ZOO DE COLOGNE - Réalisé en collaboration : Pedro-Maxime...

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ZOO DE COLOGNE




Le zoo de Cologne est le troisième plus vieux parc allemand. Ouvert en 1860, il devint propriété de la ville de Cologne au début du XXème siècle. Détruit puis reconstruit lors de la seconde guerre mondiale, il occupe aujourd’hui une surface de 20 hectares et héberge près de 7000 animaux appartenant à 700 espèces animales.

La visite se décompose en deux grandes parties, accessibles avec un seul et unique ticket d’entrée : un grand complexe aquarium-vivarium-insectarium et le zoo en lui-même.
Voici une photo de l’entrée du parc avec, sur la galerie supérieure, l’insectarium, et l’aquarium-vivarium juste derrière nous :




Pour voir une page sur le grand vivarium du zoo, voir la page de Jonas sur ce même site :
http://www.leszoosdanslemonde.com/html/ ... n/koln.htm
Ou sur le forum du site de Pedro :
http://www.zoosrunners.info

L’aquarium, inauguré en 1971, est un des plus grands parmi ceux qui sont inclus dans une visite de zoo en Allemagne, et présente, sur une surface de près de 1000 m², quelques 300 espèces, dont certaines très rares :



Il se divise en deux zones principales : eau douce et eau de mer.
La partie eau douce commence par de grands bassins visibles par des sortes de hublots et dans lesquels on trouve des poissons des rivières allemandes, notamment du Rhin (passant à Cologne) avec, parmi eux, des truites saumonées, brochets et divers chevesnes, brèmes …
Vient ensuite une longue série d’aquariums dans lesquels vivent des poissons des eaux douces tropicales avec une très belle section sud-américaine (piranhas, arapaimas géants, pacus, raies potamotrygon …), quelques poissons des lacs et fleuves africains (cichlidés, protoptères …) et des poissons de rivière sud-asiatiques (arapaimas australiens, combattants à marge blanche, syngnathes …).
Combattant à nageoires blanches (Betta albimarginata) très rare



Cichlidé du lac Tanganyka (Cyprichromis leptosoma)



Scalaire (Pterophyllum altum)



Concernant les poissons de mer, nous trouvons, dans de grands bacs, de nombreuses espèces de poissons chirurgiens (Acanthurus sp. , Zebrasoma sp. et Naso sp.), beaucoup de poissons de récif (Gramma, Chaetodon, Pomacanthus … ) et quelques hippocampes dont le rare (Hippocampus abdominalis), espèce extrèmement menacée des la nature, et un petit groupe de dragons de mer (Phyllopteryx taeniolatus).
Poisson chirurgien bleu (Acanthurus caeruleus)



Nason à nez en boule (Naso vlamingi)



Baliste picasso à ventre noir (Rhinecanthus verrucosus) très rare en captivité



Poisson tête-de-renard (Siganus corallinus)



Murène ruban (Rhinomuraeana amboinensis)



Des nautiles (Nautilus pompilius) sont également présentés dans cette zone.
Nous montons l’escalier pour arriver à la galerie dans laquelle se trouve l’insectarium.
Celui-ci se divise en trois grandes parties, la première étant une petite serre à papillons, la deuxième une double rangée de vivariums dans lesquels on trouve de nombreuses espèces d’insectes et d’arachnides et la troisième une superbe exposition de lépidoptères, diptères et coléoptères naturalisés :



La serre aux papillons est de petite taille, le visiteur peut y observer une dizaine d’espèces dans un joli décor fait de plantes tropicales de taille réduite.





Une petite cage vitrée, disposée à l’entrée de la serre, contient les dernières larves et chenilles nées au zoo.
La partie d’exposition des insectes et arachnides commence par quatre grands terrariums aménagés chacun pour recréer un biotope différent.



Nous y trouvons entre autres des scarabées noirs (Manticora scabra), des bousiers



des papillons atlas (Attacus atlas) et un nombre impressionnant de blattes souffleuses (Gromphadorrhina vanwavenbergi).



Une ruche a été reconstituée et une colonie d’abeilles y vit aujourd’hui.



Nous avons ensuite plusieurs petits vivariums remarquablement paysagés malgré leur taille.



On y trouve divers espèces d’arachnides et de mille pattes. En voici un aperçu :
Mygale à ventre bleu (Chromatopelma cyanopubescens) :



Un arachnide appelé « gracieux brésilien » (Admetus brasilianus)



Une lycose (Lycosa sp.)



Un mille-pattes non identifié



une solifuge, rare en captivité :



Des araignées de Madagascar (Nephila) bénéficient d’une installation en semi-liberté avec divers plantes. Elles se servent des murs et du plafond de l’insectarium pour y construire leur toile comme en témoigne cette photo :


Et l’une des araignées :



La dernière partie de l’exposition d’insectes vivants héberge de nombreuses espèces de phasmes, sauterelles, criquets, grillons et coléoptères dont voici un aperçu avec d’abord une vue des terrariums :



Papillon lune (Actias selene)



Mante religieuse de Malaisie (Deroplatys dessicata)



des cétoines bruns (Pachnoda butana)



un gros groupe de criquets tigres (Tropidacris collaris)



des sauterelles feuilles (Stilpnochlora marginella)



La dernière installation est consacrée aux fourmis coupeuses de feuilles (Atta cephalotes) qui bénéficient de nombreux couloirs en plexiglas, de feuilles et d’une véritable fourmilière reconstituée.



Nous redescendons ensuite l’escalier en direction de l’entrée du zoo.
La visite de ce complexe aquarium-vivarium-insectarium se termine par un grand vivarium au décor désertique visible également depuis la place d’entrée. Dans cette installation de bonne taille, on trouve un groupe d’iguanes rhinocéros (Cyclura cornuta).



Il faut noter que le zoo de Cologne s’implique beaucoup dans la sauvegarde de ce reptile et obtient des naissances régulièrement.

