Date de la visite : 26 avril 2018
Où : Rotterdam
Blijdorplaan 8
3041 Rotterdam
Attention que cette adresse est importante si vous venez en voiture pour accéder au parking du zoo. Il s’agit ici de l’entrée Oceanium.
Si vous venez de la station métro Blijdorp, de la gare centrale ou du centre ville, il existe une autre entrée. Cette dernière s’appelle Rivièrahal et se trouve au croisement de Van Aerssenlaan et Bentincklaan.
Accès :
Rotterdam est facilement accessible depuis Anvers, Bruxelles et Paris en trains Thalys. A partir d’Anvers et Bruxelles, il est possible de prendre un train Benelux (IC 92XX). Cette dernière option est d’ailleurs plus avantageuse point de vue prix mais dure un peu plus longtemps..
La gare de Rotterdam est à environs 15 minutes à pied du zoo.
Il est possible de se rendre au zoo en métro depuis le centre ville avec la ligne E, arrêt Blijdorp.
Prix adulte 2018 : 23€
Website : www.diergaardeblijdorp.nl
Chiffres :
ouverture : 1855, mais depuis 1940 sur le site actuel
ha : 28
Nombre de visiteur par an : 1,4 à 1,5 million
EEP / ESB : plus de 70
Gère l’EEP pour l’éléphant d’Asie, la grue de Sibérie, la grue du Japon, le varan de Komodo, la tortue d’Egypte, le sanglier des Visayas, le petit panda et l’ESB du Goura couronné.
Il existe une application nommée Blijdorp avec des infos et un plan du parc téléchargeable via l’App Store ou Google Play. Je ne sais pas si le plan est à jour car j’ai constaté quelques disparités...
Il s’agit ici de ma deuxième visite à Blijdorp. Il y a eu quelques gros changement depuis ma première visite. Les lions d’Asie ont remplacé les okapis qui sont maintenant casés entre la serre des crocodile et les gorilles. Le dôme Amazonica est sorti de terre, la Rivièrahal semble avoir subi quelques modifications et les rhinocéros noirs sont arrivés depuis peu avec en décembre une première naissance. La dernière datait tout de même de 1960. Je suis arrivé par l’entrée Rivièrahal, on peut dire par le sud du zoo si on se réfère au plan. J’ai malheureusement pris un mauvais choix, celui de tourner dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, me réservant l’Afrique pour la fin et donc l'impossibilité de voirs les rhinocéros noirs qui étaient déjà rentré.
Entrée du zoo (Rivièrahal)

Une fois passé la caisse, je me dirige vers la gauche et longe le premier enclos : celui des wallabys bicolores. Il s’agit d’un enclos de contact, fermé à cause des travaux pour le futur enclos des géladas. C’est un fait une plaine herbeuse avec quelques arbres et buisson autour de caissettes servants d’abris.


Viennent ensuite les enclos boisés des rennes et des loups.
L’enclos des rennes des forêts, que j’ai vu également la veille au Burgers Zoo, fait un peu vieux. J’apprécie le fait qu’il est quasiment entouré d'arbustes. La visibilité est gênée mais on peut avoir une vision à travers les branches comme en forêt. Et cela offre un peu de tranquillité aux rennes. Sur le panneau informatif, je remarque que la répartition de l’animal sur la carte géographique n’est pas la même que hier, où elle était beaucoup plus localisée.

Les loups sont dans un espace qui ressemble beaucoup plus à la forêt. Je le trouve assez réussi quoique pas très grand. Ici aussi il faut chercher le beau point de vue.


Je passe ensuite devant la Rivièrahal et longe le nouvel espace des géladas toujours en construction. Quand j’étais venu à l’époque, il me semble qu’il y avait un petit enclos pour les panda roux et le bâtiment qui sert de base au nouvel enclos des géladas abritait les lions d’Asie. J’ai vu quelques plans de ce nouvel enclos il y a plus d’un an, sans trop savoir quel projet était réellement retenu. Il devrait en tout cas y avoir un espace extérieur face au Rivièrahal.




Un peu d’animation ensuite avec les flamants roses qui semblent bien actifs en poussant toute une série de cris qui semblent bien amuser les visiteurs. Cela ne semble pas perturber le couple d’Eider commun avec qui ils partagent l’enclos. La taille est correcte, une grande pelouse et un point d’eau suffisamment grand.

Je me dirige donc vers l’Asie.

Je croise une première volière contenant des grand-ducs indiens.

Un peu plus loin, une volière plus imposante est le territoire des panthères de l’Amour. L’espace est bien aménagé mais l’espace manque un peu je trouve.


Au détour d’un chemin, on arrive dans une zone un peu marécageuse où un grand bassin sert de lieu de vie aux pélicans frisés et aux grands cormorans.

En vis à vis, un enclos plus petit et en longueur contient une grue du Japon.

