Avant de pénétrer dans l'enceinte du Zoo de La Barben, le visiteur doit d'abord se munir d'un ticket d'entrée qui est en vente dans le bâtiment d'accueil en face de l'entrée.
Un fois à l'intérieur du parc, il peut emprunter le sentier qui tourne à droite. Il traverse ainsi une zone boisée avant d'atteindre les enclos des oies cendrées (Anser anser) et des oies de Guinée (Anser cygnoïde). Des poneys et des chèvres naines (Capra hircus) sont également présentés dans cette zone. Un groupe de wallabys de Bennett (Macropus rufogriseus) vit dans un enclos similaire. Un peu plus loin, le visiteur trouve à sa gauche l'enclos des mouflons à manchettes (Ammotragus lervia).
L'installation des tigres (Panthera tigris), construite en 2000, est tout à fait intéressante quant à sa conception. Il s'agit d'une paroi rocheuse entourée de hautes grilles. Les tigres ont ainsi la possibilité d'évoluer de promontoire en promontoire pour atteindre le haut de la paroi. Une petite cascade plonge dans un bassin creusé au bas de l'enclos. Des baies vitrées permettent l'observation des fauves lors de leurs évolutions sous-marines. Ce type d'observation est peu courante en captivité et seul un petit nombre d'espaces zoologiques, dont le Zoo de Zürich (Suisse) et le Zoo de Leipzig (Allemagne), ont une installation du même type.
Il est possible d'observer les fauves du bas de la paroi, mais aussi à partir des hauteurs ce qui donne une vue d'ensemble sur l'installation. Une petite maison visible à travers une baie vitrée complète l'installation. Les trois tigres qui vivent au Zoo de La Barben sont une femelle et deux mâles.
Une grande volière aménagée en 2002 se trouve à droite de l'installation des tigres. Ses dimensions (25 x 32 mètres) et son volume offrent aux oiseaux qui la peuplent de larges possibilités d'évolution. Trois espèces cohabitent dans cet espace : vautour fauve (Gyps fulvus), milan noir (Milvus migrans) et vautour africain (Gyps africanus). Les visiteurs ont la possibilité de traverser la volière et d'avoir ainsi un contact plus ou moins rapproché avec ces oiseaux.
En revenant sur ses pas, le visiteur longe à nouveau l'enclos des tigres avant d'atteindre l'ancienne installation des fauves où furent présentés de très nombreux animaux dont les lions et les tigres qui ont maintenant été transférés dans d'autres parties du parc. L'installation des fauves est composée de six enclos accolés à la même paroi rocheuse que celle se trouvant à l'arrière de l'enclos des tigres. La superficie de ces enclos est assez limitée et la présence du roc limite les possibilités d'enrichissement du milieu. Le premier enclos est occupé par une tigresse (Panthera tigris) prénommée Caroline, le second abrite une panthère (Panthera pardus) alors que le troisième est actuellement inoccupé. Un jaguar (Panthera onca) est présenté dans le quatrième enclos. Le couple de lynx roux (Lynx rufus), qui vivait en août 2003 dans le cinquième enclos, a été transféré dans une nouvelle structure situé dans la partie haute du parc. Les pumas (Felis concolor) seront prochainement transférés dans cet enclos dans le cadre de la restructuration de la zone située proche de l'entrée. Un binturong (Artictis binturong) vit dans le dernier enclos qui est entièrement clos.
En continuant à remonter l'allée qui longe l'installation des fauves, le visiteur atteint à sa droite les enclos des girafes (Giraffa camelopardalis). Cinq individus se partagent deux enclos. De gros rochers sont parsemés autour de l'installation tandis qu'une construction en bois permet aux animaux de se protéger du soleil.
