Le Zoo Landau in der Pfalz est souvent considéré comme le plus petit des grands zoos germaniques ; il a été inauguré en 1904. Sur son emplacement était installée autrefois la société de tir locale ; ses membres y avaient aménagé dès 1886 un stand de tir et un baraquement leur servant de lieu de réunion. La population se plaignant des dangereuses balles perdues et des désagréments multiples, la ville de Landau décida, au début de l'année 1903, de mettre fin au bail qu'elle avait signé avec la société de tir pour la location du terrain. En 1904, la ville acquit le petit bâtiment, transforma le stand de tir en espace fleuri et signa avec la société avicole un nouveau bail. Cette dernière bâtit quelques petits enclos et installa des oiseaux dans l'abri puis inaugura ce petit "jardin aux oiseaux" le 24 juillet 1904. Grâce aux dons d'habitants de Landau, d'autres animaux furent bientôt acquis et la superficie du lieu augmenta avec l'adjonction de prairies voisines, proposées en bail par la ville. Ce qui allait devenir le Tiergarten Landau (littéralement Parc Animalier de Landau) prenait peu à peu de l'importance, les premiers ours bruns arrivant même dès 1913.
Malheureusement, la période de guerre de 1914 à 1918 n'épargna pas ce petit zoo naissant. Seuls quelques animaux survécurent, les enclos et les volières commencèrent à tomber en ruine et à rouiller ; certains membres actifs de la société avicole ne revinrent pas de la guerre tandis que d'autres durent s'occuper de leurs familles, en ces temps de disette et de reconstruction. L'avenir du parc était alors très incertain et on évoqua même une éventuelle destruction.
En 1920, la société avicole pria le conseil municipal de prendre en charge les quelques installations restantes du parc zoologique. C'est ainsi que le Tiergarten Landau devint la possession intégrale de la ville le 3 septembre 1920, la société avicole étant d'ailleurs dissoute quelques mois plus tard en décembre 1920. La reconstruction du parc fut menée au cours des années qui suivirent avec une nouvelle optique : le nombre d'animaux fut réduit et c'est plutôt un parc municipal, agrémenté d'une aire de jeux, qui fut développé. La reconstruction s'acheva en 1925 et la ville inaugura officiellement le nouveau parc le 25 juin. Au cours de la décennie qui suivit, la superficie du parc fut encore augmentée, de nouveaux enclos furent aménagés et les espaces verts se multiplièrent tandis que sa popularité augmentait.
A partir de 1939, le Tiergarten Landau souffrit au quotidien des manques de moyens et des conséquences de la guerre. La collection animale fut réduite, de nombreux animaux furent vendus ou donnés. La population, en particulier des agriculteurs et des chasseurs, apportèrent leur aide, en particulier en offrant de la nourriture pour les quelques animaux restants. Peu de temps avant la fin du conflit mondial, en mars 1945, les derniers animaux considérés comme dangereux furent abattus par crainte de nouveaux bombardements qui auraient pu toucher les installations et libérer ours, lions et loups...
Après la destruction presque complète du zoo à la fin de la Seconde Guerre mondiale, une hésitante reconstruction fut organisée par la ville de Landau. Une aubaine pour le parc fut sûrement l'exposition Süwega (Südwestdeutsche Gartenbauausstellung, Exposition d'horticulture du sud-ouest de l'Allemagne), qui fut organisée à Landau en 1949. Le zoo accueillit l'exposition et de nombreux travaux améliorèrent les installations pour cet événement. De nombreux bâtiments, qui existent encore à l'heure actuelle, furent bâtis à cette occasion.
Le Tiergarten Landau continua à se développer, mais aucune installation spectaculaire et coûteuse ne fut aménagée au cours des années 1950. De 1954 à 1961, Karl Gräf, un soigneur animalier qualifié, se chargea de l'administration du zoo, qui ne présenta durant cette période qu'un petit nombre d'animaux. Roland Schneider, autre soigneur animalier, le remplaça dans ses fonctions de directeur à partir de 1961 et jusqu'en 1973. La maison des singes et le bâtiment des services administratifs, qui existent encore aujourd'hui, furent construits à cette période.
Un changement radical eut lieu en 1973, lorsque la direction fut confiée au Dr Rudolf Spengler. En tant que vétérinaire, il s'occupait déjà depuis 1966 du cheptel animalier du Zoo de Landau, parallèlement à son activité principale, la direction de l'abattoir de Landau. Le Zoo de Landau fut progressivement transformé en zoo à but scientifique selon les connaissances zoologiques et vétérinaires de l'époque. Durant son mandat, qui dura jusqu'en 1994, Dr Spengler organisa la construction de nouvelles installations, comme par exemple la cage extérieure des chimpanzés. En 1978, le parc qui était encore appelé Tiergarten Landau fut alors nommé officiellement Zoo Landau in der Pfalz. L'anniversaire des 75 ans d'existence du parc fut fêté en grande pompe en 1979.
