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Ost Deutschland Jahre
Re: Ost Deutschland Jahre
Le bon coté avec une série de photos du zoo de Berlin, est qu'elle est généralement suivi d'une seconde !
Inutile de rappeler l'histoire du Tierpark Berlin ni ses mensurations hors normes. Toutefois, je vous redirige vers le compte-rendu dressé il y a de cela quelques semaines par Candlemass sur le forum : viewtopic.php?f=4&t=14466
Vous trouverez également en page 1 de ce même sujet de discussion une série de photo de mes premières visites ainsi qu'une description, certes non exhaustive mais toujours assez complète. Vous m'excuserez donc d'être assez laconique sur les descriptions, je prendrais tout de même le soin d'évoquer les nouveautés.
A coté du restaurant classique situé peu après les enclos des bisons et offrant une perspective sur le chateau de Friedrichsfelde, on trouve diverses volières à psittacidés. Il semblerait que les habitants tout comme les structures aient subi un remaniement comme l'arrivée de loriquets de Forsten menacés :
Loriquet de Forten
Ours blanc
Grand-duc de Virginie
Deux anciennes volières accrochées le long de murs en véritables rochers et qui abritaient respectivement capucins à poitrine jaune et hurleurs roux du Venezuela ont été reconverties pour des civettes palmistes des Philippines et des genettes communes, plus adaptées à l'espace même s'il s'agit plus de remplissage qu'autre chose.
Garrot à oeil d'or
Mouette à tête grise d'Afrique
Huitrier pie
Goéland à queue noire
Goéland modeste
Mouette atricille
Harle piette
Harle de Chine
Boeuf de Hongrie
Trait du Mecklembourg
Les remuants ratels
Le dernier couple si ce n'est pas le dernier individu de civette de Malaisie
Malgré les travaux de l'Alfred Brehm Haus, l'immense fauverie, quelques installations extérieures restent visibles tel que les rapaces, tigres et guépards.
Vautour de l'Himalaya ?
Tigre de Malaisie
Inutile de rappeler l'histoire du Tierpark Berlin ni ses mensurations hors normes. Toutefois, je vous redirige vers le compte-rendu dressé il y a de cela quelques semaines par Candlemass sur le forum : viewtopic.php?f=4&t=14466
Vous trouverez également en page 1 de ce même sujet de discussion une série de photo de mes premières visites ainsi qu'une description, certes non exhaustive mais toujours assez complète. Vous m'excuserez donc d'être assez laconique sur les descriptions, je prendrais tout de même le soin d'évoquer les nouveautés.
A coté du restaurant classique situé peu après les enclos des bisons et offrant une perspective sur le chateau de Friedrichsfelde, on trouve diverses volières à psittacidés. Il semblerait que les habitants tout comme les structures aient subi un remaniement comme l'arrivée de loriquets de Forsten menacés :
Loriquet de Forten
Ours blanc
Grand-duc de Virginie
Deux anciennes volières accrochées le long de murs en véritables rochers et qui abritaient respectivement capucins à poitrine jaune et hurleurs roux du Venezuela ont été reconverties pour des civettes palmistes des Philippines et des genettes communes, plus adaptées à l'espace même s'il s'agit plus de remplissage qu'autre chose.
Garrot à oeil d'or
Mouette à tête grise d'Afrique
Huitrier pie
Goéland à queue noire
Goéland modeste
Mouette atricille
Harle piette
Harle de Chine
Boeuf de Hongrie
Trait du Mecklembourg
Les remuants ratels
Le dernier couple si ce n'est pas le dernier individu de civette de Malaisie
Malgré les travaux de l'Alfred Brehm Haus, l'immense fauverie, quelques installations extérieures restent visibles tel que les rapaces, tigres et guépards.
Vautour de l'Himalaya ?
Tigre de Malaisie
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Ost Deutschland Jahre
Eléphant d'Afrique
Rhinocéros indien
Protèle d'Afrique de l'Est
Les hyènes tachetées ont vu leur enclos être rénové avec l'ajout de faux rochers ocres recouvrant le bâtiment et les abords du bâtiment. Un changement avant tout esthétique qui ne me paraissait pas essentiel
Hyène tachetée
Girafe
Cobe defassa
Les graciles gerenuks
Vari noir et blanc
Une des nouvelles arrivées concerne les cerf-cochon de Bawean, une espèce en danger critique d'extinction. Ils ont remplacé les cerfs cochon communs qui ont quant à eux rejoint les nilgaut dans un grand plateau herbeux situé au milieu de la forêt. Malheureusement, la population européenne n'est pas assez diverse génétiquement pour jouer le rôle de réservoir d'animaux pour une éventuelle réintroduction. En attente de potentiels nouveaux fondateurs, Poznan et le Tierpark depuis 2017 continuent d'élever l'espèce.
Daim de Mésopotamie
Gayal
Harpie féroce
La collection de rapaces nocturnes du Tierpark s'est enrichie de quelques spécimens notables qui étaient détenues au zoo. En effet, le secteur qui leur était consacré à refait à neuf. Si cette nouveauté semble agréable pour le visiteur et offrir de meilleurs conditions de vie, on peut regretter de constater qu'elle n'abritera que des espèces communes (harfang, grand-duc d'Europe, chouette lapone...)
Grand-duc turkmène
Grand-duc du Cap
Grand-duc du Népal
Chèvre des Rocheuses
Aigle impérial
Pygargue à queue blanche
Chouette dryade
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Ost Deutschland Jahre
J'aime toujours autant tes photos et les propos qui vont avec, merci Therabu !
- Clemsy67
- Messages: 587
- Enregistré le: Mercredi 26 Octobre 2011 16:17
Re: Ost Deutschland Jahre
Veuillez excuser cette interruption de quelques semaines dans le compte-rendu.
Je traite désormais de l'extension eurasiatique du Tierpark, dédiées aux animaux montagnards et située sur le seul relief du parc. Je n'ai pas fait la boucle européenne cette fois ci, faute de temps.
