Forum
Créations
Re: Créations
Comme l'a dit okapi, belle collection, un peu fourre-tout à mon goût. Des enclos placés ça et là, sans enrichissement.
"Le droit de dire ce que nous pensons est le droit de tout homme libre, dont on ne saurait le priver sans exercer la tyrannie la plus odieuse." Voltaire
-
pazero - Messages: 731
- Enregistré le: Mardi 09 Juin 2009 7:44
- Localisation: Paris 16e
Re: Créations
Merci pour vos critiques ca fait avancer. C'est vrai que les chemins ont été mon plus gros souci , au début je pense que ca partait bien avec la zone sud-américaine mais après je me suis perdu dans la volonté de varier les points de vue.
Pour les enrichissements , c'est sur qu'on pourrait y ajouter des portes à theme, des fontaines dans le concret , mais réaliser ceci sur un plan à très petite échelle est très dur , en plus le logiciel adobe illustrator est en anglais ce qui ne facilite pas la prise en main.
Mais si je faisais enclos par enclos , c'est sur que par exemple pour les ours polaires , je prendrais exemple sur les zoos scandinaves qui propose des étendues d'eau naturelles , avec alterance de rochers , plantes , grandes étendues d'herbe, avec du relief.
La serre serait quant à elle une fidèle représentation de la forêt tropicale , un peu dans le genre Masoala à Zurich pour Madagascar. les Orangs-Outans profiteraient des arbres tandis que les loutres se baigneraient dans une petite rivière reconstituée , les visiteurs quant à eux observeraient ceci depuis une passerelle.
Mes idées ne s'arretent pas à ce plan , loin de là
Pour les enrichissements , c'est sur qu'on pourrait y ajouter des portes à theme, des fontaines dans le concret , mais réaliser ceci sur un plan à très petite échelle est très dur , en plus le logiciel adobe illustrator est en anglais ce qui ne facilite pas la prise en main.
Mais si je faisais enclos par enclos , c'est sur que par exemple pour les ours polaires , je prendrais exemple sur les zoos scandinaves qui propose des étendues d'eau naturelles , avec alterance de rochers , plantes , grandes étendues d'herbe, avec du relief.
La serre serait quant à elle une fidèle représentation de la forêt tropicale , un peu dans le genre Masoala à Zurich pour Madagascar. les Orangs-Outans profiteraient des arbres tandis que les loutres se baigneraient dans une petite rivière reconstituée , les visiteurs quant à eux observeraient ceci depuis une passerelle.
Mes idées ne s'arretent pas à ce plan , loin de là
- Panda21
- Messages: 2152
- Enregistré le: Mercredi 15 Avril 2009 20:19
Re: Créations
Fais le prochain à la main, et colorie-le. Ca rend bien mieux!
"Le droit de dire ce que nous pensons est le droit de tout homme libre, dont on ne saurait le priver sans exercer la tyrannie la plus odieuse." Voltaire
-
pazero - Messages: 731
- Enregistré le: Mardi 09 Juin 2009 7:44
- Localisation: Paris 16e
Re: Créations
J'imagine bien que tes idées ne s'arrêtent pas à un plan, mais justement, un plan permet de les organiser et de les hiérarchiser. Rien ne dit sur ton plan que la serre va ressembler à Masoala ou que les ours vont disposer d'un grand bassin. C'est ça le jeu du plan, c'est de délimiter une vaste zone en bleu, avec ses lignes brisées, ses courbes et ses points de vue et de lui juxtaposer une zone verte, quatre fois plus grande, avec un côté qui borde la zone bleue et des séparations qui délimitent des enclos qui permettent de tracer les premières allées et d'ouvrir une zone jaune, etc... Ton plan n'est pas assez organique: il ressemble trop à une mosaïque éclatée, même si parfois les zoos ressemblent un peu à ça aussi...
- okapi
- Messages: 12061
- Enregistré le: Lundi 02 Juin 2008 19:02
Re: Créations
Pour éviter cette impression, comme dit okapi, de mosaïque éclatée, je te propose deux solutions :
- commencer par ton circuit de visite et placer les enclos en fonction de celui-ci (plus facile et moins ancré dans la réalité)
- créer une "map" avec ce qui existe déjà sur ton terrain (rivière, vallon, étang, etc...), choisir les espèces en fonction des biotopes et placer un circuit de visite cohérent et judicieux : ça c'est un vrai défi ! après, les noms précis des espèces, ou les installations recrées artificiellement, ainsi que les installations humaines (snack, pavillons pédagogique, partie botanique, etc...)
N'hésite pas à nous en remontrer d'autres !
ps : tu peux mettre des casoars stp ?
- commencer par ton circuit de visite et placer les enclos en fonction de celui-ci (plus facile et moins ancré dans la réalité)
- créer une "map" avec ce qui existe déjà sur ton terrain (rivière, vallon, étang, etc...), choisir les espèces en fonction des biotopes et placer un circuit de visite cohérent et judicieux : ça c'est un vrai défi ! après, les noms précis des espèces, ou les installations recrées artificiellement, ainsi que les installations humaines (snack, pavillons pédagogique, partie botanique, etc...)
N'hésite pas à nous en remontrer d'autres !
ps : tu peux mettre des casoars stp ?

Le SEL : échanges de services (jardinage, cuisine, bricolage, cours...) entre personnes de bonne volonté... Ca change la vie !
- tiao
- Messages: 1358
- Enregistré le: Samedi 28 Mars 2009 12:00
- Localisation: strasbourg
Re: Créations
Ok je suis en vacances dès demain et il me reste ving jours d'essais pour le logiciel , j'essayerais de refaire quelques plans plus complets et sur des themes plus spécialisés (Parc ornithologique, spécialisé dans les primates etc...)
- Panda21
- Messages: 2152
- Enregistré le: Mercredi 15 Avril 2009 20:19
Re: Créations
Bonsoir,
après plusieurs mois sans revenir sur ce sujet, j'ai pensé vous transmettre "mon" projet de zoo (complémentaire de celui de Panda21 ?).
Ce projet est évolutif (rien n'est figé en ce monde), aussi contient-il des zones "grises" que j'aménagerai (virtuellement !) dans le futur.
Il est organisé autour de plusieurs zones : Europe, Asie, Océanie (à peine esquissée), Afrique, Amérique du Nord (en projet), Amérique du Sud, et Antarctique (en projet), avec un vivarium et un aquarium qui n'ont pas pu, pour des raisons bien pratiques, être rattachés à un continent en particulier. Il tente d'associer des espèces connues et populaires avec d'autres, moins spectaculaires mais souvent plus menacées.
Il n'y a pour l'essentiel pas de réalisation pharaonique (les amateurs de sensationnel et de premières mondiales seront sans doute déçus), mais j'ai essayé de privilégier l'aspect paysager et l'intégration dans l'environnement.
Les espèces présentées dans chaque enclos/installation et les lieux tels que boutiques, restaurants, etc... sont indiqués dans une légende.
Les plans et légendes sont ici :




Maintenant, je vous propose une visite commentée de mon parc "virtuel", avec chacune des espèces présentées, et la justification de chacune d'entre elles.
LA VISITE COMMENTEE
Après être entré dans le parc, le visiteur aperçoit devant lui la première installation de la zone "Europe" : une grande volière de 800 mètres carrés (1), comprenant quelques mares et recouverte de végétation marécageuse.
Cette volière accueille quelques espèces d'oiseaux aquatiques de nos contrées : des Bihoreaux gris (4.0), des Hérons gardeboeufs (0.0.7), une Sarcelle d'hiver (1.0) et surtout 2 couples reproducteurs de Fuligules nyrocas, espèce menacée en Europe et rarissime en France.
Plusieurs volières non accessibles au public (D) sont d'ailleurs dédiées à l'élevage de cette espèce, dont le zoo possède une trentaine de spécimens.
Sur l'autre côté du sentier de visite, l'on aperçoit une petite colonie, également reproductrice, d'une dizaine de Flamants roses ; leur lieu de vie est une lagune peu profonde entourée de zones sableuses et herbeuses, et de vasières où les oiseaux peuvent nicher (2). Ils cohabitent avec quelques Casarcas roux (2.1). Les Flamants ont accès à un bâtiment chauffé et vitré pendant les périodes les plus froides de l'hiver.
Des panneaux destinés à faire connaître l'écologie des zones humides de notre continent ont été implantés.
