POB 120551 2920 zoo drive San Diego California
Date de création: 1916
Superficie: 45 hectares
3.3 millions de visiteurs annuels en moyenne
4500 animaux de plus de 800 espèces
Horaires et tarifs:
Le zoo ouvre ses portes à 9h le matin et la fermeture diffère selon les saisons (jusqu’à 22h en été)
Adulte (12 ans et plus) 21$
Enfant (de 3 à 11 ans) 14$
Il est possible aussi d’acheter des tickets appelés BEST VALUE qui offrent de bons avantages
BEST VALUE 1jour:
Entrée avec guide Tour Bus illimités, et trajets Skyfari illimités
35$ adulte 24$ enfant
BEST VALUE deux jours combines:
Idem que le best value 1 journée mais avec entrée pour deux jours consécutifs
40$ adulte 30$ enfant
Enfin il est aussi possible d’avoir des tickets couplant le zoo de San Diego avec le Wild Animal Park pour des prix avantageux, et des tickets couplant le zoo, le Wild Animal Park et le Sea World San Diego
HISTORIQUE
It beging with a roar…
Voila par quoi commence tout livre concernant le zoo de San Diego…et voila comment débuta l’histoire d’un des plus grands jardins zoologique mondial.
C’est en 1916 que les frères Harry et Paul Wegeforth, alors en train de rentrer chez eux, entendirent le rugissement d’un lion s’élevant de l’exposition coloniale de Panama alors situé dans le Balboa Park de la ville de San Diego, et c’est à ce moment que jaillit dans la tête d’Harry Wegeforth l’idée de créer un jardin zoologique dans la ville de San Diego.
Après accord avec la ville Harry Wegeforth, chirurgien orthopédique, négocia la petite trentaine d’animaux encore maintenu dans l’exposition coloniale ( une dizaine de singes, des coyotes, des oiseaux un couple d’ours et bien sur un couple de lion) ainsi qu’un petit bout de terrain le long de Balboa Park Avenue qu’il ouvrit alors au publique dans le but de partager sa passion pour le monde animal mais sans vraiment savoir ou ça le mènerai…
Si le zoo de San Diego su se hisser aux rangs des plus grands parcs mondiaux au fil des années il le due à trois personnes : Harry Wegeforth /Belle Benchkley /Dr Charles Schroeder
A sa création Harry Wegeforth mis en place les bases de la philosophie du parc : présenter des animaux dans des conditions idéales et dans un parc ou il faisait bon se promener. Ces différents voyages à travers le monde lui permirent ainsi de ramener toujours plus de nouvelles espèces qu’elles soient animales ou végétales et ainsi créé les bases de la collection zoologique et botanique. Déjà la création de faux décors pour remplacer les barrières et embellir les enclos étaient d’actualité mais on était bien loin des zoos d’aujourd’hui

L’ancienne entrée du zoo de San Diego. Actuellement cette zone se trouve au niveau du batiment des reptiles
Photo tirée du livre «Mister Zoo» par Douglas G. Myers
Si Harry Wegeforth mis en place les bases du futur parc et de sa collection aussi bien zoologique que botanique, c’est Belle Benchkley qui l’aida à acheminé ce travail au niveau national mais aussi mondial. Arrivé au zoo en 1925 comme rédactrice d’articles concernant le zoo, elle s’imposa rapidement dans ce milieu et devint rapidement le bras droit d’Harry Wegeforth. Grâce à elle de nombreuses périodes sombres du parc furent passé avec succès mais son immense talent lui vint du fait d’avoir créer un monde de publicité autour du zoo qui permit de le faire rapidement connaître aux quatre coins du monde. Cette investigation constante dans la vie du zoo lui permit aussi de devenir la première femme directrice de parc zoologique à une époque ou ce n’était pas vraiment d’actualité. A sa démission en 1953 Charles Schroeder, alors vétérinaire du zoo, pris la direction et les choses s’accélérèrent véritablement. Connu pour avoir fait ses armes au zoo du Bronx, Charles Schroedders développa réellement la nouvelle philosophie du zoo de San Diego basé sur la conservation d’espèces rares et ceci dans des conditions optimums. Pour lui les animaux captifs devenaient les ambassadeurs de leurs cousins sauvages et ils se devaient d’avoir les meilleures conditions de vie possibles et, à l’heure ou la plupart des zoos présentaient leurs pensionnaires dans quelques mètres carré de béton, lui commençait déjà à mixer les espèces, repoussait la taille des volières et développait le principe d’enclos sans barrière. Il fut aussi le premier à comprendre que pour que sa collection zoologique s’embellisse de spécimens toujours plus rares l’échange entre parcs zoologiques internationaux devait se multiplier