Après l'agrandissement de la superficie du zoo, qui passa de 2 à 4 hectares en 1993, une grande installation pour ours fut érigée. Pour réaliser de tels projets, une association fut fondée en décembre 1975 : Freundeskreis des Landauer Tiergartens e.V. (Cercle des amis du Parc Zoologique de Landau, www.landauer.zoofreunde.de). Elle continue encore aujourd'hui d'aider financièrement le Zoo Landau in der Pfalz et compte plus de 2000 membres.
Parmi les événements importants de l'histoire du Zoo Landau in der Pfalz, on peut noter la création d'une Zooschule en 1992. De nos jours, 13 000 enfants y sont reçus chaque année pour être initiés à la biodiversité. En 1994, Dr Bernhard Neurohr prit la succession de l'ancien directeur. Pendant sa direction, qui a duré jusqu'à la fin de l'année 1999, le Zoo Landau in der Pfalz a développé plus particulièrement des cohabitations entre plusieurs espèces dans le même enclos. Les premiers parrainages d'animaux furent proposés aux visiteurs dès 1995.
Depuis janvier 2000, Dr Jens-Ove Heckel est le nouveau directeur du Zoo Landau in der Pfalz. La conception a évolué en tenant compte des nouvelles stratégies mondiales de conservation. En effet, à côté de sa fonction de loisir, le zoo s'engage dans la protection des espèces animales, dans la formation et la recherche zoologiques. La modernisation et la rénovation des installations ont également été prises en compte. Avec le concours financier de Freundeskreis des Landauer Tiergartens e.V., la transformation et l'agrandissement de l'installation des petits primates ont été réalisés. La maison des singes, servant également de maison tropicale, abrite depuis l'été 2001 une installation pour les espèces originaires de Madagascar, ceci grâce aux dons et aux parrainages d'animaux du zoo. Le jubilé des 100 ans du Zoo Landau in der Pfalz fut fêté en 2004. A cette occasion, de nombreux événements furent organisés et de nouvelles constructions débutèrent.
Sur une superficie assez réduite, qui est aménagée le long des anciennes fortifications françaises, le Zoo Landau in der Pfalz. a su développer des installations intéressantes. A côté de la collection animale, le zoo dispose également d'une diversité botanique. Une rivière traverse le zoo de part en part ; deux ponts l'enjambent. Tout cela donne un caractère agréable à l'ensemble.
Après avoir franchi l'entrée du Zoo Landau in der Pfalz, le visiteur se retrouve sur une place entourée par plusieurs grands enclos clos où évoluent des primates. Une aire de jeux, une buvette et un enclos pour cobayes domestiques (Cavia porcellus) sont également installés dans cette zone, qui a été complètement réaménagée au cours du printemps de l'année 2000. Le bâtiment des primates, également maison tropicale du zoo, auquel sont adjoints les enclos situés autour de cette place, a été construit en 1964/1965. Plusieurs rénovations et transformations ont eu lieu depuis.
Une des modifications majeures fut l'agrandissement des installations extérieures des chimpanzés (Pan troglodytes) en 1987. Ces animaux étaient présentés sur une petite surface bétonnée depuis plus de vingt ans et c'est donc avec beaucoup d'étonnement et de curiosité qu'ils ont découvert en 1987 leur nouvel enclos de 250 m², conçu sur un sol naturel, avec de multiples branchages et des cordages. De nombreux chimpanzés ont vécu à Landau depuis 1963. Le groupe actuel est composé de quatre individus, un mâle et trois femelles. Fips et Susi sont arrivés à Landau le 19 mars 1963 après plusieurs années passées dans un cirque. Ils sont tous les deux nés dans la nature, Fips en 1953 et Susi en 1954. Par la suite, neuf chimpanzés ont vu le jour au Zoo de Landau grâce à la reproduction de trois femelles, dont Susi et deux autres aujourd'hui défuntes. Certains jeunes, comme Bärbel et Gerti, sont restés au Zoo de Landau. D'autres ont été envoyés dans différents espaces zoologiques. Bärbel est née le 27
juillet 1966 et est la fille de Susi et Fips. Gerti est née le 30 octobre 1976 et est la fille de Susi et Moritz. Ce dernier est mort en 1979 à l'âge de 22 ans à la suite d'une maladie hépatique. En considérant les âges des quatre membres du groupe actuel, aucune nouvelle naissance n'est attendue dans le futur. Par ailleurs, du fait de l'harmonie du groupe, aucune modification n'est envisagée à l'heure actuelle.
Un second agrandissement eut lieu en 1990 avec la construction d'un vaste enclos pour gibbons en face de la maison des primates. Cette dernière fut reliée à l'enclos par l'intermédiaire d'une passerelle grillagée. Cet enclos d'une longueur de 45 mètres et d'une hauteur de 15 mètres offre un important volume d'évolution à la petite famille de gibbons à mains blanches (Hylobates lar) qui occupent aujourd'hui les lieux.