Le visiteur entre ensuite dans une grande volière de contact de 1 700 mètres carrés et de 14 mètres de hauteur (3) ; elle reproduit un paysage rocailleux, avec quelques arbustes et des conifères. Plusieurs végétaux typiques des montagnes d'Europe du Sud (Espagne, Italie, Balkans...) y sont d'ailleurs cultivés. Cette volière est le domaine de 2 couples de Vautours fauves et de leurs jeunes, elle abrite également un couple de Faucons crécerelles.
Les oiseaux ont à leur disposition des falaises pour nicher, ainsi que des perchoirs naturels, et une aire de nourrissage que les visiteurs peuvent observer à intervalles réguliers.
Une fois sorti de cette volière, l'on aperçoit quelques volières de taille plus modeste mais respectable (100 à 150 mètres carrés) dédiées à d'autres rapaces qui ne peuvent pas être présentés en groupe (4-5-6). Il s'agit successivement d'un couple de Grands-ducs d'Europe, d'une femelle de Harfang des neiges et d'un couple d'Aigles impériaux (cette dernière espèce étant particulièrement menacée). Les volières sont garnies d'une végétation dense et abondante pour les nocturnes, limitée à deux grands arbres pour les aigles. Les rapaces ont la possibilité de s'abriter dans des grottes et falaises artificielles.
Après avoir dépassé ces installations, le visiteur "abandonne" les oiseaux pour trouver un jardin pédagogique (F) aménagé pour attirer une biodiversité maximale (potager biologique, nichoirs à insectes, abri à hérisson, mare, micro-roselière, etc...).
Et il rencontre les premiers mammifères du parc, ici de petites espèces. Une cage de 30 mètres carrés (7), en 3 modules, accueille un Vison d'Europe mâle, en l'attente d'une compagne (l'espèce est "en danger critique d'extinction" en France, surtout menacée par la destruction des milieux naturels et la concurrence du Vison d'Amérique, introduit il y a un siècle).
L'ensemble suivant est consacré aux rongeurs : une volière de 20 mètres carrés (8), abondamment arborée, est le lieu de vie d'un groupe de Tamias de Sibérie (0.0.4), espèce couramment nommée "Ecureuil de Corée", animal essentiellement asiatique, mais introduit en Europe de l'Ouest depuis le milieu du 20ème siècle.
Un groupe reproducteur d'une dizaine de Loirs gris (espèce native d'Europe, introduite dans les îles méditerranéennes par les Romains qui en étaient friands...) est présenté dans un nocturama dans le bâtiment adjacent, qui présente une exposition sur le phénomène des espèces d'animaux et de plantes dites "invasives" et leurs interactions sur la biodiversité locale.
Le visiteur parvient ensuite dans le premier espace dédié à de grands mammifères, un bois de 7 000 mètres carrés (9) qui accueille un groupe non-reproducteur d'Ours bruns (0.0.6), recueillis dans des cirques ou zoos où ils étaient en surnombre. Ici, les Ours ont le loisir de se cacher dans le bois, de se promener dans les clairières et prairies, de se baigner dans un bassin de 150 mètres carrés et même d'hiberner dans des tanières.
Une clôture de 3 mètres de haut et des parois vitrées les séparent du sentier de visite.
La section européenne s'achève avec deux volières de récupération de rapaces (H) ; actuellement, ce sont des Faucons crécerelles qui sont présents, mais les volières peuvent accueillir n'importe quel oiseau accidenté ou blessé.
L'on entre alors dans la section asiatique, avec plusieurs enclos dédiés à la faune "continentale" d'Asie du Nord.
Un premier enclos tout en longueur (10), délimité par un fossé et des barrières de bois, accueille un couple de Yacks, ainsi que plusieurs oiseaux qui habitent cet espace herbeux, qui comporte aussi un étang et une zone marécageuse : un groupe de Demoiselles de Numidie (0.0.5), un couple de Cygnes chanteurs et un groupe reproducteur d'une dizaine d'Oies à tête barrée.
Les oiseaux disposent également d'abris sommaires en bois, mais les Yacks ont un abri creusé dans un rocher dont nous allons parler plus tard.
Les pentes de ce rocher (11), qui culmine à 30 mètres de hauteur (vestige d'anciennes carrières), sont habitées par un petit groupe de Markhors (3.0). Le visiteur peut faire l'ascension du rocher en suivant un sentier en pente qui le conduira sur le toit du parc, équipé d'une table panoramique.
L'enclos des caprins est disposé en terrasses, avec de petites falaises et des ravins.
Au pied du rocher, le visiteur aura aussi la possibilité d'admirer de farouches Loups dans un enclos boisé de 3 500 mètres carrés (12). Comme chez les Ours, il s'agit d'un groupe non-reproducteur, composé de 3 mâles.
Les animaux peuvent accéder à des abris spéciaux dissimulés au fond de leur enclos.
Une autre espèce très spectaculaire peut s'observer ensuite, puisqu'il s'agit des Tigres, représentés par 2 spécimens (mâle et femelle), disposant chacun de 2 500 mètres carrés de parc vallonné et boisé (13). Si les félins gardent la possibilité de se dérober à la vue des visiteurs (ce qui rend la rencontre bien plus magique), il leur arrive souvent de prendre le soleil sur les grandes pelouses, ou bien de se rafraîchir dans les plans d'eau mis à leur disposition, visibles depuis des baies vitrées.
Les Tigres sont maintenus séparés l'un de l'autre car leur espèce est fondamentalement solitaire.
La visite se poursuit avec la Faisanderie (14), dont les 5 volières accueillent diverses espèces d'oiseaux typiques de l'Asie boréale et tempérée (et parfois de l'Europe) : Huppe fasciée (1.0) ; Jaseur boréal (0.0.5) ; Faisan mikado (1.0) cohabitant avec Garrulax à huppe blanche (1.0) ; Rollier d'Europe (1.1) ; Faisan doré (0.1).
Derrière se trouvent le bâtiment administratif du zoo et l'écloserie, pour le moment non visible du public.
C'est alors que le visiteur quitte l'Asie tempérée pour l'Asie tropicale.
Le monde indien d'abord, représenté par une plaine semi-boisée de 7 500 mètres carrés (15) où cohabitent un groupe de Gaurs (2.1), des Nilgauts (2.3), une grande harde de Cerfs axis (1.9) et une dizaine de Paons bleus. Toutes ces espèces s'y sont reproduites sauf (pour le moment) les Nilgauts.
Les cerfs et les antilopes ont la possibilité de se soustraire aux Gaurs par des passages étroits. Ils disposent d'un abri dédié, alors que les Gaurs ont leurs loges dans la falaise du grand rocher, comme les Yacks de tout à l'heure.
Un grand enclos boisé et allongé (16) de 1 000 mètres carrés est le lieu de vie d'une femelle Léopard, qui dispose de multiples cachettes pour échapper à la vue des visiteurs, dont elle est séparée par une paroi vitrée. Elle dispose également de grottes artificielles pour se cacher.
Les deux enclos suivants (17-18) accueillent des primates appartenant à des espèces menacées : la première, le Macaque ouandérou ou silène, est encore originaire de l'Inde, mais la seconde, le Macaque noir, provient de Sulawesi et annonce la seconde partie des installations de faune sud-asiatique, dédiées à l'Indonésie.
Ces deux espèces (la première est en danger, et la seconde en danger critique selon l'IUCN) se sont toutes les deux reproduites dans le parc. Leurs enclos sont herbeux, avec des arbres et des cordages.
Les loges de nuit de ces primates sont visibles du public.
Face aux primates, l'enclos suivant (19), d'une superficie de 100 mètres carrés, est très bien pourvu en buissons et enrochements. Il présente un mâle isolé de Chat pêcheur ou viverrin.
Non loin, on peut visiter une serre de 300 mètres carrés (20), qui accueille notamment un couple de Crocodiles marins ou d'estuaire dans un grand bassin. Mais la végétation tropicale qui y a été plantée permet d'observer de nombreux oiseaux au détour du sentier : Léiothrix jaune dit Rossignol du Japon (1.1), Bulbul orphée (5.5 ; groupe reproducteur), Caille peinte de Chine (0.0.4), Mainate de Rothschild ou Etourneau de Bali (2.1), Goura de Victoria (1.0).
Le Mainate de Rothschild est une espèce en danger critique d'extinction dans la nature, il ne survit pratiquement que grâce aux programmes d'élevage en captivité.
La collection botanique de la serre est également mise en valeur.
