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Re: Créations
Heureux de voir que ce post fonctionne à nouveau, beau zoo avec u n peu trop d'espèces communes à mon goût.
"Je suis une part de tout ce que j'ai rencontré" José Ortega y Gasset.
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Simon38 - Messages: 1159
- Enregistré le: Mercredi 22 Avril 2009 12:25
- Localisation: Rhône-Alpes
Re: Créations
Tout d'abord Alexis, je tiens à saluer ton travail et l'ampleur de ce dernier dont la remarquable réalisation à du te prendre des heures. Et rien que pour cela, je te tire mon chapeau car ce ne doit pas être une mince affaire que cela et un travail pareil doit évidemment nécessiter une patience à toutes preuves. Lorsque l'on voit la minutie dans la création du plan du zoo, du plan de collection et de la réalisation des enclos, le doute ne subsiste plus !
Je soulignerai juste deux petits détails qui m'ont dérangé dans ton projet : le premier subsiste dans la superficie de l'enclos des magots ; en effet celui-ci n'a qu'une superficie de 250 mètres carrés, soit une superficie seulement supérieur de 50 mètres carrés en comparaison à l'enclos des ombrettes ! J'imagine qu'il s'agit peut-être là d'une faute de frappe et que sa superficie réelle serait d'avantage 2500 mètres carrés ce qui me paraitrait plus correct pour ces primates mais lorsque je vois la taille de leur enclos sur le plan - même s'il n'est pas proportionnel, il laisse transparaitre une certaine idée de la réalité -, la désillusion opère ... Ensuite, le deuxième détail est bien moins important car il réside dans le choix d'une des espèces de la plaine africaine. En effet, la présence de bœufs watussi, une espèce domestique, dans les plaines africaines me dérange. Il y a bien d'autres espèces "sauvages" à y acclimater.
Malgré ces deux petites choses qui me gênent, il s'agit dans l'ensemble d'un très bon projet, je le répète. Le plan de collection est cohérent et intéressant, mêlant espèces communes et adulées du grand public et espèces menacées et moins connues, la "vie" du projet est à souligner, les surfaces allouées sont bonnes dans l'ensemble, l'aménagement des espaces décrit est correct. Sur ce, bravo encore à toi Alexis et merci de nous avoir fait partager ton travail !
Je tiens désormais à présenter mon dernier projet, réalisé ces jours-ci, quelques mois après ma zone pour rapaces européens qui n'avait pas, semble-t-il, rencontrait un grand succès. J'espère avoir là réalisé une installation correcte et cohérente qui saura vous plaire.
Il s'agit là d'une volière côtière européenne visant à recréer une falaise en bord de mer entre Bretagne et Irlande. Les espèces présentés sont des oiseaux côtiers et le phoque gris. Le plan réalisé est proportionnel aux mesures en vrai grandeur de la volière. Je tiens tout d'abord avant de présenter celui-ci que ce dernier n'est composé que de ligne droite et semble très géométrique tout simplement car cette méthode semblait plus pratique à mettre en œuvre pour la réalisation du plan mais il est évident que la courbe sera intégrée à l'espace.
Voici donc le plan :
La légende en est la suivante :
-Hachures : Falaises
-Petits ronds : Plages de galets avec rochers
-Vagues : Bassins profonds
-Triangles : Zones d'eau moins profonde et "en paliers"
-Zone blanche au milieu de l'enclos : Tunnel de verre traversant l'enclos, je vous expliquerai par la suite d'avantage en quoi celui-ci consiste.
Passons donc à la description de l'installation.
Bien avant de pénétrer la volière, le visiteur arpente un sentier qui le plonge progressivement dans une ambiance côtière, en pente douce, qui le mène vers un lumineux bâtiment tout de verre dans lequel sont présentés les diverses espèces habitant la volière ainsi qu'une présentation de l'habitat ciblé. Ce bâtiment-salle présente également une exposition quant aux menaces que la pression humaine fait peser sur les milieux côtiers et marins (mazoutage des oiseaux en cas de marée noire, disparition des sources alimentaires à cause de la sur-pêche, menaces pesantes sur les lieux de nidification ..). Un panneau présente également la réserve naturelle des Sept Iles, en Bretagne, un des derniers bastions français de certaines espèces d'oiseaux marins européens ainsi que du phoque veau-marin. Ce bâtiment est tout bonnement adossé à la volière et cette face de celle-ci se compose d'un bardage de 5 mètres de haut dont le but est d'obstruer la vue du public afin que la découverte et la surprise restent entières. Une fois les différents panneaux consultés, le visiteur peut enfin accéder à l'installation et se rendre compte de ses proportions gigantesques : 150 mètres de long pour 74 mètres de large (soit une surface d'environ 11100 m²), un filet quasi-invisible suspendu à 20 mètres de haut, supporté par deux vastes falaises s'étendant de chaque côté de l'installation.
Mais la particularité de cette volière réside dans le chemin de visite : en effet, les visiteurs s'engouffrent désormais dans un long tunnel de verre (hauteur sous plafond d'environ 2 mètres/2 mètres 50) qui, en premier lieu, va offrir une vision aquatique des pensionnaires de l'enclos aux visiteurs ; en effet, sur une longueur de 68 mètres, le tunnel se trouvera au fond du large bassin de 5 mètres de profondeur dévolu aux phoques et aux oiseaux. Sensations garanties ! Alors que nous parlons désormais des oiseaux, il est bon de préciser les espèces présentées : pingouin torda, guillemot de Troïl, macareux moine, grand cormoran, fou de Bassan et mouette tridactyle. Le fond du bassin est modulé et alterne crevasses, tombants rocheux et bancs de sable. Un système de filtration moderne permet le développement de micro-organismes marins et d'algues tandis qu'une machine à vague permet la création d'un léger courant dans le bassin. Des trappes dissimulées dans les falaises au fond de l'eau (ces dernières se prolongent en effet jusque dans le bassin) distribuent à heure fixe des poissons vivants depuis les locaux techniques dissimulés derrière les falaises (il s'agit de deux bâtiments discrets, qui possède un camouflage "rocheux" leur permettant de se fondre dans la falaise ; ils abritent également la zone de soin, les installations intérieurs et les enclos de séparation des espèces.), créant ainsi l'animation et permettant aux oiseaux et aux phoques d'exprimer leur naturel instinct de prédateurs.
Puis, le chemin de visite remonte progressivement (toujours un tunnel de verre d'une hauteur similaire) afin d'offrir désormais une vue plus terrestre de l'installation aux visiteurs. Celui-ci n'est plus qu'encaissé de 50 centimètres dans le bassin dont la profondeur et la largeur se sont réduites, la dernière n'atteignant plus que 5 mètres. Pour raison, celui-ci est le prolongement d'une large et longue (83 mètres) plage de galets parsemée de blocs rocheux, encaissée dans la falaise. Le bassin à ses pieds est donc en "paliers" et peu profond, relié au plus grand permettant aux phoques dont celle-ci est le lieu de repos de gagner la terre ferme en toute quiétude.
Passons maintenant à un dernier élément et sans doute le plus important : les falaises. Bordant l'installation et ayant une largueur comprise entre 20 et 30 mètres elles ont été travaillées, sculptées, comme l'érosion du sel de la mer aurait pu le faire. Au plus haut, il y a par endroit des buttes de terre sur lesquelles poussent quelques graminées côtières. Les deux falaises sont le lieu où les oiseaux peuvent nicher : en effet, elles ont été creusées de manière à offrir à chaque couple un nid. D'autres cavités débouchent sur les installations intérieures. La longueur totale des deux falaises est suffisante pour permettre aux diverses espèces d'avoir leur propre territoire, tout ceci afin d'éviter les conflits.
Voilà, je pense avoir été complet, si des questions subsistent, n'hésitez pas. J'attends vos avis et vos critiques.
Je soulignerai juste deux petits détails qui m'ont dérangé dans ton projet : le premier subsiste dans la superficie de l'enclos des magots ; en effet celui-ci n'a qu'une superficie de 250 mètres carrés, soit une superficie seulement supérieur de 50 mètres carrés en comparaison à l'enclos des ombrettes ! J'imagine qu'il s'agit peut-être là d'une faute de frappe et que sa superficie réelle serait d'avantage 2500 mètres carrés ce qui me paraitrait plus correct pour ces primates mais lorsque je vois la taille de leur enclos sur le plan - même s'il n'est pas proportionnel, il laisse transparaitre une certaine idée de la réalité -, la désillusion opère ... Ensuite, le deuxième détail est bien moins important car il réside dans le choix d'une des espèces de la plaine africaine. En effet, la présence de bœufs watussi, une espèce domestique, dans les plaines africaines me dérange. Il y a bien d'autres espèces "sauvages" à y acclimater.
Malgré ces deux petites choses qui me gênent, il s'agit dans l'ensemble d'un très bon projet, je le répète. Le plan de collection est cohérent et intéressant, mêlant espèces communes et adulées du grand public et espèces menacées et moins connues, la "vie" du projet est à souligner, les surfaces allouées sont bonnes dans l'ensemble, l'aménagement des espaces décrit est correct. Sur ce, bravo encore à toi Alexis et merci de nous avoir fait partager ton travail !
