Créations

[omnicolore]

Oui c'est vrai.

Quand j'ai commencé mon idée, j'avais pensé à faire devenir la plaine africaine actuelle en immense volière en incorportant le chemin de visite autour, pourquoi je l'ai pas mis dessus?? Bonne question.

Idem pour la partie australienne, qui pour moi prendrait la place de la zone asiatique, mais avec juste des points de vues, pourquoi je l'ai pas mis?? Mystère.

J'était tellement dans mes rechercher d'espèces des différentes zones géographiques pour faire quelque chose de cohérent que j'ai du les oublier.

Tant pis. Mais bon je suis content de ces échanges, c'est toujours intéressant

Yoann

[Jerem'17]

MASTERPLAN – ZOOPARC DE BEAUVAL

Le ZooParc de Beauval est un parc qui compte beaucoup pour moi. Ma première visite date de 2008 et la visite m'a absolument émerveillé. Mais pas la deuxième. J'étais plus âgé, deux ans de plus certes, mais ma vision des choses avait changé. Certains espaces m'ont mis mal à l'aise : volières à psittacidés et à rapaces, volières en cloche, espace des otaries, espaces des lions et des félins en général, les volières dénudées de la serre aux oiseaux,... Et depuis cette visite de 2010, mon ressenti a également évolué. Surtout face à ce collectionnisme inutile qui caractérise Beauval en multipliant les doublons et les espèces « inutiles ».
Je propose ainsi une refonte de l'ensemble du ZooParc de Beauval, même si quelques espaces vont rester tels quels car je trouve que ces espaces sont de taille, d'espace et de conception à peut près correcte.
Ma dernière visite datant de 2012, je ne connais pas trop la configuration du terrain de la nouvelle extension. Je me suis permis d'agrandir considérablement cet espace.
Pour faire ce master-plan, je me suis aidé du plan disponible sur le site du ZooParc, les numéros entre parenthèses sont à reporter sur ce même plan.

Le ZooParc de Beauval est désormais divisé de manière géographique, en se battant sur plusieurs parcs nationaux ou hotspots menacés de la planète.
Voici la liste de ces zones :
[list=]Zone Pantanal / Amérique du Sud (entrée, pampa, îles à lémuriens, flamants, rapaces, volières, sitatungas)
Zone Afrique – Montagnes (savane africaine + enclos autour)
Zone Afrique – Forêts tropicales (zones des fauves + volières en cloches + enclos des grues + île des gorilles)
Zone Afrique – Savane et Désert (Amphithéâtre des Oiseaux, bongos, réserve des hippopotames + extension)
Zone Europe (extension)
Otaries (otaries)
Sumatra (zone des coatis / ratons laveurs / loutres, îles des singes, Serre Tropicale des gorilles, îles des gorilles et des orangs-outans)
Zone Australasienne (wallabies, kangourous, Serre Tropicale)
Zone indienne (plaine asiatique, macaques ouandérous, dromadaires / watusis)
Zone chinoise
Asie du Sud-Est (okapis, éléphants, mini-ferme)
Zone Madagascar (enclos des chimpanzés, tortues, Serre Tropicale des Grands Singes, vivarium)[/list]

Je vais les développer une par une.

