Les animaux du Zoo de Maubeuge vus à la loupe

Les animaux du Zoo de Maubeuge vus à la loupe

Messagepar maxime » Mercredi 30 Juin 2010 9:22

Les animaux du Zoo de Maubeuge vus à la loupe :
1) Le lion d'Asie


Durant l'été, « La Voix » vous propose chaque semaine de découvrir certains pensionnaires du zoo, et donc d'apprendre plein de trucs. Commençons avec le Panthera Leo Persica, c'est-à-dire le lion d'Asie, c'est-à-dire Rahksa et sa copine Bayan.

Commençons par féliciter chaudement l'homme, l'être doué de la plus grande intelligence sur cette planète, intelligence qu'il met joyeusement au profit de la destruction tous azimuts. Grâce à lui, le lion d'Asie est une espèce en danger critique d'extinction. On trouve aujourd'hui plus de lions d'Asie dans les zoos que dans la nature, où il en reste moins de trois cents, vivant tous dans la réserve de Gir, en Inde. Les lions d'Asie se distinguent de leurs cousins africains par leur taille (plus petite), une crinière un peu différente et un toupet de poils plus développé au bout de la queue.

Comme le chat qui roupille sur votre canapé, le lion d'Asie est un félin. Comme le chat qui roupille sur votre canapé, le lion d'Asie passe justement 16 à 18 h par jour à faire la sieste. Mais contrairement au chat qui roupille sur votre canapé, le lion d'Asie peut vous arracher un bras si vous lui tendez une boîte de Ronron.* Rahksa, 16 ans, et sa copine Bayan, 8 ans, sont arrivés à Maubeuge en 2007. Le premier est né à Besançon et a vécu un temps à Mulhouse. La seconde a vu le jour à Helsinki, puis est passée par Moscou, Rotterdam et Amsterdam avant d'arriver en Sambre. Ces deux-là « s'entendent super bien » assure le directeur et vétérinaire du zoo, Goulven Rigaux : « Il n'y a jamais eu de conflit ni de bagarre ». L'ennui, c'est qu'ils ne parviennent pas à se reproduire.

Le couple est nourri une fois par jour et pas avec des croquettes pour chaton : vu que la femelle pèse entre 120 et 140 kilos et le mâle entre 150 et 200, les soigneurs leur fournissent quotidiennement 5 à 7 kilos de viande. Au menu : poulet, lapin, boeuf, le tout servi avec les entrailles, car celles-ci contiennent des vitamines. Un jour par semaine, les deux minous sont mis à la diète, comme s'ils vivaient dans la nature, où c'est parfois un peu la dèche.

Inutile d'expliquer pourquoi le personnel du zoo n'a aucun contact avec ces félins. Encore que, assure G. Rigaux : « Ils n'ont pas le même comportement avec les soigneurs. Ils sont moins agressifs avec ceux qui les nourrissent ». Bayan et Rahksa ne sont pas des lions sots. •

Source : http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Maub ... es-q.shtml
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Messagepar maxime » Mercredi 07 Juillet 2010 9:58

2) Le loup à crinière :

L'auteur de ces lignes n'exagère pas du tout en écrivant qu'il suscite l'admiration béate de ses collègues de bureau, depuis qu'il leur a expliqué que la photo qu'il a réalisée avait été prise à L'INTÉRIEUR de l'enclos. C'est-à-dire à deux mètres (à peine) du loup, ou plutôt des loups, car ils sont trois, ou plutôt des louves, car ce sont des soeurs.

Si on est toujours là pour le raconter, c'est un peu parce que le loup à crinière mange essentiellement des fruits et que, rayon viandes, il n'est pas capable d'attraper une proie plus grosse qu'un lapin. Car il ne chasse pas en meute, contrairement à son cousin européen, et n'a pas des pattes de félin avec des grosses griffes au bout. Or, il se trouve que, par bonheur, on est un peu plus gros qu'un lapin.