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Nous entrons alors dans le zoo proprement dit. La description du zoo se fera dans le sens de visite normal, à savoir le tour du parc dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
Le premier enclos, à notre droite, est de taille moyenne et très peu végétalisé :



Il est relié au plus vieux bâtiment du zoo qui a autrefois abrité des élans du Canada. Aujourd’hui, un groupe reproducteur d’onagres de Perse (Equus hemionus onager) occupe cette installation.



Il faut noter que des naissances sont obtenues régulièrement ce qui en fait l’un des groupes les plus prolifiques en Europe concernant cette espèce.

A gauche du Chemin, un petit enclos sableux, séparé du public par un petit fossé, héberge quatre chameaux de Bactriane (Camelus bactrianus) :





Vient ensuite l’enclos des loutres européennes (Lutra lutra). La conception de cette installation a été remarquablement étudiée avec la création d’une suite de bassins formant une sorte de rivière entourée de nombreux buissons, rochers et d’une belle zone herbeuse permettant aux animaux de jouer et de se cacher. Les loutres s’y reproduisent régulièrement.





Nous arrivons alors, toujours sur notre droite, à un superbe enclos sableux de très grande taille dans lequel vivent de nombreux suricates (Suricatta suricata). Il s’agit probablement du plus bel enclos pour cette espèce en Europe, d’autant plus que de grandes lampes chauffantes ont été ajoutées, permettant ainsi aux animaux de se réchauffer lors des périodes hivernales :



Des ratons-laveurs (Procyon lotor) sont présentés juste à coté dans un double enclos herbeux et rocheux en pente douce, de conception, comme le précédent, relativement récente (2003) :



Sur la gauche du chemin, nous avons un grand bassin derrière l’enclos des chameaux. Celui-ci est occupé par un nombre impressionnant d’anatidés et par un groupe de flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis) accompagnés par des flamants de Cuba (Phoenicopterus ruber).





Il faut noter que d’autres petits bassins avaient été aménagés derrière cette grande installation, en particulier près de la singerie de Madagascar. Ils hébergeaient la collection d’anatidés du zoo de Cologne, l’une des plus grandes en Allemagne avec celles de Berlin, de Wuppertal et de Walsrode. Malheureusement, suite aux problèmes dus à la grippe aviaire, les anatidés ont du être isolés et placés dans des serres provisoires. Nombre de ces animaux n’ayant jamais été placés en intérieur, ils n’ont hélas pas supporté le choc et le zoo a perdu plus de 70 % de sa collection, dont certaines espèces très rares.
Voici un aperçu de cette collection avec, pour commencer, un harle piette (Mergus albellus) :



de rares dendrocygnes des Antilles (Dendrocygna arborea) :



Eider à duvet (Somateria molissima) et bernache à cou roux (Branta ruficollis) :



Garrot à tête blanche (Bucephala albeola)



Bernache à poitrine rousse (Chloephaga rubidiceps)



Oie empereur (Anser canagicus)



Derrière ce bassin, en poursuivant notre promenade le long du chemin, nous découvrons le nouvel enclos des guépards (Acinonyx jubatus), construit en 1987, mais longtemps inoccupé, jusqu’au retour des félins en 2005.
Celui-ci est de grande taille (2000 m²) et remarquablement végétalisé, ce qui permet à ces animaux timides de se dissimuler facilement lorsqu’ils le souhaitent.





Deux guépards vivent à cet endroit et trois points d’observation permettent aux visiteurs de voir facilement les animaux sans les déranger.



Nous arrivons alors à la grande installation des ours, située à droite du chemin. Celle-ci est composée de quatre fosses, autrefois séparées du public par un fossé rempli d’eau. Depuis, dans un souci d’offrir aux animaux plus d’espace pour évoluer, les fossés ont été asséchés et des structures d’escalade ont été installées. La première fosse abrite un couple d’ours à lunettes (Tremarctos ornatus).
La deuxième fosse, la plus grande, héberge un groupe reproducteur d’ours malais (Helarctos malayanus), sans doute le plus grand d’Europe, comptant près d’une dizaine d’animaux. Il faut noter que le Zoo de Cologne gère l’EEP de l’Ours malais et obtient régulièrement des naissances. Malheureusement, leur enclos se fait petit et les individus sont régulièrement séparés afin d’éviter une surpopulation :





Viennent ensuite deux femelles grizzlis (Ursus arctos horribilis) comptant parmi les seules représentantes de leur sous-espèce en captivité dans les zoos Européens. Leur fosse est bien végétalisée et les animaux, bien qu’étant de grande taille, ne sont pas facilement observables :





La dernière fosse abrite un couple d’ours à collier (Ursus thibetanus), également assez rares en Europe. Une structure d’escalade composée d’un hamac et de deux mats a été installée au centre de l’enclos et il est fréquent de voir l’un des spécimens grimper jusqu’en haut du mat :





Le groupe de petits pandas (Ailurus fulgens) du zoo vit dans un petit enclos boisé juste à coté de cette dernière fosse à ours. La végétation importante rend l’observation de ces animaux assez difficile :



Un grand bassin à coté héberge quelques anatidés dont des dendrocygnes à dos blanc (Thalassornis leuconotus) et un groupe de pélicans blancs (Pelecanus onocrotalus) :

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Nous arrivons alors au premier bâtiment visitable du zoo. Construite en 1899, cette maison a été bâtie en réplique miniature de la cathédrale de Moscou :



Autrefois conçue pour héberger des oiseaux, elle a ensuite accueilli des orangs-outans avant d’être occupée exclusivement par des petits singes sud-américains. Le bâtiment est composé de petites volières extérieures, d’une installation vitrée un peu plus grande dans laquelle vivent des atèles de Geoffroy et des rats de roche (Kerodon rupestris).