ZONE AMERIQUE DU SUD / PANTANAL

En passant le portail d'accueil, légèrement agrandi afin de mieux gérer les importants flux de visiteurs lors de certains jours, le visiteur se retrouve dans la première zone du Parc, à savoir le Pantanal. Cette région d'Amérique du Sud a été choisie pour sa grande diversité zoologique, mais ça sera également le moment de parler un peu du problème de déforestation importante qui sévit actuellement dans cette région du monde (et malheureusement dans d'autres régions).
Les deux anciennes îles à makis ont été réunies grâce à des cordes, ce qui offre une surface relativement importante. Cette installation n'a cependant pas subie de profonds changements, de la végétation a cependant été plantée. La famille de capucins à poitrine jaune vit dans ce complexe, toute heureuse de quitter leur affreuse volière en cloche. Ces animaux, gravement menacés, partagent leur lieu de vie avec des coatis à queue annelée, beaucoup moins menacés certes, mais qui animent un peu le sol.
L'enclos des flamants a été entièrement clôturé et inclus les berges herbeuses le long du chemin située près de l'ancien enclos des ânes de Somalie (79). L'enclos englobe également l'ancien enclos des chaunas (80). Dans cet espace, dont l'eau a été gardée dans son intégralité, vit une famille de tapirs terrestres et un important groupe de capybaras. Dans le futur, il est envisagé d'ouvrir à la cohabitation les îles des capucins.
Le visiteur continue sa visite en traversant le ruisseau pour rejoindre l'ancienne Serre Tropicale des Oiseaux. Dorénavant sud-américaine, elle présente l'avantage de faire découvrir au visiteur toute la petite faune qui vit dans les forêts. La volière extérieure présente un jeune couple d'aras hyacinthes. A l'intérieur, tout a été détruit dans la Serre, rendant les choses beaucoup plus faciles question aménagement. La Serre a été divisée en deux espaces : un espace vivarium et un espace où des oiseaux, des mammifères et des poissons évoluent en toute liberté ou en volière.
Le visiteur débute par la visite du vivarium. Ce vivarium a ceci de spécial que les habituelles cages vitrées ont été délaissées au profil de véritables espaces végétalisés. Le plus grand de ces enclos se trouve directement sur la gauche, il présente un couple de caïmans à lunettes (le parc espère pouvoir présenter à la place des caïmans du Pantanal ou yacarés , espèce assez peu commune dans les zoos européens). Un grand espace propose une cohabitation entre des boas constricteurs et des iguanes verts. Des anacondas verts, contents de quitter leur ancien vivarium de la serre des gorilles, partagent un grand espace mi-aquatique mi-terrestre avec des tortues à carapace molle. Au fond de la zone se situe se trouve un lieu d'élevage pour des vipères et des dendrobates : deux couples de magnifiques vipères de Schlegel ont en effet investi un vaste espace très végétalisé. Des dendrobates jaunes et des dendrobates bleus vivent à leur côté. Un vivarium en vision sous-marine présente quant à lui un poisson originaire des eaux de l'Amazone, le fameux pirhana rouge. Avant de rejoindre la deuxième salle, on tombe sur un espace destiné à des fourmis coupeuses de feuilles, sur un espace lui aussi en vision sous-marine pour un couple de tortues alligators et sur un dernier terrarium présentant un couple de boas arc-en-ciel dans un environnement similaire mais plus petit que les boas constricteurs. De la végétation complète le vivarium, rendant l'immersion quasi parfaite.
Le visiteur quitte donc cette première salle pour rejoindre la deuxième salle. De la végétation a été plantée en nombre important, donnant l'impression de se trouver dans la forêt amazonienne. Bien sûr, l'eau est présente avec une cascade de taille assez importante. La liste des espèces présentes dans cet espace ne se limite pas au Pantanal, tout simplement parce que cette salle offre une sorte de transition avec le reste de la visite. On y trouve de nombreuses espèces d'oiseaux : diverses espèces de tangaras, des spatules roses, des savacous huppés, des sarcelles à collier, des dendrocygnes fauves, des grands hoccos, des callistres, des caurales soleil, des ibis rouges... La liste est longue. Un espace pour les tortues mata-mata en cohabitation avec des tortues dendriculées et des raies à aiguillons se trouve également dans la serre. A noter la présence du couple de paresseux didactyles dans un grand espace légèrement séparé (même si les paresseux ont accès à l'ensemble de la serre) avec au sol le couple de grands tatous velus. A l'extrémité de la salle, on peut observer l'enclos intérieur des ouistitis pygmées, avec au sol le couple de tatous à trois bandes. L'enclos extérieur se situe juste à droite. A gauche, l'espace des aras de Lafresnaye a été agrandi et présente désormais des sakis à face blanche et des tamarins pinchés.
En sortant de la serre, les volières des psittacidés le long du ruisseau et les volières en arc de cercle et l'espace des sitatungas ont été réunis et les chemins entourant ces espaces détruits. Cela nous laisse un immense espace arboré et plus ouvert, même si de nombreux arbres ont été plantés. Dans cet espace ont été déplacés les jaguars du parc. Le parc présente un couple de ces magnifiques animaux, qui se reproduit régulièrement. Divers points de vision sont proposés aux visiteurs.
Les espaces des rapaces ont été réunies en un seul espace. Dans cet espace de taille plutôt convenable, se trouve deux espèces originaires des Andes : le condor des Andes et la buse bleue du Chili. Même si l'espace n'est pas très grand, le volume est plutôt convenable et permet aux oiseaux d'ouvrir leurs ailes.
Les cinq volières devant la nurserie existent mais dorénavant, elles sont beaucoup plus hautes et au nombre de trois. La première héberge un couple de vautours papes et une importante colonie de conures de Patagonie. Un couple d'aras hyacinthes vit dans la deuxième volière. La troisième volière enfin héberge un couple d'aras de Lafresnaye et plusieurs hoccos de Daubenton. Une grande partie de la collection des amazones, perroquets, cacatoès et des loris hébergée auparavant à Beauval a été déplacée en dehors du parc ou ailleurs dans le parc, et pourrait être présentée dans les prochaines extensions du parc.
Plus loin dans la visite, le visiteur se retrouve au niveau de l'ancien espace des pélicans. Cette zone a été asséchée en grande partie, la passerelle enlevée. La passerelle suit le chemin de visite qu'elle remplace en quelque sorte. Cette zone propose un espace pampa avec fourmiliers géants, nandous d'Amérique, kamichis à collier et cygnes à cou noir.
L'ancien enclos des ânes de Somalie et des cobes a été légèrement réaménagé pour proposer aux visiteurs un espace avec de nombreuses hautes herbes et de la végétation typique du Cerrado. Un couple de très discrets loups à crinière vit dans cette installation.
L'ancienne pampa sud-américaine, quant à elle, a été totalement remaniée. Couverte d'un filet, l'endroit est aménagé d'une manière assez similaire à la grande volière de Doué, sauf qu'ici a été recréé de manière artificielle la Cascade des Manchots. Sur une passerelle, le visiteur observe donc dans ce décor fait de rochers, de cascades et de quelques zones herbeuses et sableuses la colonie de manchots de Humboldt du parc, ainsi qu'un couple de pélicans thages, quelques sternes incas et divers anatidés, comme des sarcelles de Chiloé, des ouettes de Magellan ou des canards huppés de Patagonie.
La visite se termine avec l'ancien enclos des fourmiliers qui, bien que petit et étroit, accueille désormais après de multiples réaménagements une famille de chiens des buissons.

