Spaycific'Zoo

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Spaycific'Zoo

Messagepar maxime » Samedi 25 Avril 2009 13:16

Spaycific'Zoo
La Martinière - "Le Jardin des Oiseaux"
72700 Spay
FRANCE


"Un Zoo ... Pas comme les autres !"

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Informations pratiques pour le bon déroulement d'une Visite :

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Tous les jours d'avril à septembre : 10h. - 18 heures
Ouverture mi-saison (Février, mars, octobre, novembre; les mercredis, samedis et dimanches) : 10h. - 18 heures
Vacances d'été : 10h. - 20 heures
Autres vacances : 10h. - 18\19 heures

Fermeture annuelle du 15 novembre au 13 février !

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Adultes (+ 16 ans) : 9 €
Adolescents (13-16 ans) : 7 €
Enfants de - d'un mètre : 6 €

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Buvette, café et aire de pique-nique à l'intérieur du parc, restaurant à proximité de la ville de Spay

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En direction de Spay, prendre l'Autoroute A11 ou A28 vers Angers\Nantes puis Sortie 9 : "Arnage - Spay", à une dizaine de kilomètres du Mans

A - 45 minutes d'Alençon et Tours
- 1 heure d'Angers, Chartres, Laval et Saumur
- 1 h 40 d'Orléans, Blois, Nantes, Rennes,
- 2 heures de Paris

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Le Zoo en Chiffres :

600 animaux appartenant à près de 125 espèces

Parc paysager de 6 hectares

Environ 30 000 visiteurs par an

Année d'ouverture : 1989

Durée de visite estimée : Environ 2 heures sans les animations, comptez sinon entre 3 et 4 heures de visite

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Historique :

A la fin des années 1980, Claude Héron, passionné et éleveur privé d'oiseaux, a l'opportunité d'ouvrir un parc ornithologique sur la petite commune de Spay. Suite à l'obtention d'un certificat de capacité en mai 1988, il ouvre sa collection au public en 1989, sous l'appellation de "Jardin des Oiseaux". Les premières années sont difficiles et le succès escompté n'est pas au rendez-vous. La collection animale est alors composée d'environ 150 espèces d'oiseaux. A partir de cette date, la présentation de mammifères est peu à peu développée. En 1996, aux vues du manque de visiteurs et aux soucis financiers particulièrement importants, le Jardin des Oiseaux est finalement vendu à Stéphanie Pacitto. Pour relancer la structure, une politique de fort développement de la pédagogie est alors mise en place. Emmanuel Lemonnier, responsable animalier au Domaine de Pescheray (Le Breil sur Mérize; région Sarthoise) depuis le milieu des années 1990 rejoint l'équipe en 2002.

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Un an plus tard, en 2003, l'inauguration d'un vaste exotarium, une première en France, marque un tournant dans l'histoire de l'établissement, avec l'arrivée de nombreux petits mammifères et reptiles souvent méconnus et rarement présentés en captivité.
Des animations pédagogiques sont encore développées et deviennent également un des points forts d'une visite au Jardin des Oiseaux, principalement pour les enfants. En 2006, l'appellation Spaycific'Zoo est conservée pour l'ensemble du site tandis que celle de Jardin des Oiseaux disparaît, les présentations d'animaux des divers ordres zoologiques s'étant beaucoup développé depuis l'ouverture en 1989, comprenant actuellement plus de 600 mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens et même invertébrés pour ce zoo; "pas comme les autres".

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Conservation :

Le Spaycific'Zoo est membre du S.N.D.P.Z. (Syndicat National des Directeurs de Parcs Zoologiques français), et participe notamment aux Programmes Européens d'Elevage (E.E.P.) du faisan d'Edwards (Lophura edwardsi), de la mangouste fauve (Cynictis penicillata) et, depuis 2008, du jaguarondi (Puma\Herpailurus yagouarondi).

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Animations pédagogiques :

En saison, 6 animations pédagogiques, composées d'un nourrissage et d'explications de la part d'un des membres de l'équipe du parc, sont proposées au public afin d'en savoir plus sur les moeurs et les menaces d'espèces souvent rares ou menacées. Il s'agit des :
- Porc-épics --> 11 h 30
- Dingos --> 14 h 00
- Pélicans (Grande volière africaine) --> 15 h 00
- Coatis --> 16 00
- Lémuriens (Makis cattas) --> 17 h 00

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Une présentation pédagogique de plusieurs animaux méconnus, faisant notamment intervenir des serpents des blés, appelée "Animation Darwin" est également donnée chaque jour à 18 heures dans un petit théatre situé au sein du bâtiment d'accueil.

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maxime
 
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Re: Spaycific'Zoo

Messagepar maxime » Samedi 25 Avril 2009 13:23

Etablissement zoologique visité en novembre 2005, août 2006, mai 2008 et avril 2009

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Après avoir garé son véhicule sur le vaste parking aménagé à proximité d’une aire de pique-nique, le visiteur, avant même de s’être doté de son droit d’entrée, peut découvrir sur le sentier menant au bâtiment d’accueil un petit plan d’eau abritant depuis 2009 un couple de cygnes tuberculés (Cygnus olor), remplaçant les cygnes noirs hébergés ici auparavant.

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Bassin des cygnes tuberculés

Il traverse par la suite une zone boisée préservée et est accueilli par une femelle ara hybride (Ara chloroptera X militaris) de plus d’une vingtaine d’année, baptisée Rosalie, qui évolue en totale liberté sur un vieux tronc adjoint d’un petit bâtiment en bois.

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Perchoir de l’ara & Rosalie, femelle ara hybride (Ara chloroptera X militaris)

Après avoir finalement franchi l’entrée, le public se retrouve sur une longue allée arborée bordée sur sa drotie d’une haie fleurie où a été aménagée une petite fosse de forme circulaire permettant la présentation à l’air libre d’un couple d’aras rouges (Ara macao).

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Fosse des aras rouges

A l'origine du « Jardin des Oiseaux », la majorité des psittacidés de taille réduite vivaient dans des séries de petites volières identiques, conçues avec un bâtiment vitré et une volière extérieure. Tandis que certaines de ces structures ont été détruites, d’autres ont été conservées pour la présentation de petits mammifères exotiques, comme à cet endroit où un tamarin à mains rousses (Saguins midas), arrivé en 2006 (autrefois présenté dans l’exotarium décrit plus bas), a été transféré entre 2008 et 2009. Afin de lui offrir un espace de vie plus important, une ouverture a été formée sur l’un des côtés grillagés de sa volière, lui permettant d’accéder en totale liberté, par l’intermédiaire de branchages et de filets, aux chênes voisins où il peut être observé à plus d’une quinzaine de mètres de hauteur, fait unique en France pour ce callithricidé peu représenté.

