Créations

Observations, interrogations, raretés... De multiples échanges peuvent y être abordés !

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Messagepar okapi » Dimanche 18 Mars 2018 20:30

5 hectares, c'est petit, c'est sûr, mais bon... En termes de possibilités de retrait, de chasse et d'affût, ça doit quand même lui changer un peu la vie au tigre...
Et tant qu'à être dans l'utopie totale, autant se faire plaisir!
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Messagepar fdjeux_fan » Lundi 19 Mars 2018 11:31

5 ha pour un tigre c'est un coup à ce que personne ne le voit jamais. Il faut aussi penser que les visiteurs paient pour venir voir des animaux et si ils ne les voient que fugitivement au loin, pas sur que la majorité des clients soient satisfaits ... Il faut un juste milieu entre un espace suffisant pour l'animal et un enclos visible pour le visiteur.
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Messagepar zoobeauval25 » Lundi 19 Mars 2018 13:05

fdjeux_fan a écrit:5 ha pour un tigre c'est un coup à ce que personne ne le voit jamais. Il faut aussi penser que les visiteurs paient pour venir voir des animaux et si ils ne les voient que fugitivement au loin, pas sur que la majorité des clients soient satisfaits ... Il faut un juste milieu entre un espace suffisant pour l'animal et un enclos visible pour le visiteur.


Cela ne fait pas partie de "mes critères". L'observation des animaux est un sujet vaste et regorgeant de possibilités, toutes plus passionnantes les unes que les autres ! Et peu importe la taille de l'enclos.
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Messagepar okapi » Lundi 19 Mars 2018 15:58

Faudrait savoir! Si on considère que 3 hectares pour un couple de tigres peut être considéré comme une bonne surface à Nesles, je ne vois pas très bien pourquoi dans une parfaite utopie les enclos des tigres sont aussi réduits...
Quand il n'y a aucune limite, c'est idiot de s'en fixer! Pour les grands fauves, compter en hectares devrait aller de soi, comme d'ailleurs pour de nombreuses autres espèces, et quand il s'agit, comme ici, de s'offrir le zoo rêvé, mégoter sur les mètres carrés, ça n'a pas beaucoup d'intérêt! Autant y aller à fond!
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Messagepar éric13 » Lundi 19 Mars 2018 22:36

Ne pas se limiter à quelques centaines de mètres carré pour un grand félin est évident.
Après, ils dorment les 3 quarts du temps... est-il alors bien nécessaire de prévoir des hectares ?

Si dans la nature, un tigre parcourt des kilomètres, c'est aussi pour la recherche de nourriture. Je doute qu'il faille à tout prix retransposer les mêmes conditions d'espace en captivité...

Un champ carré d'un hectare est basique et d'une tristesse.
Un espace boisé d'un hectare, en longueur et en dénivelés, offre déjà de belles possibilités d'évolution.
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Messagepar Therabu » Mardi 20 Mars 2018 10:04

Je pense qu'en terme de bien être animal, même si cela est très difficile à mesurer, on est face à des rendements décroissants. Bien sûr que 2 hectares valent mieux qu'un, mais est-ce significatif pour l'animal ? Car justement, le biais est qu'il ne vas pas utiliser deux fois plus l'espace, en particulier chez les félins, à cause de la manière dont ils utilisent l'espace (cf. le schéma que j'avais posté ici : viewtopic.php?f=19&t=13582&start=15)
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Messagepar okapi » Mardi 20 Mars 2018 14:00

Certes, mais l'amplitude du choix est tout de même plus intéressante pour l'animal sur trois, cinq ou dix hectares que sur 3000 ou 5000 mètres carrés: au bout du compte, l'occupation sera proportionnelle à l'espace mis à disposition. Les théories d'Hediger, elles datent un peu et il s'agissait pour beaucoup de justifier un certain nombre de considérations liées à l'ennui et à l'étroitesse des zoos urbains. Hediger, comme Lang, n'ont jamais vraiment renié le dressage comme activité d'occupation...
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Messagepar Antoine6259 » Mardi 20 Mars 2018 14:34

Du temps où je faisais de l'aquariophilie, une remarque revenait souvent, et elle est tout à fait adaptable ici. C'est que l'enrichissement et l'aménagement sont primordiaux (une espèce qui aime s'enfouir doit avoir une bonne quantité de substrat, une espèce aimant se cacher dans la végétation doit avoir un bac très planté, de même pour les espèces appréciant les eaux sombres ou les rochers...) mais que cela est toujours en complément, et qu'en aucun cas ce ne doit être une excuse à une installation trop petite.
Or, c'est vrai que j'ai l'impression que dans les zoos, on utilise trop souvent cet argument.
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Re: Créations

Messagepar animozoo » Mardi 20 Mars 2018 17:49

Bon vous avez été nombreux a vouloir la Boissière, c'est donc ce zoo qui sera présenté...
Si je le présente si en retard, c'est que pendant un moment j'ai oublié le forum pour une autre passion.
Pour suivre ma création voici un lien qui donne le plan 2017 (sorry il est en anglais pour les bilingues :lol: ):https://www.google.fr/search?client=firefox-b&dcr=0&biw=1760&bih=868&tbm=isch&sa=1&ei=hCcMWpWjDYnwauvPo9gN&q=zoo+boissi%C3%A8re+plan+2017&oq=zoo+boissi%C3%A8re+plan+2017&gs_l=psy-ab.3...42080.47685.0.47957.14.12.2.0.0.0.210.954.10j1j1.12.0....0...1.1.64.psy-ab..0.1.66...0j0i8i30k1j0i24k1.0.l_a2XNUP46g#imgrc=uQA4BnOOo-BQaM:
C'est une page Google Images :roll:

1) Le premier espace entraine le visiteur dans la première zone: L'Amérique du Sud.
Cet espace est une grande volière qui s'étend de l'actuel enclos 1 (tamarins empereurs) à l'enclos 7 (future volière australienne). Dans cette volière, on aura les flamants roses du Chili, ibis rouges, spatules roses, tamarins lions à tête dorée, titis roux,sakis à face blanche, tamarins empereurs, aras à ailes vertes, aras bleus et jaunes, paresseux à deux doigts,coatis à nez blanc et tamanduas . L'espace est totalement végétalisé et garde la lagune des flamants pour les oiseaux aquatiques. Des cordes seront tendues pour éviter les noyades de singes. Sur l'espace des aras (7 sur le plan), on aura un espace spécial caïmans à lunettes.
2) Cet espace sera compris dans les actuels enclos 8 (pandas roux) à 12 (calaos festonés). Il accueillera le groupe de saïmiris, accompagnés de tamarins lions dorés, de ouistitis à pinceaux et des conures soleils du spectacle. Tout ce espace sera en contact avec les visiteurs.
3) On arrive sur l'actuel île des tamarins lions dorés et pélicans à dos rosé (13 sur le plan). Cette île ne subit pas de modifications sur la présentation, mais change d'espèces : hurleurs noirs et loutres géantes.
4)La suite se trouve sur l'actuel enclos des panthères longibandes (17 sur le plan). Cet enclos accueillera une espèce de félin d'Amérique du Sud: j'ai pensé aux marguays qui sont déjà présenté au parc, mais des ocelots pourraient aussi faire l'affaire.
5)On arrive vers l'actuel enclos des tigres de Sumatra (15 sur le plan), qui occupera deux mammifères: tapirs terrestres, tamanoirs, capybaras et tatous à 6 bandes
6) Le dernier espace de la zone sud-américaine se situe sur l'actuel volière des grues à cou banc, binturongs... (14 sur le plan). C'est un bâtiment pour les tatous, les tamarins lions, les ouistitis, mais aussi un vivarium pour les anacondas, les iguanes verts, les boas constrictors et les dendrobates.
7) C'est en embarquant sur une passerelle qu'on entre dans la zone Asie. L'enclos traversé en hauteur s'étend sur les enclos 16 (otocyons), 18 (porcs-épics, 19 (coatis), 20 (lions) et 36 (langurs). Il sera fait de résineux et de rochers, et abritera des panthères de l'Amour. La passerelle sera évidemment protégé.
8) Toujours sur une passerelle protégé avec un grillage, c'est dans l'enclos actuel des ours bruns que logeront un couple de panthères nébuleuses.. L'enclos est rempli d'arbres accessibles aux félins. Une partie de l'enclos sera dédiée au prochain.
9) Dans l'ancienne volière sud-américaine (22 sur le plan), ce sont les animaux asiatiques qui prennent place: pandas roux, muntjacs de Reeve, grues à cou blanc, grues à cou noir, pirolles à bec rouge, tragopans satyres et sil ils ne chassent pas les autres oiseaux, les milans de Bhrame. J'aimerais aussi tenter une cohabitation avec des renards volants d'Asie, mais je pense que ça ne collera pas géographiquement. A l'intérieur du vivarium, on trouve des espèces asiatiques: pythons birmans, dragons d'eau, serpents ratiers et dragons barbus
10)On continue avec l'espace des tigres de Sumatra, qui s'étendra sur l'enclos actuel des orangs-outans. L'enclos sera recouvert d'arbres
11)On tourne sur la zone géladas tapirs (35-36 sur le plan). La partie nord sera plus grande, qui accueillera dans un décor de temple, des langurs de Java, des mainates de Bali, des paddas de Java et pourquoi pas des babiroussas. L'enclos sera en contact, sauf avec les babiroussas.
13)On arrive sur l'actuel enclos des saïmiris, des sakis et des cigognes (34). On descend de passerelle pour voir dans cette espace forestier, les binturongs et les loutres d'Asie. Cet enclos sera annexé à la zone soigneurs derrière.
14) C'est maintenant dans une extension asiatique derrière le zoo que nous continuons. Un grand enclos forestier, de 2 ha, sera habité par les orangs-outans, les gibbons à mains blanches et les siamangs. Sur la passerelle, on pourra traverser la moitié de l'enclos.
15) On revient maintenant sur la surface actuelle du parc, et on sort de la zone Asie pour venir dans la zone Afrique. Mais cette zone sera marquée d'une pause dans un autre univers...
Mais revenons à cet enclos. Il correspond a l'enclos des lémuriens (33), qui ne change pas: il garde les makis cattas, les varis noirs et blancs, les varis roux et l'arrivée de lémurs aux yeux turquoises. Pour cette arrivée, l'enclos est agrandi sur un endroit inutilisé derrière.
17) La visite continue sur un espace inutilisé face aux guépards (pour les connaisseurs du parc, c'est l'endroit avec la statue de rhinocéros). Cet espace, après avoir été aménagé, sera pour la famille d'otocyons.
18)Un hectare de la plaine africaine sera dédiée à la (grande) famille de géladas. Le terrain est pentu, parfait pour un primate des montagnes. L'enclos sera fait d'agréments en bois et d'amas de rochers.
19) On a là la première vue sur la plaine africaine qui comprendra les 2 actuelles plaines africaines (25 et 31 sur le plan). Cette plaine gigantesque de 7 ha abritera les espèces des anciennes plaines: girafes de Rostchild, watussis, grands koudous, cobs de Mrs Gray, damalisques à front blanc, autruches, zèbres de Grant, gnous bleus et oryxs gemsboks.

Suite prochainement!
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Re: Créations

Messagepar abel » Mardi 20 Mars 2018 19:22

La suite de cette création originale, zoobeauval25, confirme mon propos de départ: il s'agit plus, par la démarche, d'un projet artistique/architectural, d'un exercice d'imagination fort intéressant, que d'une création réaliste. Mais pourquoi pas, c'est différent mais très intéressant !
Je rejoins les autres sur plusieurs points dont le plus gênant à mon sens: les surfaces. 9000 m2 pour un tigre, non ce n'est pas immense. 5000 m2 de serre pour y mettre des dizaines d'espèces dont plusieurs imposantes dans des enclos à part, non ce n'est pas grand du tout. Et 3 ha pour toute cette zone, ça ne tient pas selon moi, car il faut prendre en compte toutes les installations non animalières à commencer par les chemins, qui prennent souvent bien plus de place qu'on ne croit.
Ensuite, je rejoins les commentaires sur les cohabitations non faisables, dont les gibbons (la végétation de ta serre risque de ne pas tenir longtemps, même si une partie est protégée, certains oiseaux non plus, et tu prends le risque que tes visiteurs ne reviennent pas car ils se sont pris une claque ou un coup de dent), ainsi que sur l'empreinte écologique d'un parc si énergivore.
Je ne comprends pas non plus la pertinence d'inciter les orangs-outans à rester au sol en intérieur, puisqu'il s'agit d'animaux arboricoles... Et je ne vois pas pourquoi interdire systématiquement aux orangs-outans d'aller en intérieur sous prétexte qu'ils y passeraient trop de temps.
Cela dit, je aussi plusieurs points très intéressants, la conception en mondes, l'importance du végétal, la pédagogie, le lac pour les orangs-outans, les sangliers à barbe...
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Re: Créations

Messagepar zoobeauval25 » Mercredi 21 Mars 2018 14:03

La suite :wink: :

Afrique: partie 1.

Nous venons de voir beaucoup de choses, et le mieux avant de s'immerger dans un nouveau continent, est de marcher quelques instants dans un fragment de forêt européenne préservée.
Nous sommes ici assez proches du lac, l'élément naturel clé de Natura, autour duquel s'organise tout le parc. Il est habité par quelques animaux, mais je reviendrai sur ces derniers plus tard dans notre visite. Dans cette forêt comme dans tout le parc, nous pouvons consulter des panneaux pédagogiques et utiliser des jumelles gratuites pour observer les différents nids d'oiseaux, de la même manière que Bioparc zoo de Doué la Fontaine, en France. Mais bientôt, ce fragment de forêt se termine, et nous passons un porche en bois où est indiqué « Expéditions africaines » : le nouveau monde que nous allons découvrir. Vous allez très vite voir qu'il a été créé dans une totale optique de reproduction et de conservation des espèces. C'est également le deuxième monde le plus vaste du parc.