Deux enclos de 900 mètres carrés pouvant alternativement être reliés ou séparés accueillent une dernière espèce asiatique, l'Anoa des plaines, à raison d'un couple (21). Ce bovin peut être, malgré sa taille réduite, particulièrement violent contre ses congénères comme contre les soigneurs, aussi le confinement se justifie t-il.
Une aire de jeux et un restaurant de spécialités asiatiques clôturent la section asiatique.
La visite se poursuit avec l'Aquarium (22), qui est divisé en 5 parties à travers lesquelles serpente un chemin de visite.
Trois grands aquariums présentent d'abord l'ichtyofaune des fleuves d'Europe et d'Amérique du Nord : l'on y trouve des Perches communes (0.0.20), des Silures glanes (0.0.2) et des Lépisostées ocellés (0.0.3), ces deux dernières espèces étant très spectaculaires.
Deux bacs, intermédiaires entre les espèces d'eau douce tempérée et tropicale, forment une sorte de transition, basée sur le développement de l'aquariophilie, parfois millénaire (Chine, Japon), qui a conduit à "inventer" des formes de poissons inconnues dans la nature.
La première espèce, ô combien connue, est le Poisson rouge, sélectionné par les Extrême-Orientaux depuis un millénaire au moins. Notre aquarium en présente une centaine.
La seconde, originaire d'Amérique centrale, a connu un développement bien plus récent, mais existe désormais en de multiples variétés : il s'agit du Xiphophore de Heller, dont l'aquarium élève une vingtaine de spécimens.
Quelques bacs présentent des poissons d'eau douce tropicale : Amérique du Sud, avec le Guppy (0.0.40) et l'Anableps (0.0.10), et surtout un rare spécimen de Gymnote électrique (dit à tort "Anguille électrique") ; Afrique, avec Mbuna jaune à trois bandes (0.0.2) et Mbuna zébré (0.0.2) ; Asie, avec Tétrodon fluviatile (0.0.10), Barbeau fascié (0.0.40), Gourami bleu (0.0.2) et Combattant du Siam (0.0.3), ce dernier étant très populaire des Orientaux, qui organisent des combats avec les mâles (très territoriaux) de cette espèce.
La section des eaux marines tempérées comprend deux bacs, l'un reconstituant un tombant rocheux avec Diodon (0.0.2), Rascasse rouge (0.0.1) et Oursin granuleux (0.0.4), l'autre présentant un unique exemplaire de Pieuvre commune.
Un bassin présente ensuite quelques poissons marins de l'Indo-Pacifique : Chirurgien bleu à poitrine blanche (0.0.4), Nasique brévirostre (0.0.3), Coffre gris (0.0.2), Lutjan de l'Océan Indien (0.0.1) et Centropyge nain (0.0.1).
Le dernier bassin est le lieu de présentation d'un groupe de Requins-léopards (1.4) en cohabitation avec un Rémora rayé (qui est le commensal naturel des requins et autres grands animaux marins).
En sortant de l'aquarium, l'on peut retraverser la zone sud-asiatique et l'on accède alors à la "micro-section" australienne.
C'est bien une micro-section car les espèces présentées sont peu nombreuses, et ne figurent pas parmi les plus emblématiques de cette île-continent.
Un enclos de 1 000 mètres carrés présente un couple reproducteur d'Oies céréopses et leurs jeunes (23).
Trois volières accueillent quant à elles quelques oiseaux australasiens (24-25-26) : Loris des dames ou à cou pourpré (1.2) originaire de l'île de Ceram en Indonésie ; Perruches ondulées (0.0.80) ; Kookaburras (1.1), ces deux dernières espèces étant communes à travers l'Australie.
Les Loris et les Perruches se sont déjà reproduits dans le parc
La visite de la section australasienne s'achève, et l'on parvient, en traversant à nouveau le parc, au début de la zone "Afrique".
Cette zone commence par une évocation de la faune typique du Maghreb, intermédiaire entre celle de l'Afrique tropicale et celle de l'Europe, qui a subi de nombreuses évolutions, en partie liées à l'histoire humaine dans le bassin méditerranéen.
Une fosse rocheuse de 250 mètres carrés (27) est d'abord le lieu de vie d'une troupe reproductrice de Magots (1.6), espèce vulnérable au Maroc et en Algérie, mais surtout connue pour avoir été introduite sur le rocher de Gibraltar, ce qui en fait le seul singe européen !
La grande volière des Ibis chauves (28) rappelle également les liens étroits entre les faunes des deux continents. Cette espèce que l'on tient pour afro-asiatique (et menacée d'extinction, considérée comme "en danger critique" par l'IUCN) était en fait répandue jusqu'en Europe centrale au Moyen Age. Elle a régressé sous l'effet d'une chasse abusive, mais peut-être aussi pour des facteurs moins connus. Aujourd'hui, plusieurs projets visent à renforcer les populations survivantes, mais aussi à réintroduire l'espèce en Europe (Espagne...).
Le parc en présente une dizaine d'individus, en groupe reproducteur dans une volière au fond rocheux.
Une autre espèce intéressante, cette fois un animal africain qui a été introduit en Europe, est le Porc-épic à crête, dont un groupe reproducteur (1.2) et leurs jeunes sont présentés dans deux fosses de 60 mètres carrés chacune (29).
Ce gros rongeur doit vraisemblablement aux Romains sa présence à travers l'Italie (il manque partout ailleurs en Europe).
Un passage dans une galerie (30) permet de voir les loges de nuit des Magots, mais aussi un groupe de Gerboises du désert (0.
dans un nocturama, introduisant l'entrée dans l'univers saharien et sahélien.
L'animal symbolique de cet espace entre tous est sans nul doute le Dromadaire, dont un couple reproducteur est présenté dans un plateau rocailleux de 2 500 mètres carrés (31). Bien qu'il soit devenu un animal indispensable pour les populations d'Afrique du Nord et d'Asie du Sud-Ouest (jusqu'à l'Inde et aux limites de l'ex-URSS) qui l'élèvent par millions, son origine est mystérieuse, son ancêtre sauvage n'étant connu par aucun vestige.
L'enclos suivant, de taille équivalente (32), accueille deux mâles d'Oryx beisa, antilope originaire des steppes semi-arides de la Corne de l'Afrique. Bien que cet oryx ne soit pas réellement menacé, deux de ses proches cousins ont frôlé l'extinction (Oryx d'Arabie) ou ont même disparu à l'état sauvage (Oryx algazelle).
Les loges de nuit de ces deux espèces sont creusées dans une falaise, comme celles des Yacks et Gaurs de la zone asiatique.
La visite se poursuit avec un espace consacré aux zones humides et forêts d'Afrique. Il débute par une volière de 200 mètres carrés, lieu de vie d'un couple reproducteur d'Ombrette (33), dont le visiteur pourra apercevoir l'étrange nid.
Un complexe plus vaste (34) associe oiseaux et primates dans un ensemble d'îles et d'enclos.
Il accueille un couple de Marabouts d'Afrique, une dizaine de Dendrocygnes fauves (groupe reproducteur), et surtout trois femelles de Gorille des plaines en cohabitation avec un mâle Cercopithèque de Brazza. L'arrivée d'un Gorille mâle est en attente.
Les visiteurs ont accès aux loges de nuit des primates dans un pavillon, qui présente aussi une exposition décrivant les menaces pesant sur les singes des forêts d'Afrique, dont les anthropoïdes sont les représentants les plus connus du public.
Un petit enclos adjacent (35) de 200 mètres carrés est le lieu de vie d'un couple reproducteur de Céphalophe bleu ; l'enclos suivant, bien plus vaste (1 800 mètres carrés) accueille un couple d'Hippopotames pygmées (36). Ces deux enclos sont très arborés et comportent des plans d'eau, celui des Hippopotames inclut même une petite zone marécageuse et boueuse souvent fréquentée par ces animaux.
L'espace forestier s'achève avec un enclos boisé de 2 500 mètres carrés, dédié à des Bongos (37), dont deux femelles sont actuellement présentes dans le parc.
Le visiteur arrive donc dans l'espace des savanes africaines, qui débute avec une petite volière (38) où vivent 2 Cordons-bleus mâles.
Mais le Pavillon africain est une réalisation bien plus intéressante (39). Ce pavillon comprend des enclos intérieurs pour deux espèces de mammifères, qui ont la possibilité de sortir dans des fosses sableuses et rocheuses à longueur d'année : le Suricate, qui vit en groupe reproducteur d'une dizaine d'animaux ; et le Daman des rochers, dont le zoo présente un couple.