On arrive ensuite dans une partie plus tropical où se trouve l’Azië Huis (Maison Asiatique)
Après un premier point de vue sur l’enclos des visayas, une première volière abrite des gouras de Scheepmaker et des pie-bleues à calotte noire.
Enclos des visayas

Volière des gouras et pie-bleues

Il existe un chemin en bois qui mène à une cabane sur piloti qui se situe au dessus de l’étable des bantengs. A faire que si vous avez du temps. Il y a des infos dans la cabane sur la forêt asiatique. J’y ai également vu une volière avec des coqs asiatiques. L’application annonce la présence de shamas à croupion blanc, bulbuls orphée, étourneaux de Bali et éperonniers Napoléon. Je n’ai rien vu dans la volière des coqs, ni panneaux. Soit, je suis complètement passé à coté, soit cette volière n’est plus d’actualité.
Avant d’entrer dans la maison, il existe une dernière volière avec des pigeons de Nicobar.

J’aurais trouvé plus intéressant que l’on déambule dans une volière de contacte ou une mini serre avec ces différentes espèces d’oiseaux.
On trouve diverses espèces dans cette maison asiatique. La première à droite est le toupaye de Belanger dans un petit vivarium très végétalisé. Ils sont d’ailleurs difficile à trouver.

Le plus gros vivarium est celui des varans de komodo. L’espace est séparé en deux par un très très laid volet. J’ai rarement vu une séparation aussi laide dans un espace zoologique.
Les petits et les contorsionnistes peuvent observer les varans via une sorte de petite extension vitrée dans l’enclos. Le vivarium est assez désertique et basique. Quelques plantes en hauteur ou grimpantes rendent le lieu moins austère.
Vivarium des varans de Komodo (première partie)

(deuxième partie)


Varan de Komodo



Vivarium des cobras indien en vis à vis des varans.

Le large couloir tourne vers la gauche avec 3 derniers vivariums dans la continuité de celui des cobras.
Le premier abrite des népenthès, le second des serpents-ratier-rhinocéros et le dernier des phyllies géantes.

En face se trouve la loge de nuit des macaques ouandérou.

Le dernier vivarium de plain pied présente en cohabitation des loris grêle (loris tardigradus) et des chevrotains de Balabac (tragulus nigricans). Le vivarium est de type nocturne et d’une taille moyenne. L’espace est assez sombre et afin de conserver un maximum de pénombre dans le vivarium, les baies vitrées sont recouvertes d’une fine planche percée de trous à différents endroits, d’où on peut observer les animaux. Leur vivarium est assez bien végétalisé et les loris ont de quoi grimper.


Je mets quand même une photo des deux chevrotains. Il y avait beaucoup de reflets et j’ai eu beaucoup de mal pour les photographier.

Un des minuscule loris grêle. J’oublie toujours qu’ils sont si petit.

En sortant du bâtiment, on retombe sur l’autre côté de l’enclos des sanglier des Visayas.


La visite continue avec l’enclos des cerfs du prince Alfred sur la droite. Un enclos herbeux avec quelques arbres et un grand point d’eau. En arrière plan se trouve l’enclos extérieur des macaques ouandérous.
Enclos des cerfs du prince Alfred


Cerfs du prince Alfred


Macaque ouandérou depuis la sortie de la maison asiatique.

Il y a ensuite une chouette petite volière qui abrite les chats pêcheurs. Le point fort de cet volière est une vision vitrée dans une grosse souche d’arbre renversée. Immersion garantie.
Volière des chats pêcheur

Vue de la volière depuis la souche d’arbre

Chat pêcheur



Vient ensuite l’enclos très esthétique, presque comme un jardin, des élaphodes. J’y ai observé deux individus, probablement un couple.

Pour accéder à l’île des macaques nègres, il faut quitter le sentier asphalté et emprunter un chemin en substrat entouré de végétaux. On arrive dans un zone marécageuse qui entoure les deux îlots d’assez petites tailles où les visiteurs en font le tour sur un chemin en bois. Sur la gauche du chemin un accès mène à la loge de nuit des macaques. Il me semble qu’ils passent de leur loge aux îles via un tunnel sous l’eau. Il y a aussi une petite volière délabrée et fermée qui accueillait des bihoreaux gris. Un peu plus loin et toujours à gauche, un autre enclos tout en longueur le long du chemin est le lieu de vie des grues demoiselles et en sortant de cet espace un autre enclos pour une grue à cou blanc (sauf erreur de ma part)
Malgré la petite surface des îlots, ils sont relativement bien aménagé avec des structures naturelles en bois et des arbustes qui offrent un cadre de vie correct aux singes.
Loge intérieur des macaques nègres

Îlots des macaques nègres


Bébé macaque nègre

Enclos des grues demoiselles

Enclos de la grue à cou blanc (?)