Pour savoir à quoi ressemble un loup à crinière, il faut imaginer un mélange entre un loup, un renard, un fennec et une hyène. Ou regarder la photo du dessus prise, rappelons-le, au péril de notre vie. Le chrysocyon brachyurus - son p'tit nom latin - se distingue par sa démarche d'une rare élégance et son odeur... particulière : « Une odeur musquée, décrit le directeur du zoo, Goulven Rigaux, on la sent en passant près de l'enclos. Si ça sent bon ? C'est pas le mot. Ça sent fort, on va dire. » Maubeuge est, paraît-il, le seul zoo européen à posséder un trio de femelles. Pour les voir, il faut prendre son temps - elles sont souvent planquées au fond de leur enclos - ou venir à l'heure du repas (14 h 30), quand elles ont une faim de loup (ah ah ah).

La nature est bien faite : ce loup est parfaitement adapté à la chasse en hautes herbes avec ses longues pattes, son odorat développé et ses oreilles très grandes et mobiles. À part à Maubeuge, on trouve des loups à crinière dans la Pampa, en Argentine, au Paraguay, en Bolivie et au Brésil.

Enfin, on trouve... difficilement, car il n'en reste plus que 4 000 à l'état sauvage grâce, on vous le donne en mille, à l'homme, qui le chasse pour sa fourrure et... par superstition. « C'est un animal très discret, explique le directeur. Or un animal qu'on ne voit pas, on ne le connaît pas. Et quand on ne connaît pas, on a peur » Et quand l'homme a peur, il extermine. Ça le rassure.

Source : http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Maub ... ganc.shtml
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Re: Les animaux du Zoo de Maubeuge vus à la loupe

Messagepar tiao » Mardi 13 Juillet 2010 9:25

maxime a écrit: Maubeuge est, paraît-il, le seul zoo européen à posséder un trio de femelles.


Ah, quelle belle invention journalistique pour faire vendre ! Maintenant on dira, "tel zoo, le seul qui possède 3 mâles et 2 femelles porc-épic en Europe", "tel zoo, le seul zoo européen à posséder 8 ibis chauves femelles et 7 mâles"...
Le SEL : échanges de services (jardinage, cuisine, bricolage, cours...) entre personnes de bonne volonté... Ca change la vie !
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Messagepar maxime » Mercredi 21 Juillet 2010 10:15

3) La Panthère du Sri-Lanka :

Guépard, jaguar, léopard... Pour les non-puristes que nous sommes, il est bien difficile de distinguer ces gros matous, avec leurs noms en « ar ». Couronnons le tout : le léopard n'est autre que le parfait synonyme de la panthère. Pas son cousin, ni son beau-frère : son synonyme.

L'explication est géographique. L'animal est présent en Asie et en Afrique. Pour les Africains, la panthère a toujours été un léopard. Alors qu'aux yeux des Asiatiques, il était inconcevable de voir dans un léopard autre chose qu'une panthère. Finalement, les Africains ont cédé : le léopard est officiellement devenu panthère.

Refermons la parenthère... euh la parenthèse. En avril, le zoo de Maubeuge a accueilli une femelle panthera pardus kotiya , puis un mâle, deux mois plus tard. Il s'agit d'une espèce endémique du Sri Lanka, cette île-État située au sud est de l'Inde et qui se faisait autrefois appeler Ceylan. La panthère du Sri Lanka - qu'on se refusera catégoriquement à nommer « léopard de Ceylan »... - est de petite taille (1,60 m en longueur), athlétique et élancée, reconnaissable à son pelage, couleur fauve tacheté. Comme chacune des huit autres espèces, d'ailleurs. La panthère noire ? Ce n'est pas une espèce, mais une panthère, dont un excès en mélanine provoque une forte pigmentation du poil. Le même principe que pour le tigre blanc, à son exact opposé. Il y a la panthère rose aussi, mais aux dernières nouvelles, elle est restée fidèle au cinéma.

