Le safari se trouve à Escondido, en banlieue de San Diego. J'avais prévu d'y aller deux jours mais il y avait un problème majeur : nous sommes aux Etat-Unis. Ce qui signifie :
- Les villes sont immenses. Donc la banlieue ça fait très loin. 40 kilomètres en l'occurence
- Les US c'est le pays de la bagnole. Atteindre le WAP en transports en commun est un calvaire. La solution la plus simple que j'ai trouvé est de prendre deux fois l'auto-stop à l'aller et une fois au retour.
J'ai clairement manqué de temps pour effectuer ma visite. Je ne suis pas arrivé pile poil à l'ouverture comme espéré en raison des problèmes de transports en commun et les horaires d'ouverture ne sont pas très étendus en hiver.
Wings of the World
La visite commence avec Wings of the world, une grande volière tropicale sans véritable thématique continentale. On y trouve de nombreuses espèces mais finalement peu de raretés hormis la cigogne de Storm qui restera malheureusement cachée.
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Spréo royal
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Dendrocygne à ventre noir
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Garrulax à huppe blanche
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Touraco pauline
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Dindon ocellé
Nous atteignons désormais le Safari Base Camp qui regroupe la majorité des infrastructures dédiées aux visiteurs avec points de restauration, boutiques, manèges ect... De nombreux bâtiments sont d'inspiration africaine tout comme la végétation qui a été plantée lors de l'ouverture. Un magnifique acacia ombrage désormais la place principale qui longe également les deux lagunes des flamants. Ces pièces d'eau peu profondes se situent dans la continuité du lac principal autour duquel s'articule la visite à pied. Mais plutôt que de partir en Afrique, nous allons prendre le SafariWalk qui mène à trois autres sentiers.
Le premier d'entre eux que je n'ai malheureusement pas pris le temps d'explorer est le Garden Trail. Ce sentier présente les merveilles botaniques de la région. Bien que nous sommes dans le désert, la fore y est très développée et prend des apparences particulières et passionnantes, notamment lors du printemps.
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Le second, se situant en contrebas du premier longe une falaise. Plusieurs volières sont installées à flanc de pente, profitant du relief pour offrir une diversité d'évolution aux occupants et des volumes intéressants. En déambulant le long de la passerelle de Condor Ridge, on peut découvrir quelques espèces typiques du sud des Etat-Unis, dont certaines sont menacées et que San Diego tente de sauver. On y voit donc des ocelots, des conures à gros bec, le seul perroquet naturellement présent aux US et menacé, un pygargue à tête blanche infirme et un peu hors de contexte dans cette zone désertique, des pies à bec jaune ou la buse de Harris.
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Conure à gros bec
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Buse de Harris
Au bout de la passerelle, une grande volière rocheuse est adossée à une paroi rocheuse. La paroi accueille un groupe de mouflons du désert au milieu de la rocaille. Les condors sont les stars des lieux et disposent d'une grande volière s'ouvrant aux courants d'air de la vallée et stimulant la vision des vautours.
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Bighorn du désert
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Condor de Californie
Cette partie est connue des aficionados et je confirme qu'elle vaut le coup d'être découverte. On pourrait imaginer une extension encore plus passionnante avec d'autres espèces typiques des déserts sud-américains comme le géocoucou et le pronghorn.
On peut rallier la dernière nouveauté du safari assez vite. Il s'agit de Tiger Trail, un ensemble de quatre enclos destinés à l'élevage des tigres de Sumatra. Situé dans un canyon, les enclos ont été noyés dans la végétation. Les concepteurs de l'installation ont rajouté une longhouse indonésienne et quelques cascades pour parfaire l'immersion très réussie dans cette zone. Il est louable d'avoir prévu quatre enclos pour les tigres. J'ai néanmoins trouvé que cela s'était fait aux dépens de la taillé unitaire des enclos où l'impression d'espace n'est pas présente. Cela reste néanmoins un développement de très grande qualité.
La passerelle reliant Condor Ridge à Tiger Trail donne également l'occasion d'avoir quelques points de vue lointains sur la zone des plaines asiatiques, seulement visitables je le rappelle en se munissant d'un billet additionnel s'élevant à plusieurs dizaines de dollars pour une ou deux heures en jeep. Cette zone héberge un immense troupeau de rhinocéros unicornes, des bantengs, de multiples cervidés et antilopes ainsi que l'un des seuls groupes de gaurs du continent (Cela pourrait être intéressant de les rapatrier en Europe où l'on manque de diversité génétique. Je sais que se sont de grosses bêtes mais San Diego a du stopper la reproduction faute de place dans les zoos américains où le gaur est concurrencé par le banteng et le rhinocéros).
Lors de ma visite, un cheval de Przewalski se présentera et m'offrira un beau sujet pour illustrer l'immensité du site :
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