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Volière et bâtiment du tamarin à mains rousses

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Zone naturelle de semi-liberté pour le tamarin à mains rousses

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Tamarin à mains rousses (Saguinus midas)


En poursuivant son chemin, le visiteur est invité à franchi un petit portillon et découvrir la première zone du Spaycific’zoo, dont la connotation principale est la faune de l’île d’Australie, où près d’une dizaine de wallabys de Bennet (Macropus rufogriseus) évolue en totale liberté au milieu des visiteurs, disposant de plus d’un hectare de zones herbeuses et vierges où ils se reproduisent chaque année.

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Zone australienne de semi-liberté pour les wallabys

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Wallaby de Bennet (Macropus rufogriseus
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Le premier enclos rencontré, entouré d’arbustes, offrant une végétation intéressante camouflant une partie des clotûres grillagées, est de taille particulièrement importante, entièrement herbeux, et parsemé de rochers et de branchages. Il est occupé par un couple de porcs-épics indiens (Hystrix indica), qui furent l’un des premiers petits mammifères accueillis dans l’ancien « Jardin des Oiseaux ». Une maison vitrée aménagée au fond de l’installation complète le tout.

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Enclos des porcs-épics

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Porc-épic indien (Hystrix indica)


Construite à l’emplacement de l’ancien enclos des dendrocygnes fauves, la nouvelle volière de contact « marécageuse », l’une des grandes nouveautés 2009 du Spaycific’Zoo, permet aux visiteurs de se retrouver au milieu d’oiseaux originaires des zones humides européennes. Visibles depuis un observatoires surélevé, ils y découvrent en totale liberté un couple de cigognes blanches (Ciconia ciconia ciconia), des hérons garde-bœufs (Bubulcus ibis), un groupe de 9 bihoreaux gris (Nycticorax nycticorax) juvéniles arrivés courant 2008, et, fait plus rare à la vue de leur répartition géographique plus orientale, de discrets lophophores resplendissants (Lophophorus impejanus), autrefois hébergés dans la volière himalayenne de la faisanderie. Aménagée sur une importante surface et culminant à une hauteur de près de 8 mètres, elle recréée un véritable marais garni de bassins à l’eau trouble, et d’une végétation de joncs, de roseaux et de sauls, offrant un superbe panorama d’un biotope humide.

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Entrée de la volière de contact « marécageuse »

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Volière de contact « marécageuse »

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Cigogne blanche (Ciconia ciconia ciconia) & héron bihoreau (Nycticorax nycticorax) juvénile


Plusieurs pièces d’eau végétalisées, destinées à la présentation d’anatidés, ont été aménagées dans cette zone, où prospèrent notamment un couple de cygnes noirs (Cygnus atratus), des bernaches nonettes (Branta leucopsis), des nettes rousses (Netta rufina), des tadornes de Belon (Tadorna tadorna), des fuligules morillons (Aythia fuligula), des canards pilets (Anas acuta), des canards mandarins (Aix galericulata) et de singuliers canards souchets (Anas clypeata).

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Enclos typique pour anatidés

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Canards pilets (Anas acuta)

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Nette rousse (Netta rufina)

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Canard mandarin (Aix galericulata)

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Cygne noir (Cygnus atratus)


L’arrivée (en provenance du Parc Merveilleux, au Luxembourg) d’un groupe de dingos (Canis lupus\familiaris dingo), chiens sauvages australiens qui furent, avant la venue d’individus au Domaine des Fauves (Les Abrets), les seuls représentants de leur espèce en France, fut la principale nouveauté de l’année 2007. L’ancien enclos grillagé des émeus, ainsi restructuré pour accueillir ce canidé au pelage roux, offre aujourd’hui un large espace herbeux rectangulaire pour ses deux pensionnaires, agrémenté d’une petite structure en bois et d’un important massif de branchages où les trois animaux (Un mâle et deux femelles) peuvent se soustraire de la vue du public, qui a d’ailleurs l’opportunité de les observer par l’intermédiaire d’un mirador surélevé, aménagé en 2009 ; offrant une vue aérienne de leur installation, réel point fort de la zone.

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Enclos des dingos vu depuis le mirador

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Dingos (Canis famaliaris\lupus dingo)


Au détour d’une allée, le visiteur peut encore découvrir un perchoir naturel où a élu domicile un petit cacatoès à huppe jaune (Cacatua galerita triton), évoluant en liberté sur un tronc nu et pouvant regagner lorsqu’il le souhaite son bâtiment d’origine ; ainsi que quelques perruches flavéoles (Platycerus flaveolus) et un important groupe de perruches calopsittes (Nymphicus hollandicus) évoluant dans d’anciennes volières rectangulaires.

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Perchoir et bâtiment du cacatoès

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Petit cacatoès à huppe jaune (Cacatua galerita triton)


Le transfert des émeus (Dromaius novaehollandiae) et des wallabys de Tammar (Macropus eugenii), remplacés dans leurs enclos respectifs par les dingos et des chiens viverrins (décrits plus-bas), devenant préoccupant, il a été décidé courant 2007-2008 de déplacer ces deux espèces originaires d’Australie vers l’un des enclos à anatidés, déjà occupé par une colonie de canards à crinières (Chenonetta jubata) et des tadornes radjahs (Tadorna radjah) au plumage blanc, tous deux originaires de la même région géographique. Le lieu de vie de cette intéressante cohabitation est aujourd’hui agrémenté d’un large plan d’eau pour les oiseaux aquatiques, adjoint au second-plan à une prairie herbeuse et partiellement ombragée.

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Enclos australien des wallabys, émeus et anatidés

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Wallaby de Tammar (Macropus eugenii) & Emeu (Dromaius novaehollandiae)

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Tadorne radjah (Tadorna radjah)

Accolée à l’arrière de cet enclos, la rangée de volières suivantes, largement agrandies et réaménagées depuis le départ des perruches ondulées autrefois présentées ici, met fin à cette vaste présentation océanienne (L’une des plus importantes de l’hexagone), en montrant au public trois étranges oiseaux de ce continent, arrivés entre 2006 et 2007 : Le kookaburra, ou martin-chasseur géant (Dacelo novaeguineae), la colombe lumachelle (Phaps chalcoptera), vivement colorée, et le kéa (Nestor notabilis), perroquet montagnard endémique à la Nouvelle-Zélande. Le sol de ces volières, autrefois bétonné, a été recouvert d’un substrat d’écorces, tandis que des branchages faisant office de perchoris ont été ajoutés. La volière des kéas, la plus importante, propose également un important enrichissement à ses pensionnaires, notamment composé de ballons de couleur ou de structures d’escalade en bois.