Ce pavillon, éclairé par un puits de lumière, héberge également les loges de nuit des animaux herbivores que l'on peut voir dans la Plaine africaine voisine (40).
Cette plaine de 9 000 mètres carrés est le domaine de divers ongulés : Zèbres des plaines ou de Burchell (0.2), Elands du Cap (2.2), Boeufs Watussi (0.3) et Blesboks (0.3).
Une autre installation est la plaine des Lions, couverte d'herbes hautes et plantée de quelques arbres, où le public peut observer les félins depuis une cabane surélevée de style "lodge", bien plus facilement que depuis les clôtures qui bordent l'installation (41). Cette plaine, également assez vaste (9 000 mètres carrés), accueille un groupe non-reproducteur de 8 Lions (4.4), pour partie récupérés à des cirques ou zoos où ils étaient devenus surnuméraires.
Une île de 350 mètres carrés présente une espèce malgache, le Lémur catta (42) et pourrait servir d'introduction à une section malgache plus étoffée ultérieurement.
L'île accueille un petit groupe reproducteur (1.2), qui disposent de plusieurs arbres, et peuvent atteindre leur bâtiment de nuit au moyen de cordages tendus au-dessus du plan d'eau.
Mais la section "Afrique" est achevée par un enclos de 2 000 mètres carrés (43), destiné à un groupe reproducteur de Lycaons (2.2), dont l'espèce est considérée comme "en danger" par l'IUCN.
Comme l'enclos des Lions, ce parc est couvert d'herbes hautes, de sorte que leur observation peut être assez difficile.
Le temps est alors venu d'atteindre la section "Amériques", qui débute par quelques enclos pour carnivores.
Les deux premiers (44-45) accueillent deux espèces d'Amérique du Nord, très présentes dans le folklore de ce continent et popularisées en Europe même par les nombreuses productions audiovisuelles venues des Etats-Unis dans les dernières décennies.
Le premier enclos présente deux Mouffettes rayées mâles, le second un groupe de Ratons laveurs, composé d'un mâle et deux femelles. Ces enclos sont peu boisés mais abondamment garnis de cachettes : troncs creux, tonneaux... où les animaux peuvent s'abriter.
Une autre réalisation (46), à l'aspect de temple maya, est consacrée à deux espèces tropicales ou subtropicales : un groupe reproducteur de Coatis communs (1.10) dans le premier enclos et un couple de Margays dans le second.
Les enclos extérieurs comme intérieurs ont une hauteur assez élevée (4 mètres) et sont pourvus d'une végétation abondante.
Les visiteurs ont accès à l'intérieur du pavillon.
Sur un côté, un Grand-duc de Virginie habite une volière boisée de 100 mètres carrés (47).
Autour, un restaurant, une boutique et une aire de pique-nique et de jeux permettent aux visiteurs de se reposer.
En poursuivant la visite, l'on atteint les installations dédiées à la faune sud-américaine proprement dite.
Une volière "néotropicale" de 350 mètres carrés, formée sur le modèle de la grande volière européenne, abrite un groupe reproducteur d'une dizaine d'Ibis rouges, ainsi qu'un couple de Jabirus américains (48).
Une petite volière voisine (49) offre un aperçu des côtes péruviennes et chiliennes, avec un groupe de Sternes incas (0.0.7).
Mais les volières suivantes s'inscrivent dans le cadre d'un Pavillon amazonien, que le public peut visiter (50). Les volières extérieures sont principalement dédiées aux oiseaux : Paroares dominicains en groupe reproducteur (2.2) ; Toucans à carène (1.2) cohabitant avec Unaus (1.1) ; Aras rouges ou macaos en groupe reproducteur (2.1).
L'intérieur du bâtiment est aménagé en nocturama, où le visiteur peut observer divers mammifères d'Amérique du Sud : Tamanduas (1 couple reproducteur) ; Kinkajous (1 couple) ; Coendous à queue prenante (1 couple reproducteur) ; Tatous à neuf bandes (1 couple).
Il accueille aussi les loges de nuit des Cabiais, non visibles du public actuellement.
D'autres espèces sud-américaines sont présentées dans une plaine herbeuse de 6 000 mètres carrés, agrémentée de quelques étangs et de zones marécageuses (51). Cet espace accueille plusieurs mammifères et oiseaux en cohabitation : groupes reproducteurs de Cabiais (2.3) et de Maras (5.5), Nandous communs (1.1), Cygnes coscorobas (1.1) et groupe reproducteur de Siffleurs de l'île Chiloé (4.4).
Dans le prolongement de cette plaine, un couple reproducteur de Pudus austraux est présenté dans un petit enclos boisé (52).
La section des Amériques s'achève ainsi, et l'on arrive au Vivarium qui marque la dernière étape de la visite.
Ce Vivarium présente tout d'abord quelques espèces de reptiles et batraciens européens dans des terrariums extérieurs de 2 mètres de côté, aux parois vitrées (53) : des Tritons crêtés (0.0.20), des Couleuvres vipérines (0.0.2) et un Lézard ocellé (1.0).
Le sommet des terrariums est couvert de filins métalliques pour empêcher les actes de vandalisme mais aussi la prédation par les corvidés et les goélands ; la base est un socle en béton, prévenant contre les intrusions de rats.
Les animaux sont libres d'effectuer leur cycle de vie normal, aussi ne les voit-on pas pendant les mois d'hiver.
Comme l'Aquarium, le Vivarium intérieur (54) comporte plusieurs espaces, dont le premier, situé dans l'entrée, est dédié aux espèces européennes : l'on y trouve des Rainettes vertes (1.1), une Couleuvre de Montpellier et une dizaine de Lézards ocellés, issus d'une reproduction antérieure.
Un grand terrarium sablonneux avec quelques branches mortes présente une colonie de Criquets migrateurs (0.0.300), et marque le passage vers la section des amphibiens non-européens, qui présente les espèces suivantes : Mantelle de Madagascar (0.0.30), Rainette aux yeux rouges (0.0.20), Pipas du Surinam (0.0.5), Discophus d'Antongil (0.0.4), Axolotls (0.0.3 ; groupe reproducteur) ; Tritons du Caucase (3.3), Sirène lacertine (0.0.1). Une exposition sur le déclin de nombreux amphibiens est présentée dans cette salle.
Le parcours se poursuit à travers une galerie où sont présents divers lézards et serpents (dont plusieurs espèces de venimeux) : Basilics à casque (1.0) cohabitant avec Anolis chevaliers (1.0) ; Basilics verts (2.0) ; Boas constrictors (0.0.7) ; Boas de Duméril (1.1) ; Vipère heurtante (1.0) ; Cobra royal (0.1) pour les espèces de forêt ; Boa des sables (0.1) ; Scinque rugueux (2.0) ; Vipère de Russell (0.0.10 ; groupe reproducteur) ; Crotale diamantin de l'Ouest (0.1) pour les espèces de savanes, steppes et déserts ; Tokays (0.0.6) et Boas arc-en-ciel (2.0) pour les espèces des milieux agricoles et habitations humaines.
Une présentation de tortues et crocodiliens pourrait être envisagée dans ce bâtiment à l'avenir.
En se dirigeant vers la sortie, le visiteur pourra apercevoir, à côté de l'enclos des Flamants, une station de lagunage (G) utilisée (comme au Zoo de Jersey) pour épurer les eaux consommées pour les besoins du parc. A proximité, une mini-roselière et des arbustes à baies créent un habitat favorable pour la faune sauvage locale.
A bientôt pour de futures aventures avec mon "projet" (merci de me donner vos "impressions" svp).
Alexis
après plusieurs mois sans revenir sur ce sujet, j'ai pensé vous transmettre "mon" projet de zoo (complémentaire de celui de Panda21 ?).
Ce projet est évolutif (rien n'est figé en ce monde), aussi contient-il des zones "grises" que j'aménagerai (virtuellement !) dans le futur.
Il est organisé autour de plusieurs zones : Europe, Asie, Océanie (à peine esquissée), Afrique, Amérique du Nord (en projet), Amérique du Sud, et Antarctique (en projet), avec un vivarium et un aquarium qui n'ont pas pu, pour des raisons bien pratiques, être rattachés à un continent en particulier. Il tente d'associer des espèces connues et populaires avec d'autres, moins spectaculaires mais souvent plus menacées.
Il n'y a pour l'essentiel pas de réalisation pharaonique (les amateurs de sensationnel et de premières mondiales seront sans doute déçus), mais j'ai essayé de privilégier l'aspect paysager et l'intégration dans l'environnement.
