Canada : une nouvelle ère au Zoo Sauvage

[Philippe]

Le Zoo Sauvage de Saint-Félicien investira 32,5 millions $ (environ 21,2 millions d"euros) au cours des six prochaines années, dont 26 millions $ (soit 17 millions d'euros) du gouvernement du Québec, afin de faire vivre des expériences touristiques uniques aux visiteurs.

Un plan de modernisation qui devrait faire passer le nombre de visiteurs à plus de 200.000 sur une base annuelle.

Le premier ministre Philippe Couillard a dit voir en cette annonce un geste concret directement lié aux objectifs du dernier Sommet économique régional du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Modernisation

« Des initiatives comme celles du Zoo Sauvage stimulent l’entrepreneuriat et l’innovation et dynamisent la région », a-t-il dit hier en point de presse.

Cette modernisation prévoit notamment de nouveaux habitats pour les phoques et les renards arctiques avec une passerelle reliant ces sites à celui des ours blancs, un nouveau quartier de nuit pour les ours polaires, un belvédère et, dès cet été, un parcours nocturne illuminé sur 1,5 km que réalisera la firme Moment Factory.

Il s’agit d’un concept multimédia axé sur les effets de sons et de lumières.

Deux sculptures monumentales (pylônes électriques) inspirées par les animaux au Zoo seront aussi installées, dont l’une à l’entrée de la ville de Saint-Félicien.

La nouvelle passerelle est l’élément fort du parcours qui reliera le pavillon d’accueil à la nouvelle esplanade. Le visiteur pourra ainsi découvrir le Zoo d’un tout autre point de vue.

Nouveau souffle

« L’annonce de cette aide financière de Québec donnera un nouveau souffle à l’économie de la région. La locomotive touristique que représente le Zoo Sauvage voit son statut confirmé et le déploiement de notre plan de développement bénéficiera à l’ensemble de l’industrie touristique régionale », lance pour sa part Lauraine Gagnon, directrice générale du Zoo de Saint-Félicien.

Retombées économiques

Ce projet devrait aussi faire bondir les retombées économiques de 30 M$ à 50 M$ annuellement. Il créera 25 nouveaux emplois permanents en plus de 50 autres le temps de la durée des travaux, échelonnés sur six ans.

« Nous devons sans cesse innover si nous voulons nous maintenir en tête des destinations touristiques auprès des clientèles régionales et internationales », insiste Lauraine Gagnon.

Plus de 37 % de la clientèle du Zoo Sauvage provient de l’international, presque autant du Québec et 27,2 % du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

De son côté, le Zoo apportera une contribution de 6,5 M$ au projet et devrait lancer sous peu une campagne de financement à grande échelle.

Source : Journal de Québec.

[Philippe]

Québec accorde 26M$ au Zoo sauvage de Saint-Félicien pour la réalisation du plan de développement

Québec investit 26M$ pour permettre au Zoo sauvage de Saint-Félicien de mettre en œuvre son plan de développement. Le premier ministre et député de Roberval, Philippe Couillard, en a fait l’annonce lundi 15 février 2016.

Le plan de développement en question s’échelonnera jusqu’à 2021 et commandera des investissements totaux de l’ordre de 32,5M$. La direction de l’institution entend notamment bonifier les habitats des animaux et proposer de nouvelles activités sur le site.

« Ce projet profitera fort certainement à de nombreux entrepreneurs et commerçants de la région qui jouiront d’une augmentation de l’achalandage touristique. Investir dans le Zoo sauvage de Saint-Félicien, c’est investir dans l’économie régionale et dans l’industrie touristique québécoise », a indiqué le premier ministre Couillard.

À moyen terme, les investissements à être réalisés au Zoo sauvage devraient permettre d’atteindre la barre des 200.000 visiteurs annuellement, soit une hausse de 25% de l’achalandage actuel. L’an dernier, 160.000 touristes ont franchi les portes du Zoo, dont 37% provenaient de l’extérieur du Québec.

« Le Zoo sauvage de Saint-Félicien est un attrait de calibre international et contribue sans contredit à amener des touristes du Québec et des quatre coins du monde dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean et au Québec. Il constitue un bel exemple entrepreneurial qui, par le renouvellement de son produit, bonifie l’offre touristique afin d’attirer davantage de visiteurs québécois, canadiens et internationaux », a souligné la ministre du Tourisme, Julie Boulet.

Cette annonce du gouvernement du Québec s’inscrit dans la foulée du sommet économique régional, où on avait identifié le tourisme comme l’un des secteurs structurants pour le Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Source : Journal du Saguenay.

[Philippe]

Subvention « un peu désolante »

Les 26 M$ injectés au Zoo de Saint-Félicienne ne font pas l’unanimité.

Les millions de dollars injectés au Zoo sauvage de Saint-Félicien par Québec ne font pas que des heureux. La CAQ [Coalition Avenir Québec (CAQ), parti politique canadien] s’interroge sur l’importance du montant et le nombre d’emplois créés, alors que les propriétaires du Zoo de Falardeau, eux, jugent l’ampleur de cette aide gouvernementale «u n peu désolante ».