Je tiens désormais à présenter mon dernier projet, réalisé ces jours-ci, quelques mois après ma zone pour rapaces européens qui n'avait pas, semble-t-il, rencontrait un grand succès. J'espère avoir là réalisé une installation correcte et cohérente qui saura vous plaire.
Il s'agit là d'une volière côtière européenne visant à recréer une falaise en bord de mer entre Bretagne et Irlande. Les espèces présentés sont des oiseaux côtiers et le phoque gris. Le plan réalisé est proportionnel aux mesures en vrai grandeur de la volière. Je tiens tout d'abord avant de présenter celui-ci que ce dernier n'est composé que de ligne droite et semble très géométrique tout simplement car cette méthode semblait plus pratique à mettre en œuvre pour la réalisation du plan mais il est évident que la courbe sera intégrée à l'espace.
Voici donc le plan :
La légende en est la suivante :
-Hachures : Falaises
-Petits ronds : Plages de galets avec rochers
-Vagues : Bassins profonds
-Triangles : Zones d'eau moins profonde et "en paliers"
-Zone blanche au milieu de l'enclos : Tunnel de verre traversant l'enclos, je vous expliquerai par la suite d'avantage en quoi celui-ci consiste.
Passons donc à la description de l'installation.
Bien avant de pénétrer la volière, le visiteur arpente un sentier qui le plonge progressivement dans une ambiance côtière, en pente douce, qui le mène vers un lumineux bâtiment tout de verre dans lequel sont présentés les diverses espèces habitant la volière ainsi qu'une présentation de l'habitat ciblé. Ce bâtiment-salle présente également une exposition quant aux menaces que la pression humaine fait peser sur les milieux côtiers et marins (mazoutage des oiseaux en cas de marée noire, disparition des sources alimentaires à cause de la sur-pêche, menaces pesantes sur les lieux de nidification ..). Un panneau présente également la réserve naturelle des Sept Iles, en Bretagne, un des derniers bastions français de certaines espèces d'oiseaux marins européens ainsi que du phoque veau-marin. Ce bâtiment est tout bonnement adossé à la volière et cette face de celle-ci se compose d'un bardage de 5 mètres de haut dont le but est d'obstruer la vue du public afin que la découverte et la surprise restent entières. Une fois les différents panneaux consultés, le visiteur peut enfin accéder à l'installation et se rendre compte de ses proportions gigantesques : 150 mètres de long pour 74 mètres de large (soit une surface d'environ 11100 m²), un filet quasi-invisible suspendu à 20 mètres de haut, supporté par deux vastes falaises s'étendant de chaque côté de l'installation.
Mais la particularité de cette volière réside dans le chemin de visite : en effet, les visiteurs s'engouffrent désormais dans un long tunnel de verre (hauteur sous plafond d'environ 2 mètres/2 mètres 50) qui, en premier lieu, va offrir une vision aquatique des pensionnaires de l'enclos aux visiteurs ; en effet, sur une longueur de 68 mètres, le tunnel se trouvera au fond du large bassin de 5 mètres de profondeur dévolu aux phoques et aux oiseaux. Sensations garanties ! Alors que nous parlons désormais des oiseaux, il est bon de préciser les espèces présentées : pingouin torda, guillemot de Troïl, macareux moine, grand cormoran, fou de Bassan et mouette tridactyle. Le fond du bassin est modulé et alterne crevasses, tombants rocheux et bancs de sable. Un système de filtration moderne permet le développement de micro-organismes marins et d'algues tandis qu'une machine à vague permet la création d'un léger courant dans le bassin. Des trappes dissimulées dans les falaises au fond de l'eau (ces dernières se prolongent en effet jusque dans le bassin) distribuent à heure fixe des poissons vivants depuis les locaux techniques dissimulés derrière les falaises (il s'agit de deux bâtiments discrets, qui possède un camouflage "rocheux" leur permettant de se fondre dans la falaise ; ils abritent également la zone de soin, les installations intérieurs et les enclos de séparation des espèces.), créant ainsi l'animation et permettant aux oiseaux et aux phoques d'exprimer leur naturel instinct de prédateurs.
Puis, le chemin de visite remonte progressivement (toujours un tunnel de verre d'une hauteur similaire) afin d'offrir désormais une vue plus terrestre de l'installation aux visiteurs. Celui-ci n'est plus qu'encaissé de 50 centimètres dans le bassin dont la profondeur et la largeur se sont réduites, la dernière n'atteignant plus que 5 mètres. Pour raison, celui-ci est le prolongement d'une large et longue (83 mètres) plage de galets parsemée de blocs rocheux, encaissée dans la falaise. Le bassin à ses pieds est donc en "paliers" et peu profond, relié au plus grand permettant aux phoques dont celle-ci est le lieu de repos de gagner la terre ferme en toute quiétude.
Passons maintenant à un dernier élément et sans doute le plus important : les falaises. Bordant l'installation et ayant une largueur comprise entre 20 et 30 mètres elles ont été travaillées, sculptées, comme l'érosion du sel de la mer aurait pu le faire. Au plus haut, il y a par endroit des buttes de terre sur lesquelles poussent quelques graminées côtières. Les deux falaises sont le lieu où les oiseaux peuvent nicher : en effet, elles ont été creusées de manière à offrir à chaque couple un nid. D'autres cavités débouchent sur les installations intérieures. La longueur totale des deux falaises est suffisante pour permettre aux diverses espèces d'avoir leur propre territoire, tout ceci afin d'éviter les conflits.
Voilà, je pense avoir été complet, si des questions subsistent, n'hésitez pas. J'attends vos avis et vos critiques.
- coco44
- Messages: 365
- Enregistré le: Samedi 05 Janvier 2008 17:52
- Localisation: Loire atlantique (44)
Re: Créations
Bonsoir, coco44,
j'ai bien vu ton projet de volière-bassin pour phoques et oiseaux marins, et t'en félicite !
A mon avis, phoques et oiseaux devraient être séparés (les seconds pourraient être maltraités voire croqués par les premiers), même s'il serait possible de faire en sorte de les voir d'un seul coup d'oeil.
Pour les phoques, il faudrait sans doute plus d'espaces émergés (plages, grottes...), et des formes un peu plus naturelles et moins géométriques
L'idée d'un biotope maritime est très intéressante, on pourrait la compléter avec une volière pour oiseaux des vasières (huîtriers, tadornes, avocettes...), comme on peut en voir en baie de Somme, dans le golfe du Morbihan, les marais de Guérande... A moins que tu ne penses déjà à le faire...
Bonne soirée,
Alexis
j'ai bien vu ton projet de volière-bassin pour phoques et oiseaux marins, et t'en félicite !
A mon avis, phoques et oiseaux devraient être séparés (les seconds pourraient être maltraités voire croqués par les premiers), même s'il serait possible de faire en sorte de les voir d'un seul coup d'oeil.
Pour les phoques, il faudrait sans doute plus d'espaces émergés (plages, grottes...), et des formes un peu plus naturelles et moins géométriques

L'idée d'un biotope maritime est très intéressante, on pourrait la compléter avec une volière pour oiseaux des vasières (huîtriers, tadornes, avocettes...), comme on peut en voir en baie de Somme, dans le golfe du Morbihan, les marais de Guérande... A moins que tu ne penses déjà à le faire...
Bonne soirée,
Alexis
La critique est facile, l'art est difficile
Découvrez mon nouveau blog nature et environnement : http://ecoloptimiste.over-blog.com/#
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- Alexis
- Messages: 966
- Enregistré le: Samedi 06 Août 2005 21:24
- Localisation: Loiret
Re: Créations
Bonsoir encore,
de retour de mes vacances en Bretagne, j'ai pu prendre connaissance de toutes vos remarques sur mon projet de zoo "virtuel" (merci okapi, tiao, Simon38, coco44, et aussi alexpe8 et maxime), et voici ce que je peux apporter à vos interrogations :
- proportion des espaces entre eux : j'ai dessiné mon plan à partir d'un feuille quadrillée 5x5 mm, chaque carreau équivalant à un carré de 10 mètres de côté (= 100 m2) sur le plan.
La superficie du parc est d'un peu plus de 20 hectares.
Les dimensions de chaque enclos sont approximatives mais on reste dans l'ordre de grandeur (100, 1 000, 5 000 mètres carrés...).
Mes allées mesurent en moyenne 5 à 10 m de large (c'est un peu large, et elles pourraient être plus étroites), et il y a aussi des esplanades et espaces plus larges (qui peuvent être aménagées en aires de jeux, de pique-nique, en espaces boisés...).
- Okapi, la zone beige autour des Yacks est un enrochement, vestige d'une ancienne carrière (cf. compte-rendu), qui n'accueille pas de présentation d'animaux pour le moment, mais que l'on peut imaginer plantée de végétation, de préférence himalayenne ou centre-asiatique (bambous, rhododendrons, conifères...). Cet enrochement abrite par ailleurs les loges intérieures des Yacks, comme celles des Gaurs un peu plus loin, sur le modèle des abris creusés dans les faux rochers de Vincennes.
