Deux des 4 sujets prévus n'ont malheureusement pas survécu à leur transit depuis la Hollande.
Là, c'était il y a 6 ans environ. Je pense qu'un couple est encore présent dans le bassin.
En 2015:

Et pour mémoire:
Comme chaque jour ou presque, Fred Fan vient surveiller ses petits protégés. Dans sa ferme marine, située à 2 kilomètres de l'océan Pacifique, une centaine de requins-marteaux, de raies et de poissons extraordinaires évoluent silencieusement dans un bassin. Une canalisation déverse de l'eau de mer fraîche puisée au large. À intervalles réguliers, un quatuor d'impressionnantes raies Mobula japonica (diables de mer) émergent en claquant la surface de l'eau avec leurs nageoires.
C'est d'ici qu'est parti le couple de requins-marteaux accueilli ce printemps par le nouvel aquarium de Biarritz. D'autres devraient suivre, pour Biarritz mais aussi pour différents aquariums français qui souhaitent emboîter le pas au musée de la Mer. « On a pris de gros risques en étant les premiers à acclimater cette espèce en France. Après quelques jours de stress, nos nouveaux pensionnaires ont commencé à s'alimenter normalement. Aujourd'hui, ils nagent ensemble dans le bassin conçu pour eux, avec le minimum d'obstacles », confie Olivier Briard,le conservateur.
À Taïwan, Fred Fan confirme. « Le requin-marteau est peu représenté en captivité, car il est très difficile à transporter mais aussi à stabiliser. Ce n'est pas lui qui va s'adapter, mais vous qui devez lui prévoir un univers favorable. »
Élever des requins
Enfant, Fred Fan aimait rapporter à Londres des poissons et crustacés vivants depuis Hong Kong, où réside encore une partie de sa famille. Son défi était d'imaginer les emballages les plus aptes à garder en bonne santé ses crabes, crevettes ou poissons favoris durant le voyage. Aujourd'hui, il est l'un des plus grands spécialistes au monde pour la maintenance et le transport des espèces fragiles et spectaculaires. Il a déjà par exemple affrété un Antonov pour transporter des dauphins, convoyé six requins-baleines à Atlanta (États-Unis). « Notre but n'est pas d'être les premiers à transporter le plus gros poisson ou la plus grande quantité, mais que les animaux arrivent en bonne santé », souligne l'intéressé.