La zone qui se trouve à l'arrière de l'installation des girafes est consacré aux petits mammifères et aux primates. Le premier enclos, aménagé avec des rochers et des branchages, abrite des coatis (Nasua nasua). Une série de volières de petite taille installées entre de grands arbres est occupé par des mandrills (Mandrillus sphinx), des macaques de Buffon (Macaca fascicularis), des makis cattas (Lemur catta), trois chimpanzés (Pan troglodytes), des cercopithèques à nez blanc (Cercopithecus petaurista), des makis varis (Varecia variegata) et des grivets (Cercopithecus aethiops). Chaque structure est complétée d'une petite maison vitrée qui sert d'abri aux animaux.
L'installation des éléphants asiatiques (Elephas maximus) est composée d'un bâtiment intérieur et d'un enclos séparé des visiteurs par un fossé sec. Un bassin, des rochers et un tronc d'arbre agrémentent la structure extérieure. Deux éléphantes vivent actuellement au Zoo de La Barben. La première, nommée Dora, est né en 1974. Elle est arrivée en 1998 en provenance du Zoo d'Anvers (Belgique) pour rejoindre le jeune mâle Salem que possédait alors le zoo. Ce dernier est malheureusement décédé en juillet 2000. Une deuxième éléphante a donc rejoint Dora en novembre 2002. Celle-ci se nomme Sandrine, est née en 1975 et est arrivée en provenance du Zoo d'Amiens (France).
En continuant à longer l'enclos des éléphants, le visiteur retrouve l'installation des girafes. Des loups à crinière (Chrysocyon brachyurus) vivent dans deux enclos situés de l'autre côté du sentier. Une flore assez importante agrémentent cette installation et permet aux animaux de se dissimuler à la vue des visiteurs et de se protéger du soleil provençal. Un peu plus loin se trouve l'enclos des ânes (Equus asinus) à droite du sentier.
Deux léopards de Perse (Panthera pardus saxicolor) sont présentés dans une nouvelle installation inaugurée en 2003. Il s'agit d'un grand enclos vitré sur deux côtés. L'observation directe des animaux est ainsi privilégiée. Les deux léopards qui vivent au Zoo de La Barben sont nés le 22 juin 2002 au Zoo de Doué (France). Il s'agit d'un mâle et d'une femelle nommés respectivement Igor et Erevan. Un deuxième enclos du même type, en cours de construction en août 2003, abrite depuis peu un couple de lynx roux (Lynx rufus) qui vivait dans l'ancienne fauverie. Une maison abritant les logements de nuit relient les deux enclos.
L'enclos suivant abrite une meute de loups gris (Canis lupus). Il est de grande taille et les clôtures ont été récemment rénovées. Des baies vitrées ont été ajoutées et deux postes d'observation privilégiée ont ainsi été créés.
Le visiteur pénètre alors dans une zone consacrée plus spécifiquement aux herbivores. Le premier enclos abrite des yacks (Bos grunniens). Le second est occupé par des daims (Dama dama), un couple de nilgauts (Boselaphus tragocamelus) et une femelle cerf axis (Axis axis). Des cerfs élaphes (Cervus elaphus) vivent sous le couvert d'un bois. Ces enclos possèdent un sol rocailleux et sont plus ou moins désertiques.
En continuant sur ce sentier, le visiteur s'approche de l'enclos des dromadaires (Camelus dromedarius). Celui-ci est délimité par de larges barrières en rondins. Un imposant groupe de bisons américains (Bison bison) vit dans l'enclos suivant. Un observatoire sur pilotis permet d'appréhender la vaste superficie de l'enclos, qui est séparé des visiteurs par des câbles métalliques tendus.
La visite se poursuit par la découverte d'autres espèces d'herbivores qui sont présentées dans le même type d'enclos caractérisé par une vaste superficie, une flore présente par bosquets, un préau en tant qu'abri et une séparation discrète avec les visiteurs. Il s'agit de watussis ankoles, d'oryx beisa (Oryx gazella beisa), de springboks (Antidorcas marsupialis), d'oryx algazelles (Oryx dammah) et de pécaris à collier (Tayassu tajacu).
