc !
La plupart des fauves ont intégré de nouveaux enclos mieux aménagés, et sont désormais visibles à travers une épaisse vitre, pour éviter l'entrave des grilles.
Une colonie de 25 lémuriens (pour les amateurs, des makis vari et des makis kata) se sont vus offrir une « jungle » rien qu'à eux : « Certains préfèrent vivre dans les arbres, les autres plutôt au sol », précise Vincent, « ça facilite grandement la cohabitation. »
À l'extrême gauche du parc, un terrain cédé par la mairie est en pleine réfection pour accueillir la future « plaine africaine. » Vont se retrouver là-bas bon nombre d'oiseaux et de mammifères herbivores typiques de la savane. Et pour les dominer tous, deux hippopotames, dont l'emplacement a été étudié pour que ces mastodontes souvent immergés et peu visibles puissent être observés correctement par le public.
Le zoo est heureux de vous annoncer...
Le parc zoologique essaie d'encourager les espèces les plus fragiles à se reproduire : « Ce n'est pas toujours facile », explique Vincent, « Certains animaux choisissent un partenaire unique pour toute leur vie. Si les couples ne marchent pas, nous procédons à des échanges avec d'autres parcs. » Un exemple de poids : les deux éléphants, qui se détestent cordialement, sont séparés depuis plus de vingt ans !
Mais le plus souvent, les bêtes sont plus apaisées et donnent régulièrement naissance à des petits : « nous avons récemment accueilli un bébé siamang, deux bébés gnous, un shetland, et des babouins. »
Un petit cerf axis vient à peine de naître, des wallabies sont encore dans les poches maternelles, une gazelle va prochainement mettre bas... Le parc a certes rétréci, mais la famille s'agrandit !
Source : http://www.frejus-saintraphael.maville. ... 4_actu.Htm