- le prix d'entrée : je ne me suis jamais posé la question (étant donné que mon modèle est virtuel !), mais on pourrait imaginer (comme dans d'autres parcs de superficie équivalente que j'ai pu visiter) un tarif de base de 15 euros, avec des réductions diverses (enfants de moins de 12 ans, personnes âgées de + de 65 ans, chômeurs, étudiants...) à hauteur de 10 euros le billet. (mais les histoires d'argent, ce n'est vraiment pas mon truc
).
- la collection : elle essaie d'associer des espèces communes et rares, menacées et non menacées, plus ou moins populaires chez les visiteurs : il y a des Lions d'Afrique et des Flamants roses, mais aussi des Lycaons et des Fuligules nyrocas, moins célèbres mais bien plus menacés.
Ma collection n'est pas figée, elle est appelée à évoluer dans le temps comme celle d'un vrai zoo. C'est pourquoi je prévois une suite à ce premier plan, qui indiquera les espèces quittant et intégrant la collection, les départs, les arrivées, voire les naissances et les décès...
Cette suite est prévue pour le mois d'août prochain.
- l'enclos des Magots : c'est vrai qu'il est assez petit ; je promets de l'agrandir dans la prochaine version du plan, par exemple en mettant à profit le rocher nord-africain, autour duquel sont situées la volière des Ibis chauves, les fosses des Porcs-épics et surtout le grand plateau des Dromadaires.
- les Boeufs Watussis : pour le moment, mes 3 femelles sont dans la plaine africaine, en cohabitation avec des espèces d'ongulés sauvages. Je reconnais que ce n'est pas l'idéal, mais ces bovins font partie intégrante de la faune des savanes d'Afrique de l'Est puisqu'ils sont élevés, en semi-liberté, par les peuples de cette partie du monde ; et ma plaine africaine présente pour le moment des espèces pour l'essentiel emblématiques et populaires (Zèbres, Elands du Cap... plus la plaine aux Lions, toute proche). Elle permet de présenter tout autour des animaux moins connus (Daman des rochers) voire fortement menacés d'extinction (Lycaon).
Ces animaux pourraient d'ailleurs servir de support à une exposition sur les relations entre faune sauvage et pastoralisme en Afrique (et ailleurs ?).
Enfin, je n'exclus pas de créer une nouvelle zone pour les animaux domestiques du monde, que cette espèce pourrait partager avec bien d'autres, venant des fermes d'Afrique, d'Europe, d'Amérique latine, etc...
- Mon zoo est-il entièrement fictif (la question qui tue de tiao) ? Oui, le plan général est entièrement fictif, mais je l'avais imaginé il y a plusieurs années déjà
Mais, comme un esprit perspicace pourrait le noter, il a été basé sur un planisphère modèle courant en Europe (l'Europe et l'Afrique au centre, l'Australie en bas à droite...).
Les installations individuelles sont souvent plus ou moins basées sur des enclos, volières, serres, bâtiments, etc... que j'ai pu voir en vrai ou dans la presse, sur Internet... Je donnerai prochainement des plans plus détaillés des principales installations (serre indonésienne, pavillon amazonien, vivarium...), en août prochain toujours.
A bientôt,
Alexis
de retour de mes vacances en Bretagne, j'ai pu prendre connaissance de toutes vos remarques sur mon projet de zoo "virtuel" (merci okapi, tiao, Simon38, coco44, et aussi alexpe8 et maxime), et voici ce que je peux apporter à vos interrogations :
- proportion des espaces entre eux : j'ai dessiné mon plan à partir d'un feuille quadrillée 5x5 mm, chaque carreau équivalant à un carré de 10 mètres de côté (= 100 m2) sur le plan.
La superficie du parc est d'un peu plus de 20 hectares.
Les dimensions de chaque enclos sont approximatives mais on reste dans l'ordre de grandeur (100, 1 000, 5 000 mètres carrés...).
Mes allées mesurent en moyenne 5 à 10 m de large (c'est un peu large, et elles pourraient être plus étroites), et il y a aussi des esplanades et espaces plus larges (qui peuvent être aménagées en aires de jeux, de pique-nique, en espaces boisés...).
- Okapi, la zone beige autour des Yacks est un enrochement, vestige d'une ancienne carrière (cf. compte-rendu), qui n'accueille pas de présentation d'animaux pour le moment, mais que l'on peut imaginer plantée de végétation, de préférence himalayenne ou centre-asiatique (bambous, rhododendrons, conifères...). Cet enrochement abrite par ailleurs les loges intérieures des Yacks, comme celles des Gaurs un peu plus loin, sur le modèle des abris creusés dans les faux rochers de Vincennes.
- le prix d'entrée : je ne me suis jamais posé la question (étant donné que mon modèle est virtuel !), mais on pourrait imaginer (comme dans d'autres parcs de superficie équivalente que j'ai pu visiter) un tarif de base de 15 euros, avec des réductions diverses (enfants de moins de 12 ans, personnes âgées de + de 65 ans, chômeurs, étudiants...) à hauteur de 10 euros le billet. (mais les histoires d'argent, ce n'est vraiment pas mon truc

- la collection : elle essaie d'associer des espèces communes et rares, menacées et non menacées, plus ou moins populaires chez les visiteurs : il y a des Lions d'Afrique et des Flamants roses, mais aussi des Lycaons et des Fuligules nyrocas, moins célèbres mais bien plus menacés.
Ma collection n'est pas figée, elle est appelée à évoluer dans le temps comme celle d'un vrai zoo. C'est pourquoi je prévois une suite à ce premier plan, qui indiquera les espèces quittant et intégrant la collection, les départs, les arrivées, voire les naissances et les décès...

- l'enclos des Magots : c'est vrai qu'il est assez petit ; je promets de l'agrandir dans la prochaine version du plan, par exemple en mettant à profit le rocher nord-africain, autour duquel sont situées la volière des Ibis chauves, les fosses des Porcs-épics et surtout le grand plateau des Dromadaires.
- les Boeufs Watussis : pour le moment, mes 3 femelles sont dans la plaine africaine, en cohabitation avec des espèces d'ongulés sauvages. Je reconnais que ce n'est pas l'idéal, mais ces bovins font partie intégrante de la faune des savanes d'Afrique de l'Est puisqu'ils sont élevés, en semi-liberté, par les peuples de cette partie du monde ; et ma plaine africaine présente pour le moment des espèces pour l'essentiel emblématiques et populaires (Zèbres, Elands du Cap... plus la plaine aux Lions, toute proche). Elle permet de présenter tout autour des animaux moins connus (Daman des rochers) voire fortement menacés d'extinction (Lycaon).
Ces animaux pourraient d'ailleurs servir de support à une exposition sur les relations entre faune sauvage et pastoralisme en Afrique (et ailleurs ?).
Enfin, je n'exclus pas de créer une nouvelle zone pour les animaux domestiques du monde, que cette espèce pourrait partager avec bien d'autres, venant des fermes d'Afrique, d'Europe, d'Amérique latine, etc...
- Mon zoo est-il entièrement fictif (la question qui tue de tiao) ? Oui, le plan général est entièrement fictif, mais je l'avais imaginé il y a plusieurs années déjà

Les installations individuelles sont souvent plus ou moins basées sur des enclos, volières, serres, bâtiments, etc... que j'ai pu voir en vrai ou dans la presse, sur Internet... Je donnerai prochainement des plans plus détaillés des principales installations (serre indonésienne, pavillon amazonien, vivarium...), en août prochain toujours.
A bientôt,
Alexis
La critique est facile, l'art est difficile
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- Alexis
- Messages: 966
- Enregistré le: Samedi 06 Août 2005 21:24
- Localisation: Loiret
Re: Créations
Bonsoir à toutes et à tous,
bienvenue dans le second volet de mon zoo "virtuel" (version "2ème semestre 2010").
Mon zoo a un peu évolué depuis, pas de changement gigantesque mais des arrivées et départs par petites touches, comme dans un vrai parc...
