Après avoir mis un peu de temps pour finir les compte-rendus des quatre parcs que j'ai visité au début de l'été du côté du Périgord, je vous présente un autre zoo que j'ai fais cette année, ce coup-ci dans un autre pays européen, l'Irlande.
J'ai passé dix jours début septembre dans ce magnifique pays que je découvrais, et que je conseille à tout le monde. La nature y est magnifique, niveau faune j'ai vu des phoques, un dauphin, un grand nombre de mouettes et goélands, la deuxième plus grosse colonie de fous de Bassan au monde, des fulmars, et un nombre incalculable de moutons.
Lors de mes balades dans Dublin, j'ai trouvé le temps de visiter le zoo de la ville. Ouvert en 1831, il est l'un des plus vieux zoos d'Europe et se situe à l'entrée du Phoenix Park, qui est l'un des plus grands parcs municipaux du monde avec plus de 700 ha.
Le zoo en lui-même, géré par une "charity", draine désormais un million de visiteurs par an, qui viennent découvrir 500 animaux sur 28 ha.
28 ha, donc la taille de Beauval pour dix fois moins d'animaux ? Voilà qui m'a rapidement intrigué et intéressé avant même d'avoir commencé la visite.
Le prix d'entrée adulte est de 16.5 euros, et 11.8 euros pour les enfants.
Le pass annuel s'élève à 112 euros. Cela parait énorme, il faut venir au moins sept fois pour que cela soit rentable ! Mais l'achat de ce pass donne aussi la gratuité dans 5 autres zoos, dont le Fota Wildlife Park, le zoo d'Edimbourgh ou celui de Colchester.
Le Zoo de Dublin est un zoo tout en longueur, qui s'étale autour des rives de trois lacs. Je pense que la superficie de ces lacs est inclue dans les 28 ha, car le zoo ne donne pas l'impression d'être si grand. La visite consiste en fait à faire le tour de ces lacs, en commençant par la rive gauche, puis la rive droite.
Plan du parc
http://www.dublinzoo.ie/30/Zoo-map-and-guide.aspx
Dès l'entrée franchie nous nous trouvons sur une grande place qui surplombe le premier lac. des panneaux racontent l'histoire de l'établissement.


La visite commence comme je le disais par la rive gauche du lac. Le chemin longe l'étendue d'eau. A gauche se trouvent une série d'installations à fauves créées en 1998 sous le nom de "World of Cats" tandis qu'à droite, le visiteur peut observer différentes espèces de primates sur des îles datant de 1996, et nommées "World of Primates".
Récemment, les deux entités ont été un peu remaniées, le plan de collection a changé des deux côtés, pour ne plus former finalement qu'un seul ensemble : Asian Forests.
Le choix de focalisation géographique correspond plus à la tendance actuelle, mais comme vous allez le voir, c'est l'Asie au sens large.
La zone, comme tout le zoo, est très végétalisée, et les allées serpentent entre les bambous. Le premier enclos observable est celui des lions d'Asie. Seul le mâle était visible dehors, du fait d'une naissance récente. L'espace est en forme de B, avec deux points de vue vitrés. La clôture est un peu trop visible à mon goût, et la superficie n'est pas très importante. Le milieu est une prairie herbeuse, qui essaye de rappeler la savane indienne, sans y arriver à mon sens.





En face, la première île visible est celle des rares macaques à crête, où sont nés récemment des petits. Leur espace est une prairie toute plate, avec quelques arbres morts, et de grands arbres du côté chemin qui leur donnent de l'ombre.





L'enclos suivant à fauves est celui des tigres de Sumatra. Il est de même style que celui des lions, en un peu plus vaste, et bien plus arboré. Je l'ai trouvé plus joli, et moins exposé aux yeux du public. Défaut à noter, le point d'eau est très petit pour ces bons nageurs.




En face, on peut voir la maison de nuit des macaques. Leurs bâtiments à primates sont bizarres, je les trouve bas et sombres, mais surtout, le substrat est étonnant puisqu'il s'agit de petits galets ! Pas facile à nettoyer je pense...