Une nouvelle volière vitrée conçue pour héberger le groupe reproducteur de capucins à poitrine jaune (Cebus xanthosternos) a été construite en 2006 à l’opposé du bâtiment :





L’intérieur est composé de plusieurs petite volières vitrées reliées entre elles par des galeries grillagées permettant aux primates de bénéficier d’un terrain d’évolution plus important, et offrant également la possibilité de tenter des cohabitations entre espèces parfois osées :


Ici l’enclos intérieur des hurleurs roux et des ouistitis pygmées.


Galeries grillagées permettant le passage aux primates dans différentes volières.


Chemin emprunté par les visiteurs.

Parmi les espèces présentées, nous avons un groupe d’atèles de Geoffroy (Ateles geoffroyi ornatus) dont la sous-espèce est unique au monde



des ouistitis mignons (Cebuella pygmaea)



des singes hurleurs roux (Alouatta seniculus) en groupe reproducteur



des tamarins labiés (Saguinus labiatus)



des tamarins pinchés (Saguinus oedipus), des sakis à tête blanche (Pithecia pithecia) et des tamarins à mains rousses (Saguinus midas)



Il faut noter que plus d’une trentaine d’espèces de primates sud-américains différentes ont été abritées dans ce bâtiment. On trouvait des tamarins lions dorés (Leontopithecus rosalia), des tamarins lions à tête dorée (Leontopithecus chrysomelas), des tamarins de goeldie (Callimico goeldi), des tamarins à moustache (Saguinus fuscicollis) et surtout le seul couple captif au monde de ouakaris chauves blancs (Cacajao calvus). Les deux individus, le male Pucky



et la femelle Schneckchen



ont été capturés dans la forêt amazonienne et expédiés dans les années 1970 au zoo de Stuttgart qui les a ensuite envoyés au Zoo de Cologne qui les a hébergés jusqu’à leur mort en 2006. Il faut ajouter que le Zoo de Cologne a été, par le passé, le seul parc au monde à avoir hébergé simultanément les trois espèces de ouakaris (chauve, tête rouge et tête noire).
Voici le panneau d’identification de cette espèce avec l’histoire des deux spécimens, et le petit papier entouré de scotch noir indiquant la mort de Pucky en août 2005 :



En face de cette maison, nous trouvons un petit enclos herbeux et buissonneux traversé par un petit canal. Un groupe de grues cendrées (Grus grus) y cohabite avec des muntjaks de Reeves (Muntiacus reevesi) qui se reproduisent régulièrement :





Nous rencontrons ensuite un nouveau grand bassin dans lequel vit une colonie de flamants roses (Phoenicopterus roseus).
Derrière la singerie sud-américaine, nous avons la mini-ferme du zoo dans laquelle on trouve, dans des enclos de contact, des chèvres, poules et chevaux nains.
Derrière le bassin des flamants, nous découvrons un double enclos herbeux et buissonneux de bonne taille, relié à un bâtiment dont l’intérieur est visible grâce à de grandes baies vitrées.



Nous nous trouvons ici devant l’installation des okapis (Okapia johnstoni). Ceux-ci, aujourd’hui au nombre de quatre avec le dernier petit né en février 2006, ont été installés en 1994.
Derrière, un grand enclos forestier abrite un groupe d’antilopes cervicapres (Antilopa cervicapra) cohabitant avec un couple de grues de Mandchourie (Grus japonensis).
Vient ensuite le grand rocher, construit en 1914 dans le style Hagenbeck, sur lequel vit une impressionnante troupe de plus de 140 babouins hamadryas (Papio hamadryas). Une animation est présentée une fois par jour à 15h :

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De l’autre coté du chemin se trouve un double enclos forestier dans lequel vit un couple de casoars à casque (Casuarius casuarius). Il faut noter que des naissances ont déjà été obtenues par le passé.
Nous poursuivons la visite avec les enclos des grands fauves. Ceux-ci ont été aménagés avec un grand fossé rempli d’eau faisant office de séparation avec le public. Les enclos eux-mêmes sont remarquablement végétalisés et des cavernes ont été aménagées avec quelques blocs rocheux afin d’offrir un abri aux animaux.


Enclos des tigres de Sibérie.

Le premier enclos abrite un couple de tigres de Sibérie (Panthera tigris altaica) et un couple reproducteur de lions d’Asie (Panthera leo persicus) vit dans le deuxième.



Une petite cage vitrée, aménagée avec des branchages et des sacs de jute est accolée au bâtiment de nuit des carnivores.



Un groupe reproducteur de furets de sibérie (Mustela sibirica), espèce peu courante en parcs zoologiques, y vit.



Nous arrivons ensuite à deux enclos magnifiques, encastrés dans une construction en faux rocher. Le premier des deux enclos, très végétalisé, abrite un couple reproducteur de panthères de Perse (Panthera pardus saxicolor) dont l’observation est difficile. Un groupe reproducteur de panthères des neiges (Uncia uncia) accompagné de leurs derniers rejetons vit dans l’autre enclos, remarquablement aménagé avec de nombreux rochers, un petit cours d’eau, une zone buissonneuse et de nombreuses possibilités d’escalade offertes par la présence des faux rochers.





Nous découvrons ensuite à une très grande volière de contact dans laquelle vivent des oiseaux de proie parmi lesquels on note la présence de vautours percnoptères (Neophron percnopterus) et de milans noirs (Milvus migrans).



Autrefois, nous pouvions y voir un couple de très rares vautours du Bengale (Gyps bengalensis).





Malheureusement, l’un des individus est décédé et l’autre a été envoyé dans un centre de reproduction en Angleterre, l’espèce étant au bord de l’extinction. D’autres rapaces vont bientôt rejoindre cette zone, en particulier des buses de Harris (Parabuteo unicinctus).
Nous arrivons alors au grand bâtiment abritant la serre tropicale, appelée Regenwald. Cette serre est composée d’une très grande zone en vol libre, très richement végétalisée et remarquablement aménagée et d’une sorte de reconstitution de caverne dans laquelle ont été disposées de nombreuses volières vitrées abritant des espèces d’oiseaux et de mammifères parfois très rares. La visite de la serre commence par une sorte d’antichambre très sombre dans laquelle est diffusé, par l’intermédiaire de petits écrans de télévision, un film expliquant les menaces pesant sur les forêts tropicales encore présentes sur terre. Puis nous arrivons à la serre proprement dite. Sur la gauche, le long d’un petit chemin, nous trouvons deux enclos profonds et particulièrement hauts, remarquables tout les deux par leur aménagement superbe et très proche du réel. Le premier de ces deux enclos abrite un groupe reproducteur de loutres naines d’Asie (Aonyx cinerea).