Les espèces présentées dans chaque enclos/installation et les lieux tels que boutiques, restaurants, etc... sont indiqués dans une légende.
Les plans et légendes sont ici :




Maintenant, je vous propose une visite commentée de mon parc "virtuel", avec chacune des espèces présentées, et la justification de chacune d'entre elles.
LA VISITE COMMENTEE
Après être entré dans le parc, le visiteur aperçoit devant lui la première installation de la zone "Europe" : une grande volière de 800 mètres carrés (1), comprenant quelques mares et recouverte de végétation marécageuse.
Cette volière accueille quelques espèces d'oiseaux aquatiques de nos contrées : des Bihoreaux gris (4.0), des Hérons gardeboeufs (0.0.7), une Sarcelle d'hiver (1.0) et surtout 2 couples reproducteurs de Fuligules nyrocas, espèce menacée en Europe et rarissime en France.
Plusieurs volières non accessibles au public (D) sont d'ailleurs dédiées à l'élevage de cette espèce, dont le zoo possède une trentaine de spécimens.
Sur l'autre côté du sentier de visite, l'on aperçoit une petite colonie, également reproductrice, d'une dizaine de Flamants roses ; leur lieu de vie est une lagune peu profonde entourée de zones sableuses et herbeuses, et de vasières où les oiseaux peuvent nicher (2). Ils cohabitent avec quelques Casarcas roux (2.1). Les Flamants ont accès à un bâtiment chauffé et vitré pendant les périodes les plus froides de l'hiver.
Des panneaux destinés à faire connaître l'écologie des zones humides de notre continent ont été implantés.
Le visiteur entre ensuite dans une grande volière de contact de 1 700 mètres carrés et de 14 mètres de hauteur (3) ; elle reproduit un paysage rocailleux, avec quelques arbustes et des conifères. Plusieurs végétaux typiques des montagnes d'Europe du Sud (Espagne, Italie, Balkans...) y sont d'ailleurs cultivés. Cette volière est le domaine de 2 couples de Vautours fauves et de leurs jeunes, elle abrite également un couple de Faucons crécerelles.
Les oiseaux ont à leur disposition des falaises pour nicher, ainsi que des perchoirs naturels, et une aire de nourrissage que les visiteurs peuvent observer à intervalles réguliers.
Une fois sorti de cette volière, l'on aperçoit quelques volières de taille plus modeste mais respectable (100 à 150 mètres carrés) dédiées à d'autres rapaces qui ne peuvent pas être présentés en groupe (4-5-6). Il s'agit successivement d'un couple de Grands-ducs d'Europe, d'une femelle de Harfang des neiges et d'un couple d'Aigles impériaux (cette dernière espèce étant particulièrement menacée). Les volières sont garnies d'une végétation dense et abondante pour les nocturnes, limitée à deux grands arbres pour les aigles. Les rapaces ont la possibilité de s'abriter dans des grottes et falaises artificielles.
Après avoir dépassé ces installations, le visiteur "abandonne" les oiseaux pour trouver un jardin pédagogique (F) aménagé pour attirer une biodiversité maximale (potager biologique, nichoirs à insectes, abri à hérisson, mare, micro-roselière, etc...).
Et il rencontre les premiers mammifères du parc, ici de petites espèces. Une cage de 30 mètres carrés (7), en 3 modules, accueille un Vison d'Europe mâle, en l'attente d'une compagne (l'espèce est "en danger critique d'extinction" en France, surtout menacée par la destruction des milieux naturels et la concurrence du Vison d'Amérique, introduit il y a un siècle).
L'ensemble suivant est consacré aux rongeurs : une volière de 20 mètres carrés (8), abondamment arborée, est le lieu de vie d'un groupe de Tamias de Sibérie (0.0.4), espèce couramment nommée "Ecureuil de Corée", animal essentiellement asiatique, mais introduit en Europe de l'Ouest depuis le milieu du 20ème siècle.
Un groupe reproducteur d'une dizaine de Loirs gris (espèce native d'Europe, introduite dans les îles méditerranéennes par les Romains qui en étaient friands...) est présenté dans un nocturama dans le bâtiment adjacent, qui présente une exposition sur le phénomène des espèces d'animaux et de plantes dites "invasives" et leurs interactions sur la biodiversité locale.
Le visiteur parvient ensuite dans le premier espace dédié à de grands mammifères, un bois de 7 000 mètres carrés (9) qui accueille un groupe non-reproducteur d'Ours bruns (0.0.6), recueillis dans des cirques ou zoos où ils étaient en surnombre. Ici, les Ours ont le loisir de se cacher dans le bois, de se promener dans les clairières et prairies, de se baigner dans un bassin de 150 mètres carrés et même d'hiberner dans des tanières.
Une clôture de 3 mètres de haut et des parois vitrées les séparent du sentier de visite.
La section européenne s'achève avec deux volières de récupération de rapaces (H) ; actuellement, ce sont des Faucons crécerelles qui sont présents, mais les volières peuvent accueillir n'importe quel oiseau accidenté ou blessé.
L'on entre alors dans la section asiatique, avec plusieurs enclos dédiés à la faune "continentale" d'Asie du Nord.
Un premier enclos tout en longueur (10), délimité par un fossé et des barrières de bois, accueille un couple de Yacks, ainsi que plusieurs oiseaux qui habitent cet espace herbeux, qui comporte aussi un étang et une zone marécageuse : un groupe de Demoiselles de Numidie (0.0.5), un couple de Cygnes chanteurs et un groupe reproducteur d'une dizaine d'Oies à tête barrée.
Les oiseaux disposent également d'abris sommaires en bois, mais les Yacks ont un abri creusé dans un rocher dont nous allons parler plus tard.
Les pentes de ce rocher (11), qui culmine à 30 mètres de hauteur (vestige d'anciennes carrières), sont habitées par un petit groupe de Markhors (3.0). Le visiteur peut faire l'ascension du rocher en suivant un sentier en pente qui le conduira sur le toit du parc, équipé d'une table panoramique.
L'enclos des caprins est disposé en terrasses, avec de petites falaises et des ravins.
Au pied du rocher, le visiteur aura aussi la possibilité d'admirer de farouches Loups dans un enclos boisé de 3 500 mètres carrés (12). Comme chez les Ours, il s'agit d'un groupe non-reproducteur, composé de 3 mâles.
Les animaux peuvent accéder à des abris spéciaux dissimulés au fond de leur enclos.
Une autre espèce très spectaculaire peut s'observer ensuite, puisqu'il s'agit des Tigres, représentés par 2 spécimens (mâle et femelle), disposant chacun de 2 500 mètres carrés de parc vallonné et boisé (13). Si les félins gardent la possibilité de se dérober à la vue des visiteurs (ce qui rend la rencontre bien plus magique), il leur arrive souvent de prendre le soleil sur les grandes pelouses, ou bien de se rafraîchir dans les plans d'eau mis à leur disposition, visibles depuis des baies vitrées.
Les Tigres sont maintenus séparés l'un de l'autre car leur espèce est fondamentalement solitaire.
La visite se poursuit avec la Faisanderie (14), dont les 5 volières accueillent diverses espèces d'oiseaux typiques de l'Asie boréale et tempérée (et parfois de l'Europe) : Huppe fasciée (1.0) ; Jaseur boréal (0.0.5) ; Faisan mikado (1.0) cohabitant avec Garrulax à huppe blanche (1.0) ; Rollier d'Europe (1.1) ; Faisan doré (0.1).
Derrière se trouvent le bâtiment administratif du zoo et l'écloserie, pour le moment non visible du public.
C'est alors que le visiteur quitte l'Asie tempérée pour l'Asie tropicale.
Le monde indien d'abord, représenté par une plaine semi-boisée de 7 500 mètres carrés (15) où cohabitent un groupe de Gaurs (2.1), des Nilgauts (2.3), une grande harde de Cerfs axis (1.9) et une dizaine de Paons bleus. Toutes ces espèces s'y sont reproduites sauf (pour le moment) les Nilgauts.
Les cerfs et les antilopes ont la possibilité de se soustraire aux Gaurs par des passages étroits. Ils disposent d'un abri dédié, alors que les Gaurs ont leurs loges dans la falaise du grand rocher, comme les Yacks de tout à l'heure.
Un grand enclos boisé et allongé (16) de 1 000 mètres carrés est le lieu de vie d'une femelle Léopard, qui dispose de multiples cachettes pour échapper à la vue des visiteurs, dont elle est séparée par une paroi vitrée. Elle dispose également de grottes artificielles pour se cacher.
