Et bien, après une harassante mise en forme, je viens à mon tour vous proposer mon projet, qui germa dans mon esprit il y a quelques jours déjà alors qu'Okapi avait abordé les potentielles cohabitations entre le loup à crinière et d'autres espèces sud-américaines. L'enclos que je vais vous proposer, vous l'aurez donc deviné, n'est autre qu'une pampa sud-américaine. A vrai dire, la zone ciblée correspondrait d'avantage au Pantanal, lieu où semble se croiser les huit espèces pour lesquelles a été crée ce complexe. Les dites espèces sont donc le mara, le cabiai, le nandou d’Amérique, le tapir terrestre, le tamanoir, la loutre géante du Brésil et le loup à crinière. L’installation en elle-même peut être considérée comme trois entités distinctes : l’enclos principal, les enclos de retrait ou d’isolement au nombre de cinq et les enclos intérieurs des animaux représentés par trois bâtiments. Avant de passer à une description plus détaillée, je vais vous présenter le plan réalisé et la légende qui l’accompagne.
- traits forts surmontés de ronds : le visiteur peut voir l’animal
- traits forts surmontés de triangles : le visiteur ne peut pas voir l’animal
- double traits forts : grands arbres camouflant les enclos de retrait
- hachures : végétation herbacée haute
- double hachures : arbres
- petits points : herbe rase
- triangles : buissons
- vagues : points d’eau et rivières
Passons désormais à une description plus poussée de l’ensemble.
L’enclos principal : vaste espace, d’une superficie ici de 3.6 hectares, par soucis d’une quelconque proportionnalité sur le plan par rapport aux autres entités. Il est le lieu de cohabitation entre les huit espèces citées plus haut, mêlant terre et eau, végétation rase ou plus dense, buissons et arbres. Sur le plan, il est clairement indiqué que le visiteur n’a de vue sur l’enclos que depuis le point d’eau, très certainement d’un ponton en bois surmonté d’une petite palissade d’un mètre environ. Le reste de l’enclos principal est délimité par de hautes palissades, à travers lesquelles le visiteur n’a aucune vue sur l’enclos. Ce dernier est relativement plat, ponctué de ci et de là par quelques buttes formées par les surplus de terre extraits lors de la création des points d’eau. En parlant de ces derniers, leur profondeur varie dans l’enclos principal de 2 à 4 mètres. Au fond de cet espace se dresse de hauts arbres dissimulant les enclos de retrait.
Les enclos de retrait : ils sont au nombre de 5 et couvre une superficie totale de 2 hectares, soit 4000 mètres carrées par enclos. Les deux premiers sont accessibles aux animaux par le réseau hydraulique de l’enclos et sont destinés aux loutres et aux tapirs. L’enclos des loutres combinent berges sablonneuses, grands arbres et pelouse rase. Celui des tapirs allient grands arbres, buissons, hautes herbes et pelouse rase. Les deux enclos suivants sont les enclos de retrait des tamanoirs et des loups. Ils possèdent, tout comme l’enclos principal, un léger vallonnement et sont majoritairement recouverts de hautes herbes, bien que possédant quelques endroits parsemés de buissons ou ne pousse qu’une pelouse rase. Le cinquième enclos de retrait est celui des cabiais, maras et nandous. L’enclos est doté d'un large et assez profond bassin où poussent une végétation aquatique développée et où peuvent s’ébattre les cabiais et mêlent aussi bien grands arbres, buissons, hautes herbes et végétation rase. Les enclos de retrait donnent sur les installations intérieures des diverses espèces et peuvent bien entendu être séparés de l’enclos principal en cas de problèmes dans la cohabitation.
Les bâtiments : Les trois bâtiments (le premier entre les enclos de retrait des tapirs et des loutres ; le second aux tamanoirs et loups et le troisième aux cabiais, maras et nandous) couvrent une superficie de 7000 mètres carrées, soit une surface de 875 mètres carrées. Je vous avouerai que je n’ai pas poussé d’avantage la réflexion sur les bâtiments outre la question de la superficie. Honte à moi !
Voilà, je pense avoir fourni une explication complète de cette installation et je vous concède que la cohabitation envisagée puisse paraître utopique. Quant au choix des espèces végétales, je laisse des connaisseurs en botanique m’aiguiller car je dois vous avouer que je n’y connais rien en plantes.