Il a fallu attendre l'année 2000 pour que le reste des installations extérieures des primates soit transformé. Deux larges enclos s'élèvent aujourd'hui sur la façade du bâtiment. Un important groupe d'une dizaine d'atèles robustes (Ateles fusciceps robustus) est présenté dans le premier. Des naissances ont lieu chaque année dans ce groupe très intéressant et très actif. Des mangabeys couronnés (Cercocebus atys lunulatus) sont présentés dans l'enclos voisin depuis 2000. Le Zoo de Landau est le seul zoo germanique à posséder cette sous-espèce, qui n'est représentée que par une cinquantaine d'individus en captivité. Un petit mangabey a vu le jour le 28 août 2001 ; il s'agissait, là aussi, d'une première en Allemagne.
En contournant l'enclos des mangabeys, le visiteur trouve sur sa droite l'entrée de la maison tropicale. Dans le sas d'entrée, un terrarium abrite un couple de macroscélides à oreilles courtes (Macroscelides proboscideus) qui cohabite avec un fouette-queue (Uromastyx acanthinurus) et un caméléon casqué du Yémen (Chamaeleo calyptratus). Puis, dans le bâtiment, toute la partie droite est occupée par les installations intérieures des primates. Celles-ci ont été complètement modifiées en 1999. La surface au sol a été largement augmentée en incluant les anciennes cages extérieures, ces dernières étant remplacées l'année suivante par de nouveaux enclos. Chacune des trois familles de primates, atèles, mangabeys et gibbons, possède ainsi une vaste loge, agrémentée de troncs, de faux rochers et de cordages, séparée des visiteurs par une baie vitrée.
La maison tropicale, rectangulaire à sa base, est organisée sur ces quatre faces intérieures ; un couloir de visite entoure une construction rectangulaire en son centre. Les visiteurs ont donc la possibilité d'observer des animaux à leur gauche et à leur droite simultanément. En face des loges des primates se trouvent quatre aquariums. Deux bacs d'eau de mer sont le lieu de vie de poissons clowns à trois bandes, de chirurgiens jaunes, de demoiselles azur, d'apogons de Kaudern, de crevettes de corail, de coraux mous et d'anémones. Les deux autres bassins, contenant de l'eau douce, sont le lieu de présentation de plécos, de silures de verre, de loches clowns, de cichlidés du lac Malawi, de trophéus à raie blanche, etc. Quelques agames barbus (Pogona vitticeps) occupent un vaste terrarium situé à une extrémité du complexe interne de la maison tropicale. Juste en face d'eux, à l'extrémité du bâtiment, le visiteur découvre les installations intérieures des chimpanzés.
En continuant le parcours intérieur, le visiteur trouve sur sa droite un vaste terrarium où cohabitent un tamarin-lion doré (Leonpithecus rosalia), un couple de ouistitis mignons (Callithrix pygmaea), un groupe d'acouchis verts (Myoprocta acouchy), espèce relativement peu courante en captivité, et des tortues charbonnières (Geochelone carbonaria). La structure voisine a été agrandie et restructurée en 1997 et abrite plusieurs espèces sud-américaines. Elle est organisée autour de deux bassins, dont l'un est muni d'une baie vitrée sous-marine. Quelques tortues de rivière de Cayenne (Podocnemis unifilis) occupent les lieux en compagnie d'un couple d'iguanes verts (Iguana iguana), de quatre caïmans nains de Cuvier (Paleosuchus palpebrosus), d'un couple de platémydes de Schweigger (Phrynops nasutus), tortue aquatique très rare en captivité, et de quelques tortues de Floride (Pseudemys sp.). Un petit terrarium, situé dans l'enclos lui-même mais
accolé à la baie vitrée, est occupé par des mygales (Brachypelma sp.& Phormictopus sp.).
En face de ces deux dernières installations se trouvent quatre terrariums. Le premier est le lieu de vie d'un petit groupe reproducteur de geckos léopards (Eublepharis macularius). Dans le second, le visiteur peut admirer des dendrobates Dendrobates leucomelaset des épipedobates tricolores (Epipedobates tricolor), moins courantes que les premières et tout aussi originales. Un couple de petits tenrecs-hérissons (Echinops telfairi), espèce relativement peu courante en captivité, est présenté depuis peu dans le troisième terrarium. Des serpents-rois mexicains (Lampropeltis mexicana thayeri) cohabitent avec des phasmes (Phasmida sp.& Extatosoma sp.) dans le quatrième et dernier terrarium. Dans les coulisses, visibles à travers une fine porte grillagée, quelques tortues de Floride (Pseudemys sp.) évoluent dans un bassin sommaire. Des boas constricteurs (Boa constrictor) et des pythons royaux (Python regius) sont présentés dans le
terrarium situé à l'autre extrémité du complexe intérieur, opposé à celui des agames barbus.