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Rangée de volières pour kéas (au premier-plan), kookaburras et colombes

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Kookaburra, ou martin-chasseur géant (Dacelo novaeguineae)

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Colombe lumachelle (Phaps chalcoptera)


Plus loin, des oies à tête barrée (Anser indicus) et des grues demoiselles (Anthropoides virgo) cohabitent dans un vaste enclos garni d’un plan d’eau avec un discret muntjac indien (Muntiacus muntjak), arrivé en 2006. Il faut noter que le Spaycific’Zoo, qui avait déjà hébergé ce petit cervidé courant 2005, est actuellement, avec le Parc Animalier de la haute-Touche (Obterre), l’unique établissement zoologique français à héberger cette espèce de muntjac.

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Enclos des grues et du muntjac

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Grue demoiselle (Anthropoides virgo)


La pédagogie et le ludique ne faisant qu’un à Spay, les plus jeunes visiteurs ont ici l’opportunité de s’essayer aux prouesses d’agilité des gruidés en montant sur de hautes échasses en bois ; face aux animaux.

La visite de cette première zone se termine avec la présentation d’un chien viverrin (Nyctereutes procyonides), arrivé en début 2008 et hébergé au sein de l’ancien enclos des wallabys de Tammar. Rejoint par d’autres individus durant le courant de l’année, l’ensemble du groupe, séparé du public par une petite clotûre grillagée, profite aujourd’hui d’un petit espace herbeux aménagé sous le couvert des arbres voisins, délimité en arrière-plan par une pallisade en bois.

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Enclos des chiens viverrins

En retrouvant le sous-bois momentanément quitté pour la zone australienne, le visiteur trouve déjà à sa droite un vaste enclos forêstier et terreux doté en son centre d’un grand bassin naturel entouré de souches d’arbres et de terriers creusés par le castor du Canada (Castor canadensis) qui cohabite dans cette présentation nord-américaine avec des canards carolins (Aix sponsa). Arrivé tout droit du Biodôme de Montréal (Québec), il dispose d’un petit abri en bois vitré et chauffé où il passe l’hiver.

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Enclos du castor du Canada

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Terriers et bassin naturel dans l’enclos du castor

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Castor du Canada (Castor canadensis)

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Canard carolin (Aix sponsa)


Juste en face, une petite volière de forme octogonale constitue le sombre lieu de vie des strigiformes du Spaycific’Zoo ; la chouette hulotte (Strix aluco), et l’effraie des clochers (Tyto alba). Cette installation vestige des premiers temps du Jardin des Oiseaux fait régulièrement office de structure d’accueil temporaire dans la quelle sont momentanément hebergés des animaux en attente d’être placés vers une autre partie du parc ou un autre établissement zoologique. Des faisans swinhoe (Lophura swinhoii), de très rares étourneaux soyeux (Sturnus sericeus), et un hutia de Cuba (Capromys pilorides), rongeur aujourd’hui absent des collections zoologiques françaises, y ont notamment fait leur apparition entre 2005 et 2008.

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Volières des chouettes

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Effraie des clochers (Tyto alba) & chouette hulotte (Strix aluco)


A cet endroit, le public peut trouver sur sa gauche la singulière présentation extérieure des saïmiris (Saimiri sciureus). Ce petit primate arrivé en 2007 est d’ordinaire présenté (durant les mois les plus froids de l’année) à l’intérieur de l’exotarium (Décrit plus bas), où il profite d’un espace vitré intérieur chauffé dans la section sud-américaine. Lorsque les températures extérieures sont plus clémentes, ils ont en revanche la possibilité de regagner l’air libre en accédant à la cime de trois hauts chênes reliés entre-eux par un gigantesque filet tendu au-dessus du sentier utilisé par les visiteurs, offrant une opportunité unique de les observer sous un angle particulier.

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Présentation extérieure des saïmiris

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Saïmiri (Saimiri sciureus) sur l’un des cordages reliant les arbres


Une petite volière, autrefois abritée par des paddas de Java, accueille aujourd’hui des tamias de Sibérie (Tamias sibiricus), animaux de compagnie plus connus sous son appellation d’écureuil de Corée.

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Tamias de Sibérie (Tamias sibiricus)

La faisanderie du Spaycific’Zoo, que le visiteur est invité à longer par la suite, est composée de quatre volières rectangulaires recouvertes d’un filet. La collection de phasianidés présentée ici, a été cette année totalement repensée en privilégiant la présence et l’élevage d’espèces peu courantes ou menacées de disparition dans le milieu naturel. Les espèces colorées, tels les faisans dorés, les lophophores resplendissants (Transférés dans la volière marécageuse) ou autres faisans de Lady-Amherst ont donc laissé leur place en 2009 à un couple de rarissimes faisans prélats (Lophura diardi), des tragopans de Temminck (Tragopan temmincki), de rares faisans swinhoe (Lophura swinhoii) et des faisans d’Edwards (Lophura edwardsi), particulièrement menacés d’extinction et faisant partie d’un programme européen d’élevage (E.E.P.). Quelques lapins domestiques et cochons d’Inde cohabitent dans chacune volière avec les faisans, occupant la surface terrestre des espaces, densément plantées. Il faut noter que deux groupes de pirolles à bec rouge (Urocissa erythrorhyncha) et des garrulaxes à gorge blanche (Garrulax albogularis) furent présentés ici par le passé.

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Volière typique de la faisanderie, ici occupée par les faisans swinhoe

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Tragopan de Temminck (Tragopan temmincki)

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Faisan swinhoe (Lophura swinhoii)


Des moufettes rayées et des harfangs des neiges, tous deux transférés vers l’espace nord-américain (Décrit plus bas), furent hébergés une année dans la longue volière que découvre le public, aménagée à proximité de la faisanderie. Agrémentée de branchages naturels faisant office de stuctures d’escalade et d’un sol planté d’herbes hautes, elle accueille aujourd’hui un couple de mangoustes fauves (Cynictis penicillata) arrivé tout droit du Parc Zoologique de la Ville de Lille & de la Ménagerie du Jardin des Plantes (France) en 2006. La rencontre entre les deux individus s’est parfaitement déroulée et, fait peu courant en captivité en Europe de l’Ouest, une portée composée d’un seul petit a même vu le jour en 2008, une première pour le parc dans l’élevage de ces herpestidés.