Après ce porche, nous continuons à évoluer dans la forêt, mais celle-ci change brusquement. D'immenses troncs d'arbres artificiels où pousse la végétation sont observables, des troncs couchés, des zones de végétation créées comme si elles avaient été détruites récemment… Le but du parc est de montrer une forêt habitée par des milliers « d'esprits », dans la continuité de la zone que nous venons de quitter.
Nous évoluons sur un chemin imitant un authentique sol de forêt équatoriale africaine, la première des 3 expéditions que nous allons découvrir : « expédition dans la forêt ». Incrustées dans ce chemin, des traces d'animaux ont été mises en place : des traces de gorilles, de chimpanzés, d'éléphants, et même d'okapis. Des boîtiers permettent aux visiteurs de deviner à quels animaux appartiennent les traces. Des hauts parleurs bien cachés dans la forêt diffusent des bruits des forêts africaines. D'immenses zones de végétation cassée nous indiquent que cela a été abîmé par une troupe d'éléphants de forêts, un grand groupe de chimpanzés… L'immersion est donc fascinante et nous immerge directement dans une forêt bien différente de celles de Sumatra et Bornéo.
Un terrarium encastré dans un des troncs d'arbres et bien végétalisé héberge le premier animal africain que nous pouvons observer dans cette zone : des mambas verts orientaux. Je vous avais déjà dit dans notre visite que nous allions observer plusieurs espèces de serpents venimeux. Dans ce monde africain particulièrement, cela va prendre tout son sens. Ce terrarium se caractérise par sa hauteur spectaculaire.
Image
Arbres artificiels, Bronx zoo, New York, États-Unis. (Zoo mixed exhibit design).

Notre chemin continue, puis sort de la forêt pour déboucher sur une grande plate-forme en bois, à demi sur pilotis dans l'eau. Elle permet une magnifique observation sur la première moitié de l'île des chimpanzés d'Afrique de l'Ouest. Le parc a choisi cette sous-espèce car elle est « en danger critique d'extinction » dans son milieu naturel à cause des plantations de palmiers à huile et qu'elle reste moins représentée en captivité que d'autres espèces de chimpanzés. L'installation est une des plus audacieuses du parc : il s'agit d'une grande île de plus d'un hectare, avec une zone forestière en son centre. Jusque là, rien de bien extraordinaire, si ce n'est que cette île est séparée en deux par un grand mur en métal couleur rouille, intégralement fait d'enrichissements. Chaque moitié d'île héberge un groupe de chimpanzés d'Afrique de l'Ouest, avec le même nombre d'individus, au démarrage. Grâce à ce mur, les deux groupes peuvent se sentir, s'entendre et communiquer sans jamais se voir. Un enrichissement de taille, donc. Pour pimenter encore plus l'installation, les territoires sont régulièrement échangés entre les deux groupes afin que les chimpanzés laissent leurs traces, de la même manière que dans les territoires des tigres de Sumatra que nous avons déjà visité.
Nous observons ici l'un des deux groupes dans la grande partie ouverte de l'île. Le but était de créer une zone de détente pour les chimpanzés, où ils peuvent prendre le soleil. Cette partie est donc herbeuse et garnie de nombreux buissons. Première originalité : un grillage a été posé juste en-dessous de la partie terrestre. Il retient les racines des différents végétaux quand les chimpanzés les mangent, ce qui leur permet de repousser sans intervention humaine. Grâce à ce système, déjà mis en place au zoo de Duisburg dans le « Gorilla bush », le parc a planté des végétaux médicinaux utilisés par les chimpanzés dans leur milieu naturel : on trouvera notamment des Acanthus pubescens, des Aspilia mossambicensis, des Vernonia amygdalina, des Aneilema aequinoctiale, des Albizia grandibracteata et des Markhamia platycalyx. Les chimpanzés peuvent donc se soigner d'eux-mêmes et de manière naturelle, et transmettre ce savoir à leurs jeunes.
Les végétaux médicinaux sont cultivés en coulisses…
Cette partie est également aménagée de nombreux agrès et cordages où ont été « incrustés » des enrichissements, de la même manière qu'à Anvers, en Belgique, et que dans d'autres parcs. Des grands arbres (parfois centenaires), permettent aux chimpanzés d'exprimer leurs comportements naturels. Quelques rochers modulent l'espace, et des « distributeurs de nourriture » ont également été posés.
Mais le parc n'a pas oublié la flore locale, très bien mise en valeur ici. Natura favorise les fleurs sauvages européennes, en profitant du grillage souterrain pour planter des espèces rares.
Derrière cette partie, les chimpanzés bénéficient également d'une grande zone forestière où ils ont accès à un maximum d'arbres, mais qui est plus particulièrement réservée à l'exploration.
De notre côté, nous pouvons en apprendre beaucoup sur les chimpanzés, parmi les plus proches parents de l'homme. D'abord en apprendre encore plus sur les grands singes (gorilles, chimpanzés, bonobos, orang outans, gibbons, siamangs et humains), et sur les chimpanzés en général, en écoutant différents cris d'individus, en lisant des panneaux colorés, et en identifiant les différents individus du parc avec des jumelles. Les travaux de Jane Goodall sont ici particulièrement mis en valeur. Les bras d'eau autour de l'île des chimpanzés (où poussent les lentilles d'eau) servent de lieu de vie aux anserelles naines qui vivent ici. Ces anatidés pourraient avoir accès à l'île des chimpanzés si possible.
Ils ont également accès aux rives opposées de l'île des primates, bien plantées de grands arbres, et notamment de saules pleureurs.
Nous faisons le tour de l'île. À mi-chemin, une passerelle assez grande pour supporter les éventuelles journées de forte fréquentation enjambe le bras d'eau de l'île des chimpanzés. À droite, nous pouvons toujours observer les grands singes, mais de plus loin, tandis qu'à gauche, une grande île densément forestière héberge une espèce rare de petits primates : un premier groupe de moustacs. Rare car elle n'est présentée que dans 3 parcs européens. La maison des moustacs est bien cachée dans la végétation, et les singes peuvent grimper haut dans les arbres. Le parc souhaite, dans l'avenir, faire cohabiter les moustacs avec une autre espèce africaine. Nous tournons à gauche, pour encore observer, à droite, l'île du premier groupe de chimpanzés.
À ce niveau, des gradins ont été mis en place pour mieux assister à l'animation des chimpanzés qui est un des moments forts de la visite. Les gradins ont été créés de manière naturelle, en bois, parmi les grands arbres qui ont été tous conservés.
Plus loin, une aire de jeux a été mise en place, toute en bois, afin que les enfants puissent imiter les chimpanzés dans leurs évolutions en hauteur.
Image
vue de « l'Expedition dans la forêt » (TN+)

Après ces gradins, nous poussons une porte métallique (couleur rouille), pour entrer dans un nouveau bâtiment. À droite, une grande et haute baie vitrée permet une dernière vision sur la première moitié de l'île des chimpanzés, tandis qu'à gauche, un grand aquaterrarium se situe sous une immense grotte végétalisée. Les animaux ont accès à la lumière du soleil par des lucarnes vitrées dans la grotte, qui donne une lumière de forêt équatoriale. Ce terrarium est habité par des crocodiles nains (classés « vulnérables » sur la liste rouge de l'UICN), cohabitants avec deux espèces de tortues : des Péluses de Schweigger, et des Pelusios gabonensis, ainsi qu'avec divers cichlidés. Ce bassin est très inspiré de celui du San Diego zoo dans « Afrika Rocks ».
Celui de Natura est créé tout en longueur, ce qui permet une vision d'abord au sol, grâce à deux grandes baies vitrées, et une vision sous-marine, cette fois par une seule grande baie vitrée en acrylique. La plage des crocodiles est bien plantée de végétaux d'Afrique équatoriale, et garnie de nombreux rochers, tandis que le bassin est muni de nombreuses variations de profondeurs, et de divers troncs d'arbres. Il est beaucoup aménagé afin que les cichlidés se reproduisent.
Le bassin est alimenté par une cascade.

