De très belles photos, merci.
Aurais tu des photos des enclos et installations stp ?
Plus particulièrement du Gondwanaland, histoire de voir l'évolution et la croissance des végétaux et de quelle ambiance il en ressort. Merci d'avance.
Forum
Ost Deutschland Jahre
Re: Ost Deutschland Jahre
Molinae : j'ai trouvé cette photo sur Zoochat. Elle date de Juillet 2018.
https://www.zoochat.com/community/media ... nd.404611/
Cette série de photos date de Janvier 2018 :
https://www.zoochat.com/community/media ... 25/?page=8
https://www.zoochat.com/community/media ... nd.404611/
Cette série de photos date de Janvier 2018 :
https://www.zoochat.com/community/media ... 25/?page=8
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Ost Deutschland Jahre
Je les avais déjà vu, merci d'avoir cherché.
J'avoue qu'avec ton œil photographique, le rendu devrait être bien plus spectaculaire. Merci encore.
J'avoue qu'avec ton œil photographique, le rendu devrait être bien plus spectaculaire. Merci encore.
- Molinae
- Messages: 137
- Enregistré le: Jeudi 03 Mai 2018 16:13
Re: Ost Deutschland Jahre
Merci pour ces compte-rendus si abondamment illustrés !
Biofaune : l'actualité de la conservation in & ex situ : http://biofaune.canalblog.com - www.facebook.com/biofaune
- Philippe
- Messages: 11543
- Enregistré le: Lundi 29 Août 2005 16:06
Re: Ost Deutschland Jahre
La cohabitation guépard : patas n'a jamais fonctionné.
Dès le début, les guépards avaient un comportement de chasse envers les singes. Et le mâle patas était agressif.
Leipzig veut se séparer des guépards.
Dès le début, les guépards avaient un comportement de chasse envers les singes. Et le mâle patas était agressif.
Leipzig veut se séparer des guépards.
-
éric13 - Messages: 1363
- Enregistré le: Lundi 10 Septembre 2012 22:18
Re: Ost Deutschland Jahre
Dans ce "nouveau monde" où l'on ne va plus au bureau tous les jours, j'ai eu l'opportunité de rester quelques jours à Berlin où vit ma sœur.
Il ne s'agissait pas de vacances donc, et le temps disponible pour effectuer des visites de zoo était limité. J'ai toutefois réussi à profiter des horaires de visite étendus, le jeudi et le vendredi soir, jusqu'à 21h pendant l'été. Le temps était compté donc l'objectif était évidemment de se concentrer sur la découverte de la nouvelle maison tropicale du zoo : l'Alfred Brehm Haus. Vous trouverez plus de détails concernant cette nouveauté dans lefil dédié aux nouveautés berlinoises : viewtopic.php?f=8&t=13624&start=15
Au niveau de l'entrée, les modifications effectuées sont un bon exemple de la politique du nouveau directeur. Bien qu'il y ait d'immenses chantiers pour refaire les installations vieillissantes et plus adaptées, de nombreuses zones du parc ont simplement béénficié d'un relooking. Quelques panneaux modernes, quelques éléments "décoratifs" évoquant les totems nord-américains ou une plage de sable selon l'endroit, et surtout de nouvelles plantations aux abords des enclos donnent une image bien plus agréable aux visiteurs.
Les animaux ne bénéficient pas de ces "relookings" mais l'immense plateau sableux des bisons des bois n'était pas en cause auparavant, uniquement son aspect un peu brut. Une nouvele installation abritant chiens de prairie et porc-épics arboricoles a remplacé une vieille volière pour rapace et donne un début de thématique nord-américaine.
Grâce aux efforts des jardiniers, de nombreux espaces sont devenus très agréables à la promenade, je pense par exemple à la zone entre la singerie, les buffles et les gerenuks, la zone nord américaine évidemment ou bien les réfections derrière la fauverie qui concerne les manchots, guépards et rapaces.
Commençons la visite au niveau du TerassenCafé, un restaurant datant des débuts du parc situé dans un pavillon faisant face au château de Friederichsfelde. Quelques volière spour psittacidés ont été rénovées à cet endroit.
Kookabura à ailes bleues
Rosalbin
A proximité, je jette un coup d’œil sur l'un des enclos de la zone des cervidés. J'y découvre les sambars de l'Inde, représentés par un mâle et deux femelles. Cette sous-espèce a remplacé les sambars de Sumatra, historiquement présents au Tierpark et qui ont été envoyés à Howletts. Ils proviennent de Port Lympne, l'autre parc de lafondation Aspinall. J'avoue avooir du mal à comprendre l'aspect rationnel de cet échange, Berlin devenant l'unique endroit hors du Royaume-Uni a abriter cette sous-espèce.
Sambar indien
Je traverse en vitesse le parc en direction de la zone des animaux domestiques qui précède l'ABH sans renoncer à m'arrêter pour apprécier les longues allées sous le couvert des hêtres ou bien de nouveaux aménagements destinés à l'accueil du public (jeux pour enfants, toilettes...). Dans le sous bois, deux volières à hiboux se font face.
Grand-duc de Sibérie
La zone des animaux domestiques semblait avoir perdu un petit peu en diversité et en nombre d'animaux présentés. Toutefois,les différentes races continuent de bénéficier d'enclos largement dans le standard des autres présentations d'animaux domestiques en parc animalier.
Chèvre du Valais
Deux grandes volières en forme de dôme encadre la zone. La première est consacrée aux oiseaux des rivages :
Garrot albéole
Mouette à tête grise d'Afrique
Goéland à queue noire
Eider de Fischer
Le second a quant à lui bénéficier d'un petit nettoyage et de nouveaux oiseaux l'occupent. On y trouve un bel échantillon de l'avifaune des zones humides africaines.
Bec-ouvert
Cigogne d'Abdim
Jabiru du Sénégal
Nette brune
Oie armée de Gambie
Nous arrivons alors devant l'entrée principale de la fauverie. Juste auparavant, une vielle rangée de volières pour carnivores accueille de nouveaux arrivants. Les seuls n'ayant pas bougé sont les ratels. Les margays du Nicaragua, en provenance de la fauverie ont remplacé la dernière civette de Malaisie d'Europe tandis que des civettes palmistes de Sumatra ont remplacé les caracals. Enfin les mangoustes rayées qui vivaient dans une fosse sableuse sont partis pour faire place à une colonie de sousliks.
