Date de la visite : 23 mai 2018
Où : Berlin (Berlin-Est)
Am Tierpark 125
10319 Berlin
Accès :
Le moyen le plus simple de se rendre au Tierpark est le métro. La ligne U5 (U-Bahn) fait arrêt juste devant le parc à la station Tierpark. (entrée Bärenschaufenster)
Le zoo possède deux entrées, chacunes équipées d’un parking dont le stationnement coûte 4€.
L’entrée “Schloss” au nord, se trouve à environs 15 minutes à pied de la gare S-Bahn Friedrichsfelde Ost (lignes S5, S7, S75) et l’entrée Bärenschaufenster, célèbre pour son enclos à ours sur la voirie, est à 25 minutes à pied de la gare S-Bahn Berlin Karlshorst (ligne S3). Mais, vu la taille du parc et si vous rejoignez le zoo en transport en commun, privilégiez la ligne de métro U5. Car vu ce qu’il y a à marcher dans le zoo, arriver juste devant ce n’est pas du luxe.
Des trams et bus s'arrêtent aussi devant le zoo. Vous pouvez choisir l’itinéraire idéal via le website www.bvg.de (en allemand et anglais). N’oubliez pas de choisir “Tierpark” comme gare de destination. Il est très facile de se renseigner en français sur le net sur les transports en commun berlinois. L’achat de tickets métro est très simple via des automates dont le programme est en plusieurs langues dont le français.
Prix adulte 2018 : 14€
Website : www.tierpark-berlin.de
Chiffres :
ouverture : 1955
ha : 160
Nombre de visiteur par an : 1,2 million
EEP / ESB : 120
Je pourrais écrire des lignes et des lignes sur Berlin. Ce n’est pas le sujet ici, mais l’histoire de ce parc est liée aux événements qui ont marqué cette ville. Je vais donc essayer de faire au plus simple. Le zoo historique de Berlin se trouvant dans le Berlin Ouest, il fût décidé d’offrir aux habitants de Berlin Est leur propre zoo. Le site choisi fût le parc du château de Friedrichsfelde. D’abord concentré non loin du château, le zoo n’a cessé de s’étendre, la dernière extension datant du début des années 2000 avec la partie des animaux des montagnes. Après la chute du mur de Berlin, il avait été envisagé de fermer le zoo. Mais un nouveau directeur fut trouvé et le zoo intensifia ses collaborations avec le jardin zoologique de Berlin. Les zoos ont maintenant le même directeur depuis le 31 janvier 2007.
Le zoo est tout simplement immense et au lieu d’être concentrés, les enclos y sont répartis de façon espacée. Au détour d’une allée, il n’est pas rare de tomber sur un petit enclos ou sur une volière isolée. Il s’agit de ma deuxième visite, la précédente étant comparable à une visite flash éclaire (accompagné d’un personne qui n’est pas intéressée par les animaux) j’ai essayé de mieux profiter de ma visite cette fois ci.
Ce qui m’a frappé, c’est la taille réduite de certains enclos alors que l’espace disponible est immense. J’imagine que le zoo fait face à des contraintes financières mais aussi spatiales. De nombreux espaces du zoos sont probablement classés et il n’est peut être pas possible d’y faire ce que l’on veut.
Actuellement, l’Alfred-Brehm-Haus (maison des prédateurs) est fermée pour cause de travaux. Il est juste possible de voir les tigres, panthères des neiges, guépards et la grosse volière à rapace qui borde le bâtiment. Le zoo semble avoir débuté un plan de rénovation et modernisation qui avance timidement. Car moderne, c’est probablement le terme qui ne caractérise pas ce zoo. L’esthétisme y est peu présent, on fait souvent face à des grillages verts caractéristiques de ce parc. Les choses y sont souvent brutes, mais sont quand même entretenues.
Le premier enclos se trouve en bordure du zoo et est accessible gratuitement à tous. Il s’agit d’un enclos pour ours à l’apparence rocheuse et rocailleuse et légèrement végétalisé. J’y ai observé un ours baribal. L’enclos est vitré et donne une touche moderne à l’entrée. La surface au sol n’est pas extraordinaire.
Enclos pour ours baribal