Après cette agréable vision, nous poussons une autre porte qui nous emmène dans une étrange ambiance : le sol est couvert de copeaux de bois et de feuilles mortes, tandis que se dressent d'imposantes racines d'arbres artificiels végétalisées. Des bruits de la jungle sont diffusés dans ce bâtiment qui est aussi plongé dans une obscurité presque totale. Seule des lucarnes, et quelques petites lumières éclairent les différents enclos des animaux, et éclairent l'espace comme dans une vraie forêt. Nous sommes ici dans
« la maison de la forêt ». Un espace dédié à la pédagogie.
De chaque côté des chemins, de grands enclos on été créés « à ciel ouvert », avec tout d'abord la vision de deux espèces de serpents, bien séparées : des pythons de Séba, dans un espace conçu pour développer l'évolution en hauteur de ces animaux, et des vipères du Gabon. Les deux espèces sont observables dans leurs enclos par des baies vitrées basses et bien lisses, ce qui permet une observation très originale, notamment pour les enfants. En face, des fourmis légionnaires habitent un vaste enclos tandis que leurs voisins sont des mille-pattes géants d'Afrique, toujours dans un grand enclos bien végétalisé. La végétation a ici la particularité d'être exclusivement africaine.
Nous tournons ensuite à droite dans un long couloir obscur, dont la lumière provient seulement des différents enclos. Un premier grand terrarium héberge des scarabées goliaths d'Afrique, un des plus grands coléoptères terrestres.
Nous observons ces invertébrés par une baie vitrée qui sert en fait de toit pour le terrarium, et sur laquelle nous marchons. Comme encastré dans un tronc, un autre grand terrarium est le lieu de vie d'une autre espèce de coléoptère : les cétoines géantes du Congo.
Ces deux terrariums reconstituent donc parfaitement les milieux de vies de ces deux espèces : à terre pour l'une, sur un arbre pour l'autre.
À droite, nous observons quatre grandes loges par le haut : il s'agit en fait tout simplement des espaces intérieurs des chimpanzés. Ils sont tout simples : le parc a voulu donner un grand espace intérieur aux chimpanzés, ainsi, les loges sont particulièrement grandes et hautes. L'aménagement est strictement artificiel, avec de grandes structures en bois, des distributeurs de nourriture, et un épais substrat de copeaux de bois et de feuilles mortes. Chaque loge est également dotée d'un bassin. L'originalité est que les chimpanzés peuvent, non seulement grimper en hauteur, mais aussi vivre en hauteur grâce à de grandes plate-formes en bois, en hauteur, sur lesquelles le parc a mis en place des enrichissements. Les murs des loges sont aussi très simples, sans décors. Les visiteurs observent les loges en hauteur, par de simples baies vitrées. Jusque là, on peut se dire que les chimpanzés sont très mal mis en valeur à l'intérieur. Mais la pédagogie autour a été extraordinairement développée : les visiteurs peuvent ici apprendre énormément de choses sur les chimpanzés : utilisation d'outils, intelligence… Une pédagogie qui est plutôt de l'éthologie, et qui devrait beaucoup intéresser les visiteurs. Un mur est entièrement consacré aux différents cris des individus : on peut écouter les différences de « voix » entre les chimpanzés du parc. Les chimpanzés sont d'abord visibles au sol par des baies vitrées encastrées dans les faux rochers, puis en hauteur.
Entre les loges des deux groupes, un grand tronc d'arbre renferme un terrarium, cette fois consacré à des punaises assassines, qui vivent, comme les chimpanzés d'Afrique de l'Ouest, en Afrique de l'Ouest. Le chemin monte et nous fait accéder à l'étage de la maison. En face des chimpanzés, nous observons une série de volières extérieures et intérieures. C'est dans ces volières que nous allons découvrir 3 des rares espèces normalement non présentes en captivité. La première héberge une des plus grandes raretés du parc : des pangolins géants. Cette espèce (« vulnérable » sur la liste rouge de l'UICN), représente, par la pédagogie mise en place tout autour de son installation, tout le trafic d'écailles de pangolins. L'installation des animaux est très originale : les femelles peuvent choisir leurs mâles grâce à des poteaux de métal (du bois serait sans doute trop propice à l'escalade pour ces animaux arboricoles), séparant les mâles des femelles dans les différents enclos. En effet, plusieurs enclos car le but principal du parc est de développer un véritable centre d'élevage de cette espèce, afin de développer une population européenne.
Des termitières ont été mises en place dans les enclos afin que les pangolins se nourrissent de manière naturelle.
Pour les visiteurs, on peut dire que l'espèce n'est pas la plus mise en valeur : le but étant de donner plus d'intimité aux animaux. Néanmoins, la pédagogie présente autour permet tout de même de découvrir cet animal si incroyable.
Le terrarium voisin est une grande volière au filet léger en inox : elle est densément végétalisée, et présente un magnifique rapace africain : l'aigle couronné.
Une espèce « quasi-menacée », présentée dans très peu de parcs européens.
Ils vivent dans cette grande volière, qui a l'avantage d'être dotée d'un toit amovible : ainsi, les aigles n'ont pas à rentrer dans un bâtiment, l'hiver.
L'installation voisine est un immense terrarium-volière, observable en hauteur, doté de très nombreuses structures en bois, envahies par la végétation africaine : des damans des arbres sont observables en hauteur. Une simple baie vitrée sépare cette installation de celle du carnivore voisin : de très rares chats dorés d'Afrique.
Une espèce très mystérieuse qui bénéficie ici d'une installation densément végétalisée et conçue sur deux niveaux. Un tronc d'arbre artificiel permet de descendre un étage pour arriver dans le « tronc de l'arbre ». Le sol est ici recouvert de copeaux de bois, et une grande baie vitrée permet d'observer les petits félins au sol. De l'autre côté, une baie vitrée incrustée dans le faux rocher permet d'observer le deuxième groupe de chimpanzés dans une de ses loges, au sol cette fois.
Les espaces des damans et chats dorés sont très inspirés de ceux de la maison des carnivores à Frankfurt. Celui des chats dorés est particulièrement inspiré de celui des chats rubigineux dans le parc Allemand.