Gypaéte barbu
Jeune takin du Sichuan
Argali de Marco Polo femelle et son jeune fort timides
L'enclos qui abritait des mouflons méditéranéens abrite désormais plusieurs jeunes mâles argalis. D'après Zootierliste, le parc héberge 5 animaux dont une seule femelle.
Grand bharal
Urial afghan
Chouette de l'Oural
La Singerie du zoo subit des travaux impliquant la réfection extérieure des cages et de la grande îles des géladas. J'ai toutefois pu voir ce joli cercopithèque diane. La rénovation intérieure, déjà finalisée lors de ma visite m'a paru convaincante, avec un dispositif pédagogique riche même les loges des singes restent des espaces intérieurs standards quoique relativement larges.
Cercopithèque diane
Les enclos le long de l'enceinte extérieure sont très naturels et contiennent juste un petit cabanon pour protéger des espèces résistantes.
Grue caronculée
Grue à cou blanc
Porte-musc de Sibérie dont le couple récemment arrivé a eu un jeune au printemps
En face, d'autres grands plateaux ouverts sont destinés à des ongulés eurasiatiques (buffles, équidés asiatiques, cerfs du Pére David, takins dorés). Avant d'entamer la grande faisanderie du Tierpark, une grande cage basse de plafond accueille un groupe de macaques japonais.
Cheval de Przewalski
Macaque japonais
La faisanderie du Tierpark n'est plus à présenter. Le nombre de cages destinés à des faisans et autres passereaux est impressionnant. Ce n'est certainement pas la partie la plus appréciée du public mais, coincée entre le jardin japonais et des espaces vierges, ces allées situées sous le couvert des arbres sont paisibles et agréables.
Perdrix à tête noire
Bambusicole de Fytch
Faisan de Wallich
Hokki bleu
Hokki blanc
Pie bleue à calotte noire
Gros bec migrateur
Garrulax hoamy
Garrulax à huppe blanche
Garrulax du Pére Courtois
Garrulax à collier
Grive de Sibérie
Garrulax de Rippon
Etourneau rosé
Paon vert de Java
Eulophe koklass
Tourterelle orientale
Faison mikado
Faisan de Soemmering
Tragopan de Cabot
Je finis la présentation de cette zone avec quelques volières pour psittacidés isolées qui semblent bien adaptées à la reproduction des espèces rares d'amazones comme ce couple d'amazones de Bodin
Je traite désormais de l'extension eurasiatique du Tierpark, dédiées aux animaux montagnards et située sur le seul relief du parc. Je n'ai pas fait la boucle européenne cette fois ci, faute de temps.
Gypaéte barbu
Jeune takin du Sichuan
Argali de Marco Polo femelle et son jeune fort timides
L'enclos qui abritait des mouflons méditéranéens abrite désormais plusieurs jeunes mâles argalis. D'après Zootierliste, le parc héberge 5 animaux dont une seule femelle.
Grand bharal
Urial afghan
Chouette de l'Oural
La Singerie du zoo subit des travaux impliquant la réfection extérieure des cages et de la grande îles des géladas. J'ai toutefois pu voir ce joli cercopithèque diane. La rénovation intérieure, déjà finalisée lors de ma visite m'a paru convaincante, avec un dispositif pédagogique riche même les loges des singes restent des espaces intérieurs standards quoique relativement larges.
Cercopithèque diane
Les enclos le long de l'enceinte extérieure sont très naturels et contiennent juste un petit cabanon pour protéger des espèces résistantes.
Grue caronculée
Grue à cou blanc
Porte-musc de Sibérie dont le couple récemment arrivé a eu un jeune au printemps
En face, d'autres grands plateaux ouverts sont destinés à des ongulés eurasiatiques (buffles, équidés asiatiques, cerfs du Pére David, takins dorés). Avant d'entamer la grande faisanderie du Tierpark, une grande cage basse de plafond accueille un groupe de macaques japonais.
Cheval de Przewalski
Macaque japonais
La faisanderie du Tierpark n'est plus à présenter. Le nombre de cages destinés à des faisans et autres passereaux est impressionnant. Ce n'est certainement pas la partie la plus appréciée du public mais, coincée entre le jardin japonais et des espaces vierges, ces allées situées sous le couvert des arbres sont paisibles et agréables.
Perdrix à tête noire
Bambusicole de Fytch
Faisan de Wallich
Hokki bleu
Hokki blanc
Pie bleue à calotte noire
Gros bec migrateur
Garrulax hoamy
Garrulax à huppe blanche
Garrulax du Pére Courtois
Garrulax à collier
Grive de Sibérie
Garrulax de Rippon
Etourneau rosé
Paon vert de Java
Eulophe koklass
Tourterelle orientale
Faison mikado
Faisan de Soemmering
Tragopan de Cabot
Je finis la présentation de cette zone avec quelques volières pour psittacidés isolées qui semblent bien adaptées à la reproduction des espèces rares d'amazones comme ce couple d'amazones de Bodin
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Ost Deutschland Jahre
Toujours super tes photos. Coup de cœur pour le gros plan du Paon vert de Java.
-
Thibaut - Messages: 2012
- Enregistré le: Mercredi 26 Juillet 2017 14:37
Re: Ost Deutschland Jahre
Merci Thibaut !
Nous passons désormais devant le chateau de Friedrichsfelde et les jolies jardins qui entourent la demeure. De l'autre côté des jardins, la ferme des serpents, qui accueillait notamment nombre de serpents venimeux a été fermée en raison de sa vétusté. Mais la zone contient toujours quelques enclos extérieurs pour chéloniens et la serre des crocodiles. Encore plus que les gros reptiles, cette petite serre abrite quelques joyaux aviaires dans une dense végétation qui surplombe des colonies de tortues d'eau douce. Après plusieurs dizaines de minutes dans la serre en recherchant sous toutes les feuilles, je débusque enfin les minuscules manakins à tête jaune qui font partie des nouvelles espèces présentées !