Les deux enclos suivants (17-18) accueillent des primates appartenant à des espèces menacées : la première, le Macaque ouandérou ou silène, est encore originaire de l'Inde, mais la seconde, le Macaque noir, provient de Sulawesi et annonce la seconde partie des installations de faune sud-asiatique, dédiées à l'Indonésie.
Ces deux espèces (la première est en danger, et la seconde en danger critique selon l'IUCN) se sont toutes les deux reproduites dans le parc. Leurs enclos sont herbeux, avec des arbres et des cordages.
Les loges de nuit de ces primates sont visibles du public.
Face aux primates, l'enclos suivant (19), d'une superficie de 100 mètres carrés, est très bien pourvu en buissons et enrochements. Il présente un mâle isolé de Chat pêcheur ou viverrin.
Non loin, on peut visiter une serre de 300 mètres carrés (20), qui accueille notamment un couple de Crocodiles marins ou d'estuaire dans un grand bassin. Mais la végétation tropicale qui y a été plantée permet d'observer de nombreux oiseaux au détour du sentier : Léiothrix jaune dit Rossignol du Japon (1.1), Bulbul orphée (5.5 ; groupe reproducteur), Caille peinte de Chine (0.0.4), Mainate de Rothschild ou Etourneau de Bali (2.1), Goura de Victoria (1.0).
Le Mainate de Rothschild est une espèce en danger critique d'extinction dans la nature, il ne survit pratiquement que grâce aux programmes d'élevage en captivité.
La collection botanique de la serre est également mise en valeur.
Deux enclos de 900 mètres carrés pouvant alternativement être reliés ou séparés accueillent une dernière espèce asiatique, l'Anoa des plaines, à raison d'un couple (21). Ce bovin peut être, malgré sa taille réduite, particulièrement violent contre ses congénères comme contre les soigneurs, aussi le confinement se justifie t-il.
Une aire de jeux et un restaurant de spécialités asiatiques clôturent la section asiatique.
La visite se poursuit avec l'Aquarium (22), qui est divisé en 5 parties à travers lesquelles serpente un chemin de visite.
Trois grands aquariums présentent d'abord l'ichtyofaune des fleuves d'Europe et d'Amérique du Nord : l'on y trouve des Perches communes (0.0.20), des Silures glanes (0.0.2) et des Lépisostées ocellés (0.0.3), ces deux dernières espèces étant très spectaculaires.
Deux bacs, intermédiaires entre les espèces d'eau douce tempérée et tropicale, forment une sorte de transition, basée sur le développement de l'aquariophilie, parfois millénaire (Chine, Japon), qui a conduit à "inventer" des formes de poissons inconnues dans la nature.
La première espèce, ô combien connue, est le Poisson rouge, sélectionné par les Extrême-Orientaux depuis un millénaire au moins. Notre aquarium en présente une centaine.
La seconde, originaire d'Amérique centrale, a connu un développement bien plus récent, mais existe désormais en de multiples variétés : il s'agit du Xiphophore de Heller, dont l'aquarium élève une vingtaine de spécimens.
Quelques bacs présentent des poissons d'eau douce tropicale : Amérique du Sud, avec le Guppy (0.0.40) et l'Anableps (0.0.10), et surtout un rare spécimen de Gymnote électrique (dit à tort "Anguille électrique") ; Afrique, avec Mbuna jaune à trois bandes (0.0.2) et Mbuna zébré (0.0.2) ; Asie, avec Tétrodon fluviatile (0.0.10), Barbeau fascié (0.0.40), Gourami bleu (0.0.2) et Combattant du Siam (0.0.3), ce dernier étant très populaire des Orientaux, qui organisent des combats avec les mâles (très territoriaux) de cette espèce.
La section des eaux marines tempérées comprend deux bacs, l'un reconstituant un tombant rocheux avec Diodon (0.0.2), Rascasse rouge (0.0.1) et Oursin granuleux (0.0.4), l'autre présentant un unique exemplaire de Pieuvre commune.
Un bassin présente ensuite quelques poissons marins de l'Indo-Pacifique : Chirurgien bleu à poitrine blanche (0.0.4), Nasique brévirostre (0.0.3), Coffre gris (0.0.2), Lutjan de l'Océan Indien (0.0.1) et Centropyge nain (0.0.1).
Le dernier bassin est le lieu de présentation d'un groupe de Requins-léopards (1.4) en cohabitation avec un Rémora rayé (qui est le commensal naturel des requins et autres grands animaux marins).
En sortant de l'aquarium, l'on peut retraverser la zone sud-asiatique et l'on accède alors à la "micro-section" australienne.
C'est bien une micro-section car les espèces présentées sont peu nombreuses, et ne figurent pas parmi les plus emblématiques de cette île-continent.
Un enclos de 1 000 mètres carrés présente un couple reproducteur d'Oies céréopses et leurs jeunes (23).
Trois volières accueillent quant à elles quelques oiseaux australasiens (24-25-26) : Loris des dames ou à cou pourpré (1.2) originaire de l'île de Ceram en Indonésie ; Perruches ondulées (0.0.80) ; Kookaburras (1.1), ces deux dernières espèces étant communes à travers l'Australie.
Les Loris et les Perruches se sont déjà reproduits dans le parc
La visite de la section australasienne s'achève, et l'on parvient, en traversant à nouveau le parc, au début de la zone "Afrique".
Cette zone commence par une évocation de la faune typique du Maghreb, intermédiaire entre celle de l'Afrique tropicale et celle de l'Europe, qui a subi de nombreuses évolutions, en partie liées à l'histoire humaine dans le bassin méditerranéen.
Une fosse rocheuse de 250 mètres carrés (27) est d'abord le lieu de vie d'une troupe reproductrice de Magots (1.6), espèce vulnérable au Maroc et en Algérie, mais surtout connue pour avoir été introduite sur le rocher de Gibraltar, ce qui en fait le seul singe européen !
La grande volière des Ibis chauves (28) rappelle également les liens étroits entre les faunes des deux continents. Cette espèce que l'on tient pour afro-asiatique (et menacée d'extinction, considérée comme "en danger critique" par l'IUCN) était en fait répandue jusqu'en Europe centrale au Moyen Age. Elle a régressé sous l'effet d'une chasse abusive, mais peut-être aussi pour des facteurs moins connus. Aujourd'hui, plusieurs projets visent à renforcer les populations survivantes, mais aussi à réintroduire l'espèce en Europe (Espagne...).
Le parc en présente une dizaine d'individus, en groupe reproducteur dans une volière au fond rocheux.
Une autre espèce intéressante, cette fois un animal africain qui a été introduit en Europe, est le Porc-épic à crête, dont un groupe reproducteur (1.2) et leurs jeunes sont présentés dans deux fosses de 60 mètres carrés chacune (29).
Ce gros rongeur doit vraisemblablement aux Romains sa présence à travers l'Italie (il manque partout ailleurs en Europe).
Un passage dans une galerie (30) permet de voir les loges de nuit des Magots, mais aussi un groupe de Gerboises du désert (0.

L'animal symbolique de cet espace entre tous est sans nul doute le Dromadaire, dont un couple reproducteur est présenté dans un plateau rocailleux de 2 500 mètres carrés (31). Bien qu'il soit devenu un animal indispensable pour les populations d'Afrique du Nord et d'Asie du Sud-Ouest (jusqu'à l'Inde et aux limites de l'ex-URSS) qui l'élèvent par millions, son origine est mystérieuse, son ancêtre sauvage n'étant connu par aucun vestige.
L'enclos suivant, de taille équivalente (32), accueille deux mâles d'Oryx beisa, antilope originaire des steppes semi-arides de la Corne de l'Afrique. Bien que cet oryx ne soit pas réellement menacé, deux de ses proches cousins ont frôlé l'extinction (Oryx d'Arabie) ou ont même disparu à l'état sauvage (Oryx algazelle).
Les loges de nuit de ces deux espèces sont creusées dans une falaise, comme celles des Yacks et Gaurs de la zone asiatique.
La visite se poursuit avec un espace consacré aux zones humides et forêts d'Afrique. Il débute par une volière de 200 mètres carrés, lieu de vie d'un couple reproducteur d'Ombrette (33), dont le visiteur pourra apercevoir l'étrange nid.
Un complexe plus vaste (34) associe oiseaux et primates dans un ensemble d'îles et d'enclos.