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Volière des mangoustes

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Mangouste fauve (Cynictis penicillata)

Deux anciennes volières, respectivement occupées par des conures de Patagonie et des effraies des clochers jusqu’en 2008, ont été reconverties pour les petits mammifères arboricoles que sont les écureuils. Deux espèces exotiques et présentées au public pour la première fois dans le pays y ont été accueillies : l’écureuil du Caucase (Sciurus anomalus) et l’écureuil du Japon (Sciurus lis\Sciurus vulgaris orientalis). Ce dernier, parfois considéré comme une sous-espèce de l’écureuil roux, est facilement reconaissable à son pelage brun-foncé virant parfois au noir et à ses toupets très marqués. Il est actuellement hébergé dans moins de 5 établissements sur le continent.

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Volière typique pour écureuils, ici occupée par les écureuils du Japon

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Les Sciuridés du Spaycific’Zoo : Ecureuil du Japon (Sciurus lis\Sciurus vulgaris orientalis) & écureuil du Caucase (Sciurus anomalus)

Le visiteur, quittant peu à peu la zone boisée, découvre encore sur sa gauche une haute volière plantée de grands cônifères offrant un espace où l’observation des animaux, qui peuvent facilement se soustraire de la vue du public, est alors peu aisée. L’espace aérien est occupé par le vol silencieux des hiboux grands-ducs d’Europe (Bubo bubo bubo) tandis que la surface terrestre constitue le lieu de vie d’un renard roux (Vulpes vulpes crucigera) confié par un particulier.

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Volière des hiboux et du renard
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Re: Spaycific'Zoo

Messagepar maxime » Samedi 25 Avril 2009 13:37

Le public est alors invité à pénétrer dans une troisième partie animalière, qui bien qu’elle soit par endroits parsemée de bouquets d'arbres, est tout de même globalement plus à découvert que la zone qu'il vient de quitter.

Une première volière, située juste sur la gauche, abrite un couple de vautours bruns (Necrosyrtes monachus), uniques rapaces diurnes de la collection du Spaycific’Zoo. La hauteur et l’importante superficie au sol permet aux deux animaux de facilement prendre leur envol au milieu des perchoirs et des arbustes.

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Volière des vautours

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Intérieur de la volière des vautours

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Vautour brun (Necrosyrtes monachus)


Juste en face, quelques grues couronnées grises (Balearica regulorum) évoluent dans un vaste enclos herbeux, naturellement séparé des visiteurs (Qui peuvent les observer depuis un observatoire couvert) par un bras d’eau.

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Grue couronnée grise (Balearica regulorum)

En effectuant la visite de cette zone dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, le visiteur peut emprunter le premier sentier qu’il trouve sur sa droite et qui l’emmène vers la seconde présentation nord-américaine du parc. Composée d’un vaste enclos entouré d’une pallissade en bois et partiellement vitré, elle comprend notamment un important point d’eau en son centre, où nagent quelques tortues de Floride (Trachemys scripta elegans), une surface herbeuse parcourue de rochers et de branchages, ainsi qu’une zone ombragée aménagée sous le couvert d’un saul pleureur. Elle est le théatre d’une intéressante cohabitation entre des ratons-laveurs (Procyon lotor), rejoints courant 2007 par des mouffettes rayées (Mephitis mephitis), des bernaches du Canada (Branta canadensis) et des harfangs des neiges (Bubo scandiacus).

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Espace nord-américain

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Raton-laveur (Procyon lotor) & moufette rayée (Mephitis mephitis)

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Moufettte rayée (Mehpitis mephitis) s’abreuvant au point d’eau


A gauche du chemin, quelques ouettes de Magellan (Chloephaga picta) disposent d’un enclos à la superficie particulièrement importante. Il est tout de même regrettable d’observer qu’un si beau paysage, avec ses bassins naturels et ses zones découvertes ou boisées sauvages ne soit pas utilisé pour la présentation d’une autre espèce, et que ces deux seuls anatidés y aient aujourd’hui accès. Ils cohabitaient autrefois avec un petit groupe de maras, morts entre 2006 et 2007, et formaient alors un panorama sud-américain.

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Enclos des ouettes

Un autre « mirador photographique » installé pour l’occasion des 20 ans du parc en 2009, offre juste en face l’opportunité de découvrir, à trois mètres du sol, l’enclos des pécaris à collier (Pecari tajacu). Arrivés en provenance des zoos de Wuppertal (Allemagne) et des Bois de Saint-Pierre (Poitiers), les deux suidés profitent à eux seuls de l’un des plus vastes enclos pour cette espèce en Europe, partiellement boueux les mois d’hiver, garni de deux bassins et aménagé sous le couvert végétal de plusieurs essences d’arbres.

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Enclos des pécaris

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Pécaris à collier (Pecari tajacu)


Poursuivant le complexe destiné à la présentation de la faune d’Amérique Latine, l’enclos des coatis roux (Nasua nasua) fait partie des 5 grandes nouveautés animales de la saison 2009. Réalisé sur l’emplacement de l’ancien enclos des nandous, il constitue à l’heure actuelle l’une des plus grandes réussites du parc quant à la qualité d’une installation.
Situé dans une des zones les plus ombragées, il est ainsi dominé par la présence d’un chêne presque centenaire au quel les 7 animaux ont totalement accès, offrant un espace arboricole sur plus quinzaine de mètres de hauteur entre les feuilles et les branches sans équivalent en France.
Le reste de l’installation, entouré d’un grillage et surmonté là-aussi par un nouvel observatoire, comprend un terrain herbeux découvert et d’importantes structures d’escalade artificielles reliant entre-eux plusieurs autres jeunes arbres.

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Mirador devant l’enclos des coatis

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Enclos des coatis

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Coatis roux (Nasua nasua) perchés à la cime du chêne


Quittant cette réelle attraction zoologique, le visiteur peut encore découvrir la principale nouveauté de l’année 2006 : Les makis cattas (Lemur catta). Une île herbeuse et naturelle de forme ronde, densément plantée de palmiers exotiques, a été spécialement aménagée pour leur arrivée, en provenance du Bioparc de Doué-la-Fontaine qui a dû se séparer de son groupe reproducteur Une naissance a déjà été observée dès la première année suivant leur venue, bien que le petit, élevé en couveuse, ait été nourri à la main par le personnel du Spaycific’Zoo.