Tortue sillonnée
Manakin à tête jaune
Cotinga de Cayenne
Gui-guit céruléen
Pelusios niger
Tangara de Paradis
Tersine hirondelle
Tangara bleu et jaune
Alligator du Mississippi
Un peu plus loin, les ours malais croupissent toujours dans leurs sombres cages en attendant la réfection de l'Alfred Brehm Haus. de l'autre coté de cette allée, on pourra voir des cigognes orientales et des grues de Sibérie, deux espèces fortement menacées.
Cigogne orientale
Le sous-bois qui sépare les enclos des cervidés du chateau est parsemé de petits chenaux géométriques, traversés de temps à autre par des petits ponts pour les visiteurs. Ils alimentent une pi-ce d'eau de taille raisonnable où vivent de nombreux oiseaux d'eau rémigés, dont de nombreuses espèces de pélicans.
Oie des neiges
Pélican à bec tacheté
Nous repiquons à cet endroit pour une dernière boucle autour du "Kamelwiesse", une immense plaine séparée par des fossés secs et présentant des grands groupes de toutes les espèces de camélidés. Il peut paraître assez choquant que tant d'espace soit dédié à des animaux pour la plupart domestiques mais il s'agit d'une présentation historique.
Mais avant cela, un grand pré, délimité par un grillage bas abrite une espèce d'oiseau particulièrement intéressante : la grande outarde. Il me semble que ce sont ici trois mâles issus d'un centre de reproduction et de réintroduction de l'espèce, soutenu par le Tierpark.
Grande outarde
Vigogne
Un enclos de contact abrite des wallabys de Bennett et des pétrogales tandis qu'en face, des kangourous gris occupent un bel enclos sous le couvert des arbres.
Au détour d'une toute petite allée, on peut accéder à une volière isolée qui accueille depuis peu le grand-duc bruyant ou grand duc de Sumatra, auparavant herbergé dans la Vallée des Rapaces du zoo.
Grand-duc de Sumatra
Petrogale
Kangourou gris
L'arrière de l'enclos des hyènes tachetées vu précédemment donne sur l'enclos des dhôles. La meute évolue dans un sous un dense couvert forestier mais l'enclos pourrait être plus grand pour cette jolie meute qui venait d'avoir des jeunes.
La visite touche quasiment à sa fin. Nous traversons le Kamelwiesse en empruntant l'allée qui le divise en deux en son milieu. Sur notre droite, les camélidés sud-américains, tandis que sur notre gauche, se trouvent chameaux et dromadaires. Le prmeier chantier du nouveau directeur au Tierpark a été la réfection de l'enclos des pécaris du Chaco. Ce remaniement est une réussite totale. Les suinés évoluent dans des taillis épais de végétation dans ce grand espace divisible en deux et l'observation des visiteurs a été rendu plus agréable avec l'ajout d’éléments naturels masquant les grillages et de points de vue aménagés. Des chouettes du Chaco ont été installées à proximité pour compéter cette "mini-zone".
Pécari
Chouette du Chaco
En face se trouvent un autre grand plateau herbeux, donnant l'illusion d'une clairière où évoluent paisiblement des nilgauts et des cerfs-cochons.
Enfin la visite s'achève avec les enclos des cervidés, élément historique du Tierpark.
Maral de l'Altaï
Cerf pseudaxis
Sambar de Malaisie
Malgré tout ses défauts et même quelques atrocités, le Tierpark reste pour moi l'un de mes parcs favoris en raison de sa splendide collection hébergée sur un site vraiment magnifique, notamment lors de cette visite printanière.
Nous passons désormais devant le chateau de Friedrichsfelde et les jolies jardins qui entourent la demeure. De l'autre côté des jardins, la ferme des serpents, qui accueillait notamment nombre de serpents venimeux a été fermée en raison de sa vétusté. Mais la zone contient toujours quelques enclos extérieurs pour chéloniens et la serre des crocodiles. Encore plus que les gros reptiles, cette petite serre abrite quelques joyaux aviaires dans une dense végétation qui surplombe des colonies de tortues d'eau douce. Après plusieurs dizaines de minutes dans la serre en recherchant sous toutes les feuilles, je débusque enfin les minuscules manakins à tête jaune qui font partie des nouvelles espèces présentées !
Tortue sillonnée
Manakin à tête jaune
Cotinga de Cayenne
Gui-guit céruléen
Pelusios niger
Tangara de Paradis
Tersine hirondelle
Tangara bleu et jaune
Alligator du Mississippi
Un peu plus loin, les ours malais croupissent toujours dans leurs sombres cages en attendant la réfection de l'Alfred Brehm Haus. de l'autre coté de cette allée, on pourra voir des cigognes orientales et des grues de Sibérie, deux espèces fortement menacées.
Cigogne orientale
Le sous-bois qui sépare les enclos des cervidés du chateau est parsemé de petits chenaux géométriques, traversés de temps à autre par des petits ponts pour les visiteurs. Ils alimentent une pi-ce d'eau de taille raisonnable où vivent de nombreux oiseaux d'eau rémigés, dont de nombreuses espèces de pélicans.
Oie des neiges
Pélican à bec tacheté
Nous repiquons à cet endroit pour une dernière boucle autour du "Kamelwiesse", une immense plaine séparée par des fossés secs et présentant des grands groupes de toutes les espèces de camélidés. Il peut paraître assez choquant que tant d'espace soit dédié à des animaux pour la plupart domestiques mais il s'agit d'une présentation historique.
Mais avant cela, un grand pré, délimité par un grillage bas abrite une espèce d'oiseau particulièrement intéressante : la grande outarde. Il me semble que ce sont ici trois mâles issus d'un centre de reproduction et de réintroduction de l'espèce, soutenu par le Tierpark.
