Le public est alors invité à pénétrer dans une troisième partie animalière, qui bien qu’elle soit par endroits parsemée de bouquets d'arbres, est tout de même globalement plus à découvert que la zone qu'il vient de quitter.
Une première volière, située juste sur la gauche, abrite un couple de vautours bruns (
Necrosyrtes monachus), uniques rapaces diurnes de la collection du Spaycific’Zoo. La hauteur et l’importante superficie au sol permet aux deux animaux de facilement prendre leur envol au milieu des perchoirs et des arbustes.
Volière des vautours

Intérieur de la volière des vautours

Vautour brun (Necrosyrtes monachus)Juste en face, quelques grues couronnées grises (
Balearica regulorum) évoluent dans un vaste enclos herbeux, naturellement séparé des visiteurs (Qui peuvent les observer depuis un observatoire couvert) par un bras d’eau.
Grue couronnée grise (Balearica regulorum)En effectuant la visite de cette zone dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, le visiteur peut emprunter le premier sentier qu’il trouve sur sa droite et qui l’emmène vers la seconde présentation nord-américaine du parc. Composée d’un vaste enclos entouré d’une pallissade en bois et partiellement vitré, elle comprend notamment un important point d’eau en son centre, où nagent quelques tortues de Floride (
Trachemys scripta elegans), une surface herbeuse parcourue de rochers et de branchages, ainsi qu’une zone ombragée aménagée sous le couvert d’un saul pleureur. Elle est le théatre d’une intéressante cohabitation entre des ratons-laveurs (
Procyon lotor), rejoints courant 2007 par des mouffettes rayées (
Mephitis mephitis), des bernaches du Canada (
Branta canadensis) et des harfangs des neiges (
Bubo scandiacus).
Espace nord-américain

Raton-laveur (Procyon lotor) & moufette rayée (Mephitis mephitis)

Moufettte rayée (Mehpitis mephitis) s’abreuvant au point d’eau A gauche du chemin, quelques ouettes de Magellan (
Chloephaga picta) disposent d’un enclos à la superficie particulièrement importante. Il est tout de même regrettable d’observer qu’un si beau paysage, avec ses bassins naturels et ses zones découvertes ou boisées sauvages ne soit pas utilisé pour la présentation d’une autre espèce, et que ces deux seuls anatidés y aient aujourd’hui accès. Ils cohabitaient autrefois avec un petit groupe de maras, morts entre 2006 et 2007, et formaient alors un panorama sud-américain.
Enclos des ouettesUn autre « mirador photographique » installé pour l’occasion des 20 ans du parc en 2009, offre juste en face l’opportunité de découvrir, à trois mètres du sol, l’enclos des pécaris à collier (
Pecari tajacu). Arrivés en provenance des zoos de Wuppertal (Allemagne) et des Bois de Saint-Pierre (Poitiers), les deux suidés profitent à eux seuls de l’un des plus vastes enclos pour cette espèce en Europe, partiellement boueux les mois d’hiver, garni de deux bassins et aménagé sous le couvert végétal de plusieurs essences d’arbres.

Enclos des pécaris

Pécaris à collier (Pecari tajacu)Poursuivant le complexe destiné à la présentation de la faune d’Amérique Latine, l’enclos des coatis roux (
Nasua nasua) fait partie des 5 grandes nouveautés animales de la saison 2009. Réalisé sur l’emplacement de l’ancien enclos des nandous, il constitue à l’heure actuelle l’une des plus grandes réussites du parc quant à la qualité d’une installation.
Situé dans une des zones les plus ombragées, il est ainsi dominé par la présence d’un chêne presque centenaire au quel les 7 animaux ont totalement accès, offrant un espace arboricole sur plus quinzaine de mètres de hauteur entre les feuilles et les branches sans équivalent en France.
Le reste de l’installation, entouré d’un grillage et surmonté là-aussi par un nouvel observatoire, comprend un terrain herbeux découvert et d’importantes structures d’escalade artificielles reliant entre-eux plusieurs autres jeunes arbres.
Mirador devant l’enclos des coatis