Les plans et légendes ici :
http://img138.imageshack.us/i/planavecl ... ill10.png/
http://img820.imageshack.us/i/lgendejuill101.png/
http://img337.imageshack.us/i/lgendejuill102.png/
http://img34.imageshack.us/i/lgendejuill103.png/
Le résumé des changements dans le 1er semestre 2010 (les chiffres correspondent aux numéros des enclos et installations mentionnés sur le plan) :
- 1 : les Hérons gardeboeufs ont quitté la volière européenne, mais le mâle célibataire de Sarcelle d'hiver a été rejoint par une compagne ;
- 3 : arrivée d'un couple supplémentaire de Vautours fauves (il y en a donc 3 couples d'adultes, plus quelques juvéniles) ;
- 5 : la femelle Harfang des neiges a été rejointe par un mâle ;
- 10 : départ d'un couple de Grues demoiselles (Demoiselles de Numidie) ;
- 14 : la femelle de Faisan doré, qui occupait seule sa volière, est morte dans le printemps ; pour le moment, la cloison qui séparait cette volière de celle des Rollier a été retirée et ces derniers oiseaux ont à leur disposition une volière arborée de 100 mètres carrés ;
- 15 : naissance d'une petite femelle Nilgaut dans la plaine indienne, c'est la première naissance enregistrée dans le parc pour cette espèce ;
- 21 : arrivée d'un couple de Bengalis amandavas ou Bengalis rouges Amandava amandava dans la serre australasienne, nouvelle espèce pour le parc. Egalement la naissance d'un Bulbul orphée mâle (l'espèce se reproduit couramment dans le parc) et le décès d'une femelle de la même espèce ;
- 24 : une nouvelle espèce d'oiseau partage la volière des Perruches ondulées, il s'agit d'un couple de Tourterelle diamant ou Géopélie diamant Geopelia cuneata arrivé au début de l'été. Ces oiseaux sont semble t-il d'excellents reproducteurs puisqu'ils se sont déjà reproduits dès la période de quarantaine dans l'attente de son entrée dans la volière des perruches, les juvéniles sont maintenus dans le bâtiment de quarantaine (voir plus loin) ;
- 26 : nouvelles de l'aquarium : le bassin consacré aux mers tempérées présente 4 Sangliers de mer Capros aper, petits cousins du Saint-Pierre, et 2 Dorades royales Sparus aurata, bien connues des gastronomes, mais la Rascasse rouge est morte, de même que 2 Oursins granuleux et un des Diodons ; l'aquarium des mers tropicales accueille 3 Poissons-clowns épineux ou à joues épineuses Premnas biaculeatus, alors que le Centropyge nain est décédé ; le Rémora rayé qui partageait l'aquarium des requins est décédé lui aussi ;
- 29 : l'enclos des Magots a été agrandi et creusé, il a actuellement une superficie de 600 mètres carrés de rochers et de ravins ;
- 30 : départ de 4 femelles Gerboises du désert sur les 8 qui étaient présentes au début de l'année ;
- 31: naissance d'un Dromadaire mâle ;
- 34 : départ de 4 mâles de Dendrocygnes fauves ;
- 37 : arrivée d'un Céphalophe bleu mâle, il vit actuellement en cohabitation avec les deux femelles Bongos ;
- 40 : un Zèbre de Burchell mâle est né, l'une des femelles était enceinte au début de l'année ; il s'agit de la première reproduction de l'espèce dans le parc ;
- 43 : départ d'un Lycaon mâle, né en 2009, vers un autre parc ;
- 45 : départ d'une femelle Raton laveur vers un autre parc ;
- 46 : le groupe de Coatis communs, reproducteur prolifique, a été réduit à 1 mâle et 5 femelles ; les autres individus, femelles et jeunes, ont été transférés dans d'autres parcs ;
- 48 : un nouveau couple de Toucans à carène occupe la grande volière néotropicale, où est également arrivé un jeune mâle d'Ibis rouge ;
- 50 : naissance d'un Coendou à queue prenante, événement assez remarquable compte tenu de la rareté de l'espèce dans les jardins zoologiques européens (cette espèce se reproduit assez régulièrement dans mon parc, et une jeune femelle née en 2008 vient d'être transférée vers un autre parc) ; par ailleurs, un Ara macao est né durant le printemps mais n'a pas survécu au-delà de quelques jours ; décès d'un Paroare dominicain mâle ;
- 51 : décès d'un Cabiai pensionnaire de la plaine sud-américaine ;
- 54 : décès de la femelle reproductrice de Vipère de Russell, plusieurs jeunes sont toujours visibles du public dans le vivarium ; le terrarium de la vipère défunte est dorénavant occupé par un couple de Gerrhosaures ou Lézards géants à plaques Gerrhosaurus major ; chez les amphibiens, départ des Tritons du Caucase, ainsi que 12 Mantelles de Madagascar et de 3 Rainettes aux yeux rouges, espèces toutes deux élevées en colonies assez nombreuses dans le Zoo.
Le plan indique également de nouveaux locaux : toilettes, aires de pique-nique, ainsi qu'un bâtiment construit ce printemps pour l'accueil des oiseaux et des petits mammifères récemment arrivés dans le parc (c'est là où mes tourterelles se sont reproduites
).
Prochainement, vont arriver des plans détaillés de plusieurs installations (serre australasienne, pavillon amazonien, vivarium...), ainsi qu'un descriptif de la collection botanique du parc, qui est en train de s'étoffer...
A bientôt,
Alexis
bienvenue dans le second volet de mon zoo "virtuel" (version "2ème semestre 2010").
Mon zoo a un peu évolué depuis, pas de changement gigantesque mais des arrivées et départs par petites touches, comme dans un vrai parc...
Les plans et légendes ici :
http://img138.imageshack.us/i/planavecl ... ill10.png/
http://img820.imageshack.us/i/lgendejuill101.png/
http://img337.imageshack.us/i/lgendejuill102.png/
http://img34.imageshack.us/i/lgendejuill103.png/
Le résumé des changements dans le 1er semestre 2010 (les chiffres correspondent aux numéros des enclos et installations mentionnés sur le plan) :
- 1 : les Hérons gardeboeufs ont quitté la volière européenne, mais le mâle célibataire de Sarcelle d'hiver a été rejoint par une compagne ;
- 3 : arrivée d'un couple supplémentaire de Vautours fauves (il y en a donc 3 couples d'adultes, plus quelques juvéniles) ;
- 5 : la femelle Harfang des neiges a été rejointe par un mâle ;
- 10 : départ d'un couple de Grues demoiselles (Demoiselles de Numidie) ;
- 14 : la femelle de Faisan doré, qui occupait seule sa volière, est morte dans le printemps ; pour le moment, la cloison qui séparait cette volière de celle des Rollier a été retirée et ces derniers oiseaux ont à leur disposition une volière arborée de 100 mètres carrés ;
- 15 : naissance d'une petite femelle Nilgaut dans la plaine indienne, c'est la première naissance enregistrée dans le parc pour cette espèce ;
- 21 : arrivée d'un couple de Bengalis amandavas ou Bengalis rouges Amandava amandava dans la serre australasienne, nouvelle espèce pour le parc. Egalement la naissance d'un Bulbul orphée mâle (l'espèce se reproduit couramment dans le parc) et le décès d'une femelle de la même espèce ;
- 24 : une nouvelle espèce d'oiseau partage la volière des Perruches ondulées, il s'agit d'un couple de Tourterelle diamant ou Géopélie diamant Geopelia cuneata arrivé au début de l'été. Ces oiseaux sont semble t-il d'excellents reproducteurs puisqu'ils se sont déjà reproduits dès la période de quarantaine dans l'attente de son entrée dans la volière des perruches, les juvéniles sont maintenus dans le bâtiment de quarantaine (voir plus loin) ;
- 26 : nouvelles de l'aquarium : le bassin consacré aux mers tempérées présente 4 Sangliers de mer Capros aper, petits cousins du Saint-Pierre, et 2 Dorades royales Sparus aurata, bien connues des gastronomes, mais la Rascasse rouge est morte, de même que 2 Oursins granuleux et un des Diodons ; l'aquarium des mers tropicales accueille 3 Poissons-clowns épineux ou à joues épineuses Premnas biaculeatus, alors que le Centropyge nain est décédé ; le Rémora rayé qui partageait l'aquarium des requins est décédé lui aussi ;
- 29 : l'enclos des Magots a été agrandi et creusé, il a actuellement une superficie de 600 mètres carrés de rochers et de ravins ;
- 30 : départ de 4 femelles Gerboises du désert sur les 8 qui étaient présentes au début de l'année ;
- 31: naissance d'un Dromadaire mâle ;
- 34 : départ de 4 mâles de Dendrocygnes fauves ;
- 37 : arrivée d'un Céphalophe bleu mâle, il vit actuellement en cohabitation avec les deux femelles Bongos ;
- 40 : un Zèbre de Burchell mâle est né, l'une des femelles était enceinte au début de l'année ; il s'agit de la première reproduction de l'espèce dans le parc ;
- 43 : départ d'un Lycaon mâle, né en 2009, vers un autre parc ;
- 45 : départ d'une femelle Raton laveur vers un autre parc ;
- 46 : le groupe de Coatis communs, reproducteur prolifique, a été réduit à 1 mâle et 5 femelles ; les autres individus, femelles et jeunes, ont été transférés dans d'autres parcs ;
- 48 : un nouveau couple de Toucans à carène occupe la grande volière néotropicale, où est également arrivé un jeune mâle d'Ibis rouge ;
- 50 : naissance d'un Coendou à queue prenante, événement assez remarquable compte tenu de la rareté de l'espèce dans les jardins zoologiques européens (cette espèce se reproduit assez régulièrement dans mon parc, et une jeune femelle née en 2008 vient d'être transférée vers un autre parc) ; par ailleurs, un Ara macao est né durant le printemps mais n'a pas survécu au-delà de quelques jours ; décès d'un Paroare dominicain mâle ;
- 51 : décès d'un Cabiai pensionnaire de la plaine sud-américaine ;
- 54 : décès de la femelle reproductrice de Vipère de Russell, plusieurs jeunes sont toujours visibles du public dans le vivarium ; le terrarium de la vipère défunte est dorénavant occupé par un couple de Gerrhosaures ou Lézards géants à plaques Gerrhosaurus major ; chez les amphibiens, départ des Tritons du Caucase, ainsi que 12 Mantelles de Madagascar et de 3 Rainettes aux yeux rouges, espèces toutes deux élevées en colonies assez nombreuses dans le Zoo.