En mai 2003, le Zoo de Landau a été le premier espace zoologique à réussir la reproduction de caméléons africains (Chamaeleo africanus). Un programme de reproduction pour cette espère rare avait été mis en place au zoo dès 2000 ; il a pris fin suite aux décès de certains des individus fondateurs.
L'installation de Madagascar, aménagée en 2001 dans un vaste terrarium de la maison tropicale, abrite différentes espèces menacées originaires de cette île. Deux microcèbes roux (Microcebus rufus), l'une des plus petites espèces de primates au monde, représentent les mammifères. De murs plutôt nocturnes, cette espèce est très rare en captivité, et seuls quelques espaces zoologiques en présentent. Une perdrix de Madagascar (Margaroperdix madagascarensis), également très peu courante en parc, représente les oiseaux, alors que les reptiles sont illustrés par un couple de podocnémides de Madagascar (Erymnochelys madagascariensis), des iguanes à queue épineuse de Madagascar (Oplurus quadrimaculatus) et un petit groupe de geckos diurnes géants de Madagascar (Phelsuma madagascariensis grandis). Des tisserins de Reichenow (Ploceus baglafecht reichenowi), endémiques du continent africain, de l'Éthiopie à la Tanzanie, agrémentent le vaste volume par leurs vols rapides.
En quittant la maison tropicale du Zoo Landau in der Pfalz, le visiteur découvre face à lui la plus grande colonie allemande de flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis). Elle est constituée d'une quarantaine d'individus. Quelques canards colverts (Anas platyrhynchos) et tortues de Floride (Pseudemys sp.) vivent dans le cours d'eau qui entoure leur enclos ainsi que dans le bassin qui leur est alloué. Un couple de martins-chasseurs à ailes bleues (Dacelo leachii) est présenté dans une petite volière voisine. Il s'agit d'une espèce rare en captivité, bien plus en tout cas que les martins-chasseurs géants.
En poursuivant sur le sentier qui contourne l'installation des flamants, le visiteur trouve à sa droite l'enclos des mangoustes rayées (Mungos mungo), aménagé avec de nombreux terriers naturels. L'installation des saimiris écureuils (Saimiri sciureus sciureus), construite en 1984, est composée d'une maison intérieure vitrée et d'une grande cage extérieure. Des aras chloroptères (Ara chloroptera), des aras araraunas (Ara ararauna) et un couple d'amazones à front rouge (Amazona autumnalis autumnalis) cohabitent avec le petit groupe reproducteur de primates.
Après l'enclos des saimiris, toujours à droite du sentier, le visiteur est invité à entrer dans une volière construite en 1990 et qui abrite de nombreux oiseaux, tous originaires d'Amérique du Sud et d'Amérique Centrale. Ce sont de petits groupes de spatules roses (Ajaia ajaja), de sternes incas (Larosterna inca), d'échasses à ailes noires (Himantopus himantopus mexicanus), d'ibis rouges (Eudocimus ruber) et de canards amazonettes (Amazonetta brasiliensis) qui évoluent autour du bassin central. La plupart se reproduisent régulièrement à Landau.
Quelques porcs-épics d'Inde (Hystrix indica) occupent l'ancienne fosse aux ours, construite en 1913 et comblée au début des années 1990. Le restaurant Zoostüblse trouve non loin de là. Avec une capacité de 60 places intérieures et de 180 places extérieures, ce restaurant est ouvert tous les jours pour les visiteurs du zoo. De plus, après la fermeture du zoo, il est accessible à partir d'une entrée extérieure, qui se trouve sur Hindenburgstraße.
En 1913, à peine une dizaine d'années après l'inauguration, les premiers ours furent présentés au Zoo de Landau. Une petite fosse, typique de cette époque, fut bâtie pour l'occasion. En 1924, la municipalité, qui venait de reprendre la direction de l'établissement, agrandit l'installation des ours pour leur offrir un peu plus d'espace. Tout au long des décennies qui suivirent, les ours furent parmi les animaux les plus emblématiques du zoo. Ils se reproduisirent d'ailleurs à de nombreuses reprises. Mais les années passaient et la fosse aux ours vieillissait... Les conditions de présentation n'étaient alors plus du tout adaptées aux connaissances contemporaines à propos des plantigrades.
Au début des années 1990, le Zoo de Landau n'était encore installé que sur deux hectares et il était alors difficile d'envisager la construction d'une nouvelle installation pour ursidés. C'est ainsi que fut décidée en 1993 l'adjonction d'une superficie supplémentaire de deux hectares au terrain du zoo et un nouvel enclos pour les ours put être aménagé. L'installation des ours bruns (Ursus arctos) a été érigée le long des vieilles parois du fort français, construit lui-même au XVIIIe siècle. Avec une superficie de plus de 7000 m², elle est alors considérée comme l'une des plus grandes installations pour ours en Allemagne. Son côté naturel a été conservé et elle s'intègre à merveille dans le cadre forestier de cette partie du parc. Un bassin complète l'aménagement. Les visiteurs, quant à eux, ont accès à une passerelle en bois qui surplombe l'enclos. Un point de vue au niveau du sol, où se trouvent d'ailleurs quelques tables de pique-nique, se trouve à une extrémité de l'installation.