Enclos des coatis

Coatis roux (Nasua nasua) perchés à la cime du chêneQuittant cette réelle attraction zoologique, le visiteur peut encore découvrir la principale nouveauté de l’année 2006 : Les makis cattas (
Lemur catta). Une île herbeuse et naturelle de forme ronde, densément plantée de palmiers exotiques, a été spécialement aménagée pour leur arrivée, en provenance du Bioparc de Doué-la-Fontaine qui a dû se séparer de son groupe reproducteur Une naissance a déjà été observée dès la première année suivant leur venue, bien que le petit, élevé en couveuse, ait été nourri à la main par le personnel du Spaycific’Zoo.
Ile des lémuriens

Maki catta (Lemur catta)Juste en face, des travaux pour une nouvelle installation englobant l’ancien enclos des autruches et l’une des volières pour perruches, sont en cours de réalisation. Prévu pour ouvrir durant l’été 2009, le vaste enclos actuellement en éllaboration constituera le lieu de vie d’une nouvelle espèce de petit félin : le Serval (
Leptailurus serval). Aménagé sur l’exceptionnelle surface de près de 1000 m² entourée de hauts grillages, il constituera le plus vaste enclos jamais réalisé dans l’hexagone pour cette espèce africaine. Zone marécageuse, surfaces découvertes, partie ombragée, branchages devraient être quelques-uns des aménagements proposés au couple d’animaux, qui pourront à terme être visible par l’intermédiaire de baies vitrées.

Enclos des servals en constructionAprès avoir franchi la mini-ferme de l’établissement, pourvue d’un enclos de contact pour chèvres naines et de petites structures bordant le chemin pour cochons vietnamiens, poules, lapins domestiques et cochons d’Inde ; la structure métallique de la grande volière africaine, fierté du parc depuis son inauguration, se dessine à l’horizon.
Enclos de contact des chèvres naines et grande volière africaineConsidérée comme la plus grande volière à connotation africaine, elle offre la possibilité aux visiteurs de se retrouver au contact d’une trentaine d’oiseaux originaires du continent noir :
- 2 pélicans blancs (
Pelecanus onocrotalus)
- 1 grand cormoran (
Phalacrocorax carbo) observé,
- Des cormorans à poitrine blanche (
Phalacrocorax lucidus)
- 1 mâle et trois femelles marabouts africains (
Leptoptilos crumeniferus)
- Un groupe d’ibis sacrés (
Threskiornis aethiopicus)
- Des ouettes d’Egypte (
Alopochen aegyptiacus)
- Des pintades de Numidie (
Numidia meleagris)

Pélicans blancs (Pelecanus onocrotalus)

Cormoran à poitrine blanche (Phalacrocorax lucidus)

Ibis sacré (Threskiornis aethiopicus)

Ouettes d’Egype (Alopochen aegyptiacus)L’ensemble de cette faune, ailée et variée, a l’exceptionnelle possibilité de voler au sein d’un complexe dont la surface au sol est estimée à plus de 2500 m² et dont la hauteur culmine à 12 mètres, en semi-liberté au milieu du public, qui est invité à la traverser de part en part en empruntant le sentier qui la longe sur la gauche. Structurée autour d’un vaste plan d’eau central de près de 800 m², elle offre une importante variété de paysages différents, tant par les bosquets végétalisés qui l’entourent, les huttes africaines servant d’abri ou sa végétation

Intérieur de la grande volière africaineCinq petites volières, mitoyennes à cette impressionnante installation, sont visibles depuis le sentier emprunté à l’intérieur la grande volière.
Des changements d’espèces y étant régulièrement effectués (Des inséparables, des calaos à bec rouge et même un très rare calao siffleur, transféré vers un particulier, y ont notamment été hébergés par le passé), la liste qui suit n’est pas exhaustive :
- Perroquets gris du Gabon (
Psittacus erithacus),
- Colombe lophote (
Ocyphaps lophotes)
- Conure de Patagonie (
Cyanoliseus patagonus)
- Pigeon de Guinée, également appelé pigeon roussard (
Columba guinea)
- Choucador à longue queue (
Lamprotornis caudatus)
Volière typique visible depuis la grande volière, ici occupée par les choucadors

Colombes lophotes (Ocyphaps lophotes)