Grande outarde
Vigogne
Un enclos de contact abrite des wallabys de Bennett et des pétrogales tandis qu'en face, des kangourous gris occupent un bel enclos sous le couvert des arbres.
Au détour d'une toute petite allée, on peut accéder à une volière isolée qui accueille depuis peu le grand-duc bruyant ou grand duc de Sumatra, auparavant herbergé dans la Vallée des Rapaces du zoo.
Grand-duc de Sumatra
Petrogale
Kangourou gris
L'arrière de l'enclos des hyènes tachetées vu précédemment donne sur l'enclos des dhôles. La meute évolue dans un sous un dense couvert forestier mais l'enclos pourrait être plus grand pour cette jolie meute qui venait d'avoir des jeunes.
La visite touche quasiment à sa fin. Nous traversons le Kamelwiesse en empruntant l'allée qui le divise en deux en son milieu. Sur notre droite, les camélidés sud-américains, tandis que sur notre gauche, se trouvent chameaux et dromadaires. Le prmeier chantier du nouveau directeur au Tierpark a été la réfection de l'enclos des pécaris du Chaco. Ce remaniement est une réussite totale. Les suinés évoluent dans des taillis épais de végétation dans ce grand espace divisible en deux et l'observation des visiteurs a été rendu plus agréable avec l'ajout d’éléments naturels masquant les grillages et de points de vue aménagés. Des chouettes du Chaco ont été installées à proximité pour compéter cette "mini-zone".
Pécari
Chouette du Chaco
En face se trouvent un autre grand plateau herbeux, donnant l'illusion d'une clairière où évoluent paisiblement des nilgauts et des cerfs-cochons.
Enfin la visite s'achève avec les enclos des cervidés, élément historique du Tierpark.
Maral de l'Altaï
Cerf pseudaxis
Sambar de Malaisie
Malgré tout ses défauts et même quelques atrocités, le Tierpark reste pour moi l'un de mes parcs favoris en raison de sa splendide collection hébergée sur un site vraiment magnifique, notamment lors de cette visite printanière.
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Ost Deutschland Jahre
Ce n'est pas un garrot à œil d'or mais un garrot albéole (Bucephala albeola).
« Les oiseaux ne descendent pas des dinosaures, ce sont des dinosaures à proprement parler. »
Guillaume Lecointre
Guillaume Lecointre
-
gibbon - Messages: 2635
- Enregistré le: Jeudi 10 Mai 2012 11:31
Re: Ost Deutschland Jahre
Merci pour ces belles images. J'espère pouvoir retourner à Berlin l'année prochaine idéalement en avril-mai.
- addax
- Messages: 245
- Enregistré le: Samedi 07 Mai 2016 12:11
Re: Ost Deutschland Jahre
Merci pour ces superbes photos !
Ma page Flickr : https://www.flickr.com/photos/131798845@N07/albums
-
NRJMelvinT - Messages: 661
- Enregistré le: Dimanche 06 Avril 2014 18:17
Re: Ost Deutschland Jahre
De très belles images !
- Théo.D
- Messages: 29
- Enregistré le: Jeudi 04 Janvier 2018 13:59
Re: Ost Deutschland Jahre
Magnifique therabu ! Tu me fais tellement baver de découvrir ces deux parcs qui ont l'air vraiment intéressants.
- Djeiran
- Messages: 522
- Enregistré le: Dimanche 02 Avril 2017 17:45
Re: Ost Deutschland Jahre
Pour commencer, je voudrais remercier tout ceux qui ont pris le temps de laisser un commentaire marquant in intérêt pour les séries de photo.
Je reviens cette fois avec un troisième établissement, que j'avais déjà visité une journée lors du zootour précédent exposé dans les premières pages de ce sujet : le zoo de Magdebourg.
Il s'agit clairement du moins important des quatre zoos de ce zootour, son envergure ne pouvant être comparée aux géants de Berlin et Leipzig. Toutefois, le parc bénéficie de rénovations régulières et surtout d'un plan de collection très différenciant, avec de nombreuses espèces peu représentées.
J'ai décidé de revenir dans ce zoo pour découvrir l'agrandissement du parc, majoritairement dédié à la construction d'un nouvel enclos pour les éléphants du zoo : Africambo II.
J'en parlerais plus en détail par la suite.
Magdebourg est un zoo de taille moyenne, 16 hectares, mais qui bénéficie encore d'espace à disposition pour ces futurs projets.
Je commence la visite avec le secteur des carnivores qui pourrait aussi bien être baptisé secteur eurasiatique. En effet, on y trouve des volières pour rapaces nocturnes le long d'une allée tranquille en bordure du parc, les enclos respectifs des panthères des neiges, tigres de Sibérie et dhôles de Chine. La double-fosse qui hébergeait des putois marbrés est désormais dédiée à des marmottes bobak.
Un peu plus loin, une double fosse située dans une impasse permet de présenter dans de petits enclos végétalisés des mangoustes brunes et des chiens des buissons.
Marmotte bobak
Mangouste brune
Chien des buissons
L'installation qui vient est à mon avis l'une des plus réussie en Europe pour des tapirs terrestres qui cohabitent ici avec des coatis à nez blanc. Il s'agit d'un grand plateau forestier séparé par des fossés secs et deux bassins. Leur maison est une petite serre qui comporte une grande loge aménagée au milieu de la végétation. En plus d'offrir un espace intéressant pour les mois d'hiver, la serre permet de présenter au milieu des visiteurs quelques oiseaux, tangaras du Brésil et caurale soleil, des glossophages de Pallas et une famille de titis roux. Enfin des petits terrariums permettent de présenter des phasmes et batraciens sud-américains.
Tapir terrestre
Caurale soleil
Titi roux
De l'autre coté de la maison se situe le secteur des callitrichidés et psittacidés. Rien extraordinaire cette fois çi puisqu'il s'agit de volières classiques, ne favorisant guère l'observation. Magdebourg a récemment envoyé son dernier tamarin-lion noir à Jersey afin de rassembler les animaux détenus en Europe et relancer le programme d'élevage de l'espèce.