Un couple de vieux ours vit dans cette installation. Newa, née en janvier 1976 au Zoo d'Hanovre et transférée à Landau en octobre 1976, est accompagnée de Jonny. Ce dernier, né en 1971, a passé sa jeunesse sous la garde de Werner Freund à Merzig (Allemagne), connu pour son amitié avec les loups. Tout en grandissant dans un environnement domestique, Jonny était devenu un ours imposant et conscient de sa supériorité. Werner Freund se résolut donc à céder son animal au Zoo Karlsruhe en avril 1978. Pendant de nombreuses années, Jonny fut là un ours reproducteur remarquable. En avril 1999, avec le début de la réfection des installations des ursidés à Karlsruhe, Jonny fut transféré au Zoo de Landau. En octobre 2000, Jonny retourna à Karlsruhe. Finalement, le 15 avril 2003, il a été à nouveau transféré, mais cette fois définitivement, vers Landau. Il est intéressant de savoir que Newa et Jonny hivernent de novembre à mars, ce qui est assez rare en captivité. Les deux animaux ne sont donc pas visibles durant
la période hivernale.
Les deux ours bruns ont été rejoints début 2004 par un petit groupe de renards corsacs (Vulpes corsac) qui cohabitent maintenant avec eux tout en possédant des zones qui leur sont consacrées dans le vaste enclos.
Un second enclos a été récemment aménagé dans cette partie boisée. Plusieurs espèces y cohabitent ; il s'agit de quelques muntjacs de Chine (Muntiacus reevesi), d'un couple de cigognes blanches (Ciconia ciconia), d'un couple de grues cendrées (Grus grus) et de tadornes casarcas (Tadorna ferruginea).
En retournant sur ses pas vers la première zone du Zoo de Landau, le visiteur emprunte ensuite l'allée de droite qui longe l'enclos des maras (Dolichotis patagonum). La terrasse du restaurant Zoostübl, installée à l'arrière, permet également d'observer les animaux tout en prenant une collation. Un sentier végétalisé consacré à la découverte des abeilles a été aménagé en 2004, en face de l'enclos des maras. Plusieurs panneaux pédagogiques et quelques ruches vitrées permettent aux visiteurs d'appréhender cet animal fort intéressant. De plus, le miel récolté ici est vendu à l'entrée.
Le visiteur découvre ensuite la nouvelle installation africaine inaugurée en 2004. Aménagée sur l'emplacement des anciens enclos des gnous, des zèbres et des potamochères, construits au début des années 1970, elle englobe une importante surface. Une pente douce et un muret de grosses pierres séparent les animaux du public. De nombreux rochers et aménagements en bois agrémentent la structure tandis qu'un cabanon sur pilotis est un lieu privilégié pour observer les animaux de l'enclos. La plupart des espèces qui cohabitent sur ce terrain sont originaires du sud de l'Afrique. Il s'agit de deux zèbres de montagne de Hartmann (Equus zebra hartmannae), animal relativement peu courant en captivité, d'un petit groupe de gnous bleus méridionaux (Connochaetes taurinus taurinus), d'un couple de céphalophes du Natal (Cephalophus natalensis), très rares, de grues couronnées à cou gris (Balearica regulorum gibbericeps) et de tadornes à tête grise (Tadorna cana). Quelques
suricates (Suricata suricatta) vivent dans un enclos aménagé au milieu de la structure, juste sous le poste d'observation. Les écuries des ongulés, situées à l'arrière de l'enclos, ont également été rénovées en 2004 et s'intègrent à merveille au cadre environnant.
Un nouvel enclos a été aménagé début 2005 en face de la plaine africaine pour accueillir le petit groupe de wallabies de Bennett (Macropus rufogriseus) autrefois présenté dans l'actuel enclos des maras. Une discrète palissade de bois entoure l'enclos que le visiteur peut traverser. Des émeus (Dromaius novaehollandiae) ont également pris place dans l'enclos voisin. Quelques pintades de Numidie (Numida meleagris) vivent en liberté sur les pelouses avoisinantes.
Pour la réfection des installations africaines du Zoo de Landau, les potamochères (Potamochoerus porcus pictus) devaient être déplacés. C'est ainsi qu'un nouveau bâtiment a été bâti en 2003 à une extrémité de l'enclos déjà existant des watussis (Bos taurus) et que ce dernier a été quelque peu modifié pour accueillir les porcs africains. Ces deux espèces cohabitent ainsi sur ce petit terrain ombragé. Exceptionnellement, ces animaux peuvent être nourris par les visiteurs avec des granulés vendus à la caisse.