Dans le deuxième vit un couple de calaos bicornes (Buceros bicornis) dans ce qui est sans doute la plus belle volière à calaos d’Europe.





Des petits chevrotains (Tragulus javanicus), des carpophages à œil rouge (Ducula pinon), des polochions casqués (Philemon buceroides)



et un couple de coqs sauvages (Gallus gallus) cohabitent avec les calaos.
Autrefois, un couple de calaos à cimier de Sulawesi (Aceros cassidix) occupait cette volière. Malheureusement le male est tombé malade et les oiseaux ont du être transférés dans une volière en coulisse, à l’abri. Voici une photo des deux oiseaux dans leur volière à l’abri du public :



La partie consacrée au vol libre des oiseaux est remarquablement végétalisée. Les oiseaux ont accès à deux petites zones boisées hors de vue du public, derrière la porte d’entrée et au dessus des cavernes afin de se reproduire en toute quiétude.


Chemin emprunté par les visiteurs dans la partie « vol-libre » de la serre tropicale.


Végétation dans la partie « vol-libre » de la serre tropicale.



Parmi les animaux présentés, nous pouvons citer un couple de faisans du Vietnam (Lophura hatinhenis)



des irènes vierges (Irena puella), des pigeons de Nicobar (Calloenas nicobarica), des otidiphaps nobles (Otidiphaps nobilis), des garrulaxes à calotte rouge (Garrulax milnei)



des gouras de Sheepmaker (Goura sheepmakeri), des loriquets de Stella (Charmosyna papou stellae), un couple de loris arlequins (Eos histrio)



des ptilinopes magnifiques (Ptilinopus magnificus), des verdins (Chloropsis aurifrons), des brèves à tête noire (Pitta sordida)



et aussi une colonie reproductrice de roussettes de Rodrigue (Pteropus rodricensis)



De nombreux poissons de rivière sud américains vivent dans un grand bassin situé au fond de la serre et dans lequel s’écoule une cascade :



La reconstitution de caverne débouche sur un couloir en faux rocher dans lequel ont été placées de grandes cages vitrées. La première, de très grande taille, est agrémentée de nombreuses cordes et structures d’escalade.



Elle est occupée par un couple de gibbons à mais blanches (Hylobates lar). Malgré la fonctionnalité de leur installation, on peut regretter que ces animaux ne puissent bénéficier d’un enclos extérieur.



Un groupe de loriquets de Weber (Trichoglossus haematodus weberi) vivait dans l’enclos suivant.



Suite à de nombreuses naissances, les loriquets ont été séparés, certains mis dans la zone de vol libre, d’autres placés en cohabitation avec les paradisiers dans la volière suivante. Leur volière a été successivement occupée par des martins-pêcheurs à poitrine blanche (Halcyon chloris) puis par divers tortues asiatiques.
La volière suivante est de grande taille et très bien arborée. Elle offre non seulement une grande possibilité aux oiseau qui y vivent, mais également aux animaux terrestres qu’elle accueille :



Elle abrite le seul couple vivant en Europe de paradisiers mineurs (Paradisaea minor).



Ceux-ci n’ont malheureusement pas encore pondu d’œufs fertiles. Ils vivent en cohabitation avec un chevrotain malais (Tragulus javanicus), un loriquet de Weber et une très rare torquéole de Gingi (Arborophila gingica)



Dans la volière suivante, moins arborée mais beaucoup plus grande, on trouve un couple de très rares dendrolagues de Matschie (Dendrolagus matschiei). Un troisième spécimen vit en coulisses. Ils sortent à tour de rôle, toujours à deux :



Un couple de calaos malais (Anthracoceros malayanus) vit dans la troisième grande volière.



La dernière est occupée par un couple de microglosses noirs (Probosciger aterrimus)



en cohabitation avec des jardiniers à poitrine fauve (Chlamydera cerviventris) ici en pleine construction de leur nid



et par un couple d’oiseaux chats à œil bleu (Entomizon cyanotis)



Un grand python molure (Python molurus bivittatus) albinos vit dans un vivarium en face de ces volières vitrées :



La visite se poursuit par une grande salle dans laquelle sont présentés de nombreux panneaux détaillant les menaces pesant sur la forêt tropicale et ses occupants. Nous passons ensuite une passerelle située au dessus de la zone de vol libre, juste à coté des deux enclos des calaos bicornes et des loutres, ce qui permet une observation différente des animaux :



La visite se termine par un dernier poste d’observation de la zone en vol libre, la encore garni de panneaux pédagogiques :





Deux petits terrariums, l’un abritant des phasmes, l’autre un python de Children (Liasis childreni) ont été disposés sous l’abri.

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Nous sortons alors de cette très belle réussite qu’est la serre tropicale pour arriver à l’un des plus grands bâtiments visitables du parc : La maison des anthropoïdes. Celle-ci, portant le nom d’Urwaldhaus, fut inaugurée en 1985 et héberge actuellement les groupes reproducteurs de grands singes du parc.
Le bâtiment se divise en quatre grands enclos, dont trois reliés à des installations extérieures, par l’intermédiaire de tunnels de verre.
Celles-ci, toutes trois herbeuses, aménagées de nombreuses branches, troncs, cordages et agrès, ainsi qu’une large végétation (principalement composée de pousses de bambous), sont de grande taille et séparées des visiteurs par de grandes baies vitrées :


Enclos extérieur des bonobos.