Le jour, la panthère sri lankaise aime grimper dans les arbres pour sa sieste. Elle en profite pour bronzer : la panthère est une mordue de soleil. La nuit, elle se réveille chasser l'antilope ou le chevreuil. Mais face à l'homme, elle ne fait pas sa maligne : la panthère a tendance à fuir... sauf si elle se sent acculée. Et là, on vous garantit que c'est l'homme qui ne fait pas le malin.

A Maubeuge, les deux panthères sont réunies dans leur enclos depuis une semaine. Tout se passe bien, mais elles ont tendance à s'ignorer. « C'est un animal solitaire, on ne s'attendait pas à ce qu'ils se fassent des mamours », confie Jimmy Ebel, directeur adjoint du zoo. Ça tombe bien : pour l'heure, le programme d'élevage n'envisage pas de reproduction, car il y a des risques de consanguinité.

« Génétiquement, les lignées doivent être les plus éloignées possibles », explique J. Ebel. Ce qui n'est pas le cas ici. Tant pis, on ne saura peut-être jamais s'ils étaient félins pour l'autre"

Source : http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Maub ... pard.shtml
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Messagepar maxime » Mardi 27 Juillet 2010 17:15

Ouvert depuis le 3 avril, le parc zoologique de Maubeuge a accueilli son 100 000e visiteur de l'année, vendredi après-midi. L'occasion de verser dans tous les l'excès… Jimmy Ebel, directeur adjoint du zoo, nous présente les animaux les plus « plus » !

Le plus dangereux : l'éléphant.- « Par sa force, son poids (3 tonnes) et son intelligence. L'éléphant est capable d'élaborer des stratégies. Et il a une très bonne mémoire : un cadenas oublié, une porte ouverte il peut s'en rappeler. »

Le plus cocasse : le colobe guéréza.- « C'est un grand singe noir et blanc, au poil assez long. Il est très expressif, classieux et fier. Quand on l'observe, on a l'impression d'assister à une vie de famille : les enfants qui embêtent le père, la mère qui rétablit l'ordre »

Le plus bavard : le perroquet ara.- « Les quatre espèces présentes dans le parc ont une structure sociale très développée du point de vue du langage. Les aras entrent dans des phases amoureuses, de conflit ou de dialogue. »

Le plus endormi : la louve à crinière.- « Les louves passent entre quinze et seize heures par jour à dormir. D'un naturel très calme, elles adorent se prélasser, comme tous les canidés. On peut les comparer
au labrador, sur la terrasse, qui passe l'après-midi à pioncer ! »

Le plus méconnu : le casoar à casque.- « C'est une espèce très rare en captivité. On le retrouve dans les forêts de Papouasie Nouvelle-Guinée. Tout le monde le prend pour un oiseau quelconque (c'est un ratite, comme l'autruche), alors qu'il est très dangereux. Il possède un gros ergot et est très agressif. Il nécessite de grosses exigences de sécurité. C'est un animal dur à reproduire en captivité. A Maubeuge, on n'y est pas encore arrivé. Et dans les autres parcs, les naissances se comptent sur les doigts d'une main. »

Le plus sauvage : la panthère du Sri Lanka.- « Son enclos est très richement planté, comme les forêts denses du Sri Lanka, ce qui le rend difficile à observer. Le couple de panthères a tendance à se cacher.
C'est un animal discret de nature. »

Le plus petit/le plus grand : le ouistiti/la girafe.- « Le ouistiti mesure une vingtaine de centimètres pour un poids de 400 à 500 grames. Pour la symbolique du parc, le ouistiti a été relogé en 2008 dans l'enclos précédemment occupé par l'animal le plus gros du zoo, l'éléphant. Quant à la girafe, elle peut mesurer de 5 à 6 mètres. »