Tamarin-lion doré
Tamarin labié
Tamarin à moustaches
Ce secteur sud-américain se poursuit avec un double-enclos pour tamanoir. La superficie n'est pas immense mais les deux enclos, fortement végétalisés; permettent éventuellement de séparer les animaux ou de gérer les cohabitations. Il est en effet intéressant de découvrir des cigognes maguari et des canards à lunettes de Patagonie dans le second enclos.
Cigogne maguari
Tamanoir
Canard à lunettes de Patagonie
Juste en face, le visiteur est invité à entrer sur un joli territoire d'immersion, délimité par des fils électriques et des canaux. Au premier plan, une petite berge séparée permet d'isoler les tortues du genre Trachemys qui y évoluent. Les chenaux sont occupés par diverses espèces de canards sud américains, tandis que le territoire permet d'évoluer au milieu d'une petite famille de sakis à face pâle. Le sol est quant à lui occupé par des agoutis à dos noir.
Trachemys pseudogeographica
Dendrocygne à ventre noir
Nette peposaca
Couple de saki
Sarcelle cannelle
Agouti à dos noir
Sarcelle de la Puna
Je termine le secteur sud-américain avec une petite volière souvent ignorée des visiteurs. Elle accueille une espèce peu courante en captivité : des écureuils à flancs roux du Costa Rica.
Avant d'attaquer Africambo, le grand complexe africain couvrant pas loin de la moitié du zoo, une installation entourée de plexiglas jusqu'à mi-hauteur attire le visiteur au niveau d'un des carrefours principaux du zoo. Le sol est complètement mis à nu par la colonie de chiens de prairie tandis qu'un autre rongeur évolue au dessus, sur des structures d'escalade faites de troncs morts. Il s'agit de porc-épics arboricoles d'Amérique du Nord.
Je reviens cette fois avec un troisième établissement, que j'avais déjà visité une journée lors du zootour précédent exposé dans les premières pages de ce sujet : le zoo de Magdebourg.
Il s'agit clairement du moins important des quatre zoos de ce zootour, son envergure ne pouvant être comparée aux géants de Berlin et Leipzig. Toutefois, le parc bénéficie de rénovations régulières et surtout d'un plan de collection très différenciant, avec de nombreuses espèces peu représentées.
J'ai décidé de revenir dans ce zoo pour découvrir l'agrandissement du parc, majoritairement dédié à la construction d'un nouvel enclos pour les éléphants du zoo : Africambo II.
J'en parlerais plus en détail par la suite.
Magdebourg est un zoo de taille moyenne, 16 hectares, mais qui bénéficie encore d'espace à disposition pour ces futurs projets.
Je commence la visite avec le secteur des carnivores qui pourrait aussi bien être baptisé secteur eurasiatique. En effet, on y trouve des volières pour rapaces nocturnes le long d'une allée tranquille en bordure du parc, les enclos respectifs des panthères des neiges, tigres de Sibérie et dhôles de Chine. La double-fosse qui hébergeait des putois marbrés est désormais dédiée à des marmottes bobak.
Un peu plus loin, une double fosse située dans une impasse permet de présenter dans de petits enclos végétalisés des mangoustes brunes et des chiens des buissons.
Marmotte bobak
Mangouste brune
Chien des buissons
L'installation qui vient est à mon avis l'une des plus réussie en Europe pour des tapirs terrestres qui cohabitent ici avec des coatis à nez blanc. Il s'agit d'un grand plateau forestier séparé par des fossés secs et deux bassins. Leur maison est une petite serre qui comporte une grande loge aménagée au milieu de la végétation. En plus d'offrir un espace intéressant pour les mois d'hiver, la serre permet de présenter au milieu des visiteurs quelques oiseaux, tangaras du Brésil et caurale soleil, des glossophages de Pallas et une famille de titis roux. Enfin des petits terrariums permettent de présenter des phasmes et batraciens sud-américains.
Tapir terrestre
Caurale soleil
Titi roux
De l'autre coté de la maison se situe le secteur des callitrichidés et psittacidés. Rien extraordinaire cette fois çi puisqu'il s'agit de volières classiques, ne favorisant guère l'observation. Magdebourg a récemment envoyé son dernier tamarin-lion noir à Jersey afin de rassembler les animaux détenus en Europe et relancer le programme d'élevage de l'espèce.
Tamarin-lion doré
Tamarin labié
Tamarin à moustaches
Ce secteur sud-américain se poursuit avec un double-enclos pour tamanoir. La superficie n'est pas immense mais les deux enclos, fortement végétalisés; permettent éventuellement de séparer les animaux ou de gérer les cohabitations. Il est en effet intéressant de découvrir des cigognes maguari et des canards à lunettes de Patagonie dans le second enclos.
Cigogne maguari
Tamanoir
Canard à lunettes de Patagonie
Juste en face, le visiteur est invité à entrer sur un joli territoire d'immersion, délimité par des fils électriques et des canaux. Au premier plan, une petite berge séparée permet d'isoler les tortues du genre Trachemys qui y évoluent. Les chenaux sont occupés par diverses espèces de canards sud américains, tandis que le territoire permet d'évoluer au milieu d'une petite famille de sakis à face pâle. Le sol est quant à lui occupé par des agoutis à dos noir.
Trachemys pseudogeographica
Dendrocygne à ventre noir
Nette peposaca
Couple de saki
Sarcelle cannelle
Agouti à dos noir
Sarcelle de la Puna
Je termine le secteur sud-américain avec une petite volière souvent ignorée des visiteurs. Elle accueille une espèce peu courante en captivité : des écureuils à flancs roux du Costa Rica.