Après notre retour dans le couloir, une grande baie vitrée permet d'observer la volière d'hivernage du deuxième groupe de chimpanzés. Les jours trop frais, les deux groupes ont chacun accès à une grande volière au filet léger et à l'aménagement strictement artificiel, majoritairement composé de structures en bois et de rochers. Les deux volières sont séparées entre elles par un mur de buissons.
Au bout du couloir, des baies vitrées permettent d'observer d'en haut la partie forestière du territoire du deuxième groupe de chimpanzés. Aucun des deux groupes n'a d'avantage sur l'autre, en ce qui concerne l'intimité. De l'autre côté, nous observons la volière extérieure des chats dorés africains, aménagée de la même manière que l'intérieur. L'extérieur comme l'intérieur ont l'avantage de pouvoir être séparés en deux ou en trois. Par la pédagogie présente autour des félins, le parc souhaite faire un parallèle avec les chats de Temminck que nous avons pu observer dans le monde précédent.
Nous allons ensuite emprunter un petit tunnel en faux rocher qui sert de sas avec la prochaine structure que nous allons observer. Nous accédons à un balcon couvert d'un toit recouvert de palmes artificielles qui permet une observation « de charme », sur l'extraordinaire structure que nous observons : il s'agit d'une immense volière d'environ 8000m2, en forme de chapiteau, culminant à 20 mètres de haut, et dotée d'un filet d'inox. Le parc a ici voulu reconstituer une clairière au beau milieu de la forêt. C'est ici, avec la maison de la forêt, que le partage de la forêt est montré aux visiteurs. Au sol, un grand enclos créé comme une île, de la même manière que dans le grand enclos de cohabitation des herbivores de « Rimba » à Arnhem : y vivent un beau troupeau reproducteur de buffles nains du Congo, un groupe reproducteur de bongos des montagnes, cette sous-espèce privilégiée à celle des forêts car elle est « en danger critique d'extinction » dans son milieu naturel, un beau groupe reproducteur de potamochères d'Afrique, et un groupe de mâles gorilles des plaines de l'Ouest.
L'espace a été conçu pour donner de nombreuses possibilités d'évolution pour les différentes espèces d'animaux qui cohabitent ensemble. Des zones de copeaux de bois et de feuilles mortes, agrémentées de troncs d'arbres, ont été mises à la disposition des potamochères, tandis que le relief de l'espace permet un univers d'évolution plus riche aux buffles, bongos et gorilles. Ces derniers ont également accès à certains des arbres de l'enclos, même si une partie est protégée dans de grands îlots de végétation. Entre les buissons du même territoire, nous aurons peut-être la chance d'observer un tout petit céphalophe du Natal.
À mi-hauteur, deux espèces de petits primates vivent dans les arbres : un deuxième groupe reproducteur de moustacs, et des mangabeys à joues blanches.
Enfin, partout dans la grande volière, vivent des dizaines d'oiseaux africains. Une borne interactive permet d'identifier et de trouver les différentes espèces :
étourneaux améthystes,rolliers à ventres bleus, ombrettes africaines, rares touracos géants, touracos violets, pigeons des olives, hérons goliaths, spréo superbe, quelques perroquets gris du Gabon, des touracos verts, dendrocygnes fauves, sarcidiornes à bosses, vautoursà capuchon, d'autres paons du Congo, des pintades de Pucheran, calaos à huppe blanche, jabirus du Sénégal, ouettes d'Egypte, touracos paulines, cossyphes à calottes neigeuses et ibishagedash. Les oiseaux vont et viennent d'un point à l'autre de la grande volière, pour nicher, ce qui, en plus de parfaitement recréer les conditions de vie et de reproduction naturelles de ces oiseaux, donne une première vision magnifique de la riche faune aviaire africaine. À droite, le chemin devient une immense et large passerelle, qui permet une belle évolution autour d'un grand îlot de végétation central habité par les oiseaux, et, plus tard, une vue inédite sur le grand enclos principal. Nous revenons dans le grand point d'observation, pour pouvoir lire et admirer les différents panneaux pédagogiques sur l'Afrique équatoriale, et sur les oiseaux africains, sur le mur de la maison de la forêt. Le chemin s'enroule ensuite, à gauche, autour d'un immense arbre artificiel envahi par la végétation, qui sert aussi de pilier pour soutenir l'armature de la volière. Le chemin continue ensuite tout droit, et permet d'observer, au sol, le grand enclos principal et ses habitants. Nous passons ensuite juste derrière celui-ci dans une grande portion de forêt africaine réservée aux oiseaux. De grands arbres artificiels camouflent les piliers de la grande volière. Enfin, nous tournons légèrement à gauche, pour nous retrouver sur une passerelle en bois au-dessus d'un torrent. Celui-ci est alimenté par une immense cascade très inspirée de celle dans la « Regenwaldhaus » du Kölner zoo, en Allemagne. Enfin, une grotte en faux rochers sous cette cascade sert de discret sas de sortie de cette volière.
Avant de voir la suite de ce « monde », il est à noter que les bâtiments de nuit et d'hiver des herbivores, petits primates, gorilles, et les quartiers d'hivernage des oiseaux se situent dans la maison de la forêt, mais ne sont pas visibles des visiteurs. Le groupe de mâles gorilles bénéficie de deux grandes loges intérieures toutes simples, agrémentées de nombreux agrès. Des coulisses qu'ils partagent avec les moustacs et mangabeys.
Bongos, Buffles et céphalophes se partagent la même « zone » du bâtiment, qui est également doublée de préparcs non-visibles des visiteurs. Les potamochères ont leur propre bâtiment, mais leur préparc est accolé à ceux des autres herbivores. Enfin, les oiseaux ont des quartiers d'hivernage dans une zone très discrète de la maison.
Autre détail : les bras d'eau entourant l'île principale accueillent des amphibiens européens menacés, afin de favoriser la biodiversité locale.
Évidemment, ils déménageraient si les oiseaux les mangeaient.
Voilà donc pour cette grande volière ! Elle se différencie des autres grandes volières que l'on peu trouver en parc zoologique par ses cohabitations étonnantes. Toutefois, certaines espèces pourraient être retirées en cas de problème. D'autres, au contraire, pourraient arriver pour encore compléter cette structure.