Le plan indique également de nouveaux locaux : toilettes, aires de pique-nique, ainsi qu'un bâtiment construit ce printemps pour l'accueil des oiseaux et des petits mammifères récemment arrivés dans le parc (c'est là où mes tourterelles se sont reproduites

Prochainement, vont arriver des plans détaillés de plusieurs installations (serre australasienne, pavillon amazonien, vivarium...), ainsi qu'un descriptif de la collection botanique du parc, qui est en train de s'étoffer...
A bientôt,
Alexis
La critique est facile, l'art est difficile
Découvrez mon nouveau blog nature et environnement : http://ecoloptimiste.over-blog.com/#
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- Alexis
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- Enregistré le: Samedi 06 Août 2005 21:24
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Re: Créations
Est-ce que certains ici réalisent des maquettes de bâtiments historiques? Des reconstitutions précises de pavillons existants ou disparus? Ou connaissez-vous des maquettistes étrangers qui en créent?
- okapi
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- Enregistré le: Lundi 02 Juin 2008 19:02
Re: Créations
Je reprends un zoo sur le même principe que l'autre ( zone biogéographique ):
La première partie du zoo est dédié à la faune d'Océanie divisé en 5 zones:
-Les marais et rivières d'Australie.
-Les forêts tempérés de l'Est de L'Australie.
-Les deserts et prairie sèche de l'Australie.
-Les forêts tropicales néo-Guinéene.
-Le nocturama océanique
Il n'y a pas vraiment de sens de visite mais plutôt des boucles à faire dans l'ordre que l'on veut.
Le visiteur commence par les Marais.
Il rentre dans une vaste volière de 11475 m3 ( 10 mètre de hauteur pour 1147,5 m2 au sol ).
Le visiteur la traverse depuis un ponton à hauteur de l'eau.
Voici le plan:
Les espèces: Jabiru d'Asie (Ephippiorhynchus asiaticus) Cormoran pie (Microcarbo melanoleucos) Grue brolga (Grus rubicunda) Pélican à lunettes (Pelecanus conspicillatus) Spatule royale (Platalea regia) Canard à sourcils (Anas superciliosa) Sarcelle rousse (Anas castanea) Érismature australe (Oxyura australis) Canard à crinière (Chenonetta jubata) Tadorne d'Australie (Tadorna tadornoides) Dendrocygne d'Eyton (Dendrocygna eytoni) Cygne noir (Cygnus atratus) Céréopse cendré (Cereopsis novaehollandiae) Canaroie semipalmée (Anseranas semipalmata)
Croquis:
( cliquez sur les images pour les agrandir ).
La première partie du zoo est dédié à la faune d'Océanie divisé en 5 zones:
-Les marais et rivières d'Australie.
-Les forêts tempérés de l'Est de L'Australie.
-Les deserts et prairie sèche de l'Australie.
-Les forêts tropicales néo-Guinéene.
-Le nocturama océanique
Il n'y a pas vraiment de sens de visite mais plutôt des boucles à faire dans l'ordre que l'on veut.
Le visiteur commence par les Marais.
Il rentre dans une vaste volière de 11475 m3 ( 10 mètre de hauteur pour 1147,5 m2 au sol ).
Le visiteur la traverse depuis un ponton à hauteur de l'eau.
Voici le plan:

Les espèces: Jabiru d'Asie (Ephippiorhynchus asiaticus) Cormoran pie (Microcarbo melanoleucos) Grue brolga (Grus rubicunda) Pélican à lunettes (Pelecanus conspicillatus) Spatule royale (Platalea regia) Canard à sourcils (Anas superciliosa) Sarcelle rousse (Anas castanea) Érismature australe (Oxyura australis) Canard à crinière (Chenonetta jubata) Tadorne d'Australie (Tadorna tadornoides) Dendrocygne d'Eyton (Dendrocygna eytoni) Cygne noir (Cygnus atratus) Céréopse cendré (Cereopsis novaehollandiae) Canaroie semipalmée (Anseranas semipalmata)
Croquis:

"Je suis une part de tout ce que j'ai rencontré" José Ortega y Gasset.
-
Simon38 - Messages: 1159
- Enregistré le: Mercredi 22 Avril 2009 12:25
- Localisation: Rhône-Alpes
Re: Créations
Oups j'ai oublié la description:
Le visiteur depuis un ponton en bois traverse cette volière.
Il circule entre gommiers rouges, joncs et plans d'eau, plusieurs substrats sont remarquable, des bandes de sables, terre, herbe,...
Les pilones qui soutienent le filet servent aussi de perchoir et de zone pour nicher.
Les différentes rivières traversent la volière et en sortent pour alimenter les autres bassins de la zone.
La maison des oiseaux ets composé d'une loge de 42m2 pour les échassiers et pélicans, de deux loges pour les autres oiseaux ( 63m2 au total ) et d'un couloir de service.
Le visiteur depuis un ponton en bois traverse cette volière.
Il circule entre gommiers rouges, joncs et plans d'eau, plusieurs substrats sont remarquable, des bandes de sables, terre, herbe,...
Les pilones qui soutienent le filet servent aussi de perchoir et de zone pour nicher.
Les différentes rivières traversent la volière et en sortent pour alimenter les autres bassins de la zone.
La maison des oiseaux ets composé d'une loge de 42m2 pour les échassiers et pélicans, de deux loges pour les autres oiseaux ( 63m2 au total ) et d'un couloir de service.
"Je suis une part de tout ce que j'ai rencontré" José Ortega y Gasset.
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Simon38 - Messages: 1159
- Enregistré le: Mercredi 22 Avril 2009 12:25
- Localisation: Rhône-Alpes
Re: Créations
Bonsoir à toutes et à tous,
ça a mis un peu de temps mais c'est fait ! Je vais maintenant faire un descriptif de la collection botanique de "mon" zoo (pour le plan, voir ici : http://img138.imageshack.us/i/planavecl ... ill10.png/).
Comme vous le voyez, le parc est composé de plusieurs zones bio-géographiques : Europe, Asie du Nord, Asie du Sud, Australie, Afrique, Amérique du Nord et Amérique du Sud pour le moment.
Et voici quelques végétaux que vous pourrez rencontrer, ainsi que les lieux où ils sont plantés :
1) Zone Europe
Les espaces proches de l'entrée et des bâtiments H et I (fermés au public), tout comme l'enclos des Ours sont plantés d'arbres des forêts tempérées de notre continent : Charme commun Carpinus betulus, Châtaignier commun Castanea sativa, Chêne pédonculé Quercus robur, Erable sycomore Acer pseudoplatanus, Frêne Fraxinus excelsior, Hêtre Fagus sylvatica.
La volière des Vautours (3) et les espaces environnants sont plantés de végétaux alpestres, à la façon du Jardin alpin (Jardin des plantes de Paris) : Mélèze Larix decidua, Epicéa Picea abies, et une quantité de plantes buissonnantes et herbacées des montagnes françaises (Alpes, Massif Central, Pyrénées) : Martagon jaune Lilium pyrenaicum, Oeillet commun Dianthus plumarius, Edelweiss Leontopodium alpinum, Gentiane de Koch Gentiana kochiana, Grande Angélique Angelica archangelica, Renoncule à feuilles de parnassie Ranunculus parnassifolius, Rhapontique à feuilles d'aunée Rhaponticum heleniifolium, Marguerite des Alpes Leucanthemopsis alpina, Renoncule thora Ranunculus thora, Potentille printanière Potentilla tabernaemontani, etc...
L'espace entourant la station d'épuration (K), laissé en zone de quiétude pour la faune et la flore, accueille diverses espèces de végétaux propres aux prairies humides et aux marais (Potentille des marais Potentilla palustris, Benoîte des ruisseaux Geum rivale, Populage Caltha palustris, Renoncule aquatique Ranunculus fluitans, Scutellaire Scutellaria galericulata, Jonc fleuri Butomus umbellatus, Jonc souple Juncus effusus, Cardamine des prés Cardamina pratensis, Grande Massette Typha latifolia, Nénuphar jaune Nuphar lutea, Scirpe Schoenoplectus lacustris, Grande Oseille aquatique Rumex hydrolapathum, Spirée Filipendula ulmaria, Peucedanum Peucedanum palustris, Carex noir commun Carex nigra, Grande Glycérie Glyceria maxima, Iris des marais Iris pseudacorus, Menthe aquatique Mentha aquatica, Trèfle d'eau Menyanthes trifoliata, Sagittaire Sagittaria sagittifolia, Aulne glutineux Alnus glutinosa, etc...), des Prêles à feuilles de scirpe Equisetum scirpoides et des Fougères (Osmonde royale Osmunda regalis). Certaines de ces espèces peuvent aussi se rencontrer dans la grande volière (1).