Avant d'attaquer Africambo, le grand complexe africain couvrant pas loin de la moitié du zoo, une installation entourée de plexiglas jusqu'à mi-hauteur attire le visiteur au niveau d'un des carrefours principaux du zoo. Le sol est complètement mis à nu par la colonie de chiens de prairie tandis qu'un autre rongeur évolue au dessus, sur des structures d'escalade faites de troncs morts. Il s'agit de porc-épics arboricoles d'Amérique du Nord.
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Ost Deutschland Jahre
Les photos des tapirs sont un régal ! Bravo !
-
GPN - Messages: 1308
- Enregistré le: Samedi 01 Juillet 2017 19:04
Re: Ost Deutschland Jahre
Merci GPN !
Attaquons désormais Africambo, la zone africaine du parc qui a été construite en plusieurs phases. La première partie est située sur le périmètre historique du zoo.
Elle est notamment constituée de l'installation des rhinocéros noirs. Un couple bénéficie d'une maison dont la conception se rapproche de la maison des tapirs, à savoir une loge de présentation principale, entourée d'autres installations permettant d'exhiber de plus petites espèces.
Ici, un petit enclos extérieur devance la maison et reste connecté avec une fosse en intérieur accessible aux animaux à volonté. C'est le théâtre d'une cohabitation sympathique entre des mangoustes naines et des écureuils fouisseurs du Cap.
Mangouste naine
Écureuil fouisseur
Des terrariums vitrés, au nombre de trois de mémoire, présentent plusieurs petites espèces africaines en cohabitation, toutes habituées des milieux secs et rocheux.
Gerrhosaurus nigrolineatus
Cordylus tropidosternum
Gundi
Tortue pancake de Tornier
A coté de la loge des rhinocéros, une volière profonde présentait lors de ma première visite une famille de colobes d'Angola. Les primates ont été déplacés et remplacés par des lémurs couronnés, plus menacés mais un peu déplacés dans la thématique africaine. D'autres reptiles venant de la Grand Ile complètent cette présentation.
Il faut préciser que les primates ont normalement accès à un territoire de contact depuis lequel le visiteur observe le premier enclos extérieur à rhino.
Les enclos des rhinocéros sont de superficie plutôt modeste bien que pas minuscule. Si le premier est assez simple dans sa constitution, le second est intégré à la grande plaine du parc. Ainsi, de nombreux herbivores, notamment oryx gemsbok et cobs à croissant, peuvent évoluer entre la plaine consacrée aux girafes et zèbres et chez les rhinocéros.
Tortue radiée de Madagascar
Rhinocéros noir
Cobe à croissant
Marabout
Le long de l'enclos des herbivores et séparé par une haute palissade cachant certaines zones, deux petits enclos simples abrite des otocyons et des phacochères. De l'autre coté de l'allée, le long de la bordure du parc, deux petites volières de bois permettent de présenter des singes. Bien que végétalisés, j'ai trouvé la superficie et surtout l'envergue de ces volières très retreintes. Néanmoins elles permettent à la famille de colobes de l'Angola de sortir (je suspecte que la présentation au milieu des visiteurs rencontrait des problèmes) ainsi qu'un couple de cercopithèques mones.
Otocyon
Phacochère
Mone
Colobe d'Angola
Nous continuons de longer l'installation des ongulés africains sur laquelle nous bénéficions de nouveaux points de vue. Nous pouvons également pénétrer dans la maison des girafes rénovée, faite de bois. Les aficionados consacreront peu d'attention aux loges vides des girafes puisqu'une petite volière abritent plusieurs espèces rares de passereaux africains comme des sporophiles ou des tisserins d'Arnaud ainsi que deux espèces de guépiers : les carmins et de Perse, uniques en Europe.
Guépier de Perse
C'est alors que nous arrivons à proximité de la nouveauté ouverte en 2016 : Africambo II. Il s'agit avant tout de la construction d'une nouvelle maison pour éléphants doublée d'un grand enclos extérieur. De nombreuses installations plus réduites sont prévues aux alentours de l'enclos pour de plus petites espèces. L'ancienne maison et le plateau qui était réservé aux éléphants est reconverti de manière fort intéressante en une grande volière pour vautours africains. Autre chose étonnante, il est possible d'entrer de manière ponctuelle au sein de la volière pour observer les grands oiseaux et des mangoustes fauves qui évoluent au sol de l'installation.
Mangouste jaune
Les vieux plateaux des rhinocéros accolés à ce bâtiment ont quant à eux été reconvertis en enclos éthiopien. Recouvert de faux rochers et séparés par un fossé, le visiteur peut voir évoluer divers anatidés, des géladas et quelques bouquetins de Nubie évoluer ensemble. Ce n'est pas la plus naturelle des installations ni la plus grande mais j'ai trouvé qu'il s'agissait vraiment d'une reconversion intéressante.
Oie à ailes bleues
Gelada
Ibex de Nubie
Un joli restaurant à la thématique éthiopienne permet de déjeuner en observant les animaux occuper l'espace de manière variée à l'emplacement du carrefour menant vers l'extension.
J'ai trouvé qu'à l'inverse des reconversions les nouvelles installations étaient assez décevantes. La premiere installation est un petit enclos herbeux discret pour des petits koudous et des grues de Stanley. En face une jolie volière bien que pas immense, abrite un couple de bateleurs en cohabitation avec des corbeaux à nuque blanche.
Cette extension devait également accueillir des chats à pieds noirs pour lesquels un petit complexe d'enclos sous serre avait été prévu. Pour l'instant, seul des chats des sables sont en présentation. Une toute petite volière pénétrante, un quart de la superficie permettant péniblement d'accueillir quatre personnes, est le lieu de vie de quelques petits oiseaux africains comme les euplectes vorabés et les vanneaux couronnés.
Euplecte vorabé
Vanneau couronné
Le chemin fait le tour de l'extension et du grand enclos des éléphants. Il y a une vraie volonté d'immersion et j'ai trouvé les points de vue assez intéressants même si j'aurais apprécié voir les pachydermes évoluer au milieu de leur espace. J'ai également trouvé dommage de planter des bouleaux au milieu de l'enclos, quand des acacias auraient pu apporter un supplément de vraisemblance. L'enclos des lycaons en avant plan est bien trop petit même si l'idée est intéressante.