Le chemin monte ensuite parmi une zone rocailleuse, envahie par la végétation sauvage. Il se stabilise avant de passer entre deux grands blocs de béton gris, rectangulaires. Nous arrivons dans la deuxième expédition : l'expédition dans les montagnes.

Côté animaux :

Les animaux habitant cette étrange zone sont un grand groupe de gorilles des plaines de l'Ouest. Soucieux de composer un beau groupe pour développer les interactions entre les individus, le parc a accueilli, au démarrage un mâle et quatre femelles. Ils cohabitent avec des mangabeys noirs, des petits primates qui obligeront les gorilles à chercher leur nourriture. Ces deux espèces de primates pourraient éventuellement cohabiter avec des céphalophes bleus, une espèce qui n'est présente que dans 5 parcs zoologiques européens.
Ces animaux vivent dans un immense complexe rond d'environ 9000m2, entouré de parois d'abord végétales, puis en faux rochers, afin que les mangabeys et les jeunes gorilles ne puissent pas s'échapper, tout en donnant une impression d'immensité au territoire.
Ce complexe est couvert d'un toit amovible rond extraordinaire, ce qui fait que les gorilles ont le même territoire hiver comme été. L'intérieur est comme séparé en plusieurs zones par le vallonnement : des petites vallées, des zones buissonneuses, de grandes zones ouvertes, où les gorilles aiment dormir… Le territoire a été imaginé pour offrir un maximum de possibilités d'enrichissements aux animaux. Les gorilles ont accès à de nombreux arbres, complétés par quelques discrètes structures en bois. Les soigneurs ont disposé de très nombreux enrichissements partout dans le territoire : distributeurs de nourriture, neige en hiver… Un ruisseau traverse l'enclos et permet aux gorilles de se rafraîchir. La végétation choisie est à la fois européenne et exotique. La structure reste ouverte la plupart du temps, mais est refermée les jours les plus frais. Le parc a bien planté des fleurs locales afin d’espérer l'arrivée d'insectes. Comme pour les chimpanzés, un grillage souterrain retient les racines des végétaux. L'alimentation des gorilles est, comme à Frankfurt, très surveillée, afin de ne pas avoir de gorilles obèses.
Ce territoire est inspiré de très nombreux espaces à gorilles du monde entier :
de Stuttgart, du « Gorilla Bush » de Duisburg, du « Borgori Wald » de Frankfurt, de « Pongoland » de Leipzig, d'Apenheul au Pays-Bas, ou encore de Dublin pour l'Europe, mais aussi de San Diego, d'Atlanta, du Lincoln park zoo, de Dallas et du Bronx pour l'Amérique.

Côté visiteurs :

Du côté des visiteurs, nous venons de découvrir le thème de ce « monde » : la fracture entre les hommes et les autres animaux, les conflits qui éclatent entre les hommes et les autres animaux.
Nous circulons ici dans un étrange décor entièrement en béton gris, brut, mais finalement assez beau, avec des volumes aériens et qui paraissent légers. De grandes poutres en métal complètent ce décor très « urbain », qui contraste fortement avec le territoire des gorilles « hypernaturel » que nous observons. Quelques petits végétaux ont été plantés dans des endroits minutieusement choisis.
Tout autour de l'espace des gorilles, beaucoup de place a été laissée à la pédagogie : « que mangent les gorilles ? », « où vivent-ils », et surtout « sont-ils menacés ? ». La pédagogie sur les grands singes est également très développée, très inspirée de celle de Frankfurt, avec des dispositifs montrant bien que l'homme est un animal. Une boîte permet de recycler les téléphones portables. Une autre boîte semblable est d'ailleurs mise en place à l'entrée du parc.
L'observation a été conçue pour être peu intrusive dans la vie des gorilles : ainsi, il faut de la patience pour apercevoir un individu, malgré la taille du groupe : des baies vitrées, dont certaines géantes, mais aussi des petites ouvertures en verre, dans le mur, offrant une vue plongeante sur le territoire. À mi-chemin, une grande ouverture toute en longueur donne sur un grand plan d'eau qui est notre seule séparation avec les gorilles. La proximité est impressionnante, et c'est aussi la seule fois où l'on observe les gorilles sans obstacles : c'est une autre métaphore de la fracture homme/animaux.
Image
ZooParc de Beauval : proximité avec les lions. À Natura, cette proximité est avec les gorilles, et le grillage est donc inutile.

En coulisse, le parc gère une nurserie pour les bébés gorilles orphelins des parcs européens, en partenariat avec le zoo de Stuttgart. Éventuellement, certains bébés gorilles pourraient être relâchés dans leur milieu naturel.
Ces petits profitent de grands espaces intérieurs et de volières extérieures, mais en coulisses.

Voilà donc pour ces deux premières expéditions qui étaient consacrés à l'Afrique équatoriale.
Nous allons maintenant découvrir la dernière, qui est aussi la plus grande, et qui est consacrée à l'Afrique de l'Est, principalement la zone "corne africaine".

Le chemin redescend petit à petit vers une zone densément forestière, plus basse, puis nous fait accéder à un grand tunnel souterrain en faux rochers, très inspiré de celui que l'on trouve à Arnhem entre le « Bush » et le « Désert ». Ce tunnel fait tout de même 63 mètres de longueur.
En entrant, nous sommes surpris par l'obscurité. Nous marchons quelques instants avant de découvrir, à droite, un grand espace sur deux niveaux et au toit amovible héberge un animal très particulier : des oryctéropes. Ils bénéficient de substrat variés, avec de nombreuses collines de sable et de terre afin de pouvoir mieux creuser. Quand le toit s'ouvre, cet espace est à l'ombre des arbres. Les visiteurs observent le tout par un simple muret de verre, ce qui permet une meilleure proximité avec ces animaux. Un espace existe en coulisses pour les jeunes. Les oryctéropes cohabitent avec des lièvres sauteursde l'Est, une espèce qui n'est uniquement représentée, en Europe, dans deux parcs zoologiques tchèques.
Des jeux pour enfants, tout en hauteur, divers panneaux pédagogiques sur les cavernes, leur faune, leur flore, et particulièrement sur la Kitum Cave, et des pierres précieuses africaines complètent ce tunnel.
Celui-ci débouche ensuite dans un nouveau tunnel, toujours en faux rochers, mais avec davantage de verre, accolé à celui que nous venons de voir. Sa particularité est qu'il donne directement sur le sol du premier enclos du premier mâle éléphant d'Afrique de savanes, une espèce classée « vulnérable » sur la liste rouge de l'UICN.
La proximité avec ces immenses animaux -les plus grands animaux terrestres-, est très spectaculaire. Le chemin continue tout droit, se transforme en une passerelle couverte, toute en béton gris et en verre, qui monte petit à petit, et permet une vue sur les espaces du groupe reproducteur des pachydermes. La passerelle se termine ensuite par un chemin couvert par un toit en tôles, entre la végétation imitant celle de l'Afrique des savanes, et qui débouche devant des portes automatiques encadrées de deux statues d'éléphants, en bois.
Une pancarte indique « maison des éléphants ».
Avant d'entrer dans la « maison des éléphants », nous passons dans une grande salle pédagogique : celle-ci est entièrement consacrée à l'éléphant : les différentes espèces, la domestication, les menaces dans le milieu naturel, les éléphants en captivité… Des dispositifs pédagogiques divers et innovants sont placés ici : écrans, panneaux colorés, film d'1/2 h sur les éléphants, kiosque pédagogique, maquettes, écrans tactiles… Dans un coin de la salle, la nourriture consommée par les éléphants est représentée en tas, afin que les visiteurs puisse mieux se rendre compte de la quantité consommée. Toute la salle est très végétalisée, et est dotée d'un toit de verre, offrant un cheminement agréable aux visiteurs.
Image
Africambo II, Magdeburg zoo (http://www.et-moehring.de/referenzen/re ... nhaus.html)