En continuant sur le même sentier, le visiteur découvre à sa gauche une volière où sont présentés des aigles ravisseurs asiatiques (Aquila rapax vindhiana). A sa droite se trouvent trois enclos. Le premier abrite des nandous (Rhea americana). Des moutons Thone & Marthod (Ovis aries), des alpagas (Lama pacos) et des émeus (Dromaius novaehollandiae) cohabitent dans le second enclos et le dernier est occupé par des moutons Karakul (Ovis aries) et des lamas (Lama glama).
Un vaste enclos abrite un groupe de zèbres de Burchell (Equus burchelli burchelli). De nombreux arbres agrémentent cette structure, un abri est constitué par un préau et la séparation d'avec les visiteurs est réduite à une simple grillage.
L'installation des hippopotames (Hippopotamus amphibius) est constituée d'un enclos agrémenté d'un petit bassin et de quelques rochers. Les visiteurs observent les animaux derrière un petit muret et une main courante. Le Zoo de La Barben possède un couple d'hippopotames.
L'installation des lions (Panthera leo) a été créée en 2001. Un mâle, deux lionnes et deux jeunes nés le 16 novembre 2002, vivent dans le vaste enclos herbeux. Un bâtiment contenant plusieurs loges est accolé à ce dernier.
Un groupe de tapirs terrestres (Tapirus terrestris) est présenté non loin de là. Encore une fois, la proximité avec le public est privilégiée.
Des casoars à casque (Casuarius casuarius) et des autruches (Struthio camelus) sont présentés dans les deux enclos suivants. Ceux-ci possèdent de nombreux bosquets qui permettent aux animaux de se dissimuler à la vue du visiteur.
Un centre d'élevage de rhinocéros blancs (Ceratotherium simum) a été mis en place au Zoo de La Barben en 1991. Ce centre est constitué d'un bâtiment et d'un immense enclos extérieur. Différents panneaux d'information sur les rhinocéros sont proposés sur le sentier qui longe l'installation. Trois rhinocéros blancs cohabitent avec deux zèbres de Burchell (Equus burchelli) et une femelle oryx algazelle (Oryx dammah) accompagné de son petit dans le vaste enclos rocailleux. Un fossé sec sépare les animaux des visiteurs. Il semblerait malheureusement qu'aucune naissance de rhinocéros n'ait été enregistrée jusqu'à présent au Zoo de La Barben. Cette partie du parc domine le château qui se trouve en contrebas. Il est intéressant d'admirer l'architecture de ce complexe.
En quittant l'installation des rhinocéros blancs, le visiteur découvre à sa gauche une zone où ont été construites plusieurs nouvelles structures. Des suricates (Suricata suricatta) et des fennecs (Vulpes zerda) vivent dans les deux premiers enclos. Des petites maisons vitrées sont accolées à ceux-ci. Des calaos bicornes (Buceros bicornis) sont présentés dans deux volières. Un peu plus loin se trouve de vieilles volières occupées par des grands-ducs d'Europe (Bubo bubo).
Un escalier pentu et rocailleux mène à la dernière zone du parc. Au bas de celui-ci se trouve à gauche l'enclos des porcs-épics (Hystrix cristata). Cet enclos comme les suivants sont construits à même la paroi rocheuse et datent d'une époque ancienne. Le second enclos héberge trois hamadryas (Papio hamadryas). Le volume est assez vaste mais l'enclos manque d'aménagement intérieur.
Des pumas (Felis concolor) occupent l'enclos suivant. Ils seront prochainement transférés dans l'ancienne fauverie dans le cadre de la restructuration de la zone où ils sont présentés actuellement.
La cage du couple d'ours bruns (Ursus arctos) est de petite taille et est vraiment inadaptée à de tels animaux qui ont particulièrement besoin d'un espace de vie enrichi. Heureusement, un projet d'agrandissement et de restructuration complète de l'installation des ours est envisagée et les travaux débuteront au courant de l'année 2004.