Ensuite, on longe une palissade qui camoufle un nouvel enclos, seulement visible par deux ouvertures vitrées.Cet espace tout en longueur est celui des panthères des neiges qui profitent là d'un joli espace, peut être un peu restreint mais assez évocateur de leurs montagnes.




En face, nouvelle île, plus arborée que celles des macaques, où vivent des siamangs.


On passe alors un petit pont au dessus de l'eau, et on se trouve avec une île à notre gauche. Herbeuse, toute plate, sans végétation mais hérissée de quelques troncs morts, elle héberge une famille d'orangs-outans de Bornéo. Pour ces beaux grands singes roux, l'espace parait quand même restreint et peu enrichi.




Cette installation marque en fait la fin de la thématique asiatique, puisque suivent une série d'îles où vivent des primates d'horizons très variés.
Une d'entre elles, agrémentée de troncs et cordes, accueille des atèles :



Tandis que la plus densément végétalisée est le lieu de vie d'un groupe de makis varis roux :


Fait amusant, on trouve ici une sorte de grande aire de jeux couverte, qui devait correspondre, même si je n'ai pas trouvé confirmation, à un ancien enclos pour grands singes :


Un ancien enclos est désormais entièrement caché du public par de grands panneaux opaques. Il s'agissait du parc des gorilles, qui ont déménagé plus loin.

Ici finit la zone Asie-World of primates. En montant le long de cet ancien enclos actuellement vide, on trouve un cul de sac qui donne un point de vue sur l'enclos des loups gris.


Ensuite, on redescend au niveau du chemin principal, et on longe l'enclos des loups par le bas. A la portion forestière visible depuis le haut succède une grande prairie en pente, où les loups sont visibles derrière des vitres.

Sur la droite, on longe toujours les rives du lac où barbotent de nombreux oiseaux d'eau.


Après le parc à loups, un autre enclos quasiment similaire est visible : pentu, observable derrière des vitres, tout en long... A ceci près qu'il est un peu plus boisé. Il m'a paru vide, et aucun panneau pédagogique n'a pu m'aider. D'après les plans trouvés sur le site internet, il s'agit d'un enclos à renards polaires. Je ne sais pas si les animaux sont très discrets, ou si l'espèce est partie. En tout cas, c'est un vaste et joli espace pour eux !


L'enclos suivant a été compliqué à observer, du fait de la réverbération du soleil sur les grandes vitres, il s'agit d'un petit espace à la végétation dense, où les jeux d'ombre et de lumière gênent un peu la vue. Dans cet enclos à la taille difficile à estimer vivent des loutres naines, que je n'ai pas vu.


Nous sommes arrivés à l'extrémité du lac. En face des loutres, les flamants du Chili vivent sur les rives du point d'eau.

Le visiteur se trouve à un carrefour des chemins, au centre duquel se situe le bassin circulaire et ancien des otaries de Californie. Un petit spectacle a eu lieu dans la journée, auquel je n'ai pas longuement assisté du fait de l'entassement de la foule.



Derrière un plan géant du zoo se cache l'observatoire sur l'enclos des tigres de Sibérie. Pour le visiteur, l'espace de vue est un peu étroit, et nous nous retrouvons un peu les uns sur les autres. Les tigres eux profitent d'un enclos de taille moyenne, assez semblable à celui des Sumatra, avec un bassin plus important.



Le visiteur prend un peu de hauteur, pour atteindre la passerelle qui l'emmène découvrir la grande extension du zoo. En 2001, le parc s'est agrandi de 13 ha, entièrement dédiés à la faune du continent noir, "African Plains".

Immédiatement, comme à l'entrée du parc, nous nous trouvons face au lac qui fait le centre de la zone, et que nous allons longer tout au long de la visite en le laissant sur notre droite.

Le chemin serpente alors entre les graminées et les acacias pour nous mener à l'enclos principal de la zone, la désormais classique savane africaine.