On revient ensuite sur le chemin asphalté en quittant cette zone de la même façon qu'on y est entré pour découvrir une autre espèce de primate assez intéressante et pas très courante (pour mon expérience personnelle en tout cas) : les macaques ouandérou.
Les singes se trouvant près de moi, j’ai complètement zappé de photographier leur île. Donc il faudra vous contenter de la photo avec l’enclos des cerfs du prince Alfred en avant plan un peu plus haut...
Je n’ai rien à dire de négatif sur l’île qui est bien végétalisée et qui offre de quoi grimper.
macaques ouandérou




Le parcours continue avec l’enclos des bantengs et des cervicapres en vis à vis de celui des chameaux. Ils sont de tailles correctes, mais les chameaux profitent quand même d’un espace vachement plus grand et il me semble d’ailleur qu’ils ont pris la place des Bantengs.
Enclos des bantengs et cervicapres


Enclos des chameaux

Banteng

Juste avant l’enclos des Bantengs, il existe une misérable petit volière pour des écureuils de Prévost et des perruches à tête prune. L’insalubrité n’est pas loin ....

On arrive ensuite à un point de restauration derrière lequel existait avant un rocher où vivait en cohabitation un takin du Sichuan et des macaques rhésus. Pensant que ce rocher se trouvait ailleurs et qu’en plus, il n'apparaît plus sur le plan du zoo, je n’ai pas cherché à voir si la structure existe toujours où si elle a été rasée. En tout cas, il ne semblait pas y avoir quelque chose à voir dans ce coin ni de possibilité d’aller s’y promener.
L’enclos des petits pandas n’existait pas lors de ma dernière visite. Je le trouve assez réussis. Les visiteurs empruntent une sorte de chemin en planche de bois sur pilotis qui passe entre une île et un enclos. Ces deux derniers sont reliés par un tronc mince niché entre deux arbres de part et d’autre et qui passe au dessus de notre tête. Les îles sont très naturelles car sans structures particulières. La végétation dans l’espace suffit. Sur la plus grande des îles, on peut y observer un élaphode.
Iles des petits pandas




Petit panda


Elaphode

La partie nord du parc comporte le Taman Indah, sorte de bâtiment hybride entre temple (style parc d'attraction), serre tropical et étable. Il abrite des gros animaux comme les éléphants asiatiques, rhinocéros indien et des tapirs malais. On y trouve aussi quelques espèces plus petites. Le Taman Indah borde la route qui longe le parc. Il est entouré d’enclos : deux en longueurs sur le haut tout le long de la route, et un troisième plus imposant sur le bas.
En arrivant par l’enclos des petits pandas, l’enclos en longueur est celui des rhinocéros indiens. La dimension de l’enclos n’est pas exceptionnelle et possède des points d’eau relativement grands, qui sont un atout important pour cette espèce. L'enclos est en fait une succession de deux espaces (2 parties) avec possibilité de les séparer en cas de besoin.
Enclos des rhinocéros indiens (à gauche, on aperçoit la grille grise qui permet la séparation de l’enclos) Il s’agit donc de la partie 2 de l’enclos si on vient du sens opposé, c’est à dire du Taman Indah.

Enclos des rhinocéros indiens (côté Taman Indah et donc partie 1)

En vis à vis, une vétuste mais sympathique volière abrite un Manul borgne assez actif. L’intérieur est assez bien conçu point de vue aménagement et végétaux.

Je ne suis pas très fan du Timan Indah. Ce genre de construction en fausses pierres vieilli très mal et n’est jamais très sexy. Mais bon c’est question de goût, l’important étant ce qu’il y a à l’intérieur.
Timan Indah, entrée côté rhinocéros

L’intérieur est à l’image de l'extérieur : pierre toujours aussi fausse et faux arbres. Mais il y a aussi de la vrai végétation. Quelques vivariums et volières agrémentent la visite. Il est possible d’emprunter un escalier qui mène à un balcon qui offre une vue panoramique sur le lieu, assez restreint pour les visiteurs. Le toit vitré offre une belle et agréable luminosité.
Timan Indah (intérieur)

Aquarium entre l’enclos intérieur des rhinocéros et tapirs. On y trouve des barbus de Schwanenfeld, botias clown, barbus requin et gouramis géants.

Une volière semi-vitrée avec des étourneaux de Bali, roulrouls couronnés et des bulbuls orphés.

Un vivarium pour les pythons réticulés.

Et enfin une très grande et surtout haute volière pour les calaos festonnés en cohabitation avec des coqs dorés (gallus gallus). Un pirolle à bec rouge vit aussi dans cette volière mais celà n’est pas indiqué.