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Ile des lémuriens

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Maki catta (Lemur catta)


Juste en face, des travaux pour une nouvelle installation englobant l’ancien enclos des autruches et l’une des volières pour perruches, sont en cours de réalisation. Prévu pour ouvrir durant l’été 2009, le vaste enclos actuellement en éllaboration constituera le lieu de vie d’une nouvelle espèce de petit félin : le Serval (Leptailurus serval). Aménagé sur l’exceptionnelle surface de près de 1000 m² entourée de hauts grillages, il constituera le plus vaste enclos jamais réalisé dans l’hexagone pour cette espèce africaine. Zone marécageuse, surfaces découvertes, partie ombragée, branchages devraient être quelques-uns des aménagements proposés au couple d’animaux, qui pourront à terme être visible par l’intermédiaire de baies vitrées.

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Enclos des servals en construction

Après avoir franchi la mini-ferme de l’établissement, pourvue d’un enclos de contact pour chèvres naines et de petites structures bordant le chemin pour cochons vietnamiens, poules, lapins domestiques et cochons d’Inde ; la structure métallique de la grande volière africaine, fierté du parc depuis son inauguration, se dessine à l’horizon.

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Enclos de contact des chèvres naines et grande volière africaine

Considérée comme la plus grande volière à connotation africaine, elle offre la possibilité aux visiteurs de se retrouver au contact d’une trentaine d’oiseaux originaires du continent noir :
- 2 pélicans blancs (Pelecanus onocrotalus)
- 1 grand cormoran (Phalacrocorax carbo) observé,
- Des cormorans à poitrine blanche (Phalacrocorax lucidus)
- 1 mâle et trois femelles marabouts africains (Leptoptilos crumeniferus)
- Un groupe d’ibis sacrés (Threskiornis aethiopicus)
- Des ouettes d’Egypte (Alopochen aegyptiacus)
- Des pintades de Numidie (Numidia meleagris)

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Pélicans blancs (Pelecanus onocrotalus)

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Cormoran à poitrine blanche (Phalacrocorax lucidus)

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Ibis sacré (Threskiornis aethiopicus)

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Ouettes d’Egype (Alopochen aegyptiacus)


L’ensemble de cette faune, ailée et variée, a l’exceptionnelle possibilité de voler au sein d’un complexe dont la surface au sol est estimée à plus de 2500 m² et dont la hauteur culmine à 12 mètres, en semi-liberté au milieu du public, qui est invité à la traverser de part en part en empruntant le sentier qui la longe sur la gauche. Structurée autour d’un vaste plan d’eau central de près de 800 m², elle offre une importante variété de paysages différents, tant par les bosquets végétalisés qui l’entourent, les huttes africaines servant d’abri ou sa végétation

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Intérieur de la grande volière africaine

Cinq petites volières, mitoyennes à cette impressionnante installation, sont visibles depuis le sentier emprunté à l’intérieur la grande volière.
Des changements d’espèces y étant régulièrement effectués (Des inséparables, des calaos à bec rouge et même un très rare calao siffleur, transféré vers un particulier, y ont notamment été hébergés par le passé), la liste qui suit n’est pas exhaustive :

- Perroquets gris du Gabon (Psittacus erithacus),
- Colombe lophote (Ocyphaps lophotes)
- Conure de Patagonie (Cyanoliseus patagonus)
- Pigeon de Guinée, également appelé pigeon roussard (Columba guinea)
- Choucador à longue queue (Lamprotornis caudatus)

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Volière typique visible depuis la grande volière, ici occupée par les choucadors

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Colombes lophotes (Ocyphaps lophotes)

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Conure de Patagonie (Cyanoliseus patagonus)


Une fois la volière africaine traversée, le visiteur termine la boucle dans cette troisième zone et retrouve la volière des vautours brun. Il peut alors se diriger à nouveau dans la zone boisée où se trouvent encore deux anciennes volières de groupe, aménagées sur approximativement 25 mètres de long et 8 mètres de large. Il faut noter que la longueur de ces deux structures structure au toît en arc-de-cercle permet aux différents oiseaux présentés de voler librement d’un bout à l’autre des volières, offrant un intéressant terrain d’évolution et un superbe spectacle pour le public.

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Entrée de l’une des volières de contact

La première d’entre-elles, dans la quelle il est invité à rentrer pour s’approcher au plus près des animaux, présente une partie de la faune sud-américaine. 7 espèces, à la fois des oiseaux mais également des petits mammifères pour la partie terrestre, s’y côtoient pacifiquement. Il s’agit d’aras bleus et jaunes (Ara ararauna), d’aras militaires (Ara militaris), d’amazones à front bleu (Amazona aestiva), d’une amazone farineuse (Amazona farinosa) arrivée en 2006 en provenance du Zoo de Mulhouse, de perruches nandays (Nandayus nenday), mais également d’un groupe reproducteur d’agoutis ponctués (Dasyprocta punctata), espèce relativement peu commune en captivité, et d’un couple de tamarins pinchés (Saguinus oedipus), autre nouveauté 2009 du Spaycific’Zoo.
Bien que l’ensemble de la végétation soit particulièrement sèche, quelques cordages et branchages tendus entre les deux extrémités de la volière offrent aux tamarins un large parcours d’évolution d’un bout à l’autre de l’installation ; tandis que le sol terreux est parcouru de branchages et de rochers pour les agoutis (Entre 3 et 5 individus observés).

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Intérieur de la volière de contact sud-américaine

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Ara bleu et jaune (Ara ararauna)

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Amazone à front bleu (Amazona aestiva)

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Agoutis ponctués (Dasyprocta punctata)

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Tamarin pinché (Saguinus oedipus)


Aménagée quelques mètres plus loin, la seconde volière, densément végétalisée, est une reconstitution d’une zone arborée au milieu de la savane africaine, où ont élu domicile cinq espèces de passereaux africains : Moineau doré (Passer luteus), euplecte monseigneur (Euplectes hordeaceus), euplecte ignicolore (Euplectes orix) , euplecte vorabé (Euplectes afer) et tisserin gendarme (Ploceus cucullatus) connus pour leur impressionnants nids en forme de cloche constitués de centaines de brindilles rectilignes. Un couple de touracos verts (Tauraco persa) les a rejoint en 2008, animant le tout de leur majestueux vols durant les quels ils déploient leurs superbes ailes d’un rouge profond.