Le bâtiment des éléphants est fonctionnel, avec un enclos intérieur sableux, permettant l'entretien des pachydermes en phase avec les standards modernes même si pour le coup, cela ressemble vraiment à une maison pour éléphants, sans véritable immersion.
Les dispositifs pédagogiques sont nombreux et variés et visent d'une part à renseigner les visiteurs sur les nombreuses particularités des éléphants mais également sur la problématique actuelle de la conservation de ces animaux en Afrique et en Asie.
Nous ressortons du bâtiment avec la possibilité d'observer un second enclos pour éléphants, bien plus petit, mais permettant d'isoler des animaux tout en leur garantissant l'accès à l'extérieur. A cet endroit, une petite cabane complétée d'une toute petite volière accueillait une famille de grivets dans des conditions très médiocres. Cette installation a en fait été conçue telle une installation de repli, l'ambition étant de permettre aux primates d'évoluer sur le territoire des éléphants; procurant ainsi de l'enrichissement pour les deux espèces et une vision rare en parc zoologique.
Lors de ma visite, on pouvait y observer deux vieilles éléphantes de chaque espèce. La vieille femelle asiatique est depuis morte. Le zoo de Magdebourg s'est vu confié plusieurs jeunes mâles afin de constituer à l'instar de la Flèche ou d'Heidelberg une crèche pour jeunes mâles. Nous ressortons d'Africambo II au niveau du bâtiment des girafes, après une bonne heure de découverte supplémentaire.
Je poursuis la visite vers la maison des singes. Le complexe entier est dédié aux singes "moyens" d'Afrique avec des mandrills, mangabey à ventre doré et des talapoins du Gabon en cohabitation avec des damans de Rhodésie et des athérures. Les animaux bénéficient de loges intérieures confortables en terme d'espace et de volières extérieures moins conséquentes.
Athérure
Mangabey à ventre doré
Mandrill
Talapoin du Gabon
J'aborderais le reste du zoo de manière moins précise. La partie européenne qui inclue des lynxs et d'autres rapaces était en travaux. La volière australienne permet d'évoluer au milieu de quelques espèces peu courantes de l'île continent et de nourrir la colonie de perruches ondulées. Enfin une série d'enclos simples pour herbivores permet de compléter cette visite du zoo de Magdebourg avec des onagres de Perse, des antilopes cervicapres, des cerfs axis, potamochères, buffles nains, alpagas et wallabys agiles.
Ouette à crinière
Dendrocygne gouttelé
Wallaby agile
Antilope cervicapre
Le bâtiment faisant office d'entrée sortie, d'administration et de boutique contient encore quelques terrariums pour reptiles, dernier élément d'une visite très riche.
Takydromus smaragdinus
Attaquons désormais Africambo, la zone africaine du parc qui a été construite en plusieurs phases. La première partie est située sur le périmètre historique du zoo.
Elle est notamment constituée de l'installation des rhinocéros noirs. Un couple bénéficie d'une maison dont la conception se rapproche de la maison des tapirs, à savoir une loge de présentation principale, entourée d'autres installations permettant d'exhiber de plus petites espèces.
Ici, un petit enclos extérieur devance la maison et reste connecté avec une fosse en intérieur accessible aux animaux à volonté. C'est le théâtre d'une cohabitation sympathique entre des mangoustes naines et des écureuils fouisseurs du Cap.
Mangouste naine
Écureuil fouisseur
Des terrariums vitrés, au nombre de trois de mémoire, présentent plusieurs petites espèces africaines en cohabitation, toutes habituées des milieux secs et rocheux.
Gerrhosaurus nigrolineatus
Cordylus tropidosternum
Gundi
Tortue pancake de Tornier
A coté de la loge des rhinocéros, une volière profonde présentait lors de ma première visite une famille de colobes d'Angola. Les primates ont été déplacés et remplacés par des lémurs couronnés, plus menacés mais un peu déplacés dans la thématique africaine. D'autres reptiles venant de la Grand Ile complètent cette présentation.
Il faut préciser que les primates ont normalement accès à un territoire de contact depuis lequel le visiteur observe le premier enclos extérieur à rhino.
Les enclos des rhinocéros sont de superficie plutôt modeste bien que pas minuscule. Si le premier est assez simple dans sa constitution, le second est intégré à la grande plaine du parc. Ainsi, de nombreux herbivores, notamment oryx gemsbok et cobs à croissant, peuvent évoluer entre la plaine consacrée aux girafes et zèbres et chez les rhinocéros.
Tortue radiée de Madagascar
Rhinocéros noir
Cobe à croissant
Marabout
Le long de l'enclos des herbivores et séparé par une haute palissade cachant certaines zones, deux petits enclos simples abrite des otocyons et des phacochères. De l'autre coté de l'allée, le long de la bordure du parc, deux petites volières de bois permettent de présenter des singes. Bien que végétalisés, j'ai trouvé la superficie et surtout l'envergue de ces volières très retreintes. Néanmoins elles permettent à la famille de colobes de l'Angola de sortir (je suspecte que la présentation au milieu des visiteurs rencontrait des problèmes) ainsi qu'un couple de cercopithèques mones.
Otocyon
Phacochère
Mone
Colobe d'Angola
Nous continuons de longer l'installation des ongulés africains sur laquelle nous bénéficions de nouveaux points de vue. Nous pouvons également pénétrer dans la maison des girafes rénovée, faite de bois. Les aficionados consacreront peu d'attention aux loges vides des girafes puisqu'une petite volière abritent plusieurs espèces rares de passereaux africains comme des sporophiles ou des tisserins d'Arnaud ainsi que deux espèces de guépiers : les carmins et de Perse, uniques en Europe.