La savane est en fait scindée en deux grands enclos. Dans le premier, cohabitent paisiblement autruches, zèbres, girafes et oryx algazelles. Le chemin longe d'abord l'enclos à niveau, puis monte légèrement pour le surplomber à hauteur de tête de girafe.








Ce grand enclos semi-herbeux est séparé d'un deuxième espace, plus terreux, par une barrière de rochers. Derrière les girafes et autres antilopes vit une famille de rhinocéros blancs. Leur territoire est un peu plus petit et ils ne cohabitent avec aucune espèce.




Quittons ce vaste espace pour se rapprocher du lac. Ici se trouve l'espace des hippopotames amphibies. Malheureusement, comme souvent, cette espèce est un peu le "parent pauvre" des savanes africaines, et les animaux disposent ici d'un petit bassin carré et d'une petite prairie. Les deux individus étaient même séparés, l'un dans son préparc sableux, l'autre dans le bassin. Et le tout visible uniquement derrière de grosses grilles vertes.




Nous quittons ensuite la zone savane, toujours en longeant des massifs très fleuris.


Le visiteur arrive alors dans la zone la plus récente du parc, puisqu'elle a été inaugurée en 2012. Il s'agit de "Congo Camp", ou aussi "Gorilla Rainforest". Il y a deux ans, l'ensemble du groupe de gorilles du zoo, qui vivait avant dans la singerie de l'entrée, a déménagé dans ce nouvel espace exceptionnel de plus d'un hectare.
Le zoo de Dublin explique sur ces panneaux que les gorilles vivent essentiellement en pleine forêt, mais qu'ils fréquentent parfois des prairies ouvertes où ils viennent se nourrir abondamment de graminées et d'herbes sauvages. Et c'est ce milieu qui est reconstitué ici. L'île des gorilles est en effet chargée d'une importante strate herbeuse. Elle est très vallonnée, ce qui permet aux animaux de s'isoler du regard du public ou entre eux. Quelques grands et beaux arbres apportent ombrage et volume. D'ailleurs, j'ai pu y voir une femelle et ses deux petits nous offrir un privilégié moment d'escalade. Voir un gorille adulte à cinq mètres de hauteur, c'est magnifique.
A noter que les gorilles partagent cette spectaculaire réalisation avec une famille de mangabeys gris.










J'ai l'impression que mes photos ne rendent pas justice à cette île. On dirait une grande pelouse avec juste un arbre ou deux, mais en fait, l'espace est vraiment impressionnant, le vallonnement fait qu'on ne peut pas voir le centre de leur territoire, les herbes hautes les rochers et les buissons sont de sympathiques cachettes. C'est indéniablement une des meilleures îles à gorille que j'ai pu voir. Nous arrivons ensuite sur une petite place entourée d'eau. En face des gorilles, une île ce coup ci entièrement boisée et totalement luxuriante abrite des mangabeys à collier, que je n'ai pas vu tant leur espace est sauvage.


A côté, une autre île plus petite et bien moins végétalisée est le lieu de vie d'une famille de chimpanzés. Plus classique, sans être mauvaise, elle est dans la tradition des îles à grands singes que l'on voit un peu partout.


A ce point là, le visiteur est arrivé à l'extrémité nord du zoo. Il faut alors prendre le chemin qui redescend de l'autre côté du lac. On a tout d'abord une nouvelle vision sur les îles des chimpanzés et mangabeys, derrière une exubérante végétation.


Nous découvrons à l'aide de points vitrés le vaste espace des lycaons. Les chiens sauvages profitent d'un enclos intéressant puisqu'il est mi boisé mi ouvert, la superficie est importante, et les animaux sont de fait difficiles à voir.


Une volière assez haute abrite des calaos d'Abyssinie, là aussi ils sont restés cachés dans la végétation.

Un enclos hautement grillagé, dans une parcelle forestière, accueille étonnamment des tortues sillonnées. Je ne serai pas étonné d'apprendre qu'il s'agit d'un ancien enclos à mammifères ou à grand oiseau reconverti récemment.

Accolé à celui-ci, un vaste enclos terreux abrite une troupe de potamochères roux, animaux toujours actifs.