La suite plus tard. Je suis bien évidemment ouvert aux questions / commentaires / remarques, du moment qu'ils soient constructifs.

[gibbon]

Vous regroupez les espèces par zones géographiques je trouve cela vraiment bien. Le visiteur peut de cette façon en apprendre beaucoup sur les différents biotopes et ecosytèmes de notre planète. Des vivariums ou des volières avec des oiseaux ou des reptiles de différents pays présentés côte à côte je trouve que c'est vraiment dépassé comme mode de présentation. Les maisons des singes avec orang outan et gorilles dans le même batiment ça appartient au siècle passé quand on voulait seulement montrer aux gens des animaux exotiques. Ces singes ne viennent pas du même continent ne vivent pas dans les mêmes biotopes ils n'ont rien à faire ensemble.

Ces singes n'ont rien à faire ensemble uniquement si l'on veut réaliser une répartition géographique. Mais celle-ci est tellement une mode depuis quelques années qu'on en oublie qu'elle n'est ni obligatoire, ni meilleure qu'une autre manière de répartir une collection ! Dans d'autres types de répartition des animaux, ce voisinage aurait au contraire tout son sens.
La répartition par classification souffre malheureusement d'une mauvaise image car elle renvoie au passé, avec, souvent, des séries de petites cages, enclos ou terrariums peu adaptés aux animaux. Elle a eu la "malchance" d'être concomitante avec une mauvaise considération du bien-être animal et donc des installations de mauvaise qualité. Mais je pense vraiment qu'il faut oublier cette image qui lui "colle à la peau", et je suis convaincu qu'une répartition par familles/ordres/classes d'animaux MODERNE est possible et peut être tout aussi intéressante qu'une répartition par zones géographiques ou par biotopes. D'ailleurs, si on remarque bien, ceci se voit déjà dans les parcs modernes que sont les parcs spécialisés de Nesles, La Vallée des Singes, Le Parc des Oiseaux, et d'autres. En effet, ces zoos spécialisés ont de fait une organisation de la collection basée sur la classification en réalité. La seule particularité est que leurs collections ne concernent qu'un seul ordre ou classe. Pourtant, ces parcs sont très modernes, les animaux y ont de très bonnes qualités de vie et la pédagogie y est très poussée et efficace. Aussi, un parc généraliste où les animaux seraient répartis par ordres ou par classes reviendrait à présenter une juxtaposition d'une mini-Vallée des Singes, d'un mini-Parc des Félins, d'un mini-Parc des Oiseaux, d'une mini-Ferme aux Crocodiles, etc. Et il n'y a aucune raison que la qualité des installations et l'efficacité de la pédagogie n'y soient pas aussi bonnes que dans chacun de ces parcs spécialisés qui sont des références en matière de respect de l'animal et de sensibilisation du public.

