J’ai visité le Safari de Peaugres il ya un peu moins d’une semaine et je vous livre donc mon compte rendu ! C’est clairement un très beau parc, dans la haute sphère française et européenne. Les animaux ont de la place, le cadre est séduisant car juché sur une colline boisée pour le parc à pied. De plus il y a un effort appréciable pour rendre les enclos le plus naturel possible : ils sont envahis par la flore locale et peu d’entre eux ressemblent à des gazons. Vous l’aurez compris, mon avis est très positif.
Je me suis surtout concentré sur le parc à pied, bien plus long et intéressant du point de vue espèces et présentation. Je reviendrais sur le safari en tant que tel rapidement en fin de post.
La visite pédestre débute donc par une large pièce d’eau où vivent quelques pélicans blancs. Une petite mare sous le couvert forestier présente un groupe de flamants tandis que le sous bois héberge des potamochères. Les espaces sont vastes même si l’on peut évidemment regretter ces oiseaux cloués au sol.
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Plan d'eau des pélicans et enclos des flamants.
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Un magnifique groupe de bongos évolue dans un joli sous bois. Les visiteurs admirent les animaux depuis un observatoire couvert discret, procédé largement répandu dans le parc, même si par la suite il peut longer l’enclos dans toute sa longueur. Cela pourrait constituer un facteur de stress mais les bêtes s’approchaient assez près de la clôture et n’avaient pas l’air apeurées.
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Observatoire couvert type.
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Enclos des bongos.
Avant d’entamer la longue ascension qui nous conduira au Manoir, deux enclos forestiers présentent des loutres naines et des pandas roux. Les premières disposent d’un bassin ridicule mais d’un bon espace terrestre sous les grands arbres. Les pandas évoluent dans un bel espace où ils ont le plein accès à la végétation.
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Enclos des petits pandas.
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Enclos des loutres.
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Nous poursuivons notre petite ascension. Un grand pré très dénudé présente une harde de chevaux de Przewalski tandis qu’un bel enclos s’étendant sous un sous bois et une clairière à hautes herbe est le lieu de vie d’un petit groupe de girafes présentées comme de la sous espèce de Rothschild. C’est peut être l’un des meilleur espace que j’ai vu pour cette espèce, hors savane africaine traditionnelle, il y a la surface, une végétation très intéressante, un léger vallonné qui ne les handicape pas et plusieurs points de vue pour le visiteur sur cette installation toute en longueur. Un enclos juste devant et à ciel ouvert sert de centre de récupération pour cigognes blanches sauvages blessées, légions dans la région lors des migrations.
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Pré des chevaux de Przewalski.
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De l’autre côté du chemin, c’est une thématique sud-américaine qui est présentée. Deux grands espaces ouverts sont séparés par une passerelle. Celui de gauche est une classique pampa avec marras et tapirs terrestres, le second héberge un tamanoir. Et je dois dire que cette dernière espèce est passionnante dans ce type d’installation : j’ai bien passée une heure à l’observer creuser, se rouler dans les herbes hautes, se baigner, prendre des bains de poussière, etc…
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Partie haute de la pampa.
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Pédagogie.
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Enclos du tamanoir.
Le continent sud-américain se poursuit par une volière pénétrante. Même si elle est assez récente, elle est affreuse : basse, dénudée et laide. Une vraie déception donc qui présente aras rouges, militaires, conures et gris du Gabon. Elle permet, comme lot de consolations, d’avoir un point de vue sur un enclos d’isolement pour loups à crinière. Ces derniers possèdent donc deux espaces : l’un ouvert, l’autre très forestier qui serait plus adaptée à un félin arboricole, mais l’espace est là.
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Volière des perroquets.
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Double enclos des loups à crinière.
Je terminerais cette première partie par le Manoir. C’est une jolie construction qui offre de belles perspectives avec l’enclos des girafes à ces pieds et qui a été intelligemment reconverti en espace zoologique. Si la partie visible de la construction renferme l’administration du zoo, les souterrains ont longtemps servi de vivarium avant d’être reconverti en 2014 en nocturama. C’est l’occasion d’aborder la pédagogie du parc : si elle est assez inégale en terme de réalisation (cela va des maquettes en playmobile, aux simples panneaux jusqu’aux grands espaces d’interprétations sans animaux), elle est très présente et à donc ce côté artisanale qui peut autant séduire que rebuter. Le Nocturama est avant tout un espace pédagogique : l’on est invitée à suivre une chauve-souris mascotte au travers le dédale des souterrains. C’est l’occasion d’aborder les thèmes des phobies animalières, des adaptations de la faune à la ville et à la vie nocturne, bref un espace très étudié et construit avec un vrai propos qui se décline tout au long de la visite.
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Ces souterrains débutent par une volière que l’on traverse d’une passerelle. Elle héberge des harfangs dans un espace assez haut, profond et adossé au Manoir. L’on a même l’illusion que d’anciennes douves servent de base à la construction, ce qui est assez farfelu au regard de l’âge du château. L’on rentre donc et l’on découvre différents espaces pédagogiques : dédiées aux serpents, aux blattes, aux araignées ou à la faune nocturne locale. Deux grands espaces animaliers ponctuent le parcours : un loge vitrée pour chauves-souris de Seba et roussettes, clairement trop basse pour ces dernières. Une autre loge reconstruit un environnement industriel dans lequel évoluent des rats. Hélas, la faible luminosité empêche la prise de photo réellement parlantes.
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Volière des harfangs.
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Espace des chauves-souris.
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Exemple de décoration.
La suite plus tard dans la journée
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