Les trois grandes figures de San Diego. De gauche à droite Harry Wegeforth, Belle Benchkley et Charles Schroeder
Photo tirée du livre « Mister Zoo » par Douglas G. Myers
90 ans plus tard le petit zoo qui comptait une trentaine d’animaux sur quelques mètres carrés est devenu l’un des parcs zoologiques les plus reconnu mondialement et l’un des précurseurs dans ce qu’on appelé les américains «Les Nouveaux Zoos». Celui-ci représente actuellement la première collection de mammifère/oiseau/reptile des Etats-Unis et la troisième mondiale après
Après les institutions zoologiques de Berlin. Précurseur dans de nombreux domaines le zoo de San Diego à par exemple créé l’un des premiers journaux zoologique avec la création du ZOONOOZ en 1924, et qui existe encore de nos jours, et fut l’un des premiers zoos mondiaux a créé des programmes éducatifs pour les enfants en collaboration avec les écoles du comté de San Diego. La première insémination artificielle sur un animal menée aux Etats-Unis le fut à San Diego et en 1962 Charles Schroeder innova en mettant en place la première réunion internationale des directeurs de zoos pour la mise en commun de connaissances et de données zoologiques (la base de ce qui deviendrait plus tard l’association zoologique américaine ou AZA). Deux autres grandes dates dans l’histoire zoologique mondiale furent l’année 1966 qui vit sous la direction de Charles Schroeder la création de la première conférence mondiale sur le rôle des zoos dans la conservation des espèces et la création en 1967 de la première association américaine de soigneurs de zoos. Créé par sept animaliers de San Diego celle-ci deviendra avec le temps la fameuse association américaine des soigneurs de zoo AAZK. Enfin la création en 1975 du CRES, centre d’étude et de recherche scientifique, par le docteur Kurt Bernirschke et le directeur Charles Bieler, et le fait que San Diego accueil en son parc en 1979 la troisième conférence mondiale sur l’élevage en captivité des espèces en voie de disparition viendra renforcer la position de leader dans la recherche et la conservation de la société zoologique.

Les batiments du Cres durant la visite en monorail du Wild Animal Park, annexe du zoo de San Diego (photo prise au wild animal park)
Avant tout, je tiens à vous préciser que ce descriptif tiens compte de mes deux visites effectuées en juin 2006. Les informations concernant le travail de conservation ainsi que les informations concernant le zoo ces deux dernières années proviennent uniquement de données trouvées par le biais de différents documents du zoo de San Diego (le site officiel du zoo de San Diego ainsi que les livres mensuels zoonooz de l’association zoologique en autre). Je voudrais remercier Antoine Cogny pour ses informations sur les singes rhinopithèques et Pierre de Chabannes pour la recherche et la correction de certaines espèces. Enfin un grand merci aussi à ma moitié qui a passé (et qui passe toujours) de longues heures à me suivre partout et à noter les différentes espèces que nous croisons au grès de nos visites.