Guépier de Perse
C'est alors que nous arrivons à proximité de la nouveauté ouverte en 2016 : Africambo II. Il s'agit avant tout de la construction d'une nouvelle maison pour éléphants doublée d'un grand enclos extérieur. De nombreuses installations plus réduites sont prévues aux alentours de l'enclos pour de plus petites espèces. L'ancienne maison et le plateau qui était réservé aux éléphants est reconverti de manière fort intéressante en une grande volière pour vautours africains. Autre chose étonnante, il est possible d'entrer de manière ponctuelle au sein de la volière pour observer les grands oiseaux et des mangoustes fauves qui évoluent au sol de l'installation.
Mangouste jaune
Les vieux plateaux des rhinocéros accolés à ce bâtiment ont quant à eux été reconvertis en enclos éthiopien. Recouvert de faux rochers et séparés par un fossé, le visiteur peut voir évoluer divers anatidés, des géladas et quelques bouquetins de Nubie évoluer ensemble. Ce n'est pas la plus naturelle des installations ni la plus grande mais j'ai trouvé qu'il s'agissait vraiment d'une reconversion intéressante.
Oie à ailes bleues
Gelada
Ibex de Nubie
Un joli restaurant à la thématique éthiopienne permet de déjeuner en observant les animaux occuper l'espace de manière variée à l'emplacement du carrefour menant vers l'extension.
J'ai trouvé qu'à l'inverse des reconversions les nouvelles installations étaient assez décevantes. La premiere installation est un petit enclos herbeux discret pour des petits koudous et des grues de Stanley. En face une jolie volière bien que pas immense, abrite un couple de bateleurs en cohabitation avec des corbeaux à nuque blanche.
Cette extension devait également accueillir des chats à pieds noirs pour lesquels un petit complexe d'enclos sous serre avait été prévu. Pour l'instant, seul des chats des sables sont en présentation. Une toute petite volière pénétrante, un quart de la superficie permettant péniblement d'accueillir quatre personnes, est le lieu de vie de quelques petits oiseaux africains comme les euplectes vorabés et les vanneaux couronnés.
Euplecte vorabé
Vanneau couronné
Le chemin fait le tour de l'extension et du grand enclos des éléphants. Il y a une vraie volonté d'immersion et j'ai trouvé les points de vue assez intéressants même si j'aurais apprécié voir les pachydermes évoluer au milieu de leur espace. J'ai également trouvé dommage de planter des bouleaux au milieu de l'enclos, quand des acacias auraient pu apporter un supplément de vraisemblance. L'enclos des lycaons en avant plan est bien trop petit même si l'idée est intéressante.
Le bâtiment des éléphants est fonctionnel, avec un enclos intérieur sableux, permettant l'entretien des pachydermes en phase avec les standards modernes même si pour le coup, cela ressemble vraiment à une maison pour éléphants, sans véritable immersion.
Les dispositifs pédagogiques sont nombreux et variés et visent d'une part à renseigner les visiteurs sur les nombreuses particularités des éléphants mais également sur la problématique actuelle de la conservation de ces animaux en Afrique et en Asie.
Nous ressortons du bâtiment avec la possibilité d'observer un second enclos pour éléphants, bien plus petit, mais permettant d'isoler des animaux tout en leur garantissant l'accès à l'extérieur. A cet endroit, une petite cabane complétée d'une toute petite volière accueillait une famille de grivets dans des conditions très médiocres. Cette installation a en fait été conçue telle une installation de repli, l'ambition étant de permettre aux primates d'évoluer sur le territoire des éléphants; procurant ainsi de l'enrichissement pour les deux espèces et une vision rare en parc zoologique.
Lors de ma visite, on pouvait y observer deux vieilles éléphantes de chaque espèce. La vieille femelle asiatique est depuis morte. Le zoo de Magdebourg s'est vu confié plusieurs jeunes mâles afin de constituer à l'instar de la Flèche ou d'Heidelberg une crèche pour jeunes mâles. Nous ressortons d'Africambo II au niveau du bâtiment des girafes, après une bonne heure de découverte supplémentaire.
Je poursuis la visite vers la maison des singes. Le complexe entier est dédié aux singes "moyens" d'Afrique avec des mandrills, mangabey à ventre doré et des talapoins du Gabon en cohabitation avec des damans de Rhodésie et des athérures. Les animaux bénéficient de loges intérieures confortables en terme d'espace et de volières extérieures moins conséquentes.
Athérure
Mangabey à ventre doré
Mandrill
Talapoin du Gabon
J'aborderais le reste du zoo de manière moins précise. La partie européenne qui inclue des lynxs et d'autres rapaces était en travaux. La volière australienne permet d'évoluer au milieu de quelques espèces peu courantes de l'île continent et de nourrir la colonie de perruches ondulées. Enfin une série d'enclos simples pour herbivores permet de compléter cette visite du zoo de Magdebourg avec des onagres de Perse, des antilopes cervicapres, des cerfs axis, potamochères, buffles nains, alpagas et wallabys agiles.
Ouette à crinière
Dendrocygne gouttelé
Wallaby agile
Antilope cervicapre
Le bâtiment faisant office d'entrée sortie, d'administration et de boutique contient encore quelques terrariums pour reptiles, dernier élément d'une visite très riche.
Takydromus smaragdinus
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Ost Deutschland Jahre
Therabu a écrit:Pour commencer, je voudrais remercier tout ceux qui ont pris le temps de laisser un commentaire marquant in intérêt pour les séries de photo.
Et peut-être aussi ceux qui rectifient les identifications d'espèces ?
Mais effectivement, tes photographies sont très belles.
« Les oiseaux ne descendent pas des dinosaures, ce sont des dinosaures à proprement parler. »
Guillaume Lecointre
Guillaume Lecointre
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gibbon - Messages: 2635
- Enregistré le: Jeudi 10 Mai 2012 11:31
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