Mais passons à la nouveauté frappante de l'année 2020: Premier constat, le bâtiment a été littéralement immergé dans une mer de bambous déjà assez hauts. Cet encadrement végétal continue sur les bords du bâtiment et cache les vieilles cages des fauves. Un compromis entre la préservation des cages extérieures et les nécessités découlant des standards actuels de présentation des carnivores a donné lieu à la transformation de deux tiers des anciennes cages tandis que celle restantes, sont camouflées par du bambou. De lieu de présentation exposé au public, ces cages sont devenues des espaces de repli ou de séparation à part entière.
Du coté gauche de la maison, une volière tout en longueur communiquant avec une grande loge intérieure visible du public a été conçue pour des chats dorés asiatiques. ces rares félins ne sont pas encore arrivés et c'est pour l'instant un léopard de Java qui occupe l'installation, laissant à son compère la possibilité de profiter de toute l'installation située à l'autre bout de l'allée.
Semblable à la volière des chats dorés, l'installation des nébuleuses occupe le flanc droit de l'ancienne fauverie. Entourées de végétation, les volières sont très luxuriantes aussi à l'intérieur. Petits bassins, rochers naturels et structures de branches complètent l'aménagement de ces enclos que j'ai trouvé relativement adaptés et modernes mais quand même bien trop petits pour des rénovations où quelque chose de plus audacieux aurait pu être envisagé. Si les chats dorés et les léopards restent avant tout des espèces majoritairement terrestres qui peuvent grimper, le manque de hauteur m'a davantage frappé chez les nébuleuses. J'imagine qu'il y a des raisons liées à la préservation des monuments historiques derrière car sinon c'est incompréhensible de laisser à peine 3 mètres de hauteur à ces félins arboricoles. Cette relative déception est contrebalancé par un enclos de contact à ciel ouvert abritant une femelle dendrolague de Goodfellow et des thylogales. Entourée d'une barrière en faux-bambou, l'installation est accessible aux visiteurs qui passe par un portail puis évoluent sur un sentier étroit formant une boucle de quelques mètres au milieu de la végétation.
Le soir venu, le dendrolague était déjà rentré, une déception pour moi, mais j'ai pu voir les thylogales récemment arrivés. Ces petits marsupiaux de Nouvelle Guinée sont encore assez timides, je ne sais pas s'ils vont bien s'habituer à la proximité avec le public mais les nombreux buissons et la profondeur de l'enclos leur permettront de se cacher durant la journée s'il y a beaucoup de visiteurs.
Ratel
Léopard de Java
Thylogale
Nous entrons désormais à l'intérieur de la nouvelle maison tropicale. Au centre, l'espace de vol libre a été végétalisé et accueille divers oiseaux d'Asie du Sud-Est en contact. Etant arrivé en fin de journée, l'agitation était déjà basse chez la gent ailée. Seul le grand-duc de Sumatra, qui bénéficie d'une volière sombre sous une passerelle s'était naturellement activé. Cette installation accueillera probablement dans un futur proche des coucous ours des Célèbes. Au milieu des oiseaux, deux bassins communicants sous un pont emprunté par les visiteurs accueillent des crocodiliens, faux-gavial de Malaisie et alligator de Chine en compagnie de diverses espèces de tortues d'Asie du Sud-Est.
Grand duc de Sumatra
Garrulax du Pére Courtois
Faux gavial de Malaisie
Les vieilles vitrines qui servaient à la présentation de passereaux colorés du monde entier ont été remodelés en tant que terrariums. La collection de reptiles et amphibiens est intéressante et fait intervenir de nombreuses cohabitations dans des espaces aux dimensions fort intéressantes.
Scinque des îles Salomon
Tortue-boite de Bourret
Tokay
Geoémyde de Spengler
Mante orchidée
Mniarogekko chaoua
Vipère de Mangshan
Racophore de Reinwardt
Scinque crocodile de Chine
Varan turquoise
Enfin, le clou du spectacle concerne les anciennes fosses des tigres et des lions. Les douves ont été comblées, plus que doublant l'espace destiné aux animaux qui étaient restreints auparavant à des promontoires rocheux dénudés. Une abondante végétation a été plantée même si elle reste pour l'instant protégée des assauts des animaux pour constituer un véritable enclos intérieur. Du coté droit de l'installation, l'espace est à cet époque de l'année laissé libre par les tigres de Sumatra qui évoluent sur le plateau extérieur. Sur la gauche, ce sont des ours malais et des binturong qui bénéficient de ces espaces intérieurs inégalés à ma connaissance en Europe.
Un enclos extérieur a été ajouté pour les ursidés mais je n'ai pas eu la chance de voir d'animaux dedans. Je regretterais toutefois de ne pas avoir été plus ambitieux concernant l'espace et surtout l'accès aux arbres même si les ours malais sont connus pour être destructeurs. Enfin les tigres de Malaisie sont confinés à la seconde fosse extérieure, leurs loges étant non visibles du public.
Binturong
Ours malais
Tigre de Sumatra
Je n'ai pas précisé que les présentations animales intérieures se doublent d'un dispositif pédagogique impressionnant longeant toute la serre des oiseaux depuis le couloir intérieur. Ces dispositifs uniquement en allemand semblaient attirer énormément les visiteurs. Plus que la biologie des espèces présentées, cette exposition comprenant divers éléments interactifs (écrans, maquettes et éléments mobiles) semble se concentrer sur la relation entre les modes de consommation et la disparition de nombreuses espèces animales et plus globalement des forêts tropicales à l'échelle mondiale. Cette approche plus muséale par thèmes concorde avec l'exposition sur les différents aspects de la conservation animale présente dans la maison des singes.
En résumé, c'est un zoo dans le zoo qui a ouvert cet été au Tierpark, qui n'était d'ailleurs peut être pas le parc qui en avait le plus besoin !
En effet, la zone est inédite par sa capacité à transformer un bâtiment initialement destiné aux félins en une zone présentant de nombreux animaux incluant ours, marsupiaux, serpents venimeux, petits amphibiens, grands crocodiles et oiseaux. Je trouve la reconversion interne particulièrement réussie. Tout les animaux y bénéficient d'installations intérieures dans les plus hauts standards européens, quelque soit la classe animale à laquelle ils appartiennent.