Enclos extérieur des gorilles de plaines de l’Ouest.

Les échafaudages ont été laissés à l’intérieur même de l’enclos, permettant aux grands singes d’évoluer sur les côtés du bâtiment :



A l’intérieur, les visiteurs les observent à travers une épaisse végétation, recréant une ambiance tropicale :



A noter que la pédagogie est très présente et que de nombreux panneaux informent les visiteurs de l’éventuelle prochaine disparition de ces animaux :



Le premier enclos du complexe que nous découvrons, sur notre droite, est de taille plutôt réduite, et aménagé de nombreux cordages, branchages et agrès, sur fond bétonné :



Il est le lieu de vie de l’une des espèces les plus rares en captivité du zoo :
En effet, le seul groupe européen de doucs (Pygathrix nemaeus) y prospère actuellement.
Ces singes asiatiques, dont la population captive mondiale ne dépasse pas les 30 individus, au nombre de 5 (3 femelles et un mâle, accompagnés de leur rejeton, né il y a tout juste un mois) ont longtemps été présentés dans la maison de Madagascar, que nous découvrirons par la suite, avant d’être transférés, sans doute définitivement, dans la maison des grands singes.
Il faut savoir que, par le passé, le Zoo de Cologne, aidé des parcs de Stuttgart et Bale, a tenté la création d’un EEP pour cette espèce de primate très menacée dans son milieu naturel. Des individus ont été importés du Vietnam et du Zoo de Singapour afin de créer une population stable en Europe. Malheureusement, malgré de nombreuses naissances, la population européenne a été rapidement déclinante, de nombreux individus mourant prématurément, souvent victimes de troubles de santé dus au stress et à une alimentation inadaptée. De plus, leur alimentation spécifique et leur sensibilité au stress est source de nombreux problèmes, en particulier financiers, pour l’acclimatation de ces singes. L’EEP n’a donc jamais été véritablement utile et arrive à son terme avec le vieillissement inexorable de la dernière population captive de doucs en Europe au zoo de Cologne. Aucun projet d’importation de nouveaux spécimens n’a été étudié.





Vient ensuite le grand enclos des gorilles de plaines de l’Ouest (Gorilla gorilla gorilla). Il est aménagé, comme tous les enclos de la zone, de nombreuses cordes, hamacs, troncs et autres morceaux de bois, et dont le fond vallonné est recouvert d’une petite couche de paille :



Au nombre de 6, ils se composent de deux mâles (Kim et Kito), et de 4 femelles (Gina, Kibi, N’Gambe et N’Dawa), et cohabitent avec un petit groupe de colobes guérézas.
Voici le dernier né en 2006



Des bonobos (Pan paniscus), primates beaucoup plus rares en parcs zoologiques, et dont la population captive ne dépasse pas les 200 individus, mais partageant pourtant près de 99 % de patrimoine génétique avec l’homme, évoluent dans la troisième installation :



Clide, Kindu et Bolombo, trois mâles, et quatre femelles, Bonnie, Binti, Bashira et Besede évoluent dans le plus grands des enclos extérieurs du bâtiment.
La visite de cette serre se termine par le groupe reproducteur d’orangs-outans de Bornéo (Pongo pygmaeus pygmaeus) :



Mais Bornie, Bunyu, Barito, Noni, Lotti et Nala, née en février 2006 à Cologne, ne possèdent pour l’instant, pas d’enclos extérieur. En effet, une rénovation est en cours, et permettra aux orangs-outans d’explorer l’herbe fraîche dans quelques mois :



Nous sortons de la maison des grands singes et arrivons après être passé devant la maison des éléphants pour arriver devant un enclos sableux et bétonné, garni d’un petit bassin :



Autrefois, des ânes de somalie (Equus africanus somalicus) y cohabitaient avec des zèbres de Grévy (Equus grevyi)



et des autruches massai (Struthio camelus massaicus). Aujourd’hui, seuls restent les zèbres et les autruches.
En face, on trouve un petit enclos herbeux clôturé, lieu de vie de l’animal le plus rare en captivité présenté aujourd’hui au zoo de Cologne : l’antilope saiga (Saiga tatarica). Autrefois présentées en groupe reproducteur, le seul d’Europe de l’ouest, les saigas ont été hélas décimées à cause de l’intrusion d’un renard, en 2006, qui a tué le dernier jeune et blessé à mort les deux femelles reproductrices. Il ne reste plus aujourd’hui que le male qui vit seul dans l’enclos :



Voici le male :





Et l’une des femelles peu de temps avant la catastrophe :



En face de cet enclos, nous avons une grande installation herbeuse et buissonneuse, agrémentée d’un canal donnant sur un petit bassin :



Nous y trouvons un couple de tantales ibis (Mycteria ibis), un couple de jabirus du Sénégal (Ephippiorhynchus senegalensis)



et quelques anatidés. Un couple de cigognes à bec ouvert d’Afrique (Anostomus lamelligerus), arrivé du Vogelpark Walsrode en 2006, va également occuper cet enclos dans les mois à venir.

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Nous revenons sur nos pas afin de découvrir le nouvel enclos des éléphants d’Asie, considéré comme ce qui se fait de mieux en Europe :
Depuis 1865, les éléphants du zoo de Cologne évoluaient dans un petit enclos extérieur bétonné, relié à un bâtiment qui s’est vite avéré être inadapté.
Le parc, dans l’esprit du bien être de ses pensionnaires, décida donc de construire, dès 1990, un projet fou et unique en Allemagne :
« der Elefantenpark Köln », littéralement « le parc des éléphants de Cologne ».
Pari réussi, car, dès l’été 2004, l’installation fut inaugurée, et le grand troupeau d’éléphants du parc pu découvrir les 2 hectares de leur enclos, ce qui en fait le plus grand parc pour pachydermes du pays.
Celui-ci se divise en trois secteurs :
L’enclos principal (D’une surface de 4.650 m²), le plus important, où évolue la plus grande partie des éléphants :