Conure de Patagonie (Cyanoliseus patagonus)Une fois la volière africaine traversée, le visiteur termine la boucle dans cette troisième zone et retrouve la volière des vautours brun. Il peut alors se diriger à nouveau dans la zone boisée où se trouvent encore deux anciennes volières de groupe, aménagées sur approximativement 25 mètres de long et 8 mètres de large. Il faut noter que la longueur de ces deux structures structure au toît en arc-de-cercle permet aux différents oiseaux présentés de voler librement d’un bout à l’autre des volières, offrant un intéressant terrain d’évolution et un superbe spectacle pour le public.
Entrée de l’une des volières de contactLa première d’entre-elles, dans la quelle il est invité à rentrer pour s’approcher au plus près des animaux, présente une partie de la faune sud-américaine. 7 espèces, à la fois des oiseaux mais également des petits mammifères pour la partie terrestre, s’y côtoient pacifiquement. Il s’agit d’aras bleus et jaunes (
Ara ararauna), d’aras militaires (
Ara militaris), d’amazones à front bleu (
Amazona aestiva), d’une amazone farineuse (
Amazona farinosa) arrivée en 2006 en provenance du Zoo de Mulhouse, de perruches nandays (
Nandayus nenday), mais également d’un groupe reproducteur d’agoutis ponctués (
Dasyprocta punctata), espèce relativement peu commune en captivité, et d’un couple de tamarins pinchés (
Saguinus oedipus), autre nouveauté 2009 du Spaycific’Zoo.
Bien que l’ensemble de la végétation soit particulièrement sèche, quelques cordages et branchages tendus entre les deux extrémités de la volière offrent aux tamarins un large parcours d’évolution d’un bout à l’autre de l’installation ; tandis que le sol terreux est parcouru de branchages et de rochers pour les agoutis (Entre 3 et 5 individus observés).

Intérieur de la volière de contact sud-américaine

Ara bleu et jaune (Ara ararauna)

Amazone à front bleu (Amazona aestiva)

Agoutis ponctués (Dasyprocta punctata)

Tamarin pinché (Saguinus oedipus)Aménagée quelques mètres plus loin, la seconde volière, densément végétalisée, est une reconstitution d’une zone arborée au milieu de la savane africaine, où ont élu domicile cinq espèces de passereaux africains : Moineau doré (
Passer luteus), euplecte monseigneur (
Euplectes hordeaceus), euplecte ignicolore (
Euplectes orix) , euplecte vorabé (
Euplectes afer) et tisserin gendarme (
Ploceus cucullatus) connus pour leur impressionnants nids en forme de cloche constitués de centaines de brindilles rectilignes. Un couple de touracos verts (
Tauraco persa) les a rejoint en 2008, animant le tout de leur majestueux vols durant les quels ils déploient leurs superbes ailes d’un rouge profond.
Volière de contact africaine

Tisserin gendarme (Ploceus cucullatus)

Touraco vert (Tauraco persa)Après cette découverte du monde des oiseaux, le visiteur peut se diriger vers le grand bâtiment que constitue l’exotarium. Avant cela il peut encore découvrir la volière herbeuse des jaguarondis (
Herpailurus\Puma yaguarondi), principale nouveauté de l’année 2008. De taille réduite et aménagée tout en longueur, elle est de conception récente et comprend outre l’installation principale (Recouverte d’un filet), un petit enclos de retrait\d’isolement et un bâtiment en bois vitré. Une végétation plus ou moins dense selon les saisons permet aux petits félins de se soustraire de la vue du public, tandis que l’aménagement se résume à un ensemble de branchages et quelques rochers.
Enclos des jaguarondisIl faut noter que le jaguarondi mâle, arrivé en provenance du parc des félins de Nesles en début d’annéee 2008, a reçu en ce début d’année la compagnie d’une jeune femelle, pour le moment maintenue dans l’enclos de retrait, le temps de son acclimatation.