L'ambition était bien moindre à l'extérieur, où les fosses des tigres n'ont pas été remaniées (probablement une histoire de protection), et où les installations refaites ne marquent pas une révolution totale avec les anciennes cages. Les enclos extérieurs sont de véritables améliorations par rapport au passé, surtout pour les ours malais qui croupissaient dans de sinistres cages mais je regrette que les dimensions envisagées n'aient pas été plus considérables. Je en boude toutefois pas mon plaisir et le Tierpark vient de gommer l'un de ses plus gros point noir en le transformant en un superbe complexe moderne et en phase avec les missions modernes des zoos.
Il ne s'agissait pas de vacances donc, et le temps disponible pour effectuer des visites de zoo était limité. J'ai toutefois réussi à profiter des horaires de visite étendus, le jeudi et le vendredi soir, jusqu'à 21h pendant l'été. Le temps était compté donc l'objectif était évidemment de se concentrer sur la découverte de la nouvelle maison tropicale du zoo : l'Alfred Brehm Haus. Vous trouverez plus de détails concernant cette nouveauté dans lefil dédié aux nouveautés berlinoises : viewtopic.php?f=8&t=13624&start=15
Au niveau de l'entrée, les modifications effectuées sont un bon exemple de la politique du nouveau directeur. Bien qu'il y ait d'immenses chantiers pour refaire les installations vieillissantes et plus adaptées, de nombreuses zones du parc ont simplement béénficié d'un relooking. Quelques panneaux modernes, quelques éléments "décoratifs" évoquant les totems nord-américains ou une plage de sable selon l'endroit, et surtout de nouvelles plantations aux abords des enclos donnent une image bien plus agréable aux visiteurs.
Les animaux ne bénéficient pas de ces "relookings" mais l'immense plateau sableux des bisons des bois n'était pas en cause auparavant, uniquement son aspect un peu brut. Une nouvele installation abritant chiens de prairie et porc-épics arboricoles a remplacé une vieille volière pour rapace et donne un début de thématique nord-américaine.
Grâce aux efforts des jardiniers, de nombreux espaces sont devenus très agréables à la promenade, je pense par exemple à la zone entre la singerie, les buffles et les gerenuks, la zone nord américaine évidemment ou bien les réfections derrière la fauverie qui concerne les manchots, guépards et rapaces.
Commençons la visite au niveau du TerassenCafé, un restaurant datant des débuts du parc situé dans un pavillon faisant face au château de Friederichsfelde. Quelques volière spour psittacidés ont été rénovées à cet endroit.
Kookabura à ailes bleues
Rosalbin
A proximité, je jette un coup d’œil sur l'un des enclos de la zone des cervidés. J'y découvre les sambars de l'Inde, représentés par un mâle et deux femelles. Cette sous-espèce a remplacé les sambars de Sumatra, historiquement présents au Tierpark et qui ont été envoyés à Howletts. Ils proviennent de Port Lympne, l'autre parc de lafondation Aspinall. J'avoue avooir du mal à comprendre l'aspect rationnel de cet échange, Berlin devenant l'unique endroit hors du Royaume-Uni a abriter cette sous-espèce.
Sambar indien
Je traverse en vitesse le parc en direction de la zone des animaux domestiques qui précède l'ABH sans renoncer à m'arrêter pour apprécier les longues allées sous le couvert des hêtres ou bien de nouveaux aménagements destinés à l'accueil du public (jeux pour enfants, toilettes...). Dans le sous bois, deux volières à hiboux se font face.
Grand-duc de Sibérie
La zone des animaux domestiques semblait avoir perdu un petit peu en diversité et en nombre d'animaux présentés. Toutefois,les différentes races continuent de bénéficier d'enclos largement dans le standard des autres présentations d'animaux domestiques en parc animalier.
Chèvre du Valais
Deux grandes volières en forme de dôme encadre la zone. La première est consacrée aux oiseaux des rivages :
Garrot albéole
Mouette à tête grise d'Afrique
Goéland à queue noire
Eider de Fischer
Le second a quant à lui bénéficier d'un petit nettoyage et de nouveaux oiseaux l'occupent. On y trouve un bel échantillon de l'avifaune des zones humides africaines.
Bec-ouvert
Cigogne d'Abdim
Jabiru du Sénégal
Nette brune
Oie armée de Gambie
Nous arrivons alors devant l'entrée principale de la fauverie. Juste auparavant, une vielle rangée de volières pour carnivores accueille de nouveaux arrivants. Les seuls n'ayant pas bougé sont les ratels. Les margays du Nicaragua, en provenance de la fauverie ont remplacé la dernière civette de Malaisie d'Europe tandis que des civettes palmistes de Sumatra ont remplacé les caracals. Enfin les mangoustes rayées qui vivaient dans une fosse sableuse sont partis pour faire place à une colonie de sousliks.
Mais passons à la nouveauté frappante de l'année 2020: Premier constat, le bâtiment a été littéralement immergé dans une mer de bambous déjà assez hauts. Cet encadrement végétal continue sur les bords du bâtiment et cache les vieilles cages des fauves. Un compromis entre la préservation des cages extérieures et les nécessités découlant des standards actuels de présentation des carnivores a donné lieu à la transformation de deux tiers des anciennes cages tandis que celle restantes, sont camouflées par du bambou. De lieu de présentation exposé au public, ces cages sont devenues des espaces de repli ou de séparation à part entière.
Du coté gauche de la maison, une volière tout en longueur communiquant avec une grande loge intérieure visible du public a été conçue pour des chats dorés asiatiques. ces rares félins ne sont pas encore arrivés et c'est pour l'instant un léopard de Java qui occupe l'installation, laissant à son compère la possibilité de profiter de toute l'installation située à l'autre bout de l'allée.