Deux lynx boréaux (Lynx lynx) sont présentés dans l'enclos voisin, restructuré en 1985 pour accueillir cette espèce. Il a abrité autrefois des porcs-épics et des ratons laveurs. Une dense végétation prospère aujourd'hui à l'intérieur. Un peu plus loin se situe l'installation des fauves. Construite en 1977 pour accueillir des pumas et des jaguars, elle est constituée d'un bâtiment adjoint en façade de deux enclos fermés. Ces derniers sont de superficie très réduite et de conception ancienne mais l'enrichissement du milieu y est très développé. Un jaguar (Panthera onca) mâle nommé Basti occupe le premier enclos tandis qu'un vieux couple de panthères noires (Panthera pardus) est présenté dans le second. Shogun et Sheila, âgés en 2005 d'une vingtaine d'années, vivent à Landau depuis leur plus jeune âge. Ils se sont reproduits à plusieurs reprises dans le passé. Il est envisagé, à plus ou moins long terme, de rénover intégralement cette installation pour ne conserver plus qu'une
espèce représentée par un couple de jaguars.
Le visiteur retrouve ensuite le sentier principal, longe à nouveau l'enclos des maras et celui des espèces sud-africaines pour finalement trouver à sa droite la plus grande espèce en taille présentée au Zoo de Landau. Un groupe reproducteur de dromadaires (Camelus dromedarius), autre animal emblématique du zoo, est ici présenté dans un enclos séparé du public par un simple fossé étroit. L'observation des animaux est ainsi privilégiée.
A proximité des dromadaires se trouve le bâtiment de la Zooschule (bâtiment pédagogique, littéralement École du zoo, www.zooschule-landau.de). Créée en 1992, elle a pour but d'offrir aux jeunes de la région des animations et un accueil pédagogique spécifiques. Contrairement à ce qui se fait couramment, les enfants ne sont pas seulement guidés à travers le zoo, mais répartis en petits groupes qui partent à la découverte d'une ou deux espèces animales particulières. Au total, ce sont une vingtaine d'animations différentes qui sont proposées aux choix des enseignants et des accompagnateurs. Environ 13 000 enfants sont accueillis chaque année à la Zooschule.
Depuis le milieu de l'an 2000, sous la conduite du Dr Gudrun Hollstein, la Zooschuleest en relation avec le centre de recherche sur la pédagogie concernant la nature et la zoologie de l'Université de Landau. De cette manière, la Zooschuleest impliqué dans la recherche universitaire.
En parallèle à la formation scolaire, la Zooschuleorganise de manière spécifique des anniversaires, des animations, des visites guidées, etc. Un projet pilote à l'échelle européenne a été mis en place sous l'intitulé Fremdsprachenbegegnung im Zoo(Rencontre en langue étrangère au zoo). Il permet en particulier à des étudiants d'allier leurs connaissances zoologiques et celle d'une langue étrangère en organisant des visites guidées au sein du parc zoologique pour un public non germanophone. L'ancien bâtiment de la Zooschulede Landau a été construit en 1949 à l'occasion de l'exposition horticole. Il a longtemps servi de remise et de logements pour oiseaux avant d'être rénové en 1994 pour accueillir la toute jeune Zooschulede l'époque. Dans le cadre du jubilé des 100 ans du zoo, un nouveau bâtiment a été bâti en 2005 et accueille, dans des locaux plus vastes, modernes et fonctionnels, les jeunes visiteurs des écoles environnantes ainsi que divers séminaires, réunions et
conférences.
La maison des perroquets, voisine de la Zooschule, a été construite en 1981. De superficie réduite, elle comporte trois petites volières intérieures et une extérieure. L'aménagement de ces structures a été fait avec soin et réflexion. Les visiteurs se retrouvent dans une atmosphère intéressante mêlant odeur des substrats d'écorces, murs recouverts de morceaux de troncs et cris des perroquets. Un petit groupe d'amazones de Lilacine (Amazona autumnalis lilacina) et de jeunes paons bleus (Pavo cristatus) éclos en juillet 2005 sont présentés dans ces structures.
Juste à côté du bâtiment consacré aux perroquets se trouve une vaste construction, datant, elle aussi, de la fin des années 1940, et alors aménagée pour l'exposition horticole. Véritable serre tropicale, elle permit la présentation, à cette époque, de diverses espèces botaniques exotiques. Un bassin fut installé au centre de la serre lors de l'automne 1977 et mis à disposition d'Arthur Frank qui y débuta le dressage de trois jeunes dauphins, récemment capturés. Les visiteurs du parc purent ainsi assister aux séances d'entraînement. Au début de l'année 1978, Arthur Frank termina le montage de son spectacle et envisagea alors un contrat de travail avec un parc zoologique. C'est ainsi qu'il transféra son matériel et ses animaux au Neunkircher Zoologischer Garten voisin où il présenta son spectacle durant deux années. En juillet 1979, le jubilé des 75 ans du Zoo Landau in der Pfalz fut fêté dans cette serre, parmi la dense végétation tropicale. Trois ans plus tard, en 1982, du fait des coûts d'énergie,
il fut décidé de modifier totalement cette construction pour pouvoir accueillir et présenter quelques individus de la gente ailée dans une volière non couverte ; une partie du toit vitré fut ainsi retirée. Un petit bâtiment chauffé fut ajouté à la serre pour offrir un gîte aux animaux lors des jours froids et pluvieux. Enfin, des plantes adaptées au climat local furent plantées dans la serre. En 1994, les installations intérieures ont encore été améliorées et agrandies pour pouvoir accueillir des espèces plus délicates.
