
Le Blijdorp est un grand zoo de ville, séparé en deux parties distinctes : le vieux zoo, d’une taille de 19 ha, et le nouveau zoo, extension de 11 ha reliée à la première partie par un tunnel sous l’autoroute.
Il n’y a pas de réel sens de visite, mais des boucles à réaliser dans l’ordre que l’on souhaite.
Je vais donc vous décrire le déroulement de ma visite.
Celle-ci commence par l’entrée située au niveau de l’extension du parc.
A ce niveau se trouve l’une des plus grandes fiertés du Blijdorp, l’Océanium. Ce grand bâtiment entraine le visiteur pour un voyage autour des mers du globe. A l’entrée de l’Océanium se situe le bassin des otaries. Le volume d’eau disponible pour les pinnipèdes est intéressant mais la scénographie n’est pas très recherchée à mon gout.


l’entrée dans l’Océanium à proprement parler se fait donc. Le voyage autour des mers commence par l’océan Atlantique.
A gauche, une volière visible en aquavision présente divers oiseaux de nos côtes : macareux moines, guillemots, pingouins tordas, eiders…



reconstitution trous d’eau


aquariums

diverses espèces sont visibles dans plusieurs aquariums : méduses, harangs…
Ensuite on passe sous un tunnel en aquavision, d’où l’on admire notamment des tortues marines et des requins dans un grand bassin.



après être passé devant la maquette d’un cétacé dans laquelle les enfants peuvent rentrer, on passe une nouvelle porte qui emmène dans l’espace d’élevage du zoo, lieu pédagogique où le visiteur en apprend plus sur les poissons présents ici.


la promenade se fait ensuite dans les mers tropicales, avec un nouveau tunnel.

les aquariums se succèdent ensuite, notamment celui des murènes vertes

petit à petit, l’ambiance devient plus lumineuse : on remonte à la surface :

effectivement le visiteur sort de l’océan etse retrouve alors dans les mangroves des Caraïbes :



à ce niveau-là, se situe le « Carribean Café », espace de restauration rapide d’ambiance caribéenne, avec toujours des jeux pédagogiques pour les enfants :



plusieurs espèces animales de ces îles sont présentées ici, dans des terrariums ou des volières.
Ainsi, les iguanes :

une volière abrite des toucans tocos :


Dans un enclos sableux vit une petite famille des rongeurs les plus emblématiques des Caraïbes : le hutia de Cuba, aujourd’hui menacé par les espèces invasives.



enfin un bassin dans la végétation abrite quelques piranhas.

On passe alors une nouvelle porte, et l’ambiance change du tout au tout : on se dirige vers les mers glacées du continent Antarctique…

Vous l’aurez deviné, c’est ici le fief des manchots empereurs, oiseaux des conditions extrêmes, et des manchots papous, qui vivent ici en groupe dans un enclos vitré tout en longueur avec un grand et profond bassin pour voir nager ces fantastiques animaux :


le chemin change encore : nous voilà à bord du Beagle, le célèbre bateau qu’utilisa Charles Darwin pour partir explorer les îles Galápagos. Il avait à cette époque à peine 20 ans…
évidemment les stars de l’endroit sont les tortues géantes, visibles dans un vaste enclos sableux.



les tortues bénéficient également d’une vaste prairie extérieure :

tout comme les invisibles renards véloces :

car effectivement notre voyage nous emmène alors dans le désert américain : cactus et cailloux sont ici les éléments du décor.

mais comme on le sait, désert ne veut pas dire absence de vie, au contraire.
Ici on peut en premier lieu admirer une famille d’écureuils terrestres dans leur grand enclos :


un petit terrarium abrite 3 crapauds du désert :


le long du chemin, on peut observer plusieurs enclos vitrés : celui des renards véloces puis celui des géocoucous :



enfin, puisque nous sommes dans l’Océanium, un petit bassin présente des poissons des mares du désert :

enfin la visite de ce grand bâtiment s’achève par le grand bassin de l’espèce la plus rare ici : la loutre de mer. 2 animaux vivent ici dans des conditions qui me paraissent un peu étroites, mais quelle magnifique espèce !



On gagne à ce moment l’air libre, et la fin de cet Océanium qui est une structure réellement impressionnante, par la qualité des installations et le nombre d’espèces concernées...