Semblable à la volière des chats dorés, l'installation des nébuleuses occupe le flanc droit de l'ancienne fauverie. Entourées de végétation, les volières sont très luxuriantes aussi à l'intérieur. Petits bassins, rochers naturels et structures de branches complètent l'aménagement de ces enclos que j'ai trouvé relativement adaptés et modernes mais quand même bien trop petits pour des rénovations où quelque chose de plus audacieux aurait pu être envisagé. Si les chats dorés et les léopards restent avant tout des espèces majoritairement terrestres qui peuvent grimper, le manque de hauteur m'a davantage frappé chez les nébuleuses. J'imagine qu'il y a des raisons liées à la préservation des monuments historiques derrière car sinon c'est incompréhensible de laisser à peine 3 mètres de hauteur à ces félins arboricoles. Cette relative déception est contrebalancé par un enclos de contact à ciel ouvert abritant une femelle dendrolague de Goodfellow et des thylogales. Entourée d'une barrière en faux-bambou, l'installation est accessible aux visiteurs qui passe par un portail puis évoluent sur un sentier étroit formant une boucle de quelques mètres au milieu de la végétation.
Le soir venu, le dendrolague était déjà rentré, une déception pour moi, mais j'ai pu voir les thylogales récemment arrivés. Ces petits marsupiaux de Nouvelle Guinée sont encore assez timides, je ne sais pas s'ils vont bien s'habituer à la proximité avec le public mais les nombreux buissons et la profondeur de l'enclos leur permettront de se cacher durant la journée s'il y a beaucoup de visiteurs.
Ratel
Léopard de Java
Thylogale
Nous entrons désormais à l'intérieur de la nouvelle maison tropicale. Au centre, l'espace de vol libre a été végétalisé et accueille divers oiseaux d'Asie du Sud-Est en contact. Etant arrivé en fin de journée, l'agitation était déjà basse chez la gent ailée. Seul le grand-duc de Sumatra, qui bénéficie d'une volière sombre sous une passerelle s'était naturellement activé. Cette installation accueillera probablement dans un futur proche des coucous ours des Célèbes. Au milieu des oiseaux, deux bassins communicants sous un pont emprunté par les visiteurs accueillent des crocodiliens, faux-gavial de Malaisie et alligator de Chine en compagnie de diverses espèces de tortues d'Asie du Sud-Est.
Grand duc de Sumatra
Garrulax du Pére Courtois
Faux gavial de Malaisie
Les vieilles vitrines qui servaient à la présentation de passereaux colorés du monde entier ont été remodelés en tant que terrariums. La collection de reptiles et amphibiens est intéressante et fait intervenir de nombreuses cohabitations dans des espaces aux dimensions fort intéressantes.
Scinque des îles Salomon
Tortue-boite de Bourret
Tokay
Geoémyde de Spengler
Mante orchidée
Mniarogekko chaoua
Vipère de Mangshan
Racophore de Reinwardt
Scinque crocodile de Chine
Varan turquoise
Enfin, le clou du spectacle concerne les anciennes fosses des tigres et des lions. Les douves ont été comblées, plus que doublant l'espace destiné aux animaux qui étaient restreints auparavant à des promontoires rocheux dénudés. Une abondante végétation a été plantée même si elle reste pour l'instant protégée des assauts des animaux pour constituer un véritable enclos intérieur. Du coté droit de l'installation, l'espace est à cet époque de l'année laissé libre par les tigres de Sumatra qui évoluent sur le plateau extérieur. Sur la gauche, ce sont des ours malais et des binturong qui bénéficient de ces espaces intérieurs inégalés à ma connaissance en Europe.
Un enclos extérieur a été ajouté pour les ursidés mais je n'ai pas eu la chance de voir d'animaux dedans. Je regretterais toutefois de ne pas avoir été plus ambitieux concernant l'espace et surtout l'accès aux arbres même si les ours malais sont connus pour être destructeurs. Enfin les tigres de Malaisie sont confinés à la seconde fosse extérieure, leurs loges étant non visibles du public.
Binturong
Ours malais
Tigre de Sumatra
Je n'ai pas précisé que les présentations animales intérieures se doublent d'un dispositif pédagogique impressionnant longeant toute la serre des oiseaux depuis le couloir intérieur. Ces dispositifs uniquement en allemand semblaient attirer énormément les visiteurs. Plus que la biologie des espèces présentées, cette exposition comprenant divers éléments interactifs (écrans, maquettes et éléments mobiles) semble se concentrer sur la relation entre les modes de consommation et la disparition de nombreuses espèces animales et plus globalement des forêts tropicales à l'échelle mondiale. Cette approche plus muséale par thèmes concorde avec l'exposition sur les différents aspects de la conservation animale présente dans la maison des singes.
En résumé, c'est un zoo dans le zoo qui a ouvert cet été au Tierpark, qui n'était d'ailleurs peut être pas le parc qui en avait le plus besoin !
En effet, la zone est inédite par sa capacité à transformer un bâtiment initialement destiné aux félins en une zone présentant de nombreux animaux incluant ours, marsupiaux, serpents venimeux, petits amphibiens, grands crocodiles et oiseaux. Je trouve la reconversion interne particulièrement réussie. Tout les animaux y bénéficient d'installations intérieures dans les plus hauts standards européens, quelque soit la classe animale à laquelle ils appartiennent.
L'ambition était bien moindre à l'extérieur, où les fosses des tigres n'ont pas été remaniées (probablement une histoire de protection), et où les installations refaites ne marquent pas une révolution totale avec les anciennes cages. Les enclos extérieurs sont de véritables améliorations par rapport au passé, surtout pour les ours malais qui croupissaient dans de sinistres cages mais je regrette que les dimensions envisagées n'aient pas été plus considérables. Je en boude toutefois pas mon plaisir et le Tierpark vient de gommer l'un de ses plus gros point noir en le transformant en un superbe complexe moderne et en phase avec les missions modernes des zoos.
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Ost Deutschland Jahre
Merci Therabu pour ce compte-rendu berlinois et ces jolies photos !
C'est agréable de voir que l'on peut très bien remanier les vieilles installations et les remettre aux standards actuels : les photos sur Zoofreunde sont d'ailleurs étonnantes puisque le zoo a conservé le sol et les murs carrelés de la première partie de la maison, avec des enclos pourtant très modernes et végétalisés
C'est agréable de voir que l'on peut très bien remanier les vieilles installations et les remettre aux standards actuels : les photos sur Zoofreunde sont d'ailleurs étonnantes puisque le zoo a conservé le sol et les murs carrelés de la première partie de la maison, avec des enclos pourtant très modernes et végétalisés
- Clemsy67
- Messages: 587
- Enregistré le: Mercredi 26 Octobre 2011 16:17
Re: Ost Deutschland Jahre
Deux petites photos d'espèces de l'Alfred Brehm Haus nouvelle génération :
Mainate de Bali
Chat léopard de Palawan
Ces derniers bénéficient d'une installation uniquement intérieure. Très haute, la loge visible du public manque singulièrement de profondeur à mon avis et doit laisser au chat léopard le sentiment d'être assez exposé aux regards des visiteurs.