2) Zone Asie du Nord
L'enclos aux Yacks, Grues et Oies (10) a été planté d'herbes des steppes et collines de l'Asie du Nord et de l'ex-URSS : Pâturin bulbeux Poa bulbosa, Stipa capillata, Pivoine Paeonia tenuifolia, Anémone Anemone patens, Centaurée élégante Centauraea bella, Geranium renardi, Tête-de-dragon Dracocephalum nutans, Linaire à feuilles de genêt Linaria genistifolia, Arenaria graminifolia, Véronique prostrée Veronica prostrata... au moins dans les parties inaccessibles aux bovidés, par exemple le long du fossé qui sépare les visiteurs des animaux.
L'enclos aux Loups (12) est planté de feuillus et conifères eurasiatiques (cf. Zone Europe) et de quelques espèces boréales comme le Bouleau argenté Betula pendula.
Le grand rocher du zoo, au-dessus de l'enclos des Markhors (11), est planté de Rhododendrons Rhododendron arboreum, et de massifs de plantes à fleurs des massifs montagneux asiatiques (Himalaya, Chine et Japon) : Potentille Potentilla ambigua, Incarvillée rose Incarvilla delavayi, Podophyllum hexandrum, Rodgersia pinnata, Jeffersonia dubia, Lis Lilium henryi, Astilbe japonica, Dioscorea nipponica, Iris du Japon Iris japonica, etc...
Les deux enclos des Tigres (13) sont ombragés par des Pins de Corée Pinus koraiensis, qui se trouvent dans l'habitat naturel des félins.
Cette espèce de Pin se retrouve autour de la Faisanderie (14), de même que d'autres espèces des forêts tempérées et subtropicales japonaises et chinoises : Phellodendron de l'Amour Phellodendron amurense, Pin japonais Sciadopitys verticillata, Cerisier du Japon Prunus serrulata, Trochodendron aralioides, Magnolia Magnolia soulangeana, Cercidiphyllum japonicum, Erables du Japon Acer japonicum et A. palmatum, Camélia du Japon Camellia japonica, Sophora du Japon Sophora japonica et le célèbre Gingko biloba ou "Arbre aux 40 écus".
3) Zone Asie du Sud
Quelques espèces des forêts équatoriales d'Asie du Sud-Est sont présentées dans la serre australasienne (21) : Népenthès Nepenthes gracilis, N. rajah et N. truncata, Dischidia rafflesiana, Fougère myrmécophile Lecanopteris carnosa, Orchidée Vanda tricolor, etc...
4) Zone Australie
Quelques spécimens d'eucalyptus (Gommier de la rivière rouge Eucalyptus camaldulensis, Eucalyptus des neiges E. niphophila et E. coccifera) sont plantés près de l'enclos des Céréopses (22), de même que des Hébés à feuilles de saule Hebe salicifolia et des Kowhais à petites feuilles Sophora microphylla. Ces plantes proviennent d'Australie du Sud, de Tasmanie, et aussi de Nouvelle-Zélande (certes, l'on sort un peu de l'Australie).
Il y a aussi quelques plants de Fougère arborescente Dicksonia antarctica et Cyathea medullaris plantés pendant la belle saison ; ils sont rentrés en hiver dans un bâtiment inaccessible au public.
5) Zone Afrique
Des Bruyères arborescentes Erica arborea sont plantées au-dessus du ravin des Magots (29), elles sont inaccessibles aux singes, de même que des plantes herbacées : Bupleurum benoistii, Rhodanthemum atlanticum, Asphodèle fistuleux Asphodelus fistulosus. Et des Papyrus Cyperus papyrus peuvent être vus dans la volière des Ombrettes (33) à la belle saison (ils sont rentrés dans des serres inaccessibles au public en hiver).
Sinon, diverses plantes originaires des savanes et déserts africains ornent le Pavillon africain (39), qui abrite aussi les loges de nuit de plusieurs grands ongulés (Zèbres, Elands...) et des petits mammifères (Damans et Suricates) : Belle de jour ou Liseron Convolvulus tricolor, Aloès Aloe capitata, Olivier Olea capensis et même Welwitschia Welwitschia mirabilis.
6) Zone Amérique du Nord
Un jardin nord-américain est planté entre la station d'épuration (K) et l'enclos des Mouffettes (44) : l'on y trouve des espèces des marais et forêts tempérées et tempérées froides comme la Feuille de Cuir Chamaedaphne calyculata, la Bouteloue bleue Bouteloua gracilis, l'Apiacée Sphenosciadium capitellatum, les Astéracées Antennaria rosea et Erigeron melanocephalus, la Camomille à petites fleurs Antennaria aprica, l'Iris du Missouri Iris missouriensis, l'Ancolie à fleurs jaunes Aquilegia chrysantha, le Saxifrage de Nelson Saxifraga nelsoniana, le Lupin "des jardins" Lupinus polyphyllus, l'Epicéa Picea mariana, le Bouleau Betula papyrifera, le Sapin baumier Abies balsamea, le Pin des dunes Pinus contorta, l'Epicéa de Sitka Picea sitchensis, le Mélèze d'Amérique Larix laricina, la Sapinette blanche Picea glauca, le Pin Pinus banksiana, l'Erable à sucre Acer saccharinum emblème du Canada, le Pin à encens Pinus taeda, le Chêne de Virginie Quercus virginiana, le Thuya du Canada Thuja occidentalis.
Des plantes du Sud des Etats-Unis, du Mexique et d'Amérique centrale peuvent être vues autour de l'installation des Coatis (46) à la belle saison : Cosmos chocolat Cosmos atrosanguineus, Chayotte ou Chouchou Sechium edule, Argémone mexicaine Argemone mexicana, Agavacée Dasylirion serratifolium, Dahlia impérial Dahlia imperialis...
7) Zone Amérique du Sud
Un Petit Flamboyant jaune Caesalpinia gilliesii peut être vu près de la volière du Grand-duc de Virginie (47). Cet arbuste est originaire des Andes péruviennes et chiliennes.
En été, des plantes du Sud du Brésil et d'Argentine sont plantées autour de la plaine sud-américaine (51) : Habranthus robustus, Lis zéphyr Zephyranthes candida, Fuchsia regia, Pavonie hastée Pavonia hastata...
L'enclos des Pudus austraux (52) est planté de plusieurs Araucarias du Chili Araucaria araucana.
Et les projets...
En fonction de l'évolution de la collection animalière et des installations du zoo, la collection botanique pourra s'étoffer, avec notamment :
- un "jardin maritime" dédié aux espèces des littoraux français (Bretagne, Vendée, Landes, Languedoc, Provence, etc...) ;
- un jardin "alpin" consacré aux massifs d'Europe du Sud et de l'Est (Espagne, Italie, Balkans, Carpates...) ;
- des plantes des forêts tropicales d'Asie, des Amériques, d'Océanie et de Madagascar (présentées en même temps que les animaux de ces régions dans des serres) ;
- une zone de cactées provenant du Sud des Etats-Unis, du Mexique et des Andes ;
- un espace dédié aux plantes potagères et arbres fruitiers du monde, près d'une petite ferme (la zone serait consacrée à la biodiversité cultivée).
Notes personnelles : - Le parc est conçu pour la zone climatique du Bassin parisien au sens large (régions Ile-de-France, Centre, Normandie non-maritime, etc...), où je vis actuellement, avec des plantes qui supportent a priori les conditions météorologiques. Le choix de plantes sera différent dans les régions au climat plus doux (Bretagne, côte atlantique et encore plus littoral méditerranéen et corse) ou plus rude (Alsace, Franche-Comté, Lorraine et tous les massifs montagneux).
- N'étant pas un expert en botanique, je ne garantis pas l'exactitude de tous les noms, ni le fait que toutes les plantes peuvent précisément s'adapter au climat (sans compter des paramètres comme les sols que je connais encore moins).
- Une liste des plantes compatibles avec les animaux (ni toxiques ni trop attirantes) serait la bienvenue pour étoffer encore la collection.
Maintenant que mon exposé "zoo-botanique" s'achève, vous pouvez me donner vos impressions !
Alexis
ça a mis un peu de temps mais c'est fait ! Je vais maintenant faire un descriptif de la collection botanique de "mon" zoo (pour le plan, voir ici : http://img138.imageshack.us/i/planavecl ... ill10.png/).
Comme vous le voyez, le parc est composé de plusieurs zones bio-géographiques : Europe, Asie du Nord, Asie du Sud, Australie, Afrique, Amérique du Nord et Amérique du Sud pour le moment.