[raphaël]

La répartition géographique n'est pas une mode, mon cher gibbon, pas plus que le rap ou les séries télés, cela n'existait pas dans ta jeunesse, mais le concept fut inventé, réutilisé, approprié et cela fait désormais partie de l'air du temps. C'est une progression logique des préoccupations, le zoo n'est plus un musée vivant où les bêtes sont alignées non pas dans du formol mais dans des cages ou volières.
Aujourd'hui, le zoo ne sert pas tant à connaitre les espèces, les familles ou les genres, mais plutôt à mettre en valeur la richesse des écosystèmes, des interactions entre espèces qui se cotoient.
Tu noteras d'ailleurs qu'à Nesles il y a le circuit Amérique du nord, Asie, etc...

Même avec une grande qualité des installations, un zoo scrupuleux dans la présentation taxonomique s'interdit de fait toute cohabitation.
Et puis, on le voit bien, que c'est rébarbatif... Une grande volière comme à Doué c'est passionnant, cinq ou six volières alignées avec chacune un psittacidé, cela perd les gens.

[Virgilles87]

bravo à ceux qui développent des idées de refontes du zoo de Beauval, même si tous n'est pas parfait, il y a du travail de fait et c'est très bien. Je tiens à le signaler
bon bien sût toutes ses créations ne sont hélas que des idées mais je rejoins pas mal de points. Pour moi il faudrait vraiment que le zoo de Beauval fasse des zones qui correspondent aux différents continents, même si il serait dur de le faire avec tous les animaux qu'ils ont, il faudrait au moins le faire pour un maximum d’espèces. Peut être qu'ils partent malgré tous dans cette directions car depuis le début des années 2000, ils sont développés une zone australienne, ensuite la zone asiatique et maintenant ils partent pour une nouvelle zone africaine. Qui sait, peut être une organisation par continents à venir

[gibbon]

La répartition géographique n'est pas une mode, mon cher gibbon, pas plus que le rap ou les séries télés, cela n'existait pas dans ta jeunesse, mais le concept fut inventé, réutilisé, approprié et cela fait désormais partie de l'air du temps.

Oh, que si, c'est bien une mode, et les zoos s'y suivent bêtement !

C'est une progression logique des préoccupations, le zoo n'est plus un musée vivant où les bêtes sont alignées non pas dans du formol mais dans des cages ou volières.

Il n'y a aucun côté "musée vivant" dans l'idée que j'ai évoquée précédemment. Ce sont tes images du passé bien encrées dans ton esprit qui prennent le dessus. Et puis, tu sais, la logique, ça ne veut pas dire grand chose....

Aujourd'hui, le zoo ne sert pas tant à connaitre les espèces, les familles ou les genres, mais plutôt à mettre en valeur la richesse des écosystèmes, des interactions entre espèces qui se cotoient.

Pourtant, il y aurait bien besoin, quand on voit l'ignorance des gens la dessus. Et l'un n'empêche pas l'autre. Regarde les parcs spécialisés, ils allient les deux à merveille !

Tu noteras d'ailleurs qu'à Nesles il y a le circuit Amérique du nord, Asie, etc...