l’enclos de Bindu (3390 m²) mâle reproducteur du parc, et un parc dit « de séparation » (2370 m²), où seront par exemple isolés les animaux ne pouvant évoluer avec leurs congénères, en attendant d’être transférés vers un autre zoo.
Des troncs nus, dont certains positionnés à la verticale, permettant aux animaux de se frotter, des rochers et un grand bassin (Servant également de séparation entre les éléphants et le public) aménagent les trois installations, dont le sol se compose principalement de sable et de béton.
Actuellement, 13 éléphants (4 mâles et 9 femelles) y prospèrent :
Bindu, grand mâle reproducteur, né en 1969 au Sri-Lanka, avant d’être transféré à Port-Lympne (Angleterre), puis, en 2004, à Cologne,
Aung bo, né en 2001 à Emmen (Pays-Bas), et arrivé il y a trois ans,
Aung Si, également né à Emmen, en 2002, puis déplacé en 2004 à Cologne et
Sang Raja, né en 1999 à Singapour.
Les femelles, se composent de Thi Ha Phyu, née en 1980 à Myannar, comme les deux suivantes, avant d’être transféré à Emmen, Shu Thu Zar (Née en 1993), Aye Chan May (Qui a vus le jour l’année suivante), Chumpol (Née en 1983), Kreeblamduan (Née l’année suivante), Tong Koon (En 1988), Maejaruad (Née en 1989) et Laongdaw (En 1990), toutes prélevées dans la nature, en Thaïlande, et arrivées au parc en 2006.
Sans oublier Marlar, le petit dernier du groupe, qui a vu le jour le 30 mars 2006, fils de Khaing Lwin Htoo. C’était la première fois que naissait un éléphant dans la toute nouvelle installation.
En contournant l’installation des éléphants, il est possible d’aller visiter le bâtiment des pachydermes :



Celui-ci, d’une surface totale de 5000 m² impressionne tout autant les visiteurs que leur enclos, d’une part du fait de la certaine liberté des animaux (Ils possèdent 2000 m² d’évolution sans être attachés), ainsi que l’observation des animaux :
Les visiteurs peuvent circuler librement autour de l’enclos intérieur, et les observer à plusieurs mètres du sol, sans qu’aucune barrière ne les sépare des éléphants.



Un grand bassin, surmonté d’une cascade permet aux animaux de se baigner, en particulier lors de la rentrée des éléphants, tandis que de grands panneaux sont là pour sensibiliser le public de la disparition de cette espèce.
Voici des photos des animaux avec deux jeunes pris en 2004 :



La femelle et son petit, le premier né à Cologne, en août 2006 :



et le grand male Bindu :



En longeant le grand enclos extérieur des éléphants, nous tombons, à droite du chemin, sur le bâtiment appelé « Zooschule » dans lequel sont présentées diverses expositions et conférences pédagogiques. Derrière ce bâtiment, nous avons un bel enclos terreux occupé par un groupe de guanacos (Lama guanicoe) en cohabitation avec des chiens de prairie (Cynomys ludovicianus).
Nous arrivons ensuite devant le bassin des otaries de Californie (Zalophus californianus), construit la aussi dans le style Hagenbeck et hélas, aujourd’hui un peu petit :



Le groupe d’otaries est composé de six individus dont un grand male et le dernier jeune né en 2006.

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Nous arrivons alors à la grande faisanderie du parc. Celle-ci se divise en une dizaine de volières remarquablement arborées, profondes et aménagées avec des points d’eau, des zones de nourrissage et des nids placés en différents endroits. Chaque volière recrée un biotope particulier, depuis les forêts eurasiennes jusqu’aux abords d’un marais en passant par la forêt tropicale africaine :





Parmi les animaux présentés, on trouve un groupe reproducteur d’avocettes (Recurvirostra avocetta), un groupe de sternes (Sterna hirudo), un jeune couple de grues de Sibérie (Grus leucogeranus), plusieurs vanneaux communs (Vanellus vanellus)



des paons du Congo (Afropavo congensis), des guépiers à gorge rouge (Merops bullockoides)



un groupe de très rares ibis à tête rouge (Geronticus calvus) arrivés du zoo de Pretoria



des touracos à tête rouge (Tauraco erythrolophus)



un touraco de Ross (Musophaga rossae)



un groupe de perruches ondulées (Melopsittacus undulatus) sauvages, très rares en captivité



des toucans à carène (Ramphastos sulfuratus), un couple de grand hoccos (Crax rubra), un couple de grand tétras (Tetrao urogallus), des mainates de Bali (Leucospar rothschildi), des caciques à tête jaune (Cacicus cela)



des tourterelles de Soccoro (Zenaida graysoni)



un groupe de tisserins de Reichenow (Ploceus baglafecht reichenowi)



un coucou géant de Nouvelle Guinée (Strycops novaeguinae), un couple de kéas (Nestor notabilis) ici en plein accouplement, photo rare



un couple reproducteur de hérons Goliath (Ardea goliath)



des sarcelles de Bernier (Anas bernieri)



des sarcelles de Meller (Anas melleri)



des ibis rouges (Eudocimus ruber) et un groupe de hérons garde-bœuf (Ardeola ibis). Le zoo de Cologne a récemment reçu un male coua bleu (Coua caerulea), un couple de couas huppés (Coua cristata) et un couple d’ibis huppés (Lophotibis cristata), oiseaux endémiques de Madagascar, envoyés par le Vogelpark Walsrode. Une nouvelle volière abritant ses trois espèces est actuellement en aménagement.
En face des volières se trouve un grand enclos sableux dans lequel vit un beau groupe reproducteur de chevaux de Przewalski (Equus przewalskii) :



La aussi, le zoo de Cologne gère l’EEP pour cette espèce menacée et obtient régulièrement des naissances, la dernière datant de février 2007.