Juste en face de la sortie se trouve un petit bassin où évoluent diverses espèces d'oiseaux aquatiques : pélican gris (Pelecanus rufescens), flamant du Chili (Phoenicopterus chilensis), cygne tuberculé (Cygnus olor), canard à collier noir (Callonetta leucophrys), oie de Magellan (Chloephaga picta picta), canard mandarin (Aix galericulata), canard coureur indien noir et pintade vulturine (Acryllium vulturinum).
En quittant le Zoo de La Barben, le visiteur a encore la possibilité de découvrir l'oisellerie et le vivarium que se trouvent dans le bâtiment d'accueil. Les nombreux terrariums ont été installés dans une vieille bergerie au sous-sol du bâtiment. La chaleur humide et les murs de pierre créent une atmosphère intéressante. Les espèces présentées dans le vivarium sont les suivantes : serpent des blés (Elaphe guttata), tegu rouge (Tupinambis rufescens), boa arc-en-ciel (Epicrates cenchria), scinque à langue bleue (Tiliqua scincoïdes), caïman à lunettes (Caïman crocodilus), péluse du Gabon (Pelusios gabonensis), tortue à carapace molle (Trionyx), grenouille taureau (Pyxicephalus adspersus), sonneur oriental (Bombina orientalis), hydrosaure d'Amboine (Hydrosaurus amboinensis), dragon d'eau (Physignathus cocincinus), tortue boîte d'Amboine (Cuora amboinensis), gekko tokay (Gekko gekko), varan du Nil (Varanus niloticus), boa constrictor (Boa constrictor imperator), anaconda vert (Eunectes murinus), python royal (Python regius), python réticulé (Python reticulatus), serpent roi de Floride (Lampropeltis getulus floridana), serpent roi (Lampropeltis getulus), iguane vert (Iguana iguana), tortue hargneuse (Chelydra serpentina), crocodile nain (Osteolaemus tetraspis), basilic vert (Basiliscus phumifrons), tortue à oreilles rouges (Chrysemys scripta), couleuvre de l'Amour (Elaphe schrencki) et python molure (Python molurus bivittatus).
L'oisellerie est, quant à elle, installée sous les combles du même bâtiment. Les différentes volières ont comblé les recoins offerts par l'architecture. Les espèces présentées dans l'oisellerie sont les suivantes : ara rouge (Ara macao), ara ararauna (Ara ararauna), ara chloroptère (Ara chloroptera), inséparable à face rose (Agapornis roseicollis), amazone à front bleu (Amazona aestiva), amazone de Cuba (Amazona leucocephala), gris du Gabon (Psittacus erithacus), gris d'Afrique Timneh (Psittacus erithacus timneh) et perroquet youyou (Poicephalus senegalus).
En conclusion, le Zoo de La Barben présente une large collection animale dans diverses installations. Certaines sont modernes et offrent aux animaux un environnement riche et intéressant tout en permettant une observation optimale par les visiteurs. D'autres, par contre, sont plus anciennes mais de nombreux projets sont en cours de réalisation et des efforts réguliers et soutenus sont effectués depuis plusieurs années.
Le Château de La Barben, dont la date précise de construction n'est pas connue, probablement antérieure à l'an 1000, domine la plaine de Salon de Provence. Après avoir été la propriété pendant cinq siècles de la famille Forbin, le château est vendu à André Pons en 1963. Celui-ci l'ouvre rapidement au public et en fait un lieu touristique. En 1969, il crée un petit parc zoologique dans le domaine voisin du Château de La Barben. Le Zoo de La Barben se développera assez rapidement avec, entre autres, l'arrivée de la première éléphante dès 1973. Peu de détails sont connus quant à son évolution au cours des années 1980 et 1990, mais la collection inclut bientôt chimpanzés, girafes, nombreux fauves et ursidés, ainsi que divers ongulés. Le zoo est installé sur un plateau rocheux d'une trentaine d'hectares, très sec et très rocailleux, qui offre des conditions spécifiques.