En pénétrant dans la volière de haut vol, le visiteur découvre diverses espèces, dont la plupart sont originaires du continent africain. Un couple de touracos de Fischer (Tauraco fischeri) côtoie ainsi un couple de rolliers à longs brins (Coracias caudata), un autre d'ombrettes africaines (Scopus umbretta), quelques ibis à tête noire (Threskiornis melanocephalus), espèce très peu courante en captivité, des cigognes d'Abdim (Ciconia abdimii), elles aussi rares et difficiles à observer, des dendrocygnes veufs (Dendrocygna viduata), un couple d'oedicnèmes tachards (Burhinus capensis) et des francolins à cou jaune (Francolinus leucoscepus). Un couple de diks-diks de Kirk (Madoqua kirkii), mammifère lui aussi originaire d'Afrique, évolue au sol. La végétation est organisée autour d'un point d'eau central.
Dans un coin de la volière, le Zoo de Landau a érigé une "volière de refuge" (Auffangvoliere) pour des perroquets. Des oiseaux saisis ou arrivant de lieux où ils ont été maintenus dans des conditions déplorables sont hébergés dans cette volière. En ce moment, il s'agit de perroquets gris (Psittacus erithacus& Psittacus erithacus timneh).
Le visiteur emprunte ensuite un petit pont qui surplombe le canal qui parcourt le zoo et le divise en deux parties distinctes rejointes par trois passerelles. Le petit enclos des fennecs (Vulpes zerda) est aménagé avec du sable, des rochers et des terriers. Comme de nombreux enclos au Zoo Landau in der Pfalz, la séparation avec le public est très discrète et l'observation est ainsi possible d'une manière tout à fait singulière. Ces animaux se reproduisent régulièrement à Landau et des naissances ont été observées en 2003 et en 2004. Juste à côté de l'enclos des fennecs se trouvent quatre cages où vivent des cobayes domestiques (Cavia porcellus) et des cobayes sauvages (Cavia aperea). Les différences entre ces deux espèces sont remarquablement illustrées grâce à leur proximité.
L'ancien enclos des émeus se situe à l'arrière du bâtiment des fennecs. Il sera prochainement intégré dans le projet de rénovation de l'installation voisine des guépards. Cette dernière était autrefois constituée d'un enclos unique de grande taille où vivait un couple de guépards (Acinonyx jubatus), importé en mai 1990 de Namibie. Suite au décès du mâle, l'enclos avait été temporairement divisé en deux parcelles distinctes, une étant le lieu de présentation de la femelle, nommée Cheetah. Cette dernière, ayant atteint un grand âge, a malheureusement du être euthanasiée en janvier 2005. A 17 ans, elle était alors considérée comme l'individu le plus âgé de la population captive européenne de cette espèce.
L'installation des guépards, qui sera réaménagée au cours des prochains mois, a un relief accidenté et offre de nombreuses cachettes, d'autant plus que la végétation est très présente. Des zones ouvertes permettent tout de même au guépard de s'allonger au soleil et un petit promontoire permet aux visiteurs d'observer les félins. On peut également noter qu'aucune barrière secondaire ne sépare le public de l'enclos.
Des guépards du Soudan (Acinonyx jubatus soemmeringii) devraient alors être accueillis en provenance du Breeding Centre for Endangered Arabian Wildlife (BCEAW) à Sharjah (Emirats Arabes Unis). En Europe, seul le Safaripark Beekse Bergen (Pays-Bas) présente en 2005 cette sous-espèce très rare en captivité. Le Zoo Landau in der Pfalz espère bien pouvoir reproduire rapidement les animaux qu'ils obtiendra et participer ainsi activement au programme d'élevage concerné.
L'espace de contact, aussi appelé Streichelzoo, a été créé en 1978. Il est composé de deux enclos. Le premier abrite un groupe important de chèvres naines (Capra hircus). Comme dans beaucoup d'espaces zoologiques allemands, les visiteurs ont la possibilité de les nourrir, en contact direct, avec un aliment spécifique vendu par le zoo. Un enclos secondaire est habité par des lapins domestiques (Oryctolagus cuniculus). Cette autorisation de nourrissage s'applique également aux lapins ainsi qu'aux watussis et aux potamochères, précédemment décrits.
