fin des ours blancs à la Palmyre

[okapi]

La Palmyre est très peu médiatisé et compte avant tout sur sa clientèle "captive" sans faire trop d'efforts pour accumuler les visiteurs. N'oublions pas non plus que tel quel, il s'agit d'un des zoos les plus rentables de France. A quel niveau de baisse de fréquentation vont-ils situer la cote d'alerte, bien malin qui peut le savoir! Le pire qui puisse arriver, c'est les avis négatifs sur les réseaux sociaux qui peuvent se démultiplier très vite et décourager certains visiteurs, mais il y a un socle de fidèles qui aiment ce parc et s'y rendent sans trop hésiter chaque année en famille. Les atouts de La Teste sont valables pour des passionnés, mais je doute que le grand public ne songe vraiment à comparer des zoos aussi différents. La Teste est le grand absent des radars touristiques régionaux et s'il devait y avoir un report de fréquentation, ce serait sur Beauval, bien plus alléchant pour le néophyte.

[Vinch]

Il sera beaucoup plus rentable s'il abandonne ours polaires et éléphants, car ces espèces génèrent beaucoup de frais. Des petites espèces, de la végétalisation, du joli, des points-bouffe bien disposés et il sera encore plus rentable que n'importe quel autre parc français.

Je ne pense vraiment pas que la proximité de la Teste ou d'un autre parc lui fera tant d'ombre que ça.

Les Sables d'Olonne est un petit parc, qui n'a que des petites espèces et 3-4 fauves, mais qui a toujours été et restera très rentable malgré la proximité d'aquariums, de La Palmyre, de Mervent, de la Boissière, de la flèche, de Port-Saint-Père ou même de Chizé qui veut (toujours ?) des jaguars. Il peut réellement compter sur la clientèle de vacanciers de la station balnéaire et des résidents permanents pour fonctionner.

La problématique de la fréquentation des parcs zoologiques côtiers est vraiment bien différente de celle des parcs zoologiques de l'intérieur qui doivent consacrer des millions pour la communication, faire des spectacles, de la téléréalité ou de l'hôtellerie pour attirer un maximum de clients. Ils s'en foutent vraiment de tout ça.

Branféré est un cas particulier, un peu hybride.
Port-Saint-Père aussi: c'est un zoo côtier mais qui a eu de sacrées folies de grandeur qui ont causé de gros déficits dont il ne s'est jamais sorti. Que compte faire Looping pour le sortir définitivement de ce crottier? de l'hôtellerie, mais est-ce que ça marchera aussi bien qu'à La Flèche ? Les gens viennent sur la côte pour se bronzer, avant toute chose....

[didier]

On peut aussi souligner qu'il y a pour l'instant une absence totale de communication du parc sur ce sujet, la seule indication de cette décision étant manifestement la petite affiche photographiée par Didier.

Je rentre de vacances et découvre vos messages, effectivement l'affiche était placée très discrètement et je pense que la majorité des visiteurs ne l'ont pas lue !
Les mandrills avaient déjà déménagé lors de ma visite de 2018 (une partie du groupe est toujours hébergée dans l'ancienne cage, donc à part le nouveau bâtiment des éléphants, je n'ai rien vu de nouveau. Les horribles enclos à lions, tigres, lynx, panthères, jaguars, loutres, cercopithèques, les bisons ensablés, etc... sont toujours là, franchement je ne vois pas ce qui peut pousser à l'optimisme pour l'avenir de ce zoo. Personne n'est dupe, le départ des ours polaires n'est pas une décision spontanée de la famille Caillé, je pense qu'ils n'ont pas eu le choix ...

[gibbon]

Je rentre tout juste d'une semaine à Royan au cours de laquelle j'ai bien sûr visité le Zoo de La Palmyre.
J'ai lu l'affichette concernant les ours polaires, et plusieurs personnes à côté de moi l'ont lue aussi. De plus, en entendant des visiteurs dans les allées j'ai constaté que pas mal d'entre eux étaient au courant de la raison de l'absence des ours polaires. Le bassin de ces derniers est rempli d'eau mais il est toujours inoccupé.
Il y a cinq mandrills, apparemment tous des jeunes mâles, dans la volière où tout le groupe était hébergé.
Didier, il y a du nouveau chez les éléphants à part leur nouveau bâtiment : avant, une petite partie du périmètre de l'enclos comportait un muret côté public qui donnait directement sur le fossé et permettait aux visiteurs de toucher le bout de la trompe des éléphants et d'y déposer des friandises. Désormais, ce n'est plus le cas car cette séparation a été reculée de 50 ou 60 cm, ce qui a augmenté la distance entre les éléphants et les gens, rendant les pachydermes incapables d'atteindre le public avec leur trompe. J'essayerai de faire un compte rendu de ma visite et d'y poster quelques photographies.