par fabien » Jeudi 04 Mai 2006 11:25
voila un autre article pour complété celui de maxime.
La louve se repose. Auprès d'elle, ses quatre louveteaux se nourrissent. Ils sont à peine plus gros que de petits chiots et découvrent un pelage encore noir, contrastant avec celui de la mère, très blanc. La meute des loups de l'arctique s'est agrandie le 29 avril. « Le public a pu assister à la naissance, raconte Philippe Cammarata, responsable de secteur de la fauverie et des ours polaires ». Les petits ne pesaient pas plus de 30 à 40 grammes à la naissance. Pour l'heure, les soigneurs ne s'approchent pas. Pas question de les déranger. Cette portée, la seconde de la femelle dominante Myax et du mâle Amarok, sera vaccinée et "pucée" dans une dizaine de jours. L'équipe du zoo saura alors le sexe des louveteaux. Au zoo, comme dans la nature les loups obéissent à la loi de la meute où seuls les dominants peuvent procréer. Pour l'heure, la meute comptera donc douze loups. Quatre adultes, quatre louveteaux nés l'année dernière et ces petits derniers. « Pour l'instant nous gardons tout le monde, assure Philippe Cammarata, pour que les jeunes loups de 2005 apprennent la vie de la meute. Car à présent, ce sont les petits derniers qui seront prioritaires. Les autres vont devoir se débrouiller seuls. Ensuite, ils partiront ». Vers d'autres zoos. En effet, il existe des bourses aux animaux, européennes et mondiales, entre les zoos auxquelles participe la structure Amnévilloise. « Nous sommes tout de même très vigilants, sur les demandes et nous vérifions les enclos, l'accueil en général. Nous ne faisons pas partir nos animaux n'importe où ».
Des dix-neuf boas constrictors [ou constricteurs], aucun ne restera au zoo amnévillois. « Un zoo de l'Est de la France nous les a déjà réservés » précise Patrick Prévost, responsable animalier du vivarium. Pour l'heure, le nœud de boïdés est placé dans une grande boîte plastifiée. La femelle boa a donc donné naissance, mardi 2 mai à une portée de 19 petits, d'une longueur de quelque quarante centimètres. A terme, les femelles pourront atteindre les 4,50 mètres, « s'ils sont bien alimentés, explique le soigneur. En milieu naturel, sur une portée de 60, seuls deux ou trois parviennent à l'âge adulte pour reproduire ».
Les boas quitteront le site amnévillois dans les prochaines semaines, dès que les autorisations de transport seront prêtes « et une fois qu'ils pourront se nourrir, ajoute Patrick Prévost. Il faut pour cela attendre une mue qui peut durer entre quinze jours et un mois ».
Dans l'enclos des wallabies de Bennett, les neufs marsupiaux se prélassent au soleil. Les trois femelles qui protègent leur progéniture encore bien cachée dans la poche ne bougent guère. « Elles nourrissent leur petit, explique Philippe Cammarata, nous n'intervenons pas. Nous laissons faire la nature ». Actuellement, les petits wallabies mesurent à peine une trentaine de centimètres pour peser moins de deux kilogrammes. Le temps de la gestation se prolonge de trois à quatre semaines. Les trois petits nouveaux se prélasseront à Amnéville pendant quelques années encore.
source : repulicain lorrain