Il est temps de découvrir une des espèces les plus intéressantes du zoo de Dublin, l'okapi. Ces élégants animaux disposent ici comme souvent de deux enclos, contenant chacun un individu. J'ai beaucoup apprécié cette zone, les okapis profitant d'enclos de belle taille et forestiers, comme on s'imagine les voir dans la nature. De plus, l'observation est très facile par de petites huttes surplombant un fossé sec. Peut être le meilleur enclos que je connaisse pour cette espèce.






Et on achève en beauté cette extension africaine par un autre enclos forestier où vivent les bongos. Superbe animal que cette grande antilope. Dommage qu'il n'y ait pas de point de vue comme aux okapis, ici on longe la clôture pour finir sur un tout petit point de vue vitré.




C'est avec cette jolie espèce que l'on achève l'extension africaine. Sur les 13 ha de cet espace, on a découvert des installations que je trouve de très bonne qualité, avec en summum l'île des gorilles, une partie forestière très naturelle, et une savane de qualité. Seule l'installation des hippopotames fait vraiment tache.
Nous revenons alors à l'ancienne partie du parc, pour tomber sur l'installation des manchots de Humboldt. Située juste au-dessus de celle des otaries, elle doit dater de la même époque, car l'enclos est petit et pas très joli, le bassin notamment sent un peu l'eau croupie.


En face, une volière sensée abriter des harfangs des neiges m'est apparue vide, et abandonnée.

Il est alors temps de plonger dans un petit chemin qui serpente à l'ombre de denses bosquets de bambous. Nous sommes sur le Kaziranga Forest Trail.

Ce chemin vraiment bien fait niveau immersion débouche sur une clairière, qui sert de point de vision à l'enclos des éléphants d'Asie. Stars des lieux, les pachydermes vivent dans un espace sableux tout en longueur, divisé en plusieurs enclos. Ils disposent de plusieurs bassins et cohabitent avec des antilopes cervicapres. La grande animation du moment, c'est la présence de deux adorables éléphanteaux nés cette année, deux petits mâles turbulents. Et depuis ma visite, une femelle est née, trois bébés cette année, voilà un beau succès pour le parc.






Le cheminement de la zone est vraiment luxuriant et sinueux, ce qui fait qu'on ne voit jamais très loin devant soi, et donne une impression de balade dans la nature sauvage vraiment agréable.


Au sortir de ce chemin, on découvre l'enclos des pandas roux. Les charmants mammifères profitent ici d'un espace vaste, boisé et aménagé d'un bon nombre d'agrets. Seul regret, les grands arbres leur sont inaccessibles.



Un peu plus loin, le visiteur pénètre dans une sorte de fausse grotte. De là, derrière de grandes vitres, il a un point de vue sur une volière où vivent des ibis chauves et des aigrettes blanches. Malgré le caractère artificiel du faux rocher, le volume et l'espace sont plutôt intéressants, et le côté affut de l'observatoire met bien en valeur ces oiseaux, que l'on observe plus longuement, j'ai trouvé, que dans une volière classique.




Nous sommes presque à la sortie du zoo, et on arrive alors sur une grande place herbeuse, comme dans un jardin municipal, où les gens s'installent pour pique niquer ou simplement se prélasser en profitant du soleil. Autour de cette place, outre un service de restauration, se trouvent plusieurs bâtiments anciens du zoo, mais intéressants.

Le premier de ces bâtiments, la "Haughton House", est en fait une salle pédagogique dédiée aux animaux du zoo, et plus particulièrement à l'éléphant. Je l'ai trouvée très bien faite et très visuelle, on y voit un squelette d'éléphant, la quantité de nourriture qu'ils consomment par jour, une reconstitution de mammouth fossilisé, des produits en ivoire...




Un peu plus loin se situe le vivarium, ou "Reptile House". Il se limite en fait à quelques terrariums, dans une sorte de grotte en faux rocher. Les espaces dédiés aux animaux ne m'ont pas paru très bons. On peut y voir des pythons molures, des crocodiles du Nil dans un petit bassin, plusieurs espèces de tortues, des mygales roses...