Un peu avant la grande fauverie, c'est le secteur environnant le bâtiment qui a bénéficié quant à lui d'un relooking superficiel. Les deux grands enclos des manchots du genre spheniscus ont été fusionné et consacré uniquement à la colonie de manchots du Cap qui bénéfice ainsi d'un espace impressionnant. Mais c'est surtout les abords de l'enclos qui ont été transformés avec un sol en sable, des balustrades avec des filets et d'autres aménagements rappelant le bord de mer. Une cabane pédagogique comprenant des informations relatives à la problématique de la surpêche est aussi présente.
Immédiatement à proximité, l'enclos des guépards du Soudan a subit le même type de modification. Une partie du grillage a été obstrué pour offrir plus d'intimité aux félins et des huttes assorties de baies vitrées ont été crées pour offrir des points de vision privilégiés. La structure ou la taille de l'espace en soi, n'ont pas été touchés. J'aurais préféré que cet espace à proximité immédiate de la fauverie serve d'enclos extérieur supplémentaire, aux tigres par exemple. Enfin, la plus grande réussite est à mon avis le réaménagement de la grande volière des rapaces. D'une dimension impressionnante, une petite partie s'est vue rajouter un affût. Les visiteurs peuvent ainsi pénétrer au sein même de la structure et se trouver au plus proche des impressionnants oiseaux. Enfin, des rochers et plantations supplémentaires ont été ajoutés pour évoquer l'Afrique.
Les panthères des neiges, qui vivent dans une cage accolée à la structure de la fauverie devraient bénéficier d'ici quelques années d'une nouvelle installation.
Once
Gypaéte barbu
Vautour de l'Himalaya ?
Vautour de l'Himalaya
Bateleur
En face de la nouveauté de l'année, se dresse la grande maison des pachydermes qui sera le prochain gros projet du parc. Quelques éléphantes y vivent encore en attente des transferts qui ont été décalés à cause du Covid19.
Eléphant d'Afrique
Il commence déjà à faire sombre dans les sous bois où se trouve le secteur des hyènes et la longue cage tout en longueur des martres à gorge jaune. En ressortant au niveau du plateau des camélidés, je profite des dernières lueurs du jour et c'est très agréable de voir les animaux vaquer à leurs occupations, profitant de la fraîcheur et du départ des visiteurs. Chez les vigognes, c'était particulièrement aimé !
Martre à gorge jaune
Chameau de Bactriane
Vigogne
Pétrogale à pieds jaunes
Je repique vers le fond du parc alors que l'heure de la fermeture s'approche. Dans la forêt il fait déjà très sombre et je ne parviens pas à tirer le portrait des buffles nains qui ont remplacé les watusis ou bien des reduncas de montagne. Par contre, les girafes sont très curieuses vis à vis de moi.
Girafe de Rothschild
Crabier de Java
Gayal
Naturellement, le secteur des primates nocturnes s'anime et je vois facilement toutes les espèces.
Grand-duc turkmène
Grand-duc de Ceylan
Grand-duc de Verreaux
Aigle martial
Je commence enfin à me diriger vers la sortie en empruntant une large boucle pour voir le plus d'enclos possible même si les possibilités de photos s'amincissent. Les ongulés eurasiatiques restent toute la nuit dehors et il est intéressant de constater que leur comportement naturel grégaire et de protection contre les étrangers est intacte, notamment avec les groupes de kulans et de chevaux de Przewalski. Tout d'abord, le rassemblement en groupe, puis l'étalon se détache et vient vérifier la nature de la visite. Une curiosité prudente s'empare des autres individus qui se mettent à suivre l'étalon et à effectuer des va et vient.
Kulan
Cheval de Przewalski
Mainate de Bali
Chat léopard de Palawan
Ces derniers bénéficient d'une installation uniquement intérieure. Très haute, la loge visible du public manque singulièrement de profondeur à mon avis et doit laisser au chat léopard le sentiment d'être assez exposé aux regards des visiteurs.
Un peu avant la grande fauverie, c'est le secteur environnant le bâtiment qui a bénéficié quant à lui d'un relooking superficiel. Les deux grands enclos des manchots du genre spheniscus ont été fusionné et consacré uniquement à la colonie de manchots du Cap qui bénéfice ainsi d'un espace impressionnant. Mais c'est surtout les abords de l'enclos qui ont été transformés avec un sol en sable, des balustrades avec des filets et d'autres aménagements rappelant le bord de mer. Une cabane pédagogique comprenant des informations relatives à la problématique de la surpêche est aussi présente.
Immédiatement à proximité, l'enclos des guépards du Soudan a subit le même type de modification. Une partie du grillage a été obstrué pour offrir plus d'intimité aux félins et des huttes assorties de baies vitrées ont été crées pour offrir des points de vision privilégiés. La structure ou la taille de l'espace en soi, n'ont pas été touchés. J'aurais préféré que cet espace à proximité immédiate de la fauverie serve d'enclos extérieur supplémentaire, aux tigres par exemple. Enfin, la plus grande réussite est à mon avis le réaménagement de la grande volière des rapaces. D'une dimension impressionnante, une petite partie s'est vue rajouter un affût. Les visiteurs peuvent ainsi pénétrer au sein même de la structure et se trouver au plus proche des impressionnants oiseaux. Enfin, des rochers et plantations supplémentaires ont été ajoutés pour évoquer l'Afrique.
Les panthères des neiges, qui vivent dans une cage accolée à la structure de la fauverie devraient bénéficier d'ici quelques années d'une nouvelle installation.
Once
Gypaéte barbu
Vautour de l'Himalaya ?
Vautour de l'Himalaya
Bateleur
En face de la nouveauté de l'année, se dresse la grande maison des pachydermes qui sera le prochain gros projet du parc. Quelques éléphantes y vivent encore en attente des transferts qui ont été décalés à cause du Covid19.