Amérique tout court Mais ce n'est qu'une sous-répartition dans ce parc (après celle de la classification) qui est d'ailleurs très bancale, comme souvent dans les zoos qui sont tombés dedans, puisque des félins d'Asie se retrouvent au milieu du circuit africain. D'ailleurs, comme pour te faire mentir, un nouveau parc, lui aussi spécialisé, sur les primates cette fois, et où des primates sud-américains côtoieront des singes africains, voit le jour en ce moment juste à côté !

Même avec une grande qualité des installations, un zoo scrupuleux dans la présentation taxonomique s'interdit de fait toute cohabitation.

Bien sûr que non ! Des cohabitations entre primates ou entre oiseaux sont tout à fait faisables, sans "transgresser" la limite de l'ordre ou de la classe ! Regarde La Vallée des Singes et le Parc des Oiseaux, pour t'en convaincre. Pour ce qui est du respect strict du mode de présentation choisi, je ne pense pas que l'on puisse dire que les répartitions géographiques soient très sérieuses et très scrupuleuses !...

Et puis, on le voit bien, que c'est rébarbatif...Une grande volière comme à Doué c'est passionnant, cinq ou six volières alignées avec chacune un psittacidé, cela perd les gens.

Encore une fois, oui, quand c'est le style à l'ancienne. Il faut arrêter avec cette association "répartition systématique = cages mono spécifiques alignées". L'un n'entraîne aucunement l'autre. Moi, je parlais d'une façon de faire moderne, avec des cohabitations, des enclos ou volières vastes et naturels. Ce n'est en rien incompatible avec une répartition systématique. Encore une fois, la preuve avec les parcs spécialisés susmentionnés.

[Simon38]

À partir du moment où l'on veut montrer l'extraordinaire diversité du vivant, que chaque espèce représente une brindille dans le grand buisson la biodiversité et qu'elle interagit continuellement avec son environnement, la présentation par biotope paraît la plus intéressante non ? Après là où le bât blesse c'est que ce découpage assez récent de nos zoos est très souvent bancal et peu scrupuleux scientifiquement avec une Asie tropicale représentée par des pandas roux et des orangs-outans ou l'Amérique du Sud par des lamas et des nandous...

En ce qui concerne le Master plan de Jerem'17, c'est prometteur et j'attends la suite mais j'ai déjà quelques remarques à faire :

Pourquoi cloisonner la serre des oiseaux en deux sous-parties ? J'image que c'est pour présenter amphibiens, reptiles et poissons aux côtés des oiseaux mais je trouve qu'il y aurait moyen de faire moins compartimenter. Sinon la répétition des deux espèces de tatous me gênent un peu aussi et les singes en volières aussi : une cohabitation à tenter avec les oiseaux en vol libre ?
Je crains que les volières à rapaces même réunies n'offrent que peu de hauteur aux condors et vautours papes mais la collection est cohérente et intéressante.
Enfin la volière du Chili : ce serait dommage de virer les manchots de leur actuel enclos qui est plutôt bon, et pour construire une fausse falaise à partir de rien, donc qui fera très artificielle, sur une pampa qu'on pourrait requalifier sans gros changements.

[Elouan]

Merci déjà pour cette très belle refonte.

Je suis d'accord avec Simon, il faudrait laissé l'enclos actuel des manchots (en plus il rentre dans ta zone géographique).
Concernant les jaguars, je séparerai l'enclos en 2 (une partie pour le mâle à la place des sitatungas et d'une moitié des volières et une autre partie pour la femelle à à la place de toutes les autres volières, ou l'inverse. Comme ça en divisant l'enclos, ça permet de respecter leur cycle naturel (solitaire).
Et du coup pour ta volière avec manchots, j'aurai rattaché la partie de la pampa avec bassin aux tapirs, la partie herbeuse j'aurai mis les loups et donné tout l'enclos pélican, âne aux fourmiliers...

A part ceci la refonte me va.

[Jerem'17]

Merci pour ces premiers retours !

Je vais essayer de reprendre point par point :
Concernant la Serre des Oiseaux : j'ai séparé le vivarium des oiseaux pour justement ne pas mettre des espaces "artificiels" au milieu d'espace de vol sans barrière. Mais après on peut parfaitement imaginer que les deux lieux se complètent.
Quant aux singes, je les ai mis en volière pour éviter que les visiteurs ne leur donnent à manger ou pire, essayent de les attraper.
Pour les tatous, je garde les deux espèces car j'adore ces animaux

Pour les jaguars, oui bien sûr que les deux animaux peuvent être séparés et ils le seront ! Ce sera le cas dans la mesure du possible pour une grande partie des félins vivant en solitaire !