A côté se situe la "Family Farm", miniferme très populaire auprès des enfants, mais que j'ai trouvée très... urbaine disons. Artificielle, et j'en ai vu des plus sympas.




Un édifice en briques, longé par des volières extérieures, sert de "South American House".

Dans cette maison, on arpente un couloir sombre et on observe derrière quelques vitres des enclos intérieurs aménagés de cordes, perchoirs et plantes où vivent des petits mammifères qui ont donc accès en plus à une volière extérieure. Parmi les espèces, on trouve des sakis à face blanche, des ouistitis pygmées, des tamarins lions dorés, des saïmiris à tête noire, et aussi des paresseux à deux doigts. L'ensemble m'a bien plu, les espèces m'attirent plus que celle du vivarium, mais ça fait aussi moins boîtes et moins carcéral, notamment grâce à l'espace extérieur... Bon, c'est pas non plus ue jungle tropicale, plutôt un ancien bâtiment réaffecté.






Enfin, un dernier bâtiment se trouve devant nous, la "Robert House". J'ai failli le rater, ne sachant pas si l'on pouvait ou non pénetrer dedans, je croyais qu'il s'agissait juste d'un petit musée sur l'histoire du zoo. En fait non, construite en 1898, cette maison a longtemps été celle des fauves, notamment les lions. Dublin est célèbre car c'est ici qu'a vécu le fameux lion des studios d'Hollywood, vous savez, celui qui rugissait avant chaque film !

Désormais, le bâtiment est réhabilité. Dans le grand hall principal, deux volières intérieures se font face.

Celle de gauche abrite une colonie de roussettes de Rodrigue. Même si la place n'est pas énorme et que l'ensemble est peu naturel, c'est plutôt sympa de les voir en lumière du jour.


En face, des roulrouls vivent dans un petit espace en longueur, en cohabitation avec des tenrecs, que je n'ai malheureusement pas vu.


On passe ensuite une porte pour entrer dans une grande salle, à mon avis une ancienne loge de nuit pour grands mammifères. Elle a été entièrement végétalisée et transformée, et est désormais une serre pour oiseaux tropicaux. Outre des roulrouls, on y trouve des gouras, des carpophages blancs, les très rares pigeons roses de Maurice, et des calaos bicornes en volière.





Une fois visitée ce bâtiment, nous gagnons la sortie. On longe pour l'occasion une longue prairie en pente. Ici vivent les tapirs terrestres dans cet enclos herbeux très exposé au soleil, et pourvu d'un tout petit bassin. Les animaux étaient d'ailleurs couchés à l'ombre du toit de leur cabane.

Il ne reste plus qu'à regagner l'entrée du zoo ! Au passage, j'ai raté le dernier enclos, celui des suricates, car les animaux ne sont visibles que depuis la terrasse intérieure du Meerkat Restaurant.

La visite est ainsi achevée, j'ai quand même passé plus de 5h au zoo ce jour là, ayant profité un maximum du parc.
Je ne savais quasiment rien du zoo de Dublin avant d'y aller, j'imaginais un gros zoo un peu vieux avec une collection importante. Finalement, c'est tout l'inverse. A part les bâtiments de la fin (vivarium, maison sud américaine, Robert House), tout parait relativement récent. La zone asiatique fauves-primates du début est de bonne qualité pour un zoo urbain. Mais le point fort du parc est bien toute la zone africaine, avec ses savanes, son île à gorilles, et sa partie forestière où okapis bongos et potamochères profitent de jolis espaces. A noter que dès 2015, otaries et flamants bénéficieront de nouvelles installations qui devraient également englober l'enclos des manchots, ce qui fera disparaitre les enclos les plus vieillots du parc.
Quant aux vieux bâtiments, s'ils ne sont pas exceptionnellement bien rénovés, ils restent plutôt sympathiques, notamment la maison sud américaine. En vrai, seule l'île des orangs et l'enclos des hippos, deux installations assez récentes, m'ont déçu.