Eléphant d'Afrique
Il commence déjà à faire sombre dans les sous bois où se trouve le secteur des hyènes et la longue cage tout en longueur des martres à gorge jaune. En ressortant au niveau du plateau des camélidés, je profite des dernières lueurs du jour et c'est très agréable de voir les animaux vaquer à leurs occupations, profitant de la fraîcheur et du départ des visiteurs. Chez les vigognes, c'était particulièrement aimé !
Martre à gorge jaune
Chameau de Bactriane
Vigogne
Pétrogale à pieds jaunes
Je repique vers le fond du parc alors que l'heure de la fermeture s'approche. Dans la forêt il fait déjà très sombre et je ne parviens pas à tirer le portrait des buffles nains qui ont remplacé les watusis ou bien des reduncas de montagne. Par contre, les girafes sont très curieuses vis à vis de moi.
Girafe de Rothschild
Crabier de Java
Gayal
Naturellement, le secteur des primates nocturnes s'anime et je vois facilement toutes les espèces.
Grand-duc turkmène
Grand-duc de Ceylan
Grand-duc de Verreaux
Aigle martial
Je commence enfin à me diriger vers la sortie en empruntant une large boucle pour voir le plus d'enclos possible même si les possibilités de photos s'amincissent. Les ongulés eurasiatiques restent toute la nuit dehors et il est intéressant de constater que leur comportement naturel grégaire et de protection contre les étrangers est intacte, notamment avec les groupes de kulans et de chevaux de Przewalski. Tout d'abord, le rassemblement en groupe, puis l'étalon se détache et vient vérifier la nature de la visite. Une curiosité prudente s'empare des autres individus qui se mettent à suivre l'étalon et à effectuer des va et vient.
Kulan
Cheval de Przewalski
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Ost Deutschland Jahre
Un plaisir d'avoir de nouvelles photos de ta part ! Toujours aussi belles
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Thibaut - Messages: 2012
- Enregistré le: Mercredi 26 Juillet 2017 14:37
Re: Ost Deutschland Jahre
Les série des girafes est parfaite !! J'adore ! Encore un beau travail bravo.
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GPN - Messages: 1308
- Enregistré le: Samedi 01 Juillet 2017 19:04
Re: Ost Deutschland Jahre
Merci à vous deux !
Avec les aménagements/rénovations déjà effectués et à venir, le Tierpark est à mes yeux en train de devenir sans conteste l'un des plus beaux parcs du continent.
Ses principaux défauts qui étaient :
- des conditions de vie inacceptables pour certaines espèces (félins, lamantins, ours malais et baribal) a d'ors et déjà été gommé. Il reste évidemment quelques installations inadaptées comme la cage des lynxs de l'Altaï, celles des ratels et civettes voire même celle des onces ou les actuels plateaux des éléphants mais cela va rapidement évoluer vers des standards plus modernes.
- l'aspect répétitif et brut de décoffrage des installations des herbivores est en train d'être fortement atténué par les fusions d'enclos à venir (future savane africaine) et les travaux d’embellissement aux abords des enclos. Il peut être espéré des choses semblables pour certaines séries de volières comme la faisanderie même si c'est loin d'être une partie très populaire et importante dans l'attractivité du parc auprès du grand public.
Il reste que le parc ne présente pas d'anthropoïdes, ni de pinnipèdes voire même de mammifères en vision sous-marine mais je m'en fait très bien et me réjouie plutôt que les présentations restent simples et vastes.
Avec les aménagements/rénovations déjà effectués et à venir, le Tierpark est à mes yeux en train de devenir sans conteste l'un des plus beaux parcs du continent.
Ses principaux défauts qui étaient :
- des conditions de vie inacceptables pour certaines espèces (félins, lamantins, ours malais et baribal) a d'ors et déjà été gommé. Il reste évidemment quelques installations inadaptées comme la cage des lynxs de l'Altaï, celles des ratels et civettes voire même celle des onces ou les actuels plateaux des éléphants mais cela va rapidement évoluer vers des standards plus modernes.
- l'aspect répétitif et brut de décoffrage des installations des herbivores est en train d'être fortement atténué par les fusions d'enclos à venir (future savane africaine) et les travaux d’embellissement aux abords des enclos. Il peut être espéré des choses semblables pour certaines séries de volières comme la faisanderie même si c'est loin d'être une partie très populaire et importante dans l'attractivité du parc auprès du grand public.
Il reste que le parc ne présente pas d'anthropoïdes, ni de pinnipèdes voire même de mammifères en vision sous-marine mais je m'en fait très bien et me réjouie plutôt que les présentations restent simples et vastes.
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Ost Deutschland Jahre
Pour rappel, Tierpark et Zoo de Berlin se complètent...
D'ailleurs, pour deux institutions de ce gabarit, il y a vraiment très peu de "doublons", ce qui est assez remarquable !
et donc les anthropoïdes et pinnipèdes sont au zoo...
= = = =
Certes, c'est minime mais il me semble que les ours polaires ont maintenant une vitre pour une vision sous-marine... (Là, je te cherche un peu ^^)
D'ailleurs, pour deux institutions de ce gabarit, il y a vraiment très peu de "doublons", ce qui est assez remarquable !
et donc les anthropoïdes et pinnipèdes sont au zoo...
= = = =
Certes, c'est minime mais il me semble que les ours polaires ont maintenant une vitre pour une vision sous-marine... (Là, je te cherche un peu ^^)
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éric13 - Messages: 1363
- Enregistré le: Lundi 10 Septembre 2012 22:18
Re: Ost Deutschland Jahre
En effet eric13, tu as raison sur les deux points !
Je comprends et je soutenais l'idée de développer les spécificités de chaque parc en évitant au maximum les doublons. Mon regard évoluant, je me suis finalement dit que les doublons ne sont pas une tare et peuvent au contraire être utiles à l'élevage en gardant un groupe reproducteur dans un parc, en général le Tierpark, plus vaste, et garder des individus surnuméraires ou en attente de reproduction dans l'autre parc. Cela permettrait par exemple d'introduire facilement et avec beaucoup de fléxibilité de nouveaux reproducteurs.
Je comprends et je soutenais l'idée de développer les spécificités de chaque parc en évitant au maximum les doublons. Mon regard évoluant, je me suis finalement dit que les doublons ne sont pas une tare et peuvent au contraire être utiles à l'élevage en gardant un groupe reproducteur dans un parc, en général le Tierpark, plus vaste, et garder des individus surnuméraires ou en attente de reproduction dans l'autre parc. Cela permettrait par exemple d'introduire facilement et avec beaucoup de fléxibilité de nouveaux reproducteurs.