Pour l'enclos des manchots c'est vrai que c'est dommage de le détruire mais j'ai hésité. Je voulais le consacrer à une autre espèce de manchots (du Cap par collant à une thématique africaine, même si tirée par les cheveux). Du coup je l'ai incorporé aux territoires des jaguars.

Quant à la volière, c'est vrai qu'il faut beaucoup d'imagination pour ça mais je rêve vraiment d'une volière de ce style à Beauval et comme il n'y avait pas d'autre endroit pour ça, je me suis dit pourquoi pas ici car l'espace est grand.

Merci en tout cas pour vos retours

[Simon38]

Merci pour ces réponses qui ont beaucoup de sens et qui m'aide à comprendre ! C'est vrai que le bassin des manchots intégré à un espace pour jaguars, ça peut avoir de l'allure !

[abel]

Le masterplan de Jerem'17 est très intéressant, je suis globalement d'accord avec les remarques de Simon. J'attends la suite, c'est très intéressant de comparer les masterplans de différentes personnes pour le même parc !

Répartition par biotopes ou par familles ? C'est un vrai débat, je n'ai pas d'avis tranché sur la question. Les arguments des deux camps sont valables, mais c'est vrai que l'heure est plutôt à la répartition par biotopes, qui est peut-être plus pédagogique. Le défaut de la répartition par familles, c'est que ça exclut les cohabitations entre différentes familles.

[Jerem'17]

ZONE AFRIQUE – MONTAGNES & DESERTS (partie 1)

On suit la pente qui mène lentement mais sûrement vers l'ancienne plaine africaine du ZooParc de Beauval. On retrouve l'espace des hyènes tachetées sur la gauche. Cet enclos n'a pas subi trop de modifications, tout simplement parce que je ne voie pas trop quoi faire de cet espace. C'est vrai que les hyènes auraient mérité un espace dans l'extension mais je trouve aussi que cette espèce est un bon moyen de débuter la visite de ce continent qu'est l'Afrique.
On arrive ainsi devant cette ancienne plaine africaine qui a fait tant couler d'encre de part sa pente. Je ne vais pas être très original en ce qui concerne la réhabilitation de cet espace, sauf que moi je coupe la savane en deux espaces séparés. Du côté de l'ancienne maison des girafes, une famille de géladas va vivre ici, dans un décor de rochers et de quelques structures d'escalade. Des bouquetins de Nubie vivront à leurs côtés. L'autre partie de la plaine africaine sera consacrée au territoire des magots, singes menacés qui méritent d'être mis en valeur.
L'enclos des tortues a été profondément remanié. Une étendue de sable recouvre désormais l'enclos, avec quelques rochers et des plantes du désert. Un petit bout du Kalahari a été ainsi reconstruit. La famille de suricates vit désormais ici. Un couple de tortues léopards a également été installé ici. Ces charmantes mangoustes partagent leur maison avec les porcs-épics à crête, heureux de quitter leur immonde fosse pour vivre de l'autre côté, dans un nouvel enclos. Un chemin a été ouvert entre cet enclos et un enclos fortement agrandi, qui rejoint l'ancienne maison des girafes. Dans cet enclos, à la thématique saharienne, vit un couple de chats des sables. Cet enclos a été construit sur les emplacements des territoires des suricates, des otocyons et du chemin des visiteurs.


ZONE AFRIQUE – SAVANE ET MARECAGES.