Le plus rare : le lion d'Asie.- « C'est une espèce endémique, qu'on ne trouve que dans la réserve de Gir, en Inde. On n'en compte plus que deux cents spécimens. »

La star du zoo : le tigre blanc.- « Ils étaient déjà les chouchous du public et la naissance des deux bébés n'a fait qu'accroître lephénomène. Les petits sont très “speeds” pour leur maman. Ils vont toujours dans le bassin d'eau et leur mère les reprend pour les mettre en sécurité ! »

Source : http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Maub ... -bie.shtml
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Re: Les animaux du Zoo de Maubeuge vus à la loupe

Messagepar okapi » Mardi 27 Juillet 2010 18:09

Et l'éléphant, il a été relogé dans le bassin de la baleine? Ou les éléphants rétrécissent au contact de l'air de Maubeuge, ou ils ont trouvé des ouistitis géants...
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Messagepar maxime » Mercredi 28 Juillet 2010 8:18

4) Le saki à face blanche

Le jour où elle a inventé ce petit singe d'une soixantaine de centimètres à la longue queue en forme de plumeau, Dame Nature a décidé que les mâles ne ressembleraient pas - mais alors pas du tout - aux femelles. Allez savoir pourquoi : le mâle saki à face blanche (pithecia pithecia ) a le poil noir et arbore une bouille circulaire toute blanche (d'où son nom !). Alors que la femelle a la face... marron beige, conformément à l'ensemble de son pelage. En dépit des apparences, ces dames ont automatiquement pris le nom de leur mari ! Déjà qu'elles n'ont pas un physique facile comparé à leurs hommes... Il y a de quoi interpeller les féministes de tout bord (de bord simiesque surtout).

Au zoo de Maubeuge, la « discrimination » se poursuit puisqu'il n'y a que des mâles ! Trois frangins, de 3, 2 et 1 an(s). Le plus jeune est dans l'âge bête, explique Jimmy Ebel, directeur adjoint du zoo : « Il vit dans la bonne humeur, mais il est beaucoup plus colérique que les deux autres. Il met le bordel quand il peut. » L'absence de femelles n'est-elle pas source de frustration ? Réponse cartésienne de J. Ebel : « Ils n'ont pas connu le péché pour l'instant, alors ils ne sont pas demandeurs ! » Les trois frères ont pris une « coloc' » avec les ouistits, dans un enclos en deux parties : l'une abritée, leur permet de conserver la chaleur de leur milieu d'origine (le nord de la Forêt amazonienne) l'autre, à l'air libre sur une petite île aménagée de quelques troncs d'arbres. Là, sous les yeux du public, ils peuvent s'adonner à diverses acrobaties. Depuis leur emménagement en avril, la colocation se passe très bien avec la dizaine de ouistitis, « même si on ne verra jamais un ouistiti sur le dos d'un saki ». En plus du loyer, ces deux espèces ont en commun leur habitat naturel, mis à mal par la déforestation. Le saki est aussi menacé par la chasse : son pelage est recherché dans la confection de bijoux.

Très explorateur, le saki aime la gastronomie (fruits, graines, amandes...). Au zoo, son jeu favori consiste à retrouver des aliments cachés par les soigneurs dans des noix de coco, des melons ou du riz. Des aliments qu'il finit toujours par retrouver, malin qu'il est. Après tout, c'est le prix de sa légitime récompense : manquerait plus qu'il soit payé en monnaie de singe...

