Safaripark Gänserndorf (Autriche) :
Une fin heureuse pour les 45 primates du parc abandonné ?
Rétrospective de l'histoire :

Implanté au coeur d'une forêt de sapins à l'Est de l'Autriche, à quelques kilomètres de la Hongrie, le SafariPark Gänserndorf avait, à son inauguration en 1972, tout pour réussir : Il était le seul établissement zoologique de son genre dans le pays, possédait une collection attractive composée de plusieurs espèces de félins (dont 33 lions d'Afrique), de rhinocéros blancs, de dauphins tursiops et d'un groupe d'éléphants asiatiques, et jouissait d'un cadre unique.

Toutefois, les problèmes s'accèlèrèrent et il dût fermé une première fois ses portes pendant une période de trois mois suite à une épidémie de fièvre aphteuse en Basse-Autriche.
Pourtant, en janvier 2004, suite à d'importants soucis financiers, une chute brutale de l'affluence et des conflits avec une société de chemins de fer qui domiciliait à proximité du safari, il annonce sa fermeture définitive. 850 animaux et 64 employés restent à placer. Tout est peu à peu abandonné...

La plupart des fauves sont transférés sans difficulté dans d'autres établissements zoologiques européens, certains lions partent tout droit en direction de l'Afrique du Sud. D'autres, par manque de soins, périssent sur place, comme une tigresse.
Dans les années 1990, la forêt comptait plus de 90 primates, dont un groupe de 40 babbouins, des macaques rhésus et surtout 44 chimpanzés, entassés dans une rangée de cages à lourds barreaux où ils sont compartimentés individuellement.
D'importants travaux au début du XXIème siècle (coût estimé à 6,5 millions d'eurosà ont permis à l'ensemble de ces animaux de retrouver de meilleures conditions de vie, dont un bâtiment modene de 4000 m² relié à de larges îles extérieures végétalisées. Le directeur espère avec cette grande nouveauté unique en Autriche retrouver le public qu'il amassait durant les premières années d'activité. Malheureusement, le succès n'est pas au rendez-vous et, suite à la fermeture, le départ du personnel entraînera leur abandon progressif et un manque de nourriture et de soin. Toutefois, leur effectif est encore important et attend patiemment une fin plus heureuse à l'abri des regards. Il comprend toujours à l'heure actuelle une quarantaine de chimpanzés, constituant l'un des plus larges groupes de cette espèce en captivité en Europe.


Un transfert vers un centre hongrois sera envisagé en début d'année mais la découverte d'une épidémie d'hépatite chez l'ensemble des spécimens viendra l'annuler.
Une rénovation totale du parc, avec un système de passerelles en bois modernisant l'idée du safari à l'image du Burger's Zoo Arnhem (Payd-Bas), sera même prévue mais logiquement et rapidement abandonnée par manque d'argent.
La semaine dernière (décembre 2009), une importante nouvelle est venue bouleverser l'actualité : 5 ans après la faillite, les singes (dont Martha, 45 ans) vont peut-être enfin pouvoir retrouver des conditions de vie correctes car une importante société allemande s'est proposée de financer un projet de transfert des primates vers un lieu de vie plus approprié ou de leur permettre de recevoir de bons traitements tout en restant à Gänserndorf.

Article écrit et composé par Maxime suite à la traduction de l'allemand de http://www.tierzeit.at, http://www.wikipédia.org, http://www.tigerfreund.de, sharepoint.hlechner.at, http://news.google.com, http://www.zoo-ag.de, http://www.dauphinlibre.be
Photos : http://www.leszoosdanslemonde.com (cartes postales), niederoesterreich.gruene.at, picasawebalbums, affen.at, http://www.schefferj.ps.hu
Une fin heureuse pour les 45 primates du parc abandonné ?
Rétrospective de l'histoire :

Implanté au coeur d'une forêt de sapins à l'Est de l'Autriche, à quelques kilomètres de la Hongrie, le SafariPark Gänserndorf avait, à son inauguration en 1972, tout pour réussir : Il était le seul établissement zoologique de son genre dans le pays, possédait une collection attractive composée de plusieurs espèces de félins (dont 33 lions d'Afrique), de rhinocéros blancs, de dauphins tursiops et d'un groupe d'éléphants asiatiques, et jouissait d'un cadre unique.


Toutefois, les problèmes s'accèlèrèrent et il dût fermé une première fois ses portes pendant une période de trois mois suite à une épidémie de fièvre aphteuse en Basse-Autriche.
Pourtant, en janvier 2004, suite à d'importants soucis financiers, une chute brutale de l'affluence et des conflits avec une société de chemins de fer qui domiciliait à proximité du safari, il annonce sa fermeture définitive. 850 animaux et 64 employés restent à placer. Tout est peu à peu abandonné...

La plupart des fauves sont transférés sans difficulté dans d'autres établissements zoologiques européens, certains lions partent tout droit en direction de l'Afrique du Sud. D'autres, par manque de soins, périssent sur place, comme une tigresse.
Dans les années 1990, la forêt comptait plus de 90 primates, dont un groupe de 40 babbouins, des macaques rhésus et surtout 44 chimpanzés, entassés dans une rangée de cages à lourds barreaux où ils sont compartimentés individuellement.
D'importants travaux au début du XXIème siècle (coût estimé à 6,5 millions d'eurosà ont permis à l'ensemble de ces animaux de retrouver de meilleures conditions de vie, dont un bâtiment modene de 4000 m² relié à de larges îles extérieures végétalisées. Le directeur espère avec cette grande nouveauté unique en Autriche retrouver le public qu'il amassait durant les premières années d'activité. Malheureusement, le succès n'est pas au rendez-vous et, suite à la fermeture, le départ du personnel entraînera leur abandon progressif et un manque de nourriture et de soin. Toutefois, leur effectif est encore important et attend patiemment une fin plus heureuse à l'abri des regards. Il comprend toujours à l'heure actuelle une quarantaine de chimpanzés, constituant l'un des plus larges groupes de cette espèce en captivité en Europe.


Un transfert vers un centre hongrois sera envisagé en début d'année mais la découverte d'une épidémie d'hépatite chez l'ensemble des spécimens viendra l'annuler.
Une rénovation totale du parc, avec un système de passerelles en bois modernisant l'idée du safari à l'image du Burger's Zoo Arnhem (Payd-Bas), sera même prévue mais logiquement et rapidement abandonnée par manque d'argent.
La semaine dernière (décembre 2009), une importante nouvelle est venue bouleverser l'actualité : 5 ans après la faillite, les singes (dont Martha, 45 ans) vont peut-être enfin pouvoir retrouver des conditions de vie correctes car une importante société allemande s'est proposée de financer un projet de transfert des primates vers un lieu de vie plus approprié ou de leur permettre de recevoir de bons traitements tout en restant à Gänserndorf.

Article écrit et composé par Maxime suite à la traduction de l'allemand de http://www.tierzeit.at, http://www.wikipédia.org, http://www.tigerfreund.de, sharepoint.hlechner.at, http://news.google.com, http://www.zoo-ag.de, http://www.dauphinlibre.be
Photos : http://www.leszoosdanslemonde.com (cartes postales), niederoesterreich.gruene.at, picasawebalbums, affen.at, http://www.schefferj.ps.hu