Entrée

Une fois l’entrée passée, le premier enclos qui fait face est celui des bisons américains. La séparation par un fossé d’eau rend l’espace agréable. Sur la gauche, se trouve un enclos pour les bisons européens.
Enclos pour bisons américains

Je me suis dirigé vers la droite en direction des ours. Juste à côté de l’entrée, se trouve un enclos où cohabitent chiens de prairie et porc-épics d’Amérique. L'enclos possède une sorte de reconstitution de terrier pour imager le mode de vie souterrain des chiens de prairie. Un bébé porc-épic est né récessement.
Enclos des chiens de prairie et porc-épics d’Amérique

Porc-épic d’Amérique


Le chemin vers la partie des ours est une agréable promenade dans les bois qui débouche sur le premier enclos : celui des ours à lunettes. Malheureusement pour moi, seul le mâle était de sortie, je n’ai donc pas pu observer le bébé né il y a quelques semaines. L’enclos est de dimension tout ce qu’il y a de plus standard dans un zoo urbain ce qui est étonnant quand on repense à l’espace parcourus pour y arriver. Il est végétalisé de manière un peu sauvage et les baies vitrée son sérigraphiées avec une impression végétale.
Enclos des ours à lunettes


Ours à lunettes

Le deuxième et dernier enclos de cette zone est celui des ours blancs. La zone autour de cet enclos est assez dans le thème.

Mais on déchante très vite à la vue de l’enclos. La seule végétation est celle qui, au fil des ans, a réussi à s'immiscer entre les rochers de cet enclos d’un autre temps. Un large bassin d’eau entoure cette presqu’île. La seul modernisation semble être une fenêtre intégrée dans le bord du bassin.


Ours blanc


J’ai quitté les lieux via un chemin boisé parallèle à celui que j’ai emprunté précédemment et continué en ligne droite, passant à l’arrière des bisons américains. On arrive ensuite dans une zone boisée où vivent plusieurs espèce de cervidés. La zone n’est pas pratique à visiter.
Il y a en fait trois allées, L’allée centrale qui passe entre les enclos, répartis en quatre de part et d’autre, et deux allées périphériques, toutes trois parfaitement parallèles. Mais il faut savoir qu’en empruntant l’allée principale (ce qui me semble le plus facile pour économiser des pas) il n’est pas possible d'observer les cervidés car des plantations ornementales bordent cette allée. Il faut donc emprunter une allée périphérique et ensuite revenir via l’autre allée qui borde les quatre autres enclos.
Les enclos sont tous semblables. Ils sont entourés d’une barrière métallique, boisé et avec des zones ombragées. La première espèce de cervidé que j’ai rencontré est le cerf de barbarie. c’est la première fois que je vois cette espèce en parc.
Enclos des cerfs de Barbarie

Cerf de Barbarie

Ensuite, des Sikas du Vietnam

Sika du Vietnam


Après une route perpendiculaire qui permet de rejoindre l’allée centrale, vient l’enclos des Wapitis.

Vient ensuite l’enclos des wapitis nain, appelé également Wapiti de Tule, dont j'ignorais totalement l’existence.

J’ai continué mon chemin vers les ours malais et je suis revenu faire l’autre allée plus tard. Mais je donne maintenant les détails des 4 autres cervidé présents dans cette zone.
On trouve des sambars (cervus unicolor malaccensis)

Sambar

Un enclos pour cerfs de Java (cervus timorensis) mais l’enclos était malheureusement vide.

Des wapitis de l’Altaï, qui me font découvrir qu’une sous espèce du wapiti vit sur le continent asiatique.