Il accueille un couple de Marabouts d'Afrique, une dizaine de Dendrocygnes fauves (groupe reproducteur), et surtout trois femelles de Gorille des plaines en cohabitation avec un mâle Cercopithèque de Brazza. L'arrivée d'un Gorille mâle est en attente.
Les visiteurs ont accès aux loges de nuit des primates dans un pavillon, qui présente aussi une exposition décrivant les menaces pesant sur les singes des forêts d'Afrique, dont les anthropoïdes sont les représentants les plus connus du public.
Un petit enclos adjacent (35) de 200 mètres carrés est le lieu de vie d'un couple reproducteur de Céphalophe bleu ; l'enclos suivant, bien plus vaste (1 800 mètres carrés) accueille un couple d'Hippopotames pygmées (36). Ces deux enclos sont très arborés et comportent des plans d'eau, celui des Hippopotames inclut même une petite zone marécageuse et boueuse souvent fréquentée par ces animaux.
L'espace forestier s'achève avec un enclos boisé de 2 500 mètres carrés, dédié à des Bongos (37), dont deux femelles sont actuellement présentes dans le parc.
Le visiteur arrive donc dans l'espace des savanes africaines, qui débute avec une petite volière (38) où vivent 2 Cordons-bleus mâles.
Mais le Pavillon africain est une réalisation bien plus intéressante (39). Ce pavillon comprend des enclos intérieurs pour deux espèces de mammifères, qui ont la possibilité de sortir dans des fosses sableuses et rocheuses à longueur d'année : le Suricate, qui vit en groupe reproducteur d'une dizaine d'animaux ; et le Daman des rochers, dont le zoo présente un couple.
Ce pavillon, éclairé par un puits de lumière, héberge également les loges de nuit des animaux herbivores que l'on peut voir dans la Plaine africaine voisine (40).
Cette plaine de 9 000 mètres carrés est le domaine de divers ongulés : Zèbres des plaines ou de Burchell (0.2), Elands du Cap (2.2), Boeufs Watussi (0.3) et Blesboks (0.3).
Une autre installation est la plaine des Lions, couverte d'herbes hautes et plantée de quelques arbres, où le public peut observer les félins depuis une cabane surélevée de style "lodge", bien plus facilement que depuis les clôtures qui bordent l'installation (41). Cette plaine, également assez vaste (9 000 mètres carrés), accueille un groupe non-reproducteur de 8 Lions (4.4), pour partie récupérés à des cirques ou zoos où ils étaient devenus surnuméraires.
Une île de 350 mètres carrés présente une espèce malgache, le Lémur catta (42) et pourrait servir d'introduction à une section malgache plus étoffée ultérieurement.
L'île accueille un petit groupe reproducteur (1.2), qui disposent de plusieurs arbres, et peuvent atteindre leur bâtiment de nuit au moyen de cordages tendus au-dessus du plan d'eau.
Mais la section "Afrique" est achevée par un enclos de 2 000 mètres carrés (43), destiné à un groupe reproducteur de Lycaons (2.2), dont l'espèce est considérée comme "en danger" par l'IUCN.
Comme l'enclos des Lions, ce parc est couvert d'herbes hautes, de sorte que leur observation peut être assez difficile.
Le temps est alors venu d'atteindre la section "Amériques", qui débute par quelques enclos pour carnivores.
Les deux premiers (44-45) accueillent deux espèces d'Amérique du Nord, très présentes dans le folklore de ce continent et popularisées en Europe même par les nombreuses productions audiovisuelles venues des Etats-Unis dans les dernières décennies.
Le premier enclos présente deux Mouffettes rayées mâles, le second un groupe de Ratons laveurs, composé d'un mâle et deux femelles. Ces enclos sont peu boisés mais abondamment garnis de cachettes : troncs creux, tonneaux... où les animaux peuvent s'abriter.
Une autre réalisation (46), à l'aspect de temple maya, est consacrée à deux espèces tropicales ou subtropicales : un groupe reproducteur de Coatis communs (1.10) dans le premier enclos et un couple de Margays dans le second.
Les enclos extérieurs comme intérieurs ont une hauteur assez élevée (4 mètres) et sont pourvus d'une végétation abondante.
Les visiteurs ont accès à l'intérieur du pavillon.
Sur un côté, un Grand-duc de Virginie habite une volière boisée de 100 mètres carrés (47).
Autour, un restaurant, une boutique et une aire de pique-nique et de jeux permettent aux visiteurs de se reposer.
En poursuivant la visite, l'on atteint les installations dédiées à la faune sud-américaine proprement dite.
Une volière "néotropicale" de 350 mètres carrés, formée sur le modèle de la grande volière européenne, abrite un groupe reproducteur d'une dizaine d'Ibis rouges, ainsi qu'un couple de Jabirus américains (48).
Une petite volière voisine (49) offre un aperçu des côtes péruviennes et chiliennes, avec un groupe de Sternes incas (0.0.7).
Mais les volières suivantes s'inscrivent dans le cadre d'un Pavillon amazonien, que le public peut visiter (50). Les volières extérieures sont principalement dédiées aux oiseaux : Paroares dominicains en groupe reproducteur (2.2) ; Toucans à carène (1.2) cohabitant avec Unaus (1.1) ; Aras rouges ou macaos en groupe reproducteur (2.1).
L'intérieur du bâtiment est aménagé en nocturama, où le visiteur peut observer divers mammifères d'Amérique du Sud : Tamanduas (1 couple reproducteur) ; Kinkajous (1 couple) ; Coendous à queue prenante (1 couple reproducteur) ; Tatous à neuf bandes (1 couple).
Il accueille aussi les loges de nuit des Cabiais, non visibles du public actuellement.
D'autres espèces sud-américaines sont présentées dans une plaine herbeuse de 6 000 mètres carrés, agrémentée de quelques étangs et de zones marécageuses (51). Cet espace accueille plusieurs mammifères et oiseaux en cohabitation : groupes reproducteurs de Cabiais (2.3) et de Maras (5.5), Nandous communs (1.1), Cygnes coscorobas (1.1) et groupe reproducteur de Siffleurs de l'île Chiloé (4.4).
Dans le prolongement de cette plaine, un couple reproducteur de Pudus austraux est présenté dans un petit enclos boisé (52).
La section des Amériques s'achève ainsi, et l'on arrive au Vivarium qui marque la dernière étape de la visite.
Ce Vivarium présente tout d'abord quelques espèces de reptiles et batraciens européens dans des terrariums extérieurs de 2 mètres de côté, aux parois vitrées (53) : des Tritons crêtés (0.0.20), des Couleuvres vipérines (0.0.2) et un Lézard ocellé (1.0).
Le sommet des terrariums est couvert de filins métalliques pour empêcher les actes de vandalisme mais aussi la prédation par les corvidés et les goélands ; la base est un socle en béton, prévenant contre les intrusions de rats.
Les animaux sont libres d'effectuer leur cycle de vie normal, aussi ne les voit-on pas pendant les mois d'hiver.
Comme l'Aquarium, le Vivarium intérieur (54) comporte plusieurs espaces, dont le premier, situé dans l'entrée, est dédié aux espèces européennes : l'on y trouve des Rainettes vertes (1.1), une Couleuvre de Montpellier et une dizaine de Lézards ocellés, issus d'une reproduction antérieure.
Un grand terrarium sablonneux avec quelques branches mortes présente une colonie de Criquets migrateurs (0.0.300), et marque le passage vers la section des amphibiens non-européens, qui présente les espèces suivantes : Mantelle de Madagascar (0.0.30), Rainette aux yeux rouges (0.0.20), Pipas du Surinam (0.0.5), Discophus d'Antongil (0.0.4), Axolotls (0.0.3 ; groupe reproducteur) ; Tritons du Caucase (3.3), Sirène lacertine (0.0.1). Une exposition sur le déclin de nombreux amphibiens est présentée dans cette salle.
Le parcours se poursuit à travers une galerie où sont présents divers lézards et serpents (dont plusieurs espèces de venimeux) : Basilics à casque (1.0) cohabitant avec Anolis chevaliers (1.0) ; Basilics verts (2.0) ; Boas constrictors (0.0.7) ; Boas de Duméril (1.1) ; Vipère heurtante (1.0) ; Cobra royal (0.1) pour les espèces de forêt ; Boa des sables (0.1) ; Scinque rugueux (2.0) ; Vipère de Russell (0.0.10 ; groupe reproducteur) ; Crotale diamantin de l'Ouest (0.1) pour les espèces de savanes, steppes et déserts ; Tokays (0.0.6) et Boas arc-en-ciel (2.0) pour les espèces des milieux agricoles et habitations humaines.