Jaguarondi (Herpailurus\puma yaguarondi) mâlePreuve que le Spaycific’Zoo évolue constamment, l’ancienne volière occupée par les perruches nandays, située sur la droite du sentier, a été partiellement agrandie et totalement réaménagée pour l’accueil d’un grand groupe de dègues du Chili (Octodon degus), Nouveaux Animaux de Compagnie plus connues dans les animaleries sous le nom d’octodons.
Dègue du Chili (Octodon degus)Dernière zone que le visiteur a encore l’opportunité de découvrir : L’exotarium. Bâti en 2003, il fut le premier pas vers la diversification de la collection animale, alors que le parc se nommait encore Le Jardin des Oiseaux. Chauffé à 25°C, le bâtiment est lui-même divisé en trois zones : une zone tropicale, une zone aquatique et un nocturama, fait peu courant dans les parcs zoologiques français. A l'instar des aquaterrariums des grands zoos européens, celui du Spaycific'Zoo souhaite attirer l'attention du visiteur sur la diversité du monde vivant en présentant quelques unes des multiples formes animales de la planète, de la plus petite, la fourmi, à la plus curieuse, le douroucouli, en passant par les mainates parleurs ou les superbes dendrobates.
Entrée de l’exotariumLa première connotation que découvre le visiteur, la zone tropicale, est située sur le flanc gauche du bâtiment. Il peut tout d’abord y découvrir l’ancien enclos des mangoustes fauves, aujourd’hui temporairement occupé par un mâle serval (
Leptailurus serval), qui devrait à plus ou moins long terme rejoindre la nouvelle installation extérieure, à son inauguration durant le courant de l’été 2009. Un filet percé d’ouvertures de forme ronde permet l’observation discrète de l’animal, confiné durant cette période à l’intérieur.
Enclos temporaire du serval
Serval (Leptailurus serval) mâleJuste à côté, deux tatous à six bandes (
Euphractes sexcinctus), arrivés en 2008, attirent l’attention du public, de part leur singulière marche qu’ils mènent sans interruption à la fois de façon active et nonchalante, sous l’œil des saïmiris (
Saimiri sciureus) avec les quels ils cohabitent, le tout formant un espace sud-américain, vitré et agrémenté de branchages et d’une légère végétation. Il sagit encore une fois d’une espèce méconnue et souvent délaissée des collections animales, de surcroît unique en France avec la serre amazonienne de Montpellier. Il faut noter que par le passé, des iguanes verts, un toucan à carène, des hutias de Cuba et des ouistitis à toupets blancs ont été hébergés ici.
Enclos des tatous et des saïmiris

Saïmiri (Samiri sciureus)

Tatou à six bandes (Euphractes sexcinctus)La seconde partie de la zone tropicale, entièrement consacrée aux amphibiens, reptiles et invertébrés, est située face à cette installation sud-américaine et a subi entre 2008 et 2009 une importante rénovation, visant à agrandir les espaces et à réduire mais réorganiser les collections, avec le départ des serpents constricteurs vers le nocturama à noter.
Vue générale de la zone tropicale de l’exotarium (Rangée de terrariums pour amphibiens à gauche, volière des maintes à droite, colonne de verre des caméléon au centre et enclos des servals à l’arrière-plan)Une intéressante présentation de fourmis, constituée de loupes et d’une plaque de verre, démarre par exemple cette singulière visite.
Présentation de fourmis Les amphibiens sont représentés par quatres terrariums végétalisés, lieux de vie des dendrobates noires et jaunes (
Dendrobates leucomelas), de dendrobates à tapirer (
Dendrobates tinctorius) et de différentes formes de dendrobates dorées (
Dendrobates auratus) des forêts tropicales, tandis que des crapauds géants (
Bufo marinus) vivent dans une quatrième installation désertique, aménagée tout en longueur. Un caméléon à casque (
Chamaeleo calypratus) évolue plus loin dans une colonne de verre aménagée tout en hauteur, où il profite des branchages d’un massif de bambous.
Dendrobate dorée (Dendrobates auratus)

Dendrobate à tapirer (Dendrobates tinctorius)