Calao festonné

Pirolle à bec rouge

Les gros mammifères possèdent aussi des espaces relativement petits. Mais je sais que pour les tapirs et rhinocéros, ils ont des étables non visibles du public. Ils peuvent donc à leur guise passer d’un endroit à l’autre. C’est ce qu’il m’a semblé en tout cas. Cela dit, j’ai trouvé ces espaces “publics” relativement petits.
Enclos intérieur des rhinocéros indiens

Enclos intérieur des tapirs malais

J’ai photographié la partie interne des éléphants depuis le balcon. J’ai trouvé cet espace assez petit, même si l’équipement pour offir un maximum de soins aux pachydermes semble avoir été mis en place, j’ai trouvé l’espace intérieur décevant.

Un espace de petite taille non visible du public est destiné au mâle du zoo.
En sortant de Timan Indah du côté des rhinocéros, on accède d’abord à une grande volière côté gauche avant d’arriver à l’enclos des éléphants sur la droite. La sortie opposée débouche sur l’enclos des tapirs malais à droite et l’enclos des éléphants à gauche. (point d’eau de l’enclos du mâle suivit de celui des femelles)
Dans la grande volière j’ai observé ibis à tête noire, tantales, aigrettes et bihoreaux. Il y a d’autres oiseaux mais je n’ai pas pu tous les identifier vu qu’aucun panneau informatif n’y est présent. On peut se promener dans la volière via un chemin en arc, dont le centre comporte un escalier qui mène à un pont suspendu qui mène à une sorte de grotte d’où l’on peut rejoindre la terre ferme via un escalier en colimaçon. La serre date de quelques années car son état est assez vétuste. Une rénovation ne serait pas du luxe.
Volière

Ibis à tête noire


Tantale

L’enclos des éléphants n’est pas énorme mais comporte un grand point d’eau où ils peuvent se baigner. Et je ne parle pas de l’enclos du mâle qui est une sorte de couloir dont une partie est sous une sorte de préau. Il ne cessait d’ailleurs de faire des allez-retour. Les mâles sont rarement bien loti en zoo et je les trouve parfois assez nerveux. On est loin de ce qu’offre le zoo de Cologne pour son mâle… Le point positif de l’enclos du mâle est son espace baignade.
Enclos des éléphants (celui du mâle se trouve derrière la rangée d’arbre à partir des structures métalliques à droite)


Point d’eau de l’enclos des femelles

Point d’eau et enclos de l’enclos du mâle

Eléphant asiatique



Enclos extérieur des tapirs malais


On arrive ensuite dans une partie historique du parc. L’ancienne maison des girafes. Sur la photo, on n’aperçoit qu’une partie du bâtiment. Il s’agit de deux maisons identiques et symétriques, reliées par une arc horizontale. La maison non visible sur la photo est un restaurant. Lors de ma dernière visite, la deuxième maison logeait les okapis. Depuis peu, ce sont les lion d’Asie qui ont investi les lieux. Et ils gagnent au change.
Maison des lions d’Asie

L’espace dédié au visiteur n’a pas changé dans la maison. Mais elle a été adapté aux fauves. Des baies vitrées remplacent les barreaux et les loges pour okapis ont fait place à un espace qui recrée le désert probablement de la réserve du Gir où vivent les derniers lions d’Asie à l’état sauvage. Mais je ne vous apprends rien…
Les baies vitrée côté extérieur donnent sur l’enclos extérieur. Ce dernier est herbeux avec quelques arbres et une multitudes de rochers.
Une sorte de cabane adossée à l’enclos permet une vision sous vitre et une proximité avec l’animal.
Espace visiteur de la maison des lions d’Asie


Lion d’Asie vu depuis l’espace visiteur

Enclos des Lion d’Asie

Lion D’Asie

Derrière cette haute clôture en bois, il y a un enclos extérieur sous forme de cage probablement dans le but d’isoler un ou des individus.

J’y suis passé plus tard lors de mon parcours, mais autant clôturer la partie asiatique maintenant avec l’enclos des tigres de Sumatra. L’enclos en forme de ballon de rugby est très esthétique. Il se compose d’un tunnel en cul-de-sac avec de part et d’autre une vue panoramique sous vitre sur les deux enclos extérieurs. Au fond ce sont les zones intérieures qu’il est possible de voir. Elles ne sont pas de grandes tailles. Les zones extérieures sont très verte avec beaucoup de végétaux le long de la clôture qui permettent aux tigres de se mettre à l’abris des regards. J’avais d’ailleurs eu beaucoup de mal à les observer lors de ma précédente visite.
Enclos des tigres de Sumatra

Zone droite de l’enclos. Dans cette partie, une partie des baies vitrées est remplacée par une séparation en bambous. Un petit détail, mais je trouve cela très intéressant car il permet un contact olfactif et auditif avec l’espèce.


Zone gauche

Tigre de Sumatra

Enclos intérieur des tigres

(à suivre)