Entrée du zoo de San Diego au niveau du Balboa Park
Une fois validé son ticket d’entrée, le visiteur débouche sur l’immense place principale du zoo «Entry Plaza» et se retrouve dans la zone la plus active du zoo. Ici au milieu des différents restaurants, boutiques, spectacles et animations le visiteur à le choix de partir dans les différentes zones thématiques du zoo. C’est aussi sur cette grande place que se trouve la gare des « Tours Bus » qui offre aux visiteurs la possibilité de se faire une première approche du zoo par le biais d’une première visite guidée. Vu l’étendue des lieus et la topologie du terrain il est conseillé soit de suivre un de ces circuits qui couvre près de 75% du zoo, soit de se munir d’un plan du site. Option que je vous conseil d’ailleurs si vous voulez vous représenter les choses plus clairement et surtout ne pas me perdre au fil de mon descriptif (une très bonne carte interactive est disponible sur le site du zoo)

Entry Plaza
En face de l’ «Entry Plaza» se situe la première zone du zoo : La lagune des flamants
Ici environ soixante dix flamants rouge de cuba (Phoenicopterus ruber ruber) sont présentés dans une installation de 1700m2 en compagnie d’ibis rouge (Eudocimus ruber), de chauna à collier (chauna chavaria), de canard peposaca (anas peposaca) de sarcelle à collier (Callonetta leucophrys) et de dendrocygne veuf (Dendrocygna viduata).
L’enclos constitué de trois plages de sable, d’une lagune et d’une ile en son centre permet au zoo de maintenir un élevage qu’il maitrise depuis longtemps (le premier élevage d’un petit flamant au zoo remonte à 1956) et dont une quinzaine de naissance sont enregistrées chaque année. L’observation des oiseaux se fait par deux points de vue différents : l’un se situant directement face à l’entrée principale du zoo et l’autre se situant à la sortie du circuit «Monkey Trail», celui-ci donnant une vue d’ensemble de tout l’enclos et principalement sur la zone de ponte.

Lagune des flamants rouge de Cuba
Cette installation créée en 2003 à été le point de départ de la restructuration de l’entrée et de l’ancien centre du zoo appelé alors «Zoo Heart II». Cette restructuration planifié sur quatre ans (de 2002 à 2006) à vu dans sa première phase la transformation et l’agrandissement du lagon original des flamants alors appelé «Dryer Flamingo Lagoon» datant de 1954 puis la construction de l «Absolutely Apes» pour les orangs outans et siamangs et enfin la construction du «Monkey Trail». Ainsi ce nouvel enclos donne maintenant au visiteur de meilleures conditions d’observation de ces superbes oiseaux mais permet surtout au zoo de San Diego d’augmenter l’élevage puisque si le zoo présente en moyenne soixante dix flamants la lagune permet d’héberger un total de plus de cents individus (le zoo de San Diego étant l’un des gros fournisseurs en flamant rouge de cuba pour les zoos américains). A noter près de la lagune des flamants de la présence d’une statue en bronze en l’hommage de King Tut le cacatoès star de San Diego qui pendant plus de quarante ans a accueilli le visiteur à cet endroit et une petite anecdote concernant le zoo et la présence en général des flamants en parc zoologique. Si ces oiseaux on toujours attiré l’attention des visiteurs par leur couleur chatoyante c’est Charles Schroeder qui décida, pour la première fois aux Etats-Unis, de présenter ses flamants à l’entrée même du zoo (suite à une visite au zoo de Carl Hagenbeck). La réussite fut telle que de nombreux zoos américains suivirent l’exemple comme le zoo de Los Angeles, d’Audubon, de Riverbanks ou encore beaucoup plus loin à Singapour.
La visite se poursuit sur la gauche de l’allée principale du zoo menant à la zone dédiée aux reptiles. Celle-ci se constitue de plusieurs parties différentes dont la maison des reptiles et des varans de Komodo, les enclos extérieurs ou « Mesa » des tortues, iguanes et lézards, la maison des amphibiens et petits reptiles et enfin l’immense bassin des gavials du Gange.
Au total cette zone couvre une zone de 8000m2 dont 1200m2 pour la maison des reptiles
Le visiteur arrive donc en premier devant la «Klauber Shaw Reptile House» en hommage à Laurence M. Klauber qui fut le premier curateur des reptiles du zoo.