Caméléon à casque (Chamaeleo calypratus)Des mainates religieux (
Gracula religiosa intermedia), connus pour leur étonnante faculté de parler, vivent juste en face dans une petite volière à l’architecture révolutionnaire : Créée avec des câbles tendus et transparents, elle donne l’impression qu’aucune séparation n’écarte les visiteurs des oiseaux et qu’ils peuvent quitter à tout moment leur installation pour s’envoler au sein du bâtiment.
Volière des mainatesDeux enclos aménagés « à ciel ouvert », abritent à eux seuls trois des plus importants ordres de reptiles existant sur la planète : Les serpents, représentés par un groupe de serpents des blés (
Elaphe guttata), dont l’enclos, le premier, est traversé par un petit tunnel transparent pouvant être emprunté par les enfants ; tandis que le second est le théatre d’une cohabitation entre des tortues à éperons (
Geochelone sulcata), et trois espèces de lézards : Le scinque à langue bleue (
Tiliqua sincoides), l’agame barbu (
Pogona vitticeps), dont 8 rejetons ont vu le jour en 2008, et le plus atypique orvet des balkans, ou scheltopusik (
Ophisaurus apodus).
Enclos des serpents des blés

Agame barbu (Pogona vitticeps)Le visiteur se retrouve alors dans le fond du bâtiment, à l’intersection de la partie tropicale à sa gauche, et de la zone aquatique, vers sa droite où il est désormais invité à se diriger. Ici, les présentations animales, de conception particulièrement simple, sont constituées de terrariums et d’aquariums posés sur de grandes tables ou à même le sol.
Vue générale de la zone aquatique Déjà, il peut s’intéresser à un petit bassin dénudé dans le quel il découvre deux axolotls (
Ambystoma mexicanum), d’étranges urodèles mexicains arrivés en 2008 afin d’étendre la collection déjà imposante de l’exotarium. Connus pour leur capacité à passer toute leur vie à l’état larvaire (Sans jamais se métamoprhoser en adulte) et le fait qu’ils peuvent même régénérer des organes endommagés ou détruits, ils constituent une curiosité unique dans l’Ouest de la France.
Axolotl (Ambystoma mexicanum)Parmi les autres espèces présentées ici, citons un groupe de geckos léopards (
Eublepharis macularius), de geckos des palmiers asiatiques (
Gekko vittatus), arrivés en 2009, de bernards l’hermite terrestres (
Coenobita clypeatus), de rats des moissons (
Micromys minutus), de trionyx de Chine (
Pelodiscus sinensis), de rarissimes péluses de Schweigger (
Pelusios castaneus), d’escargots géants africains (
Achatina fulica), et d’une tortue-alligator (
Macroclemys temminckii) cohabitant depuis 2009 avec deux tortues hargneuses (
Chelydra serpentina) dans un petit bassin.
Trionyx de Chine (Pelodiscus sinensis)Terminant la visite de la partie diurne de l’exotarium, des téjus noir et blanc (
Tupinambis merianae) occupent un vaste enclos vitré aménagé tout en longueur.
Terrarium des téjusLa troisième zone de l'exotarium, le fameux nocturama, plus grande structure de ce genre dans le pays, est le lieu de présentation de nombreuses espèces méconnues et souvent peu courantes en captivité, selon un cycle de lumière inversé, permettant ainsi aux visiteurs d'apprécier les moeurs de ces animaux lors de leurs visites effectuées la journée. A l'origine, la plupart des animaux du nocturama furent acquis auprès du Zoo de Poznan (Pologne) et d'éleveurs privés allemands, dont des petits polatouches (
Glaucomys volans) et des gerboises orientales (
Jaculus orientalis), espèces autrefois présentées ici.
Au centre, des petits tenrecs-hérissons (
Echinops telfairi) vivent dans un petit terrarium garni en son centre d’une bulle en plexiglass dans la quelle les jeunes visiteurs ont l’opportunité de passer leur tête afin de se retrouver au centre des animaux. Il faut noter, record absolu pour un parc zoologique européen, que près d’une quarantaine de tenrecs ont vu le jour depuis l’arrivée du couple reproducteur en 2003.
Petit tenrec-hérisson (Echinops telfairi)Une vaste présentation mixte et originale, aménagée sur l’emplacement des anciens enclos des tatous et des crapauds géants, permet aujourd’hui la cohabitation de grands tatous velus (
Chaetophractus villosus), d’un couple de lièvres sauteurs (
Pedetes capensis) et d’un groupe d’une vingtaine de de roussettes d’Egypte (
Rousettus aegyptiacus), occupant l’espace de part leur vol rapide ; au sein d’une large volière grillagée, où le contact avec les deux dernières espèces est grandement encouragé. Le sol de l’installation, recouvert d’un substrat de copeaux, est garni de maisonettes en bois permettant aux tatous de se dissimuler facilement du public et de leurs congénères.
Enclos des lièvres, des roussettes et des tatous