Source : http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Maub ... e-tr.shtml
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Re: Les animaux du Zoo de Maubeuge vus à la loupe

Messagepar okapi » Mercredi 28 Juillet 2010 8:48

Et le/la journaliste ne se pose pas de questions à propos d'une espèce "menacée par la déforestation", donc habituée à vivre dans les arbres, et l'endroit où ils sont logés "une petite île aménagée de quelques troncs d'arbres"? A quand des journalistes un peu moins naïfs qui poseraient de vraies questions et aideraient ainsi à faire évoluer les choses? Qui à la Mairie sait ce qu'est un saki et connaît ses besoins? On se repose sur le responsable du parc, mais si lui ne décide pas de sensibiliser son élu à différentes causes, ça ne risque pas de changer beaucoup... La bonne réaction aurait été de dire: pour les sakis, il faudrait inventer un nouveau mode de présentation qui ferait de Maubeuge le zoo le plus créatif en la matière... Réfléchissons et imaginons autre chose qu'une cabane reliée à une île, comme il y en a partout: lançons une réflexion régionale, destinée à faire rêver une population qui l'aime son zoo, mais qui se contente de ce qu'on lui offre. Bien sûr que tout un chacun n'est pas spécialiste en la matière, mais il y a parfois du bon à prendre de la part de ceux qui ne connaissent pas tout mais peuvent avoir de sacrées intuitions...
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Re: Les animaux du Zoo de Maubeuge vus à la loupe

Messagepar maxime » Mercredi 25 Août 2010 10:13

5) Le Colobe guéréza

Le colobe guéréza est un petit primate noir et blanc. D'un point de vue intellectuel, il se situe entre le lémurien, pas franchement une lumière, et le gorille, malin comme un singe. Il mesure en moyenne 70 cm de hauteur, pèse entre dix et quinze kilos, et se distingue par sa queue longue d'un mètre. Pour différencier le colobe guéreza de l'homme, l'une des expériences scientifiques consiste à placer ces deux primates au bord d'une route : le colobe, dépourvu de pouce, se montre incapable de faire de l'auto stop. Son nom vient d'ailleurs du grec colobos, qui signifie mutilé.

Le colobe est un singe arboricole qu'on trouve dans la forêt centraficaine. Il mange essentiellement des feuilles, aliments très pauvres d'un point de vue énergétique, mais comme on n'arrête pas le progrès, il possède un estomac doté d'une zone de fermentation, avec des bactéries qui rendent digestibles des éléments qui ne le sont pas. « Un homme aura beau manger cent salades, il ne prendra pas un gramme, indique le directeur du zoo, Goulven Rigaux. Le colobe, lui, sait en faire une source d'énergie ». Contrairement à l'homme, le colobe n'est donc pas obligé de manger des frites pour garder la forme.
Malgré leur estomac bien fichu, les colobes ont une autonomie limitée en matière de singeries, car ils s'épuisent très vite. Ils ont d'ailleurs longtemps été considérés comme les « dieux des cîmes » tant ils sont placides, là haut, sur leurs arbres. Placides jusqu'à un certain point : il suffit d'observer cinq minutes la famille de huit colobes qui vit au zoo pour se rendre compte que ce n'est pas le genre d'animal à laisser seul chez soidurant la journée si les vases en porcelaine de belle-maman trônent sur la cheminée du salon.

Cette famille maubeugeoise, venue d'Amiens, s'agrandit chaque année et le dernier-né a environ un mois. Comme dans la nature, le groupe compte un mâle dominant qui finira par se faire piquer sa place, et tous les membres - père, frères, soeurs, tontons, tatas - sont suceptibles de donner un coup de pouce pour s'occuper des petits, lesquels naissent tout blancs. « Ça fait partie des animaux du zoo pour lesquels il faut prendre du temps à observer, note Goulven Rigaux. Toutes les générations jouent ensemble, c'est un joli spectacle. » Le même se souvient que « le premier colobe arrivé au zoo et reparti depuis, censé être folivore, n'acceptait de manger que des pommes de terre.

Source : http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Maub ... reza.shtml
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Re: Les animaux du Zoo de Maubeuge vus à la loupe

Messagepar Alexis » Vendredi 27 Août 2010 21:18

Le même se souvient que « le premier colobe arrivé au zoo et reparti depuis, censé être folivore, n'acceptait de manger que des pommes de terre.


Ce singe voulait sans doute jouer "Bienvenue chez les Ch'tis" !

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