Entrée de la zone des reptiles
Inaugurée le 4 juillet 1936 la «Klauber Shaw Reptile House» représente certainement le plus ancien bâtiment du zoo de San Diego. A sa création celle-ci représentait, et représente toujours à l’heure actuelle, l’un des plus grands vivariums au monde avec une collection s’élevant à environ 1200 reptiles et amphibiens pour un total de 250 espèces (toutes n’étant pas présentées au publique). Construite sur un plan carré, l’intérieur de la maison des reptiles, invisible du visiteur, est constituée de six couloirs de service séparé chacun les uns des autres par un sasse permettant le contrôle climatique de chaque section. Deux couloirs sont donc attribués aux espèces désertiques, deux autres pour les espèces tropicales et sub-tropicales. Enfin les deux derniers couloirs renferment les salles d’incubation, les salles d’hibernation mais aussi les différentes zones de stockage de nourriture (vivantes ou non) et les zones d’élevage off exhibit des espèces les plus rares. Les zones d’élevage off exhibit font parti de la grande réussite du zoo dans l’élevage de nombreuses espèces reptiles. C’est ici que fut créer dans les années cinquante le premier centre d’élevage américain pour la sauvegarde de l’iguane rhinocéros. En 1965 le zoo inaugura, avec six animaux donnés en cadeau par le prince Highness Tupouto A.Tungi des iles Tonga, le premier centre mondial d’élevage de l’iguane des Fidji et qui reste à ce jour l’une des grandes réussites d’élevage de San Diego. Cette zone toujours présente permet maintenant l’élevage et la gestion d’une colonie de plus de cinquante individus dans les locaux du zoo ainsi que trente autres spécimens répartis en dix sept zoos Américains et un Européen (Rotterdam) permettant ainsi d’alimenter les plus grands zoos mondiaux (plus de cents naissance à ce jour). Depuis 1995 cette zone héberge aussi le premier centre d’élevage mondial hors Nouvelle Zélande du rarissime tuatara en collaboration avec la tribu Atiawa Iwi des îles Arapawa. Tous ces efforts on permis d’une part de très bon résultat pour le zoo comme la naissance en captivité du premier crotale d’Aruba en 1948, du premier monstre de Gila en 1963, du premier dragon barbu en 1976 et de la première iguane d’Anegada en 2001, mais aussi l’élevage et l’augmentation des populations captives de espèces les plus fragiles comme les iguanes de Cuba, les tortues des Galápagos, les pythons Boelen, les vipères du mont Mang dont le zoo possède la plus grande population captive, les scinques des îles Solomon, ou plus récemment les téjus caïman, les iguanes bleu des iles Caïman (septembre 2007) et les tortues matamata début 2008
L’autre particularité de la «Klauber Shaw Reptile House» réside dans le fait que le visiteur progresse en extérieur le long de corridors présentant ainsi les différents terrariums à la lumière naturelle du soleil. Le comportement naturel des reptiles est ainsi gardé et l’observation normale de certaines espèces nocturnes ne peut donc se faire qu’en début de journée ou à la tombée de la nuit. Seul point négatif à ce système, la lumière naturelle, et ces innombrables reflets qui ne facilitent pas la photographie

Bâtiment des reptiles avec allée extérieure de visite
Le bâtiment en lui-même renferme dans ses quatre angles les quatre plus grands terrariums pour la présentation des plus grandes espèces : Les pythons boelen (Morelia boeleni), les anacondas verts (Eunectes murinus) en cohabitation avec des basilics à crête (Basiliscus plumifrons), les pythons molures indien (Python molurus molurus) et les pythons molure de burmese (Python molurus bivittatus) dont la présence d’un spécimen albinos.