Roussettes d’Egypte (Rousettus aegyptiacus)Les lièvres sauteurs du Spaycific’Zoo, sortes de gerboises géantes africaines pouvant effectuer des bonds de 6 à 10 mètres (!) sont arrivés au parc en 2008, en provenance d’un particulier français. Représentés en captivité en Europe dans moins de dix parcs zoologiques, il faut noter qu’ils constituent à l’heure actuelle les deux seuls animaux de leur espèce dans l’Ouest de la France.

Lièvre sauteur du Cap (Pedetes capensis)L’ancien enclos des roussettes, vitré, constitue depuis le départ de ces dernières vers la volière des tatous, le lieu de vie des étranges singes nocturnes : Les douroucoulis. Considérés comme appartenant à la sous-espèce de Bolivie (
Aotus azarai boliviensis), les deux animaux, arrivés en 2008, sont actuellement uniques en France et disposnt aujourd’hui d’un espace trois fois plus important que leur ancienne cage, où ils ont été présentés près d’un an ; aménagé de structures d’escalade et d’une végétation haute où ces timides primates peuvent se réfugier.
Enclos des douroucoulis

Douroucouli de Bolivie (Aotus azarai boliviensis)Juste en face, deux femelles phalangers-renards (
Trichosurus vulpecula), seules depuis la mort du mâle reproducteur en 2006 (Qui avait engendré au parc la naissance de 4 rejetons) occupent un espace vitré à proximité de leurs cousins les phalangers volants à queue courte (
Petaurus breviceps), plus connus sous leur nom anglais de « Sugar Glider », dont la taille ne dépasse pas les 20 cm.
Phalanger-renard (Trichosurus vulpecula)

Phalanger-volant à queue courte (Petaurus breviceps)Autre nouveauté de l’année 2009 ; la présentation d’une trentaine de mygales appartenant à 17 espèces au sein de petits terrariums incrustés dans les murs du nocturama, faiblement éclairés par des lampes infrarouges. Il faut noter que cette exceptionnelle collection d’arachnides en cycle inversé fait partie des plus vastes de ce genre en Europe. La visite du nocturama, complexe unique, se clotûre par un tunnel totalement restructuré dans les quels un python royal (
Python regius) et un boa constricteur (
Boa constrictor), présenté jusqu’en 2009 dans l’exotarium voisin, se font face au sein de deux vastes terrariums vitrés.
Rangée de terrariums pour mygales

MygaleEn sortant du nocturama et en regagant l’air libre, après cette étonnante découverte d’un monde animal trop méconnu, le visiteur a encore l’opportunité de se diriger vers une petite serre aménagée tout en longueur, à connotation désertique, dans la quelle il peut finalement découvrir deux enclos sableux repsectivement occupés par des tortues grecques (
Testudo graeca) et un groupe de chiens de prairie à queue noire (
Cynonyms ludovicianus), disposant d’un petit enclos agrémenté depuis 2008 d’un important raiseau de troncs nus et de branchages. L’ajout d’une structure extérieure pour ces animaux, dans la quelle les enfants pourraient notamment les observer par l’intermédiaire de bulles en plexiglas, à l’image de l’espace Zoologique de la Boissière du Doré, est actuellement à l’étude pour les prochaines années.
Serre désertique

Enclos des chiens de prairie

Chien de prairie à queue noire (Cynomys ludovicianus)La sortie de la serre, diectement reliée au bâtiment d’accueil, est synonyme de fin de visite pour le visiteur qui sort de cet étonnant établissement zoologique après plusieurs heures de visite.
En conclusion, le Spaycific’Zoo est un petit parc zoologique qui a su, depuis son intérêt pour les petites espèces meconnues en 2003, se démarquer des autres zoos et offrir à son public toujours plus nombreux chaque année un cadre soigné et familial, une collection animale exceptionnelle, et des espaces à la fois pédagogiques et ludiques pour les enfants. On ne peut que féliciter les derniers réaménagements réalisés, visant notamment à détruire les anciennes volières ou à réaménager certains enclos de l’exotarium, et les encourager pour la suite.