Une présentation de tortues et crocodiliens pourrait être envisagée dans ce bâtiment à l'avenir.
En se dirigeant vers la sortie, le visiteur pourra apercevoir, à côté de l'enclos des Flamants, une station de lagunage (G) utilisée (comme au Zoo de Jersey) pour épurer les eaux consommées pour les besoins du parc. A proximité, une mini-roselière et des arbustes à baies créent un habitat favorable pour la faune sauvage locale.
A bientôt pour de futures aventures avec mon "projet" (merci de me donner vos "impressions" svp).
Alexis
La critique est facile, l'art est difficile
Découvrez mon nouveau blog nature et environnement : http://ecoloptimiste.over-blog.com/#
Découvrez mon nouveau blog nature et environnement : http://ecoloptimiste.over-blog.com/#
- Alexis
- Messages: 966
- Enregistré le: Samedi 06 Août 2005 21:24
- Localisation: Loiret
Re: Créations
Voilà,
les plans et légendes sont ici (pas facile de les télécharger depuis un brouillon) :




Alexis
les plans et légendes sont ici (pas facile de les télécharger depuis un brouillon) :




Alexis
La critique est facile, l'art est difficile
Découvrez mon nouveau blog nature et environnement : http://ecoloptimiste.over-blog.com/#
Découvrez mon nouveau blog nature et environnement : http://ecoloptimiste.over-blog.com/#
- Alexis
- Messages: 966
- Enregistré le: Samedi 06 Août 2005 21:24
- Localisation: Loiret
Re: Créations
J'espère que cette fois, les images passeront !
http://a.imageshack.us/img339/7316/plan ... emai10.png
http://img85.imageshack.us/i/lgendeavr2010i.png/
http://img705.imageshack.us/i/lgendeavr2010ii.png/
http://img819.imageshack.us/i/lgendeavr2010iii.png/
J'ai vraiment du mal avec la mise en ligne d'images...
Alexis
http://a.imageshack.us/img339/7316/plan ... emai10.png
http://img85.imageshack.us/i/lgendeavr2010i.png/
http://img705.imageshack.us/i/lgendeavr2010ii.png/
http://img819.imageshack.us/i/lgendeavr2010iii.png/
J'ai vraiment du mal avec la mise en ligne d'images...
Alexis
La critique est facile, l'art est difficile
Découvrez mon nouveau blog nature et environnement : http://ecoloptimiste.over-blog.com/#
Découvrez mon nouveau blog nature et environnement : http://ecoloptimiste.over-blog.com/#
- Alexis
- Messages: 966
- Enregistré le: Samedi 06 Août 2005 21:24
- Localisation: Loiret
Re: Créations
Très joli plan et projet. Avec quel logiciel as tu réalisé ces dessins ? 

-
alexpe8 - Messages: 1130
- Enregistré le: Vendredi 23 Mars 2007 17:51
Re: Créations
Très joli plan et projet. Avec quel logiciel as tu réalisé ces dessins ?
Avec le logiciel Inkscape. Mais j'ai d'abord dessiné le plan au crayon gris sur une feuille blanche, avant de le scanner, puis de le "coloriser" et de l'annoter sur Inkscape.
Ce logiciel nécessite un peu de temps pour la prise en main, les fonctions disponibles ne sont pas innées.
Bon 14 juillet,
Alexis
La critique est facile, l'art est difficile
Découvrez mon nouveau blog nature et environnement : http://ecoloptimiste.over-blog.com/#
Découvrez mon nouveau blog nature et environnement : http://ecoloptimiste.over-blog.com/#
- Alexis
- Messages: 966
- Enregistré le: Samedi 06 Août 2005 21:24
- Localisation: Loiret
Re: Créations
Très joli projet en effet, félicitations ! La collection d'amphibiens, jamais assez mis en valeur, est notamment intéressante.
Seule la présence d'une pieuvre (espèce assez stressée et difficilement acclimatable en captivité) dans l'aquarium m'a un peu déçue...Sans compter qu'avec leur faible longévité (jamais plus de 4-5 ans), il va régulièrement falloir importer du milieu naturel un nouvel individu...
Seule la présence d'une pieuvre (espèce assez stressée et difficilement acclimatable en captivité) dans l'aquarium m'a un peu déçue...Sans compter qu'avec leur faible longévité (jamais plus de 4-5 ans), il va régulièrement falloir importer du milieu naturel un nouvel individu...

Galerie Flickr : http://www.flickr.com/photos/maxime-passionzoos/
Galerie Facebook : http://www.facebook.com/PhotosAnimalier ... hue?ref=hl
Galerie Facebook : http://www.facebook.com/PhotosAnimalier ... hue?ref=hl
- maxime
- Messages: 6100
- Enregistré le: Mercredi 27 Juillet 2005 16:31
- Localisation: Vendée (85)
Re: Créations
Seule la présence d'une pieuvre (espèce assez stressée et difficilement acclimatable en captivité) dans l'aquarium m'a un peu déçue...Sans compter qu'avec leur faible longévité (jamais plus de 4-5 ans), il va régulièrement falloir importer du milieu naturel un nouvel individu...
C'est vrai que l'aquarium est un peu le "point faible" de ma collection en matière de responsabilité écologique.
J'ai essayé de réduire la collection chez les espèces marines en particulier, qui ne se reproduisent pas en captivité dans la plupart des cas. C'est paradoxal et gênant d'importer des poissons du bout du monde quand on veut sensibiliser le public à la protection du milieu marin (et des récifs coralliens en particulier).
Toutefois, quelques espèces des mers européennes (dont la Pieuvre fait partie, je n'ai pas suivi une certaine mode footballistique

C'est flagrant pour les céphalopodes qui sont des êtres très intelligents, mais que la plupart des gens connaissent surtout dans leur assiette, sous forme de beignets ou dans une salade !
Mais j'ai préféré globalement limiter la quantité de poissons et invertébrés marins, et préférer les espèces d'eau douce.
Les Poissons rouges sont très intéressants, car ils sont élevés sans difficultés depuis des siècles, et la diversité des races sélectionnées par les éleveurs chinois, japonais puis occidentaux est véritablement fascinante ; à ce titre ils méritent véritablement une place dans un jardin zoologique.
Beaucoup d'autres poissons d'eau douce se reproduisent très facilement, y compris chez des amateurs.
Mais l'idéal serait que j'ai un référentiel des espèces "reproductibles" en captivité. Si quelqu'un pouvait m'aider en ce sens...
Tout nouveau commentaire sur ce sujet suscitera probablement mon intérêt, du moment qu'il est constructif.
Bonne fin de journée,
Alexis
La critique est facile, l'art est difficile
Découvrez mon nouveau blog nature et environnement : http://ecoloptimiste.over-blog.com/#
Découvrez mon nouveau blog nature et environnement : http://ecoloptimiste.over-blog.com/#
- Alexis
- Messages: 966
- Enregistré le: Samedi 06 Août 2005 21:24
- Localisation: Loiret
Re: Créations
As-tu calculé les différents espaces en proportion les uns des autres? Parce que si ton parc à lions fait 9000 mètres carrés, tes allées doivent faire entre 10 à et 20 mètres de large... Et la zone beige qui borde les enclos des yacks est encore plus vaste.
- okapi
- Messages: 12061
- Enregistré le: Lundi 02 Juin 2008 19:02
Re: Créations
Quel est le prix d'entrée ?..
Ce zoo est fictif est-il créé entièrement ainsi, ou as-tu imaginé qu'il soit le résultat d'une évolution d'un zoo plus traditionnel ?
Sinon j'ai appris plusieurs choses, c'était très intéressant, merci ! Et bravo !
PS : j'aime bien les éléments vivants tels "en attente d'un gorille mâle", ou "couple non encore reproducteur"...
Ce zoo est fictif est-il créé entièrement ainsi, ou as-tu imaginé qu'il soit le résultat d'une évolution d'un zoo plus traditionnel ?
Sinon j'ai appris plusieurs choses, c'était très intéressant, merci ! Et bravo !
PS : j'aime bien les éléments vivants tels "en attente d'un gorille mâle", ou "couple non encore reproducteur"...
Le SEL : échanges de services (jardinage, cuisine, bricolage, cours...) entre personnes de bonne volonté... Ca change la vie !
- tiao
- Messages: 1358
- Enregistré le: Samedi 28 Mars 2009 12:00
- Localisation: strasbourg
Retourner vers La faune en espace zoologique
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 18 invités