Wapiti de l’Altaï

Et enfin, des cerfs de Boukhara (cervus elaphus bactrianus)

Cerfs de Boukhara

Les cervidés possèdent des enclos relativement correcte en terme d’espace et de nombreuses naissances y sont répertoriées chaque année.
Je continue donc vers les ours malais mais avant cela, je croise la maison d’hivers des pélicans qui vivent en liberté dans les jardins et étangs du château.

J’étais passé en expresse chez les ours malais lors de ma dernière visite au Tierpark. La maison fermait ses portes et la soigneuse nous avait laissé rentrer en dernière minute pour voir le bébé qui venait de naître. Se trouvant tout près du grillage, je n’avais retenu dans ma tête que les traits adorables de cette petit boule de poils que j’avais souhaité serrer dans mes bras et ne plus jamais quitter. J’avais fait abstraction complète de ce qui l’entourait. Ce que j’ai vu lors de ma visite m’a fort attristé.
Il n’était pas possible de rentrer dans l’espace intérieur des ours. Je l’ai donc photographié de l’extérieur. Les espaces sont tous petits et j’avais souvenir d’un espace intérieur qui me semblait plus profond.


La zone extérieur n’est franchement pas terrible. Une cage avec quelques troncs et des arbustes. Comparé à ce que j’ai vu au Burgers Zoo il y a un mois, cela fait peine à voir. J’ai observé un ours dans la partie gauche et deux dans la partie droite.


Ours malais


On sent quand même que l’on essaye de faire au mieux avec ce que l’on a. En 2019, les ours malais déménageront dans l’Alfred-Brehm Haus qui est en cours de rénovation.
Trois enclos pour oiseaux se trouvent dans cette zone.
Le premier pour des grues du Japon.

Ensuite une grue de Sibérie.

Et enfin, des cigognes orientales.

Les reptiles vivent dans différents bâtiments qui se succèdent dans cette zone du parc qui longe les jardins rectangulaires du château. Les jardins n’ont absolument rien d’exceptionnel point de vue conception ou botanique. L’entretien ne sert qu’à éviter qu’ils ne deviennent sauvages.
Le premier bâtiment de forme ronde surmonté d’une coupole est celui des tortue d’Aldabra et des tortues sillonnées. Il est assez aride avec un point d’eau et divers points d’ombre pour les tortues.

L’intérieur est très basique.

En sortant de ce bâtiment, il y a le bâtiment des reptiles qui était fermé au public. Seul un espace extérieur avec diverses espèces de tortues était visible.

Liste des tortues présentes dans cet enclos :
Tortue à tête jaune
Tortue brune
Tortue léopard
Tortue des steppes
Tortue de Hermann
Sur la droite se trouve la Krokodilhaus (maison des crocodiles) qui sous ses allures de maison est en fait une serre toute en longueur. On y trouve plusieurs espèces de crocodiles ainsi que divers oiseaux exotiques.

L’intérieur est une sorte de chemin en hauteur qui surplombe divers enclos où vivent les crocodiles.
La première partie est une zone végétale où vivent divers oiseaux sud-américains. Je n’ai hélas aperçu que deux caurales et des dizaines de moineaux alors qu’il y avait quelques beaux spécimens parmis la liste annoncée à l’entrée de cette zone.

Liste des oiseaux :
Caurale soleil
Cotinga de Cayenne
Coq-de-roche péruvien
Sporophile petit-coq
Araguira rougeâtre
Manakin à tête d’or
Guit-guit saï
Calliste rouverdin
Calliste septicolore
Tersine hirondelle
Tangara Fourchu
Au sol, vivent des cyclemys dentata ainsi que des rhinoclemmys funerea.

On passe ensuite dans la partie des crocodiles où diverses espèces vivent dans des enclos sablonneux avec bassins de part et d’autre de la passerelle.
Alligator américain

Alligator de Chine

Faux-gaviale de Malaisie

Crocodile nain

Dans cette partie de la maison, vivent aussi des cassiques huppés.