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Volière de contact africaine

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Tisserin gendarme (Ploceus cucullatus)

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Touraco vert (Tauraco persa)


Après cette découverte du monde des oiseaux, le visiteur peut se diriger vers le grand bâtiment que constitue l’exotarium. Avant cela il peut encore découvrir la volière herbeuse des jaguarondis (Herpailurus\Puma yaguarondi), principale nouveauté de l’année 2008. De taille réduite et aménagée tout en longueur, elle est de conception récente et comprend outre l’installation principale (Recouverte d’un filet), un petit enclos de retrait\d’isolement et un bâtiment en bois vitré. Une végétation plus ou moins dense selon les saisons permet aux petits félins de se soustraire de la vue du public, tandis que l’aménagement se résume à un ensemble de branchages et quelques rochers.

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Enclos des jaguarondis

Il faut noter que le jaguarondi mâle, arrivé en provenance du parc des félins de Nesles en début d’annéee 2008, a reçu en ce début d’année la compagnie d’une jeune femelle, pour le moment maintenue dans l’enclos de retrait, le temps de son acclimatation.

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Jaguarondi (Herpailurus\puma yaguarondi) mâle

Preuve que le Spaycific’Zoo évolue constamment, l’ancienne volière occupée par les perruches nandays, située sur la droite du sentier, a été partiellement agrandie et totalement réaménagée pour l’accueil d’un grand groupe de dègues du Chili (Octodon degus), Nouveaux Animaux de Compagnie plus connues dans les animaleries sous le nom d’octodons.

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Dègue du Chili (Octodon degus)

Dernière zone que le visiteur a encore l’opportunité de découvrir : L’exotarium. Bâti en 2003, il fut le premier pas vers la diversification de la collection animale, alors que le parc se nommait encore Le Jardin des Oiseaux. Chauffé à 25°C, le bâtiment est lui-même divisé en trois zones : une zone tropicale, une zone aquatique et un nocturama, fait peu courant dans les parcs zoologiques français. A l'instar des aquaterrariums des grands zoos européens, celui du Spaycific'Zoo souhaite attirer l'attention du visiteur sur la diversité du monde vivant en présentant quelques unes des multiples formes animales de la planète, de la plus petite, la fourmi, à la plus curieuse, le douroucouli, en passant par les mainates parleurs ou les superbes dendrobates.

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Entrée de l’exotarium

La première connotation que découvre le visiteur, la zone tropicale, est située sur le flanc gauche du bâtiment. Il peut tout d’abord y découvrir l’ancien enclos des mangoustes fauves, aujourd’hui temporairement occupé par un mâle serval (Leptailurus serval), qui devrait à plus ou moins long terme rejoindre la nouvelle installation extérieure, à son inauguration durant le courant de l’été 2009. Un filet percé d’ouvertures de forme ronde permet l’observation discrète de l’animal, confiné durant cette période à l’intérieur.

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Enclos temporaire du serval

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Serval (Leptailurus serval) mâle

Juste à côté, deux tatous à six bandes (Euphractes sexcinctus), arrivés en 2008, attirent l’attention du public, de part leur singulière marche qu’ils mènent sans interruption à la fois de façon active et nonchalante, sous l’œil des saïmiris (Saimiri sciureus) avec les quels ils cohabitent, le tout formant un espace sud-américain, vitré et agrémenté de branchages et d’une légère végétation. Il sagit encore une fois d’une espèce méconnue et souvent délaissée des collections animales, de surcroît unique en France avec la serre amazonienne de Montpellier. Il faut noter que par le passé, des iguanes verts, un toucan à carène, des hutias de Cuba et des ouistitis à toupets blancs ont été hébergés ici.

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Enclos des tatous et des saïmiris

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Saïmiri (Samiri sciureus)

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Tatou à six bandes (Euphractes sexcinctus)


La seconde partie de la zone tropicale, entièrement consacrée aux amphibiens, reptiles et invertébrés, est située face à cette installation sud-américaine et a subi entre 2008 et 2009 une importante rénovation, visant à agrandir les espaces et à réduire mais réorganiser les collections, avec le départ des serpents constricteurs vers le nocturama à noter.

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Vue générale de la zone tropicale de l’exotarium (Rangée de terrariums pour amphibiens à gauche, volière des maintes à droite, colonne de verre des caméléon au centre et enclos des servals à l’arrière-plan)

Une intéressante présentation de fourmis, constituée de loupes et d’une plaque de verre, démarre par exemple cette singulière visite.

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Présentation de fourmis

Les amphibiens sont représentés par quatres terrariums végétalisés, lieux de vie des dendrobates noires et jaunes (Dendrobates leucomelas), de dendrobates à tapirer (Dendrobates tinctorius) et de différentes formes de dendrobates dorées (Dendrobates auratus) des forêts tropicales, tandis que des crapauds géants (Bufo marinus) vivent dans une quatrième installation désertique, aménagée tout en longueur. Un caméléon à casque (Chamaeleo calypratus) évolue plus loin dans une colonne de verre aménagée tout en hauteur, où il profite des branchages d’un massif de bambous.

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Dendrobate dorée (Dendrobates auratus)

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Dendrobate à tapirer (Dendrobates tinctorius)

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Caméléon à casque (Chamaeleo calypratus)


Des mainates religieux (Gracula religiosa intermedia), connus pour leur étonnante faculté de parler, vivent juste en face dans une petite volière à l’architecture révolutionnaire : Créée avec des câbles tendus et transparents, elle donne l’impression qu’aucune séparation n’écarte les visiteurs des oiseaux et qu’ils peuvent quitter à tout moment leur installation pour s’envoler au sein du bâtiment.

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Volière des mainates

Deux enclos aménagés « à ciel ouvert », abritent à eux seuls trois des plus importants ordres de reptiles existant sur la planète : Les serpents, représentés par un groupe de serpents des blés (Elaphe guttata), dont l’enclos, le premier, est traversé par un petit tunnel transparent pouvant être emprunté par les enfants ; tandis que le second est le théatre d’une cohabitation entre des tortues à éperons (Geochelone sulcata), et trois espèces de lézards : Le scinque à langue bleue (Tiliqua sincoides), l’agame barbu (Pogona vitticeps), dont 8 rejetons ont vu le jour en 2008, et le plus atypique orvet des balkans, ou scheltopusik (Ophisaurus apodus).

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Enclos des serpents des blés

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Agame barbu (Pogona vitticeps)


Le visiteur se retrouve alors dans le fond du bâtiment, à l’intersection de la partie tropicale à sa gauche, et de la zone aquatique, vers sa droite où il est désormais invité à se diriger. Ici, les présentations animales, de conception particulièrement simple, sont constituées de terrariums et d’aquariums posés sur de grandes tables ou à même le sol.