Ce chemin rejoint directement la Réserve des Hippopotames. Les nyalas et les potamochères sont présentés ailleurs. L'espace libéré a permis d'agrandir la partie aquatique de l'installation, mais sans point de vision pour les visiteurs. Trois hippopotames vivent dans cette installation. L'immense volume de la volière a permis l'installation de nombreuses espèces d'oiseaux, dont des échassiers menacés : grues couronnées noires, flamants nains, ibis sacrés, tantales ibis, vautours néophrons moines, vautours à face blanche, canards à bosse, ouettes d'Egypte, becs-ouverts d'Afrique, calaos trompettes et un certain nombre d'anatidés. Les bacs à cichlidés restent en place.
En ressortant du côté de l'ancien enclos des potamochères, reconverti en espace bain de boue, se trouve un ensemble de quatre très grandes volières individuelles. Ces volières est un centre d'élevage des échassiers, souvent très mal lotis en parcs zoologiques, pour encourager la reproduction de ces animaux. Le volume permet aux oiseaux de voler un peu, même si ça sera sur de courtes distances. Le but de ces volières, outre la reproduction, est bien de faire ouvrir les yeux sur les maltraitances commises sur les oiseaux cloués au sol.
La première volière, très végétalisée, héberge un couple de cigognes d'Abdim en cohabitation avec des sarcelles hottentote et des oies-armées de Gambie. La deuxième, la plus grande du complexe, présente un couple de marabouts d'Afrique (d'une taille au sol quasi semblable à l'enclos des grues en face des volières en cloche) et des canards de Smith. La troisième volière présente un couple de grues de Paradis en cohabitation avec des sarcelles du Cap. Enfin, la dernière présente des jabirus du Sénégal.
On arrive ainsi aux pieds de la nouvelle plaine africaine du parc. Immense espace de plus de dix hectares, elle est plate et présente l'avantage de disposer d'un immense point d'eau. Dans cette plaine africaine, on trouve un groupe reproducteur de girafes de Rothschild, de grands troupeaux d'impalas, de zèbres de Grévy, de gnous bleus, de damalisques à front blanc, d'hippotragues noirs et de gazelles de Thompson. Le point d'eau est animé par des pélicans blancs.
En faisant le tour de cette immense installation, on peut observer trois complexes.. Le premier que l'on retrouve est un immense parc à lions d'Afrique. Cet animal, symbole africain par excellence, vit dans un espace de plus d'un hectare et demi dans des conditions proches du milieu naturel.
Le second espace que l'on retrouve est un espace pour deux meutes de lycaons, canidé extrêmement menacé. Qui dit deux meutes dit deux enclos, de conception semblable.
On arrive logiquement à l'immense bâtiment des animaux de la savane. On ne peut voir uniquement les loges intérieures des girafes, mais une annexe est ouverte au public. Dedans, on retrouve deux enclos et deux vivariums de grande taille. Le premier enclos présente une cohabitation entre des damans des rochers et des calaos de Von Der Decken ; un enclos extérieur se trouve juste après le bâtiment. Le deuxième enclos est une volière de grande présentant des tisserins gendarmes et des francolins à gorge jaune. Les deux vivariums présentent respectivement des pythons de Séba et des cobras cracheurs rouges.
Le chemin va à droite vers l'extension africaine et à gauche sur la Réserve des Hippopotames. L'enclos des potamochères se trouve à ce niveau. Il est de conception classique pour cette espèce, même si deux à trois fois plus grands que leur ancien enclos.

ZONE AFRIQUE – MONTAGNES & DESERTS (partie 2)

En allant en avant on revient au niveau de l'enclos des magots. Un groupe de goundis de l'Atlas a été installé également dans la maison africaine, mais l'enclos n'est visible que de ce côté-là. On accède au restaurant, tandis que l'ancien bassin de la plaine africaine a été comblé.
Le chemin nous fait passer devant le dernier enclos de la zone, une volière de haute taille présentant une cohabitation entre des calaos terrestres d'Abyssinie et quelques touracos à bec noir. La volière est d'aménagement sommaire : une étendue rocheuse et herbeuse avec quelques arbres. Le chemin nous conduit à la suite de la visite.

Voilà pour ce soir, j'attends vos remarques / avis J'ai pris peut-être pas mal de libertés au niveau de l'extension, mais je précise que dans ce que vous venez de lire, l'enclos à bongos et petits koudous ni l'amphithéâtre ne sont inclus.

[Elouan]

Merci!

Pourquoi mettre deux meutes de lycaons?

[zoobeauval25]

Merci!

Pourquoi mettre deux meutes de lycaons?

Je pense que c'est parce que c'est un animal très menacé, et que Jerem'17 veut faire plus de reproduction, je me trompe ?

[Elouan]

Oui, d'un point de vue conservatoire j'avais compris, mais pour le public ?