Lundi, le gouvernement de Philippe Couillard a annoncé que le Zoo sauvage recevrait 26 M$ de Québec pour réaliser un plan global de développement qui coûtera au final 32,5 M$. Cette annonce a soulevé bien des questionnements, notamment à l’Assemblée nationale, où le chef de la CAQ, François Legault, a souligné à grands traits le fait que Philippe Couillard soit député du comté de Roberval.

Surpris

« Est-ce que les gens d’affaires de la région auraient choisi d'investir complètement ces 26 M$ dans le Zoo de Saint-Félicien qui, par hasard, est dans le comté du premier ministre ?» a lancé le chef caquiste lors d’un point de presse, hier.
« On a un premier ministre qui vient décider, pourtant après avoir fait une espèce de sommet, quelles sont les priorités pour le Saguenay–Lac-Saint-Jean. Je suis un peu surpris », a-t-il ajouté.

En entrevue au FM93 plus tôt hier, l’analyste politique Jean Lapierre a aussi soulevé des interrogations. « Ça n’a pas d’allure. C’est quasiment 90 % de subventions gouvernementales », a-t-il dit au micro de Sylvain Bouchard.
« C’est le programme le plus généreux dont j’ai jamais entendu parler. À partir d’aujourd’hui, le Zoo de Granby, ou le parc Safari vont demander l’accès à ce programme-là ! »

Du côté du Zoo sauvage, on fait fi des critiques, qui sont d’ordre strictement politique selon la direction. « Nous, on se réjouit de cette aide-là », dit la directrice générale, Lorraine Gagnon.

Pas de demande à Falardeau

« Subvention ou pas, je m’en fiche. Je n’en ferai pas de demande, car j’ai l’impression que c’est une guerre perdue d’avance », croit le propriétaire du Zoo de Falardeau, Daniel Gagnon, qui a vu son petit refuge pour animaux se transformer, en quelques années à peine, en destination prisée par près de 100 .00 visiteurs en 2015.

Pour le propriétaire du zoo – qui a engrangé des profits de 612 000 $ l’an passé, qui génère une croissance « très forte » et dont 80 % des visiteurs proviennent de l’extérieur de la région –, pas besoin de chercher bien loin pour trouver la vraie raison expliquant cette énorme enveloppe accordée au Zoo sauvage.

« Politiquement, Saint-Félicien a toujours été très fort. Moi, je n’ai pas de premier ministre dans ma cour, alors même si je demandais des subventions, je suis certain que je n’en aurais pas », laisse tomber M. Gagnon, qui a investi pas moins de 1 M$ dans son zoo l’an dernier pour construire une savane africaine.

« Mais si on m’appelle demain matin pour me donner 20 M$, je ne dirai pas non ! » précise Daniel Gagnon.

Source : Journal de Québec.

[david]

Je confirme que l'attribution de cette subvention ne fait pas l'unanimité ici !

[Philippe]

Un bilan annuel encourageant pour le Zoo de Saint-Félicien

Le Zoo sauvage de Saint-Félicien a présenté son bilan annuel pour l'année 2015, mercredi 24 février 2016. En plus de faire des profits, l'établissement a vu son achalandage augmenter.

La présentation du bilan de 2015 tombe à point. Alors que le déficit était d'environ 135.000 dollars en 2014, le zoo a généré un surplus de près de 173.000 dollars en 2015. Un gain attribuable à une augmentation de 10 % du nombre de visiteurs qui s'élève à plus de 162 000 personnes.

Ce sont des résultats que l'organisation accueille avec fierté, une semaine après l'annonce d'un investissement de 26 millions de dollars de la part du gouvernement du Québec. Cette aide financière a suscité de nombreuses critiques.

Pour l'organisation, il n'est toutefois pas question de les commenter. La directrice générale, Lauraine Gagnon, préfère se concentrer sur la réalisation du plan global de développement qui permettra au zoo d'élargir son offre. « Malheureusement, oui, on entend la critique. On n'est pas insensibles à ça, mais on refuse de commenter. C'est une décision gouvernementale. Ça fait suite au sommet économique.

« On voit que les gens ont répondu à l'appel, se réjouit Lauraine Gagnon. Le tiers des nouveaux visiteurs provient de notre région à nous, le reste, des autres régions du Québec. On en est très très fiers. »

La clientèle internationale a toutefois diminué.

« C'est difficile à expliquer, le facteur. On est passé de 37 % à 30 %. C'est quand même enviable comme proportion », explique la directrice générale du zoo.

Nouvel investissement

Le Zoo doit maintenant amasser 6,5 millions $ pour réaliser son plan global de développement. Le maire de Saint-Félicien a d'ailleurs annoncé une subvention de 500.000 $ pour l'établissement, soit 100.000 $ pendant cinq ans. Gilles Potvin est aujourd'hui convaincu que le projet ralliera la région. « Dans le contexte où on se fait interpeller sur les façons dont on exploite nos ressources et l'approche qu'on a dans les milieux naturels, je pense que la plus belle carte de visite, le plus beau lieu de démonstration pour l'illustrer à la face du monde, c'est le Zoo de Saint-Félicien. »

Le lieu touristique prévoit des retombées économiques qui pourraient atteindre 50 millions $ une fois que ses infrastructures seront renouvelées.

Source (avec reportage vidéo) : http://ici.radio-canada.ca/regions/sagu ... cien.shtml