Type de terrarium tropical pour grande espèce (ici cobra royal)

Type de terrarium tropical pour petite espèce (ici scinque crocodile)

Type de terrarium désertique pour petite espèce

Type de terrarium désertique pour grande espèce (ici crotale diamantin)
La collection du zoo est très diversifiée et compte de nombreuses espèces dont certaines rarissimes autant dans la nature qu’en parc zoologique. Certains spécimens n’étant même présentés qu’au zoo de San Diego
Lors de notre visite nous avons donc pu observer les espèces suivantes :python boelens (Morelia boeleni),vipère arboricole (Bothriopsis taeniata),vipère de Jerdons (Protobothrops jerdonii),fer de lance américain (Crotalus polysticus),vipère asiatique du mont Mang (Zhaoermia mangshanensis), serpent de Taiwan (Elaphe taeniura friesi),scinque crocodile (Shinisaurus crocodilurus),scinque pomme de pin (Tiliqua rugosa),couleuvre à tête rouge (Elaphe moellendorffi),héloderme perlé (Heloderma horridum),monstre de Gila (Heloderma suspectum),scinque royal (Egernia kingii),varan noir de Beccare (Varanus beccari),vipère à cils de Schlegel (Bothniechis schlegelli),boa arboricole de Madagascar (Sanzinia madagascariensis),fer de lance du Brésil (Bothrops moojeni), lézard à colerette (chlamydosaurus kingii), python d’Angola (Python anchiatae),cobra royal (Ophiophagus hannah),varan émeraude (Varanus prasinus),anaconda vert (Eunectes murinus),basilic à crête (Basilicus plumifrons),vipère du Gabon (Bitis gabonica), taipan Australien (Oxyuranus scutellatus), cobra indien (Naja haje), tortue alligator (Macroclemys temminckii), cobra à lunettes (Naja naja), maitre de la brousse (Lachesis muta), varan à queue bleu (Varanus doreanus), iguane des Fidji (Brachylophus fasciatus), python vert arboricole (Chondropython viridis), python molure indien (Python molurus molurus), python sanguin (Python brongersmai), crotale d’Aruba (Crotalus unicolor), scinque géant des iles Solomon (Corucia zebrata), python de Timor (Python timoriensis), mamba vert (Dendroaspis angusticeps),python woma (Aspidites ramsayi), boomslang (Dispholidus typus), crotale des tropiques (Crotalus durissus), fer de lance coatinga (Bothrops erythromelas), serpent brindille d’Oates (Thelotornis capensis oatesi), boa des iles Solomon (Candoia carinata paulsoni), varan jaune de Banggai (Varanus melinus), fouette queue de Somalie (Uromastyx macfadyeni), téju caïman (Dracaena guianensis), serpent taureau (Pituophis catenifer), serpent tentacule (Erpeton tentaculum), vipère trigonocéphale de Rowley (Bothriechis rowleyi), iguane rhinocéros (Cyclura cornuta cornuta)

Python boelen

Shinisaure ou scinque crocodile

Scinque pomme de pin

Crotale diamantin de l’ouest

Lézard à colerette

Python vert arboricole

Cobra indien

Varan de beccare

Scinque royal

Iguane des Fidji

Crotale néo tropical

Monstre de Gila
A cela s’ajoute l’une des plus grandes collections mondiales de crotalidés avec pas moins de quinze espèces et sous espèces présentées : crotale diamantin de l’est (Crotalus adamanteus), crotale diamantin de l’ouest (Crotalus atrox), crotale cornu du Colorado (Crotalus cerastes laterorepens), crotale néo-tropical du nord ouest (Crotalus durissus culminatus), crotale cascavelle sud américain (Crotalus durissus terrificus), crotale a bande des rochers (Crotalus lepidus klauberi), crotale de Tamaulipas (Crotalus lepidus morulus), crotale tacheté du sud ouest (Crotalus mitchelli pyrrhus), crotale du Mexique (Crotalus polystictus), crotale diamantin rouge (Crotalus ruber ruber), crotale du Mojave (Crotalus scutulatus salvini), crotale des prairies du sud (Crotalus viridis helleri), crotale du Grand Bassin Californien (Crotalus viridis lutosus) et le crotale Del Nido (Crotalus willardi amabilis) uniquement présenté au zoo de San Diego (tout comme celui du Colorado)
A gauche de la maison des reptiles se trouve le bâtiment et l’enclos extérieur des varans de Komodo (Varanus komodoensis). Le zoo de San Diego présente des varans de Komodo depuis 1963 date à laquelle les deux premiers spécimens arrivèrent du zoo de Surabaja sur l’ile de Java. Présenté dans de simples terrariums dans la «Klauber Shaw Reptile House» il fut décidé de leur créer leur propre installation, inaugurée en 1992 et qui a l’heure actuelle est encore présente. Par la suite, et dans le but de développer la population captive américaine, le zoo de San Diego reçut un couple de ces superbes varans par le zoo de Honolulu à Hawaii et pris en charge le plan d’élevage mondial (SSP) des varans de Komodo.