Et voici quelques végétaux que vous pourrez rencontrer, ainsi que les lieux où ils sont plantés :
1) Zone Europe
Les espaces proches de l'entrée et des bâtiments H et I (fermés au public), tout comme l'enclos des Ours sont plantés d'arbres des forêts tempérées de notre continent : Charme commun Carpinus betulus, Châtaignier commun Castanea sativa, Chêne pédonculé Quercus robur, Erable sycomore Acer pseudoplatanus, Frêne Fraxinus excelsior, Hêtre Fagus sylvatica.
La volière des Vautours (3) et les espaces environnants sont plantés de végétaux alpestres, à la façon du Jardin alpin (Jardin des plantes de Paris) : Mélèze Larix decidua, Epicéa Picea abies, et une quantité de plantes buissonnantes et herbacées des montagnes françaises (Alpes, Massif Central, Pyrénées) : Martagon jaune Lilium pyrenaicum, Oeillet commun Dianthus plumarius, Edelweiss Leontopodium alpinum, Gentiane de Koch Gentiana kochiana, Grande Angélique Angelica archangelica, Renoncule à feuilles de parnassie Ranunculus parnassifolius, Rhapontique à feuilles d'aunée Rhaponticum heleniifolium, Marguerite des Alpes Leucanthemopsis alpina, Renoncule thora Ranunculus thora, Potentille printanière Potentilla tabernaemontani, etc...
L'espace entourant la station d'épuration (K), laissé en zone de quiétude pour la faune et la flore, accueille diverses espèces de végétaux propres aux prairies humides et aux marais (Potentille des marais Potentilla palustris, Benoîte des ruisseaux Geum rivale, Populage Caltha palustris, Renoncule aquatique Ranunculus fluitans, Scutellaire Scutellaria galericulata, Jonc fleuri Butomus umbellatus, Jonc souple Juncus effusus, Cardamine des prés Cardamina pratensis, Grande Massette Typha latifolia, Nénuphar jaune Nuphar lutea, Scirpe Schoenoplectus lacustris, Grande Oseille aquatique Rumex hydrolapathum, Spirée Filipendula ulmaria, Peucedanum Peucedanum palustris, Carex noir commun Carex nigra, Grande Glycérie Glyceria maxima, Iris des marais Iris pseudacorus, Menthe aquatique Mentha aquatica, Trèfle d'eau Menyanthes trifoliata, Sagittaire Sagittaria sagittifolia, Aulne glutineux Alnus glutinosa, etc...), des Prêles à feuilles de scirpe Equisetum scirpoides et des Fougères (Osmonde royale Osmunda regalis). Certaines de ces espèces peuvent aussi se rencontrer dans la grande volière (1).
2) Zone Asie du Nord
L'enclos aux Yacks, Grues et Oies (10) a été planté d'herbes des steppes et collines de l'Asie du Nord et de l'ex-URSS : Pâturin bulbeux Poa bulbosa, Stipa capillata, Pivoine Paeonia tenuifolia, Anémone Anemone patens, Centaurée élégante Centauraea bella, Geranium renardi, Tête-de-dragon Dracocephalum nutans, Linaire à feuilles de genêt Linaria genistifolia, Arenaria graminifolia, Véronique prostrée Veronica prostrata... au moins dans les parties inaccessibles aux bovidés, par exemple le long du fossé qui sépare les visiteurs des animaux.
L'enclos aux Loups (12) est planté de feuillus et conifères eurasiatiques (cf. Zone Europe) et de quelques espèces boréales comme le Bouleau argenté Betula pendula.
Le grand rocher du zoo, au-dessus de l'enclos des Markhors (11), est planté de Rhododendrons Rhododendron arboreum, et de massifs de plantes à fleurs des massifs montagneux asiatiques (Himalaya, Chine et Japon) : Potentille Potentilla ambigua, Incarvillée rose Incarvilla delavayi, Podophyllum hexandrum, Rodgersia pinnata, Jeffersonia dubia, Lis Lilium henryi, Astilbe japonica, Dioscorea nipponica, Iris du Japon Iris japonica, etc...
Les deux enclos des Tigres (13) sont ombragés par des Pins de Corée Pinus koraiensis, qui se trouvent dans l'habitat naturel des félins.
Cette espèce de Pin se retrouve autour de la Faisanderie (14), de même que d'autres espèces des forêts tempérées et subtropicales japonaises et chinoises : Phellodendron de l'Amour Phellodendron amurense, Pin japonais Sciadopitys verticillata, Cerisier du Japon Prunus serrulata, Trochodendron aralioides, Magnolia Magnolia soulangeana, Cercidiphyllum japonicum, Erables du Japon Acer japonicum et A. palmatum, Camélia du Japon Camellia japonica, Sophora du Japon Sophora japonica et le célèbre Gingko biloba ou "Arbre aux 40 écus".
3) Zone Asie du Sud
Quelques espèces des forêts équatoriales d'Asie du Sud-Est sont présentées dans la serre australasienne (21) : Népenthès Nepenthes gracilis, N. rajah et N. truncata, Dischidia rafflesiana, Fougère myrmécophile Lecanopteris carnosa, Orchidée Vanda tricolor, etc...
4) Zone Australie
Quelques spécimens d'eucalyptus (Gommier de la rivière rouge Eucalyptus camaldulensis, Eucalyptus des neiges E. niphophila et E. coccifera) sont plantés près de l'enclos des Céréopses (22), de même que des Hébés à feuilles de saule Hebe salicifolia et des Kowhais à petites feuilles Sophora microphylla. Ces plantes proviennent d'Australie du Sud, de Tasmanie, et aussi de Nouvelle-Zélande (certes, l'on sort un peu de l'Australie).
Il y a aussi quelques plants de Fougère arborescente Dicksonia antarctica et Cyathea medullaris plantés pendant la belle saison ; ils sont rentrés en hiver dans un bâtiment inaccessible au public.
5) Zone Afrique
Des Bruyères arborescentes Erica arborea sont plantées au-dessus du ravin des Magots (29), elles sont inaccessibles aux singes, de même que des plantes herbacées : Bupleurum benoistii, Rhodanthemum atlanticum, Asphodèle fistuleux Asphodelus fistulosus. Et des Papyrus Cyperus papyrus peuvent être vus dans la volière des Ombrettes (33) à la belle saison (ils sont rentrés dans des serres inaccessibles au public en hiver).
Sinon, diverses plantes originaires des savanes et déserts africains ornent le Pavillon africain (39), qui abrite aussi les loges de nuit de plusieurs grands ongulés (Zèbres, Elands...) et des petits mammifères (Damans et Suricates) : Belle de jour ou Liseron Convolvulus tricolor, Aloès Aloe capitata, Olivier Olea capensis et même Welwitschia Welwitschia mirabilis.
6) Zone Amérique du Nord
Un jardin nord-américain est planté entre la station d'épuration (K) et l'enclos des Mouffettes (44) : l'on y trouve des espèces des marais et forêts tempérées et tempérées froides comme la Feuille de Cuir Chamaedaphne calyculata, la Bouteloue bleue Bouteloua gracilis, l'Apiacée Sphenosciadium capitellatum, les Astéracées Antennaria rosea et Erigeron melanocephalus, la Camomille à petites fleurs Antennaria aprica, l'Iris du Missouri Iris missouriensis, l'Ancolie à fleurs jaunes Aquilegia chrysantha, le Saxifrage de Nelson Saxifraga nelsoniana, le Lupin "des jardins" Lupinus polyphyllus, l'Epicéa Picea mariana, le Bouleau Betula papyrifera, le Sapin baumier Abies balsamea, le Pin des dunes Pinus contorta, l'Epicéa de Sitka Picea sitchensis, le Mélèze d'Amérique Larix laricina, la Sapinette blanche Picea glauca, le Pin Pinus banksiana, l'Erable à sucre Acer saccharinum emblème du Canada, le Pin à encens Pinus taeda, le Chêne de Virginie Quercus virginiana, le Thuya du Canada Thuja occidentalis.
Des plantes du Sud des Etats-Unis, du Mexique et d'Amérique centrale peuvent être vues autour de l'installation des Coatis (46) à la belle saison : Cosmos chocolat Cosmos atrosanguineus, Chayotte ou Chouchou Sechium edule, Argémone mexicaine Argemone mexicana, Agavacée Dasylirion serratifolium, Dahlia impérial Dahlia imperialis...
7) Zone Amérique du Sud
Un Petit Flamboyant jaune Caesalpinia gilliesii peut être vu près de la volière du Grand-duc de Virginie (47). Cet arbuste est originaire des Andes péruviennes et chiliennes.
En été, des plantes du Sud du Brésil et d'Argentine sont plantées autour de la plaine sud-américaine (51) : Habranthus robustus, Lis zéphyr Zephyranthes candida, Fuchsia regia, Pavonie hastée Pavonia hastata...
L'enclos des Pudus austraux (52) est planté de plusieurs Araucarias du Chili Araucaria araucana.