Puis nous passons une porte, traversons un rideau de cordes, pour déboucher dans la maison des éléphants. À notre grande surprise, nous sommes dans un authentique village d'Afrique de l'est.
La particularité de cette maison est qu'elle est aménagée comme un espace extérieur. C'est un véritable bijou botanique, avec des plantes africaines et de très beaux arbres, notamment des acacias d'espèces africaines, et de grands flamboyants (même si cet arbre est originaire de Madagascar).
Ce village a pour vocation d'être utile, ainsi, chaque case a une fonction bien définie : toilettes, maison d'animaux, salle pédagogique, point de restauration… Les salles pédagogiques sont toute sur le braconnage et les conflits hommes/animaux, avec exposés, des peaux de félins et de reptiles récupérées. Un faux squelette d'éléphant a également été mis en place dans le village, illustrant que l'éléphant peu être une grande source de nourriture. Des cases à proximité des enclos intérieurs des pachydermes (j'y reviendrais bientôt), sont comme cassées ou abîmées par les éléphants. Des clôtures sont comme « tombées »… Le village est créé sur plusieurs niveaux, avec, en son point culminant, un bar donnant sur les espaces intérieurs des pachydermes.
On trouve également des animaux dans la maison, bien-sûr ! Tout d'abord, accolé au mur de sortie de la maison, un grand enclos intérieur héberge des porcs épics à crêtes et des mangoustes rayées en cohabitation. Celui-ci a été conçu pour que les porcs épics soient le plus actif possible. Il est sableux avec de nombreux rochers et surtout une évolution sur plusieurs niveaux pour les mangoustes. Derrière cet espace, le mur est camouflé par des faux rochers et des fresques.
Un enclos adossé à une case au centre du village héberge des tortues sillonnées. Elles ne sont pas en cohabitation avec les mangoustes et porcs épics pour qu'elles puissent être « plus tranquilles ».
Les barrières de cet enclos sont en verre et en faux rochers, afin d'avoir une meilleure attractivité pour ces animaux. De nombreux végétaux garnissent l'enclos de ces reptiles classés « vulnérables » sur la liste rouge de l'UICN. Un autre espace attire l’œil des visiteurs : la termitière. Il s'agit d'un grand centre consacré aux termites, avec des vues à l'intérieur de termitières, un centre d'interprétation dans une case, et une termitière dont les visiteurs sont séparés par un cours d'eau.
En liberté vivent également de nombreux animaux : pas d'oiseaux, mais des coléoptères, qui vont et viennent, et servent d'éliminateurs naturels d'une partie des déchets des animaux et végétaux de la maison. Évidemment, cette maison peut être évitée par les phobiques…
Mais maintenant, passons aux animaux principaux de cet espace : les éléphants d'Afrique. L'installation du parc a été créée pour réunir les dernières avancées dans la détention de cet animal en captivité.

Le groupe :

Natura a tenu a héberger un grand groupe d'éléphants afin de développer les relations entre les différents individus. Le but est aussi d'obtenir des naissances chaque année.
Les installations peuvent accueillir jusqu'à 20 individus, mais, en temps normal, le parc pourrait en présenter environ 12.

Intérieur :

Les grands enclos intérieurs que nous observons sont ceux du grand groupe reproducteur.
Je reviendrais sur les conditions de vie des mâles plus tard. Les éléphants disposent de plusieurs loges, afin de faciliter le travail des soigneurs quand il faut isoler un ou plusieurs individus, ou quand de nouveaux éléphants arrivent. Cela permet également de donner un espace plus complexe aux éléphants. Les enclos intérieurs sont séparés entre eux par des de grands poteaux de bois, ce qui permet aux éléphants de se voir, et de communiquer sans être vraiment en contact direct.
cela permet aussi une meilleure circulation des soigneurs entre les différents enclos. À propos des soigneurs d'ailleurs, il est important de préciser qu'une équipe spéciale s'occupe des éléphants et uniquement des éléphants. Cela permet que les soigneurs consacrent plus de temps à la fabrication d'enrichissements. Les soigneurs ne sont également jamais en contact direct avec les éléphants, pour leur sécurité. Les enclos intérieurs sont recouverts d'un substrats de sable, permettant aux pachydermes de fouiller pour trouver leur nourriture. Afin de convenir aux différents individus, le parc a testé plusieurs types de sables pour savoir lesquels étaient les meilleurs pour l'évolution des éléphants. Des sables différents sont donc mis en place au niveau des bassins par exemple. De grands tas de sable ont été mis en place dans les enclos intérieures : ils servent de « fauteuils » aux éléphants, pour se reposer, et pour se relever plus facilement. Chaque enclos (aussi bien intérieur qu'extérieur, et les loges individuelles), est doté d'un bassin. À l'arrière du bâtiment, le parc a aménagé les loges individuelles des animaux : plutôt vastes, au sol recouvert de sable (sauf pour les loges consacrées au training), et complétées par des potences, un enrichissement qui est également mis en place dans les grands enclos intérieurs, et à l'extérieur, toujours devant les visiteurs.
Les accouchements ont lieu dans le groupe, et non en isolement, et les soigneurs sont en dehors de l'enclos, afin de laisser une plus grande intimité et une plus grande liberté aux éléphants.
Des murs en faux rochers ont été construits et troués pour que les éléphants recherchent leur nourriture. Une douche est également présente à l'intérieur.

Extérieur :

L'extérieur est encore plus complexe : Les éléphants ne disposent non pas d'un seul enclos, mais d'une multitude de territoires séparés entre eux par des îlots de végétation coiffés d'une végétation dépaysante. Ils sont reliés entre eux par des couloirs qui sont fermés ou ouvert par les soigneurs de manière aléatoire. La nourriture est disposée dans des enclos bien choisis afin que les éléphants marchent et exercent leur odorat pour manger. Les isolements d'individus pourront également être facilités grâce à ce système. Cela permettra aussi de faire repousser l'herbe des enclos, sans que les éléphants ne soient confinés à l'intérieur. L'herbe est le substrat principal des espaces extérieurs, complétés par du sable et de la terre. Grâce aux îlots de végétation et à de nombreux rochers, les éléphants auront un univers de vie plus riche. Les enclos sont également vallonnés pour leur faire dépenser plus d'énergie. Un des autres buts du parc est de ne pas obtenir d'éléphants obèses, c'est pourquoi, l'alimentation des pachydermes est très surveillée. À l'extérieur, les éléphants cohabitent avec des phacochères, une espèce qui, en plus d'animer l'enclos, servira d'enrichissement aux éléphants qui pourront les poursuivre, jouer avec… Le suidés obligeront également les éléphants à chercher leur nourriture. Des cascades sont souvent placées près des bassins afin de servir de douche aux éléphants. Le parc a également voulu que les éléphants marchent le moins possible sur du béton, ainsi, les bassins sont naturels (et filtrés par des plantes aquatiques dans des lagunes bien séparées), et seuls les loges de training sont bétonnées. Les éléphants disposent également de préparcs en sable noyés dans la végétation, devant la maison. L'originalité est que les éléphants peuvent sortir de leurs grands enclos intérieurs sans passer par les préparcs, et passer des loges individuelles à l'extérieur sans passer ni par les préparcs ni par les enclos intérieurs. Les éléphants ont d'ailleurs le luxe de gérer eux-mêmes si ils souhaitent être à l'intérieur ou à l'extérieur.