Sunny mâle varan de Komodo
En parallèle la Société zoologique s’investit activement à la protection des varans sur l’ile de Komodo au sein du Komodo National Park. Ainsi en décembre 2006 la première phase du projet varan de Komodo a atteints son objectif par le marquage et la pose de transpondeurs sur plus de huit cents individus entre l’ile de Komodo et de Flores. Cette première phase achevée va permettre aux différents biologistes (dont six du CRES de San Diego) de suivre et de créer une véritable banque de données sur les différents individus pendant les cinq années à venir. En parallèle à cela la Société Zoologique de San Diego va fournir les moyens nécessaires pour restaurer les huit stations des Rangers qui vont suivre les varans. Enfin une étude sur la cohabitation varans/habitants et touristes va être lancé pour pouvoir trouver différentes solutions aux problèmes de cohabitation

Varan de Komodo

Sunny mâle varan de Komodo
L’installation des varans consiste en un bâtiment couvert de forme circulaire présentant une zone boisée avec rocher et bassin en liaison directe avec l’enclos extérieur qui lui, est tout en longueur, et représente plus une zone de prairie avec haute herbes et palmiers pour ombragée un peu. En cas de problème ou d’isolation d’un des deux spécimens les deux zones peuvent être séparées. Enfin depuis 2007 une fausse carcasse de cervidé (comme celle du zoo de Londres) à été intégré à l’enclos pour pouvoir motiver Sunny, le mâle varan de Komodo, à l’exercice physique (celui-ci ayant tendance à l’embonpoint bien qu’il soit connu pour jouer à cache-cache et au ballon avec ses soigneurs)

Entrée de la zone couverte des varans

Zone couverte

Enclos extérieur des varans

Femelle varan de Komodo
En 1937 le zoo fini les travaux d’agrandissement de la zone des reptiles et inaugure les Mesa : enclos extérieur permettant la présentation des tortues des Galápagos, de certains reptiles ainsi que les deux bassins extérieur à alligators et crocodiles maintenant détruits pour faire place au bassin des gavials du Gange.
A l’arrière de la maison des reptiles, le visiteur découvre donc les cinq mesas des reptiles. Les deux premières, situées directement derrière la maison des reptiles, présentent un grand groupe de cordyle géant (Cordylus giganteus) en cohabitation avec des fouettes queue de Benty (Uromastyx benti) et des cordyles armadillo (Cordylus cataphractus) dont la sous espèce est très rarement présentée en captivité, tandis que la seconde mesa, protégée par un filet pour éviter les attaques des oiseaux, présente un petit coin de France avec la cohabitation d’orvets (Anguillis fragilis) de lézards ocellé (Lacerta lepida lepida) et de cistudes d’Europe (Emys orbicularis). Derrière ces deux Mesa se trouve aussi celle des tortues léopards (Geochelone pardalis) avec la présence de trois individus de bonne taille

Sortie de la zone des reptiles sur les mesas

Mesa des cordyles et fouettes queue

Mesa européenne des cistudes, orvets et lézards ocellé

Groupe de cordyles

Orvet

Mesa des tortues léopard

Tortue léopard