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Ost Deutschland Jahre
Contrairement au Tierpark, j'ai eu l'occasion de passer une journée entière au Zoo de Berlin. J'apprécie moins ce parc que le parc de Berlin-Est, plus atypique. Mais il faut dire que le zoo de Berlin est peut être l'archétype du grand zoo. Mélant installations historiques et modernes, favoris du grand public et raretés, il s'agit de la collection la plus riche d'Europe. Cette fois j'ai donc décidé de profiter du zoo en espérant ne pas pâtir de la fréquentation habituelle du zoo qui peut rendre la visite des espaces fermés moins agréables. C'est notamment le cas de l'aqua-vivarium qui occupe un bâtiment sur trois étages et dans lequel j'avais prévu de rester plus de temps que les fois précédentes.
Commençons donc avec l'espace le plus riche qui est l'aquarium. Il occupe le rez-de-chaussé du bâtiment et sa structure est relativement simple, deux longs couloirs parallèles, séparés par un espace central où figure des installations. La plupart des aquariums sont typiques des anciens aquariums urbains, pas immenses et surtout pas très profonds. Si cela donne lieu à des espaces restreints pour les plus gros poissons, les nombreux petits aquariums permettent aussi de présenter séparément et d'élever des poissons menacés. En recherchant sur Zootierliste pour mes identifications, j'ai découvert que nombre d'espèces rares sont détenues en coulisses, et seule une fraction d'entre elles sont en présentation.
En parlant d'identification, voici quelques devinettes pour vous auxquelles je n'ai su répondre :
1)
2)
3)
4)
5)
6)
7)
9)
Merci d'avance à ceux qui peuvent aider !
L'aquarium semble présenter des écosystèmes d'eau douce et salée de manière équilibrée. Comme souvent, les bacs rassemblent plusieurs espèces partageant les mêmes besoins de paramètres et qui peuvent cohabiter sans heurts mais qui partagent aussi leur aire de distribution. Par contre, je n'ai pas décelé de véritable cohérence du parcours général. On passe de l'océan indien à l'Orénoque pour revenir à la Méditerranée puis le bassin du Congo. J'ai essayé de reconstituer quelques grands bacs communautaires :
Méditerranée
Chaboisseau à épines courtes (Myoxocephalus scorpius)
Girelle-paon (Thalassoma pavo)
Castagnole noire (Chromis chromis)
Pacifique
Chirurgien à tache rouge (Acanthurus achilles)
Demoiselle bleue (Chromis viridis)
Demoiselle de Rolland (Chrysiptera rollandi)
Pseudanthias tuka
Murène ruban (Rhinomuraena quaesita)
Poisson-scorpion feuillu (Rhinopias frondosa)
Rivières européennes
Barbeau commun
Perche commune
Au fond de l'aquarium, deux grands bacs en arc de cercle offrent une vision à la fois sous l'eau et de la végétation figurant en surplomb. Le premier accueille les grands poissons du bassin amazonien tandis que le second présente quelques habitants des mangroves caribéennes.
Arapaïma
Cichla temensis, le plus gros des cichlidés américains et seulement rivalisé par le cichlidé géant du lac Tanganyika.
Poisson porc-épic armé (Diodon hystrix)
Murène verte (Gymnothorax funebris)
A coté d'eux, deux autres bacs imposants présentent cette fois des espèces marines. L'un d'eux ne présente que de gros poissons carnivores. Chaque spécimen est magnifique mais l'espace et le fait que chaque espèce ne semble être représenté que par un seul individu est décevant et rappelle que ces animaux prélevés dans la nature sont vraiment emprisonnés pour le plaisir des humains sans possibilité de se reproduire ou de se comporter vraiment naturellement. C'est plus évident pour les trois requins à pointes noires qui nagent sans cesse en rond, faisant le tour du bac en seulement 15 secondes alors que pour les requins "dormeurs", comme les requin-tapis et nourrice aussi présentés, je peux comprendre que l'espace n'est pas un facteur des plus déterminants.
Requin à pointes noires
Labre napoléon
Epinephelus lanceolatus, ou mérou géant impressionnant de par sa taille.
Le wobbegong ou requin-tapis tacheté (Orectolobus maculatus), endémique des eaux australiennes
Les habitants du récif corralien reconstitué me semblent bien plus adaptés à ces espaces vu de mon œil de profane même si je sais que la reproduction est encore loin d'être maîtrisée chez nombre d'espèces. Il est impressionnant de voir aussi à quel point ce type de bac rempli de petits poissons colorés et systématiquement présent dans les aquariums, semble remporter la palme de l'émerveillement aux yeux du public, au coude à coude avec les grands bacs océaniques dont le coût est phénoménal.
Bac récifal océan indien
Chelmon à bec médiocre
Chirurgien bleu (Paracanthurus hepatus)
Nason à éperon orange (Naso elegans)
Poisson-papillon à selle noire (Chaetodon ephippium)
Poisson-faucon à long nez (Oxycirrhites typus)
Pseudanthias bimaculatus
Pseudanthias squamipinnis
Les cichlidés africains sont un autre classique des aquariums même s'ils sont souvent moins apprécié du grand public. Ici pas de grand bac communautaire, mais plusieurs présentations séparées avec des espèces endémiques à chaque Grand lac, certaines d'entre elles étant menacées.
Cichlidé de soude (Alcolapia alcalica), espèce en danger et endémique des eaux alcalines du lac Natron
Cichlidé zébré (Maylandia zebra), lac Malawi
Chindongo demasoni, classé vulnérable
Cichlidé sardine (Cyprichromis leptosoma)
Cichlidé de Kotsovato (Paretroplus kieneri), endémique du Nord-Ouest de Magagascar et classé vulnérable
Pundamilia nyererei
En vrac, d'autres poissons présents dans cet aquarium très riche bien qu'un peu rébarbatif pour qui n'est pas un expert en poissons et écosystèmes aquatiques. Je pense tout de même avoir passé deux heures dans cette partie.