En face se trouvent les deux enclos des manchots du parc. Le premier, visible uniquement en extérieur, abrite un grand groupe de manchots de Humboldt (Spheniscus humboldti)





en cohabitation avec des brassemers des Malouines (Tachyeres brachypterus) :



Et une vue de l’enclos :



L’autre enclos, visible en extérieur mais également en intérieur par une grande baie vitrée héberge un des seuls groupes reproducteurs de manchots nains (Eudyptula minor) présentés en Europe.





Leur enclos est assez petit mais bien aménagé et végétalisé, celui des manchots de Humboldt étant plus grand mais la végétation en est absente.
Nous revenons sur le chemin et trouvons, au dos des enclos à manchots, le grand bassin des phoques veaux-marins (Phoca vitulina).



Celui-ci a été aménagé avec une reconstitution de bateau, des plates-formes et divers cordages pour expérimenter de nouvelles techniques de présentation de spectacles et d’entraînement vétérinaire :

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En face de l’enclos des phoques se trouve le bâtiment dénommé « Uhu Burg » et dans lequel on rencontre, volant en semi liberté, divers espèces de rapaces nocturnes dans une sorte de ruine de château médiéval recréé, plongeant le visiteur dans une ambiance particulière :



L’intérieur du Uhu Burg est composé de deux petites volières séparées de la zone principale par des filets. Un couple reproducteur de chouettes effraies (Tyto alba) vit dans la première volière et une chouette chevêchette d’Europe (Glaucidium passerinum) occupe la deuxième



La zone centrale abrite un couple reproducteur de cigognes noires (Ciconia nigra) accompagné par des chouettes épervières (Surnia ulula) et des hibous moyen-ducs (Asio otus) :




Cigognes noires (Ciconia nigra).

Et leur dernier né :



Un couple de chouettes lapones (Strix nebulosa) occupe une grande volière sur le coté du bâtiment



L’enclos qui suit est très végétalisé. De nombreux buissons et des structures en rochers permettent aux loups à crinière (Chrysocyon brachyurus) qui y vivent de se cacher de la vue du public, seule leur odeur très forte trahissant leur présence :



De l’autre coté, sur la droite du chemin, nous trouvons deux enclos assez profonds mais dont la végétation est quasiment absente. Le premier abrite un groupe reproducteur de bisons d’Amérique (Bison bison) dans lequel on compte de nouvelles naissances chaque année



l’autre hébergeant un groupe également reproducteur de bœufs musqués de Ward (Ovibos moschatus wardi) :


Enclos des bœufs musqués.



L’installation suivante, située derrière l’enclos des loups à crinière, est occupée par des marabouts d’Afrique (Leptoptilos crumeniferus) et des calaos terrestres du sud (Bucorvus leadbatteri) :


Marabouts d’Afrique.


Derrière ce bel enclos herbeux, nous trouvons une autre installation, sableuse et terreuse, et séparée du public par une grille en fin fil de fer ainsi que par un canal :



Dans cet enclos vit un groupe reproducteur de cerf de Bactriane (Cervus elaphus bactrianus), sous-espèce rare en Europe :



En face de ce bel enclos se trouve l’ancienne maison des éléphants :





Ce bâtiment construit en pierres blanches est aujourd’hui le plus vieux du zoo. Erigée en 1863 dans le style mauresque, cette maison a tout d’abord abrité des girafes et des gazelles avant de recevoir son premier éléphant puis d’être agrandie en 1874. Elle a longtemps servi d’abri à des groupes reproducteurs d’éléphants africains et asiatiques mais le manque d’espace et les conditions de sécurité trop précaires ont forcé la direction du zoo à construire une nouvelle installation pour les éléphants, celle-ci ayant été décrite plus haut. Jusqu’en 2005, deux éléphantes occupaient encore cette maison. Il s’agissait d’une femelle éléphant d’Afrique (Loxodonta africana)



et d’une vieille éléphante du Bengale (Elephas maximus bengalensis) très rare en captivité



En 2005, les deux femelles ont été déplacées dans un autre zoo et leur enclos a été alors ouvert au public pour servir d’aire de repos et de présentation de panneaux montrant les menaces pesant sur les rhinocéros notamment. Ceci a été mis en place lors de la campagne « Save the Rhino » orchestrée par l’EAZA :



Aujourd’hui, ce bâtiment dont l’intérieur est visitable sert de maison pour les rhinocéros, hippopotames et sitatungas du parc :



Les sitatungas (Tragelaphus spekei gratus) vivent dans un petit enclos herbeux et garni de quelques arbres, juste à gauche de l’entrée de la maison :



Il faut noter que le Zoo de Cologne gère l’ESB des sitatungas par l’intermédiaire de Peter Zwanzger.
Le groupe reproducteur d’hippopotames amphibies (Hippopotamus amphibius) du zoo de Cologne bénéficie d’un enclos extérieur bétonné et sableux aménagé avec un bassin de taille moyenne :



Il est situé au dos de la maison, juste en face de l’enclos des cerfs de Bactriane. On peut rajouter que le Zoo de Cologne obtient régulièrement des naissances d’hippopotames malgré une installation quelque peu vieillissante. La proximité avec les animaux dans la maison intérieure est vraiment impressionnante comme en témoigne cette photo :



Enfin, le dernier enclos, lui aussi en dur et garni de quelques objets (ballons, grattoirs, troncs d’arbres) abrite le couple de rhinocéros noirs (Diceros bicornis michaeli) arrivé au zoo en 2003.





L’enclos est séparé du public par une clôture faite de gros rondins de bois disposés verticalement, les visiteurs pouvant observer les animaux par l’intermédiaire de baies vitrées renforcées :





Malheureusement, les boxes intérieurs sont trop près du public et les animaux souvent stressés par la proximité avec les visiteurs. Aucune reproduction n’a été obtenue chez les rhinocéros à Cologne dans l’immédiat.
En face de l’enclos des rhinocéros, nous nous retrouvons face à l’installation des girafes et des impalas (Aepyceros melampus).