L'installation des mammifères marins, située un peu en contrebas, possède une histoire intéressante et très particulière. A peine une dizaine d'années après sa création, le Zoo Landau in der Pfalz présenta ses premiers ours, il s'agissait alors d'ours bruns. Quelques temps plus tard, des ours blancs vinrent compléter la collection. En 1969, la fosse de ces derniers fut rénovée et un couple de jeunes ours blancs fut accueilli en provenance du Zoo Karlsruhe voisin. En 1976, la femelle périt suite à une grave maladie et il fut décidé de vendre le mâle, alors seul, en raison du prix trop élevé du rachat d'une femelle. La fosse des ours polaires fut alors complètement transformée pour permettre la présentation d'otaries et de manchots. Un imposant groupe d'otaries à crinière (Otaria byronia) prit peu à peu possession des lieux. Une nouvelle rénovation dut être effectuée en 1986 suite à quelques problèmes de fuite et de défauts dans les fondations du bassin.
En prenant en compte la taille relativement petite de l'installation à Landau et des différentes directives quant à l'élevage des pinnipèdes en captivité, l'équipe du zoo décida fin 2001 de céder son groupe d'imposantes otaries à crinière à différents zoos européens. C'est ainsi que Leo, Lucia, Salta et Llico furent envoyés au Zoo Heidelberg (Allemagne) où ils se sont déjà reproduits avec succès. Mary, quant à elle, a été accueillie au Parc Zoologique et Botanique de Mulhouse (France) et Rocha au Twycross Zoo (Royaume-Uni) où cette dernière a été intégrée à un nouveau groupe reproducteur. Des travaux de rénovation et d'assainissement ont alors pu être entrepris à Landau.
La nouvelle installation a été inaugurée le 6 juin 2003, le montant total de la rénovation ayant atteint près de 100 000 . Elle est constituée d'un bassin principal entourée d'un mur rocheux et d'un petit bassin secondaire, permettant l'isolement d'un individu ou d'une mère suitée. Un groupe reproducteur d'otaries à fourrure d'Amérique du Sud (Arctocephalus australis), composé de trois individus, est arrivé à Landau à cette date en provenance du Zoo Dortmund (Allemagne). Cette espèce, de plus petite taille, est mieux adaptée au nouveau bassin du Zoo de Landau, qui possède maintenant un volume augmenté d'environ un tiers par rapport à l'ancien volume. Moins d'une dizaine d'espaces zoologiques présentent cette espèce en Europe et c'est donc avec beaucoup d'espoir que fut accueillie une naissance à Landau le 7 juin 2004. Élevé à la main, le petit fut tout de même réintroduit au sein du groupe. Suite au décès en 2005 de Dunja, une des trois otaries arrivées de Dortmund, le groupe est constitué de
trois individus : Gonzales né le 22 juin 2003, Karmen née le 14 juin 2001 et la petite Baniva née à Landau le 7 juin 2004.
L'installation des manchots est aménagée non loin du bassin des otaries et abrite une importante colonie de manchots de Humboldt (Spheniscus humboldti). Depuis de nombreuses années, le Zoo Landau in der Pfalz contribue de manière très poussée au programme européen d'élevage EEP pour cette espèce. Il est particulièrement fier des succès qu'il obtient quant à la reproduction de ses manchots. De nombreuses petites niches ont d'ailleurs été installées pour la ponte. Les visiteurs ont également la possibilité d'observer ces oiseaux lors de leurs évolutions sous-marines grâce à deux baies vitrées. Le groupe de manchots du Zoo de Landau est observé et étudié intensivement depuis plusieurs années.
En empruntant le sentier qui longe le canal et retourne peu à peu vers l'entrée, le visiteur trouve à sa droite l'ancienne installation des loups. Celle-ci a été bâtie en 1981 et est composée de deux enclos mitoyens et d'un petit bâtiment. Elle est située juste sous l'enclos des caprins et la proximité des loups et des chèvres tout au long des années 1980 et 1990 était fort singulière. En 2001, quelques cerfs du Prince Alfred (Cervus alfredi), petit cervidé originaire des Philippines et très menacé, ont pris possession des lieux et se sont reproduits avec succès dès 2004. En traversant à nouveau le canal, le visiteur retrouve la place décrite au début de la visite.
L'évolution majeure de ces dernières années au Zoo Landau in der Pfalz est l'inauguration d'une nouvelle entrée en octobre 2012, située sur Hindenburgstraßeet qui inclut également une petite boutique. Un nouveau restaurant aux couleurs africaines Pytel's im Zoo(www.im-zoo.de) se situe juste à côté et avait déjà été inauguré fin 2010 pour remplacer l'ancien Zoostübldétruit en janvier 2007 par la chute d'un arbre. En parallèle, la surface totale du zoo a été agrandie d'un hectare en juillet 2012 avec la création d'un vaste enclos pour les dromadaires, sur une prairie le long de Hindenburgstraße. Tout cela a participé à la réorganisation de l'accès au zoo et son ouverture vers l'extérieur.