En fonction de l'évolution de la collection animalière et des installations du zoo, la collection botanique pourra s'étoffer, avec notamment :
- un "jardin maritime" dédié aux espèces des littoraux français (Bretagne, Vendée, Landes, Languedoc, Provence, etc...) ;
- un jardin "alpin" consacré aux massifs d'Europe du Sud et de l'Est (Espagne, Italie, Balkans, Carpates...) ;
- des plantes des forêts tropicales d'Asie, des Amériques, d'Océanie et de Madagascar (présentées en même temps que les animaux de ces régions dans des serres) ;
- une zone de cactées provenant du Sud des Etats-Unis, du Mexique et des Andes ;
- un espace dédié aux plantes potagères et arbres fruitiers du monde, près d'une petite ferme (la zone serait consacrée à la biodiversité cultivée).
Notes personnelles : - Le parc est conçu pour la zone climatique du Bassin parisien au sens large (régions Ile-de-France, Centre, Normandie non-maritime, etc...), où je vis actuellement, avec des plantes qui supportent a priori les conditions météorologiques. Le choix de plantes sera différent dans les régions au climat plus doux (Bretagne, côte atlantique et encore plus littoral méditerranéen et corse) ou plus rude (Alsace, Franche-Comté, Lorraine et tous les massifs montagneux).
- N'étant pas un expert en botanique, je ne garantis pas l'exactitude de tous les noms, ni le fait que toutes les plantes peuvent précisément s'adapter au climat (sans compter des paramètres comme les sols que je connais encore moins).
- Une liste des plantes compatibles avec les animaux (ni toxiques ni trop attirantes) serait la bienvenue pour étoffer encore la collection.
Maintenant que mon exposé "zoo-botanique" s'achève, vous pouvez me donner vos impressions !
Alexis
La critique est facile, l'art est difficile
Découvrez mon nouveau blog nature et environnement : http://ecoloptimiste.over-blog.com/#
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- Alexis
- Messages: 966
- Enregistré le: Samedi 06 Août 2005 21:24
- Localisation: Loiret
Re: Créations
Sacrément intéressant ton projet ! Tu as du y passer du temps pour chercher toutes ces plantes !
Plutôt que de tout reprendre, je vais juste faire quelques petits commentaires :
- Dans la zone européenne, pour les enclos des ours et des loups tu as bien pensé aux "grands" mais tu as oublié le sous-étage, qui est celui qui permettra aux animaux de se dissimuler. Pour ça je pense que l'on peut donc ajouter : sureau noir Sambucus nigra, noisetier Corylus avellana, et houx Ilex aquifolium.
- Dans la zone humide, on peut penser aux saules pour l'arrière plan, en plus des aulnes.
- A mon avis, tu auras bien du mal à conserver certaines des plantes du rocher, qui même si géographiquement sont originaires de cette zone, demandent plutôt un sol bien drainé mais restant frais (donc pas rocailleux) : Rodgersia, astilbe... Iris japonica semble un peu mieux supporter le sec (ici chez moi : http://i191.photobucket.com/albums/z26/fuma59/jardin/iris_japonica190808/IMG_4316.jpg) Potentille c'est bon par contre, et incarvillée aussi je crois.
- Dans les arbres que tu cites ensuite pour la zone Asie, c'est l'Asie tempérée en général ? Car on pourrait spécialiser (sur la Corée par exemple) ou au contraire diversifier encore davantage les espèces.
- Zone Australie (enfin Nouvelle-Zélande) tu peux ajouter comme arbustes les Hoheria (H. lyallii et H. sextylosa sont les plus rustiques) et chercher dans les Olearia (tous originaires d'Océanie, dont certains sont assez rustiques), Brachyglottis greyi...
- Dans la zone d'Afrique du Nord, tu peux rajouter des lauriers rose Nerium oleander (le type et plusieurs sélections anciennes sont assez rustiques) et je crois aussi que les aubépines poussent jusque là.
- Pour l'Amérique du sud, si tu as de l'eau tu peux planter des grands Gunnera (originaires des forêts tropicales du Brésil, mais bien impressionnants pour les visiteurs) Dans les arbustes et les arbres originaires du même endroit que les espèces présentées, on peut ajouter en plus d'Araucaria et de Caesalpinia plusieurs Nothofagus parmi les plus rustiques comme N. antarctica et N. alpina (syn. N. procera) et on peut aussi tenter Luma apiculata.
Voilà !
Plutôt que de tout reprendre, je vais juste faire quelques petits commentaires :
- Dans la zone européenne, pour les enclos des ours et des loups tu as bien pensé aux "grands" mais tu as oublié le sous-étage, qui est celui qui permettra aux animaux de se dissimuler. Pour ça je pense que l'on peut donc ajouter : sureau noir Sambucus nigra, noisetier Corylus avellana, et houx Ilex aquifolium.
- Dans la zone humide, on peut penser aux saules pour l'arrière plan, en plus des aulnes.
- A mon avis, tu auras bien du mal à conserver certaines des plantes du rocher, qui même si géographiquement sont originaires de cette zone, demandent plutôt un sol bien drainé mais restant frais (donc pas rocailleux) : Rodgersia, astilbe... Iris japonica semble un peu mieux supporter le sec (ici chez moi : http://i191.photobucket.com/albums/z26/fuma59/jardin/iris_japonica190808/IMG_4316.jpg) Potentille c'est bon par contre, et incarvillée aussi je crois.
- Dans les arbres que tu cites ensuite pour la zone Asie, c'est l'Asie tempérée en général ? Car on pourrait spécialiser (sur la Corée par exemple) ou au contraire diversifier encore davantage les espèces.
- Zone Australie (enfin Nouvelle-Zélande) tu peux ajouter comme arbustes les Hoheria (H. lyallii et H. sextylosa sont les plus rustiques) et chercher dans les Olearia (tous originaires d'Océanie, dont certains sont assez rustiques), Brachyglottis greyi...
- Dans la zone d'Afrique du Nord, tu peux rajouter des lauriers rose Nerium oleander (le type et plusieurs sélections anciennes sont assez rustiques) et je crois aussi que les aubépines poussent jusque là.
- Pour l'Amérique du sud, si tu as de l'eau tu peux planter des grands Gunnera (originaires des forêts tropicales du Brésil, mais bien impressionnants pour les visiteurs) Dans les arbustes et les arbres originaires du même endroit que les espèces présentées, on peut ajouter en plus d'Araucaria et de Caesalpinia plusieurs Nothofagus parmi les plus rustiques comme N. antarctica et N. alpina (syn. N. procera) et on peut aussi tenter Luma apiculata.
Voilà !
- Antoine6259
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- Enregistré le: Dimanche 16 Décembre 2007 13:53
Re: Créations
Je salue ton travail Alexis et m'incline face à une telle quantité et une telle précision ! N'y connaissant que trop peu en botanique, je me contenterai d'une seule remarque.
Il me semble pour la zone nord-africaine (Atlas) que le cèdre de l'Atlas Cedrus atlantica s'adapte plutôt bien à nos latitudes.
Il me semble pour la zone nord-africaine (Atlas) que le cèdre de l'Atlas Cedrus atlantica s'adapte plutôt bien à nos latitudes.
- coco44
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- Enregistré le: Samedi 05 Janvier 2008 17:52
- Localisation: Loire atlantique (44)
Re: Créations
En effet coco ! Et j'en profite pour dire que normalement, le cèdre de l'Atlas n'est plus considéré comme une espèce à part entière, mais comme une sous-espèce du cèdre du Liban. Son nom est donc maintenant Cedrus libani subsp. atlantica.
- Antoine6259
- Messages: 5792
- Enregistré le: Dimanche 16 Décembre 2007 13:53
Re: Créations
Au temps pour moi !
- coco44
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- Enregistré le: Samedi 05 Janvier 2008 17:52
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Re: Créations
Quel érudit ... le vrai cèdre du Liban reste très rare.
"L'humanité ne se définit pas par ce qu'elle crée,
mais par ce qu'elle choisit de ne pas détruire."
Edward Osborne Wilson
mais par ce qu'elle choisit de ne pas détruire."
Edward Osborne Wilson
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giradaire - Messages: 1856
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Re: Créations
Très rare au Liban et dans le restant de son aire de répartition d'origine (Turquie, Syrie)... Il a été très largement planté dans les parcs et les arboretums, ainsi que dans de grands jardins privés, vu sa beauté exceptionnelle.
Sinon, au niveau du statut spécifique du Cèdre de l'Atlas, ça reste encore très discuté... Les spécialistes sont loin d'avoir vraiment statué et ceux qui le rattache au Cèdre du Liban comme sous-espèce sont plutôt minoritaires.
Les aiguilles, ainsi que la forme et la taille des cônes, sont bien différents chez les arbres sauvages (je ne parle pas des cultivars), et la stature font que ces arbres ne se ressemblent pas tant que ça...
Sinon, au niveau du statut spécifique du Cèdre de l'Atlas, ça reste encore très discuté... Les spécialistes sont loin d'avoir vraiment statué et ceux qui le rattache au Cèdre du Liban comme sous-espèce sont plutôt minoritaires.
Les aiguilles, ainsi que la forme et la taille des cônes, sont bien différents chez les arbres sauvages (je ne parle pas des cultivars), et la stature font que ces arbres ne se ressemblent pas tant que ça...
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Vinch - Messages: 6084
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