Ceux-ci cohabitent pacifiquement dans un enclos terreux tout en longueur, accolé à une maison servant d’abri nocturne :



Les girafes appartiennent à la sous-espèce réticulée (Girafa camelopardalis reticulata) et se reproduisent régulièrement. Le bâtiment est visitable en journée mais les girafes restent rarement en intérieur :



La visite se poursuit avec la maison de Madagascar dont les rénovations ont commencé en 2005 et se sont poursuivies jusqu’à la fin de l’année 2006 :



Cette maison est composée d’une zone intérieure divisée en nombreuses cages vitrées, aménagées avec des copeaux, quelques cordes et branchages et d’une plate-forme en bois pour dormir. Autrefois très nombreuses, ces cages ont été regroupées en volières de plus grande taille pour limiter le nombre d’espèces mais favoriser la création de groupes reproducteurs pour des espèces rares :



Les cages intérieures donnent sur des cages vitrées extérieures, lesquelles débouchent sur des galeries grillagées courant le long du toit du bâtiment pour arriver, après un passage au dessus des visiteurs, à de grandes volières de forme sphérique entièrement grillagées et munies de nombreuses cordes et plates-formes de repos. Ces installations peuvent paraître inesthétiques mais sont un parfait compromis pour offrir aux animaux de nombreuses possibilités d’évolution dans un espace restreint :







Les doucs ont été présentés autrefois dans un réseau de cages vitrées au fond de la maison de Madagascar. Ils ont été déplacés dans un nouvel enclos dans la maison des grands singes. Des colobes guéréza du Kikuyu (Colobus guereza kikuyuensis) ont pris leur place. On note également la présence d’un groupe reproducteur de macaques ouandérous (Macaca silenus) dans une grande volière donnant sur l’arrière de la maison de Madagascar. Parmi les prosimiens présentés, nous trouvions, avant les travaux, un groupe de lémurs varis noirs et blancs (Varecia variegata variegata), un groupe de lémurs varis à ceinture blanche (Varecia variegata subcincta), un groupe de lémurs varis roux (Varecia variegata rubra), un groupe de lémurs bruns (Eulemur fulvus rufus), un couple de lémurs couronnés (Eulemur coronatus)



un groupe de lémurs à ventre roux (Eulemur rubiventer)



un groupe reproducteur de lémurs aux yeux turquoises (Eulemur macaco flavifrons)



et un couple de grands hapalémurs (Hapalemur simus)



Un couple de boas de Duméril (Acrantophis dumerili) vivait également dans un petit vivarium à l’intérieur de la maison. Nous n’avons pas encore d’informations sur les espèces qui seront présentées lorsque les travaux seront terminés.
Nous repassons devant les prairies à anatidés, passons le restaurant et le stand de photo du parc pour arriver au dernier enclos, herbeux et assez profond, occupé par un groupe reproducteur de poudous du sud (Pudu pudu).





Et pour terminer, Pedro a tenu à ce que je fasse la conclusion de ce parc, qui me tenait à cœur depuis longtemps, et qui fut à la hauteur de mes espérances. J’ai vraiment été comblé par cette visite du zoo de Cologne le 6 août 2006 qui a été ponctuée par un double évènement :
D’une part la découverte d’un grand zoo à renommée internationale, à l’impressionnante collection, dont des espèces relativement peu observables en captivité, que je découvrais pour la première fois, et que je ne reverrai peut-être jamais (Doucs, saïgas…) ; et aux enclos splendides et, pour la plupart récents, à l’image de l’installation des éléphants asiatiques, ou de la serre tropicale ;
Mais également ma première rencontre avec Pedro qui nous a admirablement guidé dans ce superbe parc, et dévoilé sa grande connaissance sur le monde animal. Je l’en remercie fortement !


Petite conclusion de la part de Pedro aussi :

Je visite régulièrement le zoo de Cologne depuis 2004 (plus de 6 visites en 3 ans) et ai pu me familiariser avec l’ambiance du parc, les arrivées et départs d’animaux et l’évolution du zoo en général. J’ai également eu la chance de rencontrer beaucoup de soigneurs et de m’en faire de bons amis. J’ai pu faire découvrir ce zoo successivement à Ska88 puis à Maxime et à chaque fois ça a été un vrai plaisir car ce parc a vraiment une place à part dans mon cœur. Le compte rendu que vous venez de lire a été créé et rédigé en collaboration avec Maxime et j’espère que vous prendrez autant de plaisir à le lire que j’en ai pris à visiter le zoo avec lui puis rédiger ce post.

[carter14]

Super compte-rendu Maxime Vraiment dommage pour les saigas .

Pal mal tes photos et les photos de Pedro!

[maxime]

Super compte-rendu Maxime

Merci, mais nous étions DEUX à rédiger les textes
Donc :
"Super compte-rendu Maxime ET PEDRO"

[Florette]

Ouais quel travail les gars!! c vraiment sympa de nous faire partager tout ça!!! Beaucoup d'enclos très végétalisés, boisés, avec de hautes herbes c'est très agréable, et surtout beaucoup d'espèces hyper intéressantes et rares en zoo ( Solifuge, Grizzlis, chameaux de Bactriane, furet de sibérie, Bonobos, atèle de geoffroy...), ça doit vraiment être excitant de voir tout ça, j'adore le complexe de Madagascar et l'insectarium, et point de vue pédagogie c'est pas mal aussi. Par contre les Hamadryas sont nombreux, et leur enclos ne parait pas immense.... et vivement que les Orangs aient leur enclos extérieur !! Encore merci!!

[benoit18]

bravo super compte rendu

[Arnaud]

Merci beaucoup à vous deux pour ce compte-rendu très détaillé. L'espace a l'air d'être bien exploité.

[Versalia]

Je voulais savoir si c'était normal si on ne voyait pas toutes les photos ?

[carter14]

Escusez-moi je penser que Maxime avait fais le texte tout seul

Alors super compte rendu Pedro et Maxime!

PS: et chouette les photos!