La cigogne de printemps a été généreuse au zoo d’Amnéville où une série d’heureux événements vient compléter la grande famille.
Dans la main de Stéphane Altini le soigneur, Baguerra la petite panthère noire miaule comme un chaton. Née le 18 avril, après 101 jours de gestation, la boule de poils protégée par Médusa, sa mère redoutablement grincheuse, ne pèse à peine plus que 800 g. Après celle de Mysore l’an passé, cette naissance au sein du couple adulte est une nouvelle fierté pour Michel Louis.
Le patron du zoo d’Amnéville est en effet particulièrement heureux de confirmer le faire-part, même si pour l’instant, nul ne sait encore si ce bébé âgé d’à peine une semaine est de sexe masculin ou féminin. Dans le premier cas, « si un parc est intéressé et s’il nous convient », le félidé quittera Amnéville d’ici un an, afin d’éviter tout conflit avec son paternel.
Un vautour et quatre chouettes
Des conflits, il n’en est point question du côté de l’enceinte réservée aux rapaces. Bien au chaud, sous des lampes infrarouges et dans leur bac rempli de copeaux douillets, quatre chouettes effraies et un vautour de Ruppel sont récemment sortis de l’œuf. Aux petits soins, le fauconnier Anthony Cardineau et le chef animalier Hervé Santerre surveillent de près leur évolution : « Le jour de son éclosion, le 30 mars, le vautour ne pesait que 160 g. Ce matin, à la pesée, il avait atteint un bon kilo, mais il faudra attendre la mi-juillet pour le voir prendre son premier envol ». Selon Michel Louis, dans la famille de ces grands rapaces pouvant voler jusqu’à 11 000 m d’altitude, cette naissance en captivité est d’autant plus rare que le couple de parents ne s’est formé que depuis un an. Quant aux chouettes, qui de 30 g sont déjà passées au-delà des 150 g, elles semblent tout aussi bien parties.
Un mouflon et quatre wallabies
Outre deux perroquets gris du Gabon et deux chauves-souris frugivores, le faire-part de naissances du zoo d’Amnéville ne serait pas complet sans celles de Hoggar, mouflon à manchettes d’Afrique du Nord, et de quatre wallabies de Tasmanie dont le museau commence à pointer hors des poches maternelles. Etrangeté de la nature et phénomène rare, l’un d’entre eux a hérité de gènes albinos.
« Après l’hiver rigoureux, on aurait pu supposer que la saison de reproduction serait retardée. Finalement, ça démarre fort », conclut Michel Louis. Avec, en termes d’autres gestations, une opération rhinocéros et le grand projet 2012 : l’arrivée des gorilles. Les travaux de leur future maison sont en route.
Source : Le Républicain Lorrain
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Naissance au zoo d'Amnéville
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