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Vue générale de la zone aquatique

Déjà, il peut s’intéresser à un petit bassin dénudé dans le quel il découvre deux axolotls (Ambystoma mexicanum), d’étranges urodèles mexicains arrivés en 2008 afin d’étendre la collection déjà imposante de l’exotarium. Connus pour leur capacité à passer toute leur vie à l’état larvaire (Sans jamais se métamoprhoser en adulte) et le fait qu’ils peuvent même régénérer des organes endommagés ou détruits, ils constituent une curiosité unique dans l’Ouest de la France.

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Axolotl (Ambystoma mexicanum)

Parmi les autres espèces présentées ici, citons un groupe de geckos léopards (Eublepharis macularius), de geckos des palmiers asiatiques (Gekko vittatus), arrivés en 2009, de bernards l’hermite terrestres (Coenobita clypeatus), de rats des moissons (Micromys minutus), de trionyx de Chine (Pelodiscus sinensis), de rarissimes péluses de Schweigger (Pelusios castaneus), d’escargots géants africains (Achatina fulica), et d’une tortue-alligator (Macroclemys temminckii) cohabitant depuis 2009 avec deux tortues hargneuses (Chelydra serpentina) dans un petit bassin.

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Trionyx de Chine (Pelodiscus sinensis)

Terminant la visite de la partie diurne de l’exotarium, des téjus noir et blanc (Tupinambis merianae) occupent un vaste enclos vitré aménagé tout en longueur.

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Terrarium des téjus

La troisième zone de l'exotarium, le fameux nocturama, plus grande structure de ce genre dans le pays, est le lieu de présentation de nombreuses espèces méconnues et souvent peu courantes en captivité, selon un cycle de lumière inversé, permettant ainsi aux visiteurs d'apprécier les moeurs de ces animaux lors de leurs visites effectuées la journée. A l'origine, la plupart des animaux du nocturama furent acquis auprès du Zoo de Poznan (Pologne) et d'éleveurs privés allemands, dont des petits polatouches (Glaucomys volans) et des gerboises orientales (Jaculus orientalis), espèces autrefois présentées ici.

Au centre, des petits tenrecs-hérissons (Echinops telfairi) vivent dans un petit terrarium garni en son centre d’une bulle en plexiglass dans la quelle les jeunes visiteurs ont l’opportunité de passer leur tête afin de se retrouver au centre des animaux. Il faut noter, record absolu pour un parc zoologique européen, que près d’une quarantaine de tenrecs ont vu le jour depuis l’arrivée du couple reproducteur en 2003.

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Petit tenrec-hérisson (Echinops telfairi)

Une vaste présentation mixte et originale, aménagée sur l’emplacement des anciens enclos des tatous et des crapauds géants, permet aujourd’hui la cohabitation de grands tatous velus (Chaetophractus villosus), d’un couple de lièvres sauteurs (Pedetes capensis) et d’un groupe d’une vingtaine de de roussettes d’Egypte (Rousettus aegyptiacus), occupant l’espace de part leur vol rapide ; au sein d’une large volière grillagée, où le contact avec les deux dernières espèces est grandement encouragé. Le sol de l’installation, recouvert d’un substrat de copeaux, est garni de maisonettes en bois permettant aux tatous de se dissimuler facilement du public et de leurs congénères.

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Enclos des lièvres, des roussettes et des tatous

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Roussettes d’Egypte (Rousettus aegyptiacus)


Les lièvres sauteurs du Spaycific’Zoo, sortes de gerboises géantes africaines pouvant effectuer des bonds de 6 à 10 mètres (!) sont arrivés au parc en 2008, en provenance d’un particulier français. Représentés en captivité en Europe dans moins de dix parcs zoologiques, il faut noter qu’ils constituent à l’heure actuelle les deux seuls animaux de leur espèce dans l’Ouest de la France.

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Lièvre sauteur du Cap (Pedetes capensis)

L’ancien enclos des roussettes, vitré, constitue depuis le départ de ces dernières vers la volière des tatous, le lieu de vie des étranges singes nocturnes : Les douroucoulis. Considérés comme appartenant à la sous-espèce de Bolivie (Aotus azarai boliviensis), les deux animaux, arrivés en 2008, sont actuellement uniques en France et disposnt aujourd’hui d’un espace trois fois plus important que leur ancienne cage, où ils ont été présentés près d’un an ; aménagé de structures d’escalade et d’une végétation haute où ces timides primates peuvent se réfugier.

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Enclos des douroucoulis

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Douroucouli de Bolivie (Aotus azarai boliviensis)


Juste en face, deux femelles phalangers-renards (Trichosurus vulpecula), seules depuis la mort du mâle reproducteur en 2006 (Qui avait engendré au parc la naissance de 4 rejetons) occupent un espace vitré à proximité de leurs cousins les phalangers volants à queue courte (Petaurus breviceps), plus connus sous leur nom anglais de « Sugar Glider », dont la taille ne dépasse pas les 20 cm.

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Phalanger-renard (Trichosurus vulpecula)

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Phalanger-volant à queue courte (Petaurus breviceps)


Autre nouveauté de l’année 2009 ; la présentation d’une trentaine de mygales appartenant à 17 espèces au sein de petits terrariums incrustés dans les murs du nocturama, faiblement éclairés par des lampes infrarouges. Il faut noter que cette exceptionnelle collection d’arachnides en cycle inversé fait partie des plus vastes de ce genre en Europe. La visite du nocturama, complexe unique, se clotûre par un tunnel totalement restructuré dans les quels un python royal (Python regius) et un boa constricteur (Boa constrictor), présenté jusqu’en 2009 dans l’exotarium voisin, se font face au sein de deux vastes terrariums vitrés.

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Rangée de terrariums pour mygales

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Mygale


En sortant du nocturama et en regagant l’air libre, après cette étonnante découverte d’un monde animal trop méconnu, le visiteur a encore l’opportunité de se diriger vers une petite serre aménagée tout en longueur, à connotation désertique, dans la quelle il peut finalement découvrir deux enclos sableux repsectivement occupés par des tortues grecques (Testudo graeca) et un groupe de chiens de prairie à queue noire (Cynonyms ludovicianus), disposant d’un petit enclos agrémenté depuis 2008 d’un important raiseau de troncs nus et de branchages. L’ajout d’une structure extérieure pour ces animaux, dans la quelle les enfants pourraient notamment les observer par l’intermédiaire de bulles en plexiglas, à l’image de l’espace Zoologique de la Boissière du Doré, est actuellement à l’étude pour les prochaines années.