Installation des mâles :

Les mâles éléphants sont deux, afin de donner plus de diversité aux femelles, ainsi, celles-ci peuvent choisir leur mâle, et cela pourrait peut-être favoriser la reproduction. Le sol des enclos extérieurs (cette fois-ci, il n'y en a que deux), sont en sable, mais le parc a testé plusieurs types de sables afin de savoir quels sont ceux qui conviennent le mieux au individus. Les deux enclos sont quand même régulièrement échangés entre les deux individus afin de créer un enrichissement supplémentaire. À l'extérieur, une grande diversité d'enrichissements ont été mis en place : potences, murs troués… Chaque enclos est doté d'un grand bassin alimenté par une cascade. Les deux mâles se partagent un même bâtiment entre les deux enclos, avec plusieurs loges, et divers enrichissements. Un bâtiment muni d'un toit de verre pour développer la luminosité à l'intérieur.

Architecture du bâtiment :

Le bâtiment est doté d'un toit en verre, mais qui a pour originalité d'être plat. Ainsi, la luminosité est encore plus forte. Les murs sont également couverts de faux rochers, mais surtout de verre. Le principal, vous l'aurez compris, est de donner un maximum de luminosité aux pachydermes.

Observation des visiteurs :

Voici donc le dernier point de cet immense complexe : l'observation des visiteurs.
À l'intérieur, les éléphants sont observables par plusieurs niveaux : au sol, séparés par un fossé végétalisé, mais aussi en hauteur par des plates-formes en bois, parfois couvertes par des toits de chaume.
L'observation à l'extérieur est encore plus riche : par des baies vitrées, comme nous l'avons déjà vu, mais aussi et surtout en hauteur, par des passerelles en bois.
Enfin, les éléphants sont observables au sol, par de grands poteaux de bois verticales, de la même manière qu'à Vienne :
Image
Poteaux de bois : Tiergarten Schönbrunn, Vienne (zoolex).

La pédagogie est partout : sur la façade du bâtiment, le groupe est présenté au public. Des frises retracent la vie des éléphants dans le milieu naturel. Un panneau permet de comparer éléphants asiatiques et africaine. Un autre s'intitule « l'éléphant : un animal domestique ? », et évidemment, les actions de conservation misent en place par le parc sont bien exposées aux visiteurs.
L'on trouvera également sans cesse des reconstitutions de squelettes d'éléphants et des films sur ces pachydermes. Des traces de pas d'éléphants ont également été crées dans le chemin des visiteurs.

Voilà donc pour le complexe des éléphants ! Il offre de très bonnes conditions de vie aux animaux, et permet de mieux découvrir l'animal mythique qu'est l'éléphant d'Afrique.

Maintenant, nous allons découvrir un autre complexe dédié à un autre grand herbivore africain : le rhinocéros.
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Re: Créations

Messagepar animozoo » Mercredi 21 Mars 2018 15:20

Excuse moi de t'avoir couper dans ton masterplan zoobeauval25, je n'avais pas lu les messages sur ce poste depuis longtemps :lol: :lol: :lol: :lol:
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Re: Créations

Messagepar Djeiran » Mercredi 21 Mars 2018 15:41

J'aime beaucoup ta création zoobeauval25 , on voit que tu as fait un incroyable travail même si il reste quelques petites erreurs. J'ai hâte de savoir la suite :D .

Pour animozoo je trouve ton projet intéressant de remanier la boissière mais :
- mettre des coatis avec des oiseaux n'est pas une bonne idée car ça reste des animaux carnivores
- pourquoi vouloir mettre des singes hurleurs à la place des tamarins c'est une espèce 15 × plus grande
- mettre des loutres géantes avec des primates est une très mauvaise idée car c'est une espèce dangereuse
- les tatous risqueraient de se faire écrabouiller si on les mets avec des tapirs
- la boissière n'est pas un parc avec beaucoup de forêts bonne chance pour transformer l'enclos des ours pour des nébuleuses ou encore créer une forêt pour les orangs-outans
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Re: Créations

Messagepar animozoo » Mercredi 21 Mars 2018 15:58

Djeiran a écrit:J'aime beaucoup ta création zoobeauval25 , on voit que tu as fait un incroyable travail même si il reste quelques petites erreurs. J'ai hâte de savoir la suite :D .

Pour animozoo je trouve ton projet intéressant de remanier la boissière mais :
- mettre des coatis avec des oiseaux n'est pas une bonne idée car ça reste des animaux carnivores
C'est vrai, on mettra alors que les tamanduas
- pourquoi vouloir mettre des singes hurleurs à la place des tamarins c'est une espèce 15 × plus grande
Je trouvais que l'île était grande, que un singe plus grand pouvais être intéréssant. J'ai hésité avec des atèles
- mettre des loutres géantes avec des primates est une très mauvaise idée car c'est une espèce dangereuse
Les loutres ne sont pas censés manger du poisson? Et puis, les hurleurs sont des singes qui sont souvent dans les arbres...
- les tatous risqueraient de se faire écrabouiller si on les mets avec des tapirs
Je n'y est pas penser, on pourrait créer un espace extérieur chez les binturongs...
- la boissière n'est pas un parc avec beaucoup de forêts bonne chance pour transformer l'enclos des ours pour des nébuleuses ou encore créer une forêt pour les orangs-outans
Bien sûr, mais j'imagine, avec un peu de temps on peut faire pousser des arbres. Et pour les orangs-outans, on peut juste mettre quelques arbres et des infrastructures en bois, ils se plaisent bien avec une installation avec un seul arbre...
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Re: Créations

Messagepar abel » Mercredi 21 Mars 2018 18:15

Je suis admiratif du travail réalisé zoobeauval25, qui a dû te prendre beaucoup de temps, mais si je peux me permettre un petit conseil, tu devrais intégrer des schémas, dessins si tu sais faire ou autres, car ces très longs textes sont assez indigestes et je n'ai pas pu tout lire.

Sinon, je suis assez sceptique sur ton installation pour chimpanzés, et plus précisément sur le fait d'avoir deux groupes côte à côte, qui peuvent "se sentir, s'entendre et se communiquer sans jamais se voir". Je pose la question à ceux qui s'y connaissent mieux que moi: est-ce qu'il n'y a pas un risque qu'un tel aménagement ait un impact négatif sur les animaux ? Les différents groupes de chimpanzés ne sont pas tendres entre eux dans la nature, donc peut-être que cette proximité, même sans contact visuel, pourrait provoquer un stress assez important chez ces animaux.
Les anserelles naines en revanche, installées dans le bras d'eau de l'île des chimpanzés, avec de plus accès à l'île, constitueront sans doute un très bon enrichissement (ou festin, on emploie le terme qu'on veut) pour les chimpanzés. Donc je ne suis pas sûr que ce soit souhaitable pour elles de les installer à cet endroit...
Très bonne idée en revanche pour les plantes médicinales: tu dis que cela existe à Duisbrg, je serais curieux de savoir si les grands singes les utilisent vraiment ?
Et sinon, même remarque que pour les chimpanzés avec les mâles éléphants: avoir deux mâles côte à côté, dans le même bâtiment, qui échangent régulièrement leurs enclos, est-ce que c'est vraiment une bonne idée ? Est-ce que ça ne risque pas de les stresser ?
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