Le Château de La Barben et le Zoo de La Barben appartiennent encore aujourd'hui à la famille Pons et c'est la belle-fille du créateur, Charlotte Pons, qui dirige actuellement l'espace zoologique. Depuis 2000, le Zoo de La Barben a connu un vaste plan de modernisation et d'amélioration, particulièrement notables depuis ma visite précédente en 2003. De gros efforts de végétalisation du terrain et des enclos ont été effectués et nécessitent un entretien régulier et constant. Plusieurs points ombragés et des zones plus verdoyantes ont été créés tout au long du parcours de visite.
A l'inverse de certains zoos qui se lancent dans l'acquisition de nombreuses nouvelles espèces et la mise en avant de nouveautés régulières, le Zoo de La Barben s'est investi dans l'amélioration des conditions de vie des animaux déjà présents.
Ainsi les deux ours bruns, longtemps confinés à une petite cage située à l'entrée du zoo, ont finalement été déménagés en 2006 dans une vaste nouvelle structure, construite à l'emplacement de l'ancienne fauverie. Comme pour les tigres, cet enclos inclut un bassin avec vision aquatique, élément habituellement peu courant pour les ursidés.
L'année suivante, en 2007, ce sont les pumas qui ont obtenu un nouvel enclos, accolé à la roche et offrant une belle surface d'évolution naturelle. Cette très belle installation rappelle d'ailleurs les enclos des panthères du Bioparc de Doué. L'ancienne oisellerie, située au-dessus du vivarium près de l'entrée, a été fermée en 2007. Les installations des primates ont également été améliorées, avec la création de nouveaux enclos pour les lémuriens, l'enrichissement et l'agrandissement de certaines structures existantes, comme par exemple en 2008 celle du couple de chimpanzés. L'enclos des tapirs terrestres a été agrandi en 2009 et cette espèce est maintenant présentée en cohabitation avec des capybaras.
En 2011, l'une des premières réelles nouveautés fut l'introduction d'un spectacle de rapaces dans la partie haute du parc. L'ancien enclos des rhinocéros fut également revu avec l'ajout d'un bâtiment moderne et fonctionnel ; trois rhinocéros blancs, un mâle et deux femelles, ces deux dernières ayant été importées directement d'Afrique du Sud en 2009, y cohabitent maintenant avec des gnous bleus, des oryx beisa et des springboks. Un groupe d'ânes sauvages de Somalie (Equus africanus somalicus), espèce particulièrement menacée dans son habitat naturel, fut accueilli en 2011 dans le cadre du programme d'élevage européen EEP. Les girafes du Soudan (Giraffa camelopardalis antiquorum) se reproduisent régulièrement à La Barben et le groupe que j'ai pu observer lors de ma visite en juin 2012 était constitué de six individus. L'éléphante Dora, qui vit ici depuis 1998, ne s'entend pas très bien avec Raja, la nouvelle éléphante arrivée en novembre 2011, et c'est la restructuration complète de la présentation des éléphants qui est actuellement à l'étude, dans le but d'accueillir un groupe de jeunes mâles célibataires.
En sus de toutes ces améliorations concrètes des installations et du parcours de visite, la pédagogie sur le site a connu une évolution incroyable avec la mise en place de nombreux panneaux d'information et d'identification, modernes, sobres et agréablement illustrés ! L'engagement du Zoo de La Barben dans les campagnes de conservation annuelles de l'EAZA est également à noter. En accueillant 200 à 220 000 visiteurs par an, le Zoo de La Barben reste un des zoos majeurs de la région et a su tirer profit du site si particulier sur lequel il est installé, au milieu pourtant si sec et chaud.