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Serre désertique

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Enclos des chiens de prairie

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Chien de prairie à queue noire (Cynomys ludovicianus)


La sortie de la serre, diectement reliée au bâtiment d’accueil, est synonyme de fin de visite pour le visiteur qui sort de cet étonnant établissement zoologique après plusieurs heures de visite.
En conclusion, le Spaycific’Zoo est un petit parc zoologique qui a su, depuis son intérêt pour les petites espèces meconnues en 2003, se démarquer des autres zoos et offrir à son public toujours plus nombreux chaque année un cadre soigné et familial, une collection animale exceptionnelle, et des espaces à la fois pédagogiques et ludiques pour les enfants. On ne peut que féliciter les derniers réaménagements réalisés, visant notamment à détruire les anciennes volières ou à réaménager certains enclos de l’exotarium, et les encourager pour la suite.


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Re: Spaycific'Zoo

Messagepar alexpe8 » Samedi 25 Avril 2009 13:56

Bon compte rendu !
Je voyais le parc plus petit mais en réalité il a l'air très intéressant ;)
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Re: Spaycific'Zoo

Messagepar tiao » Samedi 25 Avril 2009 16:16

Waouh ! Au rythme des nouveautés et des améliorations ce zoo sera LA référence dans 10 ans ! Tout ça avec seulement 30 000 visiteurs ! (tiens, combien de soigneurs ?)
En tout cas c'est le zoo que je suis le plus curieuse de visiter (enfin comme c'est à 4 h de train de chez moi ça ne sera pas demain...), avec sa collection vraiment particulière. Et le soin apporté au confort des animaux ! Et les petites attentions accordées aux visiteurs (tunnel pour enfants, volières de contact...) sont un plus, j'imagine un axe pédagogique très poussé déjà l'effort des cohabitations récurrentes par zones géographiques, mais aussi les nombreuses animations proposées...

Très bon compte-rendu, ça donne très envie d'aller découvrir ce zoo !
Le SEL : échanges de services (jardinage, cuisine, bricolage, cours...) entre personnes de bonne volonté... Ca change la vie !
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Re: Spaycific'Zoo

Messagepar Arnaud » Samedi 25 Avril 2009 17:07

Merci pour le compte-rendu et les photos !
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Re: Spaycific'Zoo

Messagepar julokapi » Samedi 25 Avril 2009 17:50

Wah !!! Ce parc m'a l'air très intéressant il présente des especes méconnu et de belle cohabitations :mrgreen:
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Re: Spaycific'Zoo

Messagepar didier » Samedi 25 Avril 2009 21:05

La preuve que l'on peut passer un agréable moment dans un parc même sans voir d'éléphants , de girafes , de lions ou de rhinocéros ! :lol:
J'ai visité ce zoo à 3 reprises , il s'améliore d'années en années , vu que le ZOO de LA FLECHE est tout proche , c'est vraiment une bonne idée que d'avoir fait le choix d'une collection aussi originale .
En France , la liberté d'expression est un principe intangible, c'est sur cette base que toute personne peut librement émettre une opinion, positive ou négative, sur un sujet mais aussi sur une personne physique ou morale, une institution .
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Re: Spaycific'Zoo

Messagepar greg » Dimanche 26 Avril 2009 19:09

Salut,

Merci, pour ce joli conpte rendu, cela donne envi d'aller visiter ce parc a priori fort sympatique.

Par contre concernant l'ecureuil japonais (Sciurus lis) je suis assez etonné qu'il ne soit visible que dans 5 ou 6 parc je ne sais plus sur le continent.
Car cette espece d'ecureuil se trouve assez facilement dans des animaleries bien sur capacitaire pour ce Siuridés.
Je sais qu'il y en a au parc animalier de Gramat du moins quand j'y travaillé il y a quelques années. Et j'ai quelque connaissances qui en possedent. Et cela rien qu'en France, dans d'autre pays europeen cette espece est tres appreciée comme "animal de compagnie" il en existe d'ailleur plusieurs mutation de couleur.

Et en parlant de mutation de couleur, la moufette presentée en photo ne serait elle pas brune ou chocolat je ne sais plus la denomination precise ??

@+greg :wink:
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Re: Spaycific'Zoo

Messagepar grievous » Lundi 27 Avril 2009 17:39

Trés bon compte rendu en effet. je vois que tu n'es pas avard en superlatif... :D

Pour ce qui est de la volière des mainates il s'agit d'un procédé pas tout jeune mais qui a été laissé de côté pour je ne sais quelle raison.
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Re: Spaycific'Zoo

Messagepar julokapi » Lundi 27 Avril 2009 18:32

Greg je pense que tu confond avec l'écureuil de corée, celui ci se trouve fréquemment en animalerie. Son pelage est rayé contrairement à celui du japon
A+
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Re: Spaycific'Zoo

Messagepar greg » Lundi 27 Avril 2009 19:51

Salut,

Non non je ne confond pas l'ecureuil japonais et l'ecureuil de corée.

Je vois ces deux especes tout les jours donc non, je maintient bien ce que je dit l'ecureuil japonais est une espece assez commune chez les particuliers mais apparement peu representé dans les parcs zoologique pourtant c'est une espece fascinante a observer..

@+greg :)
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Re: Spaycific'Zoo

Messagepar julokapi » Lundi 27 Avril 2009 19:57

Ah bon je ne savait pas que le japonais se trouvait dans les animaleries :oops: lol
A+
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Re: Spaycific'Zoo

Messagepar Ska88 » Mercredi 13 Mai 2009 20:01

Avec un peu de retard, merci Max' pour ce compte-rendu de ce parc qui me tient à coeur. Une question me vient ; qui-a-t-il sur l'emplacement de l'ancien enclos à ciel ouvert des aras araraunas maintenant qu'ils sont dans la volière de contact des becs-crochus ? Enfin, aurez-tu d'avantages de clichés de la nouvelle volière européenne qui me semble bien réussie ? Merci d'avance.
Ska88
 
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Re: Spaycific'Zoo

Messagepar maxime » Vendredi 15 Mai 2009 12:13

Merci pour ta réponse, Ska !
J'ai totalement omis de le préciser dans mon compte-rendu, mais lors de ma visite, l'enclos à ciel ouvert pour psittacidés était occupé par un second groupe d'araraunas ! Et voici comme prévu, quelques photos de la (superbe !) volière marécageuse :

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