Morue commune
Syngathe à bandes jaunes (Dunckerocampus pessuliferus)
Demoiselle Garibaldi (Hypsypops rubicundus)
Rascasse volante (Pterois volitans)
Tetra du Congo
Megalancistrus paranus, un énorme pleco endémique des fleuves du sud du Brésil et nord de l'Argentine. L'espèce n'est présenté que par deux parcs en Europe, Vienne n'ayant qu'un seul individu.
Commençons donc avec l'espace le plus riche qui est l'aquarium. Il occupe le rez-de-chaussé du bâtiment et sa structure est relativement simple, deux longs couloirs parallèles, séparés par un espace central où figure des installations. La plupart des aquariums sont typiques des anciens aquariums urbains, pas immenses et surtout pas très profonds. Si cela donne lieu à des espaces restreints pour les plus gros poissons, les nombreux petits aquariums permettent aussi de présenter séparément et d'élever des poissons menacés. En recherchant sur Zootierliste pour mes identifications, j'ai découvert que nombre d'espèces rares sont détenues en coulisses, et seule une fraction d'entre elles sont en présentation.
En parlant d'identification, voici quelques devinettes pour vous auxquelles je n'ai su répondre :
1)
2)
3)
4)
5)
6)
7)
9)
Merci d'avance à ceux qui peuvent aider !
L'aquarium semble présenter des écosystèmes d'eau douce et salée de manière équilibrée. Comme souvent, les bacs rassemblent plusieurs espèces partageant les mêmes besoins de paramètres et qui peuvent cohabiter sans heurts mais qui partagent aussi leur aire de distribution. Par contre, je n'ai pas décelé de véritable cohérence du parcours général. On passe de l'océan indien à l'Orénoque pour revenir à la Méditerranée puis le bassin du Congo. J'ai essayé de reconstituer quelques grands bacs communautaires :
Méditerranée
Chaboisseau à épines courtes (Myoxocephalus scorpius)
Girelle-paon (Thalassoma pavo)
Castagnole noire (Chromis chromis)
Pacifique
Chirurgien à tache rouge (Acanthurus achilles)
Demoiselle bleue (Chromis viridis)
Demoiselle de Rolland (Chrysiptera rollandi)
Pseudanthias tuka
Murène ruban (Rhinomuraena quaesita)
Poisson-scorpion feuillu (Rhinopias frondosa)
Rivières européennes
Barbeau commun
Perche commune
Au fond de l'aquarium, deux grands bacs en arc de cercle offrent une vision à la fois sous l'eau et de la végétation figurant en surplomb. Le premier accueille les grands poissons du bassin amazonien tandis que le second présente quelques habitants des mangroves caribéennes.
Arapaïma
Cichla temensis, le plus gros des cichlidés américains et seulement rivalisé par le cichlidé géant du lac Tanganyika.
Poisson porc-épic armé (Diodon hystrix)
Murène verte (Gymnothorax funebris)
A coté d'eux, deux autres bacs imposants présentent cette fois des espèces marines. L'un d'eux ne présente que de gros poissons carnivores. Chaque spécimen est magnifique mais l'espace et le fait que chaque espèce ne semble être représenté que par un seul individu est décevant et rappelle que ces animaux prélevés dans la nature sont vraiment emprisonnés pour le plaisir des humains sans possibilité de se reproduire ou de se comporter vraiment naturellement. C'est plus évident pour les trois requins à pointes noires qui nagent sans cesse en rond, faisant le tour du bac en seulement 15 secondes alors que pour les requins "dormeurs", comme les requin-tapis et nourrice aussi présentés, je peux comprendre que l'espace n'est pas un facteur des plus déterminants.
Requin à pointes noires
Labre napoléon
Epinephelus lanceolatus, ou mérou géant impressionnant de par sa taille.
Le wobbegong ou requin-tapis tacheté (Orectolobus maculatus), endémique des eaux australiennes
Les habitants du récif corralien reconstitué me semblent bien plus adaptés à ces espaces vu de mon œil de profane même si je sais que la reproduction est encore loin d'être maîtrisée chez nombre d'espèces. Il est impressionnant de voir aussi à quel point ce type de bac rempli de petits poissons colorés et systématiquement présent dans les aquariums, semble remporter la palme de l'émerveillement aux yeux du public, au coude à coude avec les grands bacs océaniques dont le coût est phénoménal.
Bac récifal océan indien
Chelmon à bec médiocre
Chirurgien bleu (Paracanthurus hepatus)
Nason à éperon orange (Naso elegans)
Poisson-papillon à selle noire (Chaetodon ephippium)
Poisson-faucon à long nez (Oxycirrhites typus)
Pseudanthias bimaculatus
Pseudanthias squamipinnis
Les cichlidés africains sont un autre classique des aquariums même s'ils sont souvent moins apprécié du grand public. Ici pas de grand bac communautaire, mais plusieurs présentations séparées avec des espèces endémiques à chaque Grand lac, certaines d'entre elles étant menacées.
Cichlidé de soude (Alcolapia alcalica), espèce en danger et endémique des eaux alcalines du lac Natron
Cichlidé zébré (Maylandia zebra), lac Malawi
Chindongo demasoni, classé vulnérable
Cichlidé sardine (Cyprichromis leptosoma)
Cichlidé de Kotsovato (Paretroplus kieneri), endémique du Nord-Ouest de Magagascar et classé vulnérable
Pundamilia nyererei
En vrac, d'autres poissons présents dans cet aquarium très riche bien qu'un peu rébarbatif pour qui n'est pas un expert en poissons et écosystèmes aquatiques. Je pense tout de même avoir passé deux heures dans cette partie.
Morue commune
Syngathe à bandes jaunes (Dunckerocampus pessuliferus)
Demoiselle Garibaldi (Hypsypops rubicundus)
Rascasse volante (Pterois volitans)
Tetra du Congo
Megalancistrus paranus, un énorme pleco endémique des fleuves du sud du Brésil et nord de l'Argentine. L'espèce n'est présenté que par deux parcs en Europe, Vienne n'ayant qu'un seul individu.
- Therabu
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Re: Ost Deutschland Jahre
Pour le 1 c'est une femelle Labeotropheus trewawasae border
le 3 Abudefduf vaigiensis
le 5 Labroides dimidiatus
le 6 ressemble a une femelle haplochromis burtoni
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le 5 Labroides dimidiatus
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- golentin
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