Océanopolis
Catégorie | Aquarium |
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Coordonnées géographiques | 48°23'26.18"N 4°26'6.09"W |
Site officiel | www.oceanopolis.com |
Année d'ouverture | 1990 |
Superficie | 5 ha |
Nombre d'animaux | 10 000 (2010s) |
Nombre d'espèces | 1000 (2010s) |
Nombre de visiteurs / an | 444 055 (2018), 413 016 (2017), 392 575 (2016), 400 391 (2014), 440 000 (2010), 450 000 (2005), 500 000 (2000), 300 000 (1995), 340 000 (1990) |
Plans | 2002, 2003, env. 2013, env. 2019 |
Commentaire | Rénovation complète et agrandissement en 2000 ; 3,7 millions litre eau |
Années de visite JL | 1993, 2003 |
Descriptif 2003
Océanopolis, installé à Brest (Finistère) depuis 1990, présente trois environnements marins particuliers. D'abord composé d'un bâtiment unique en forme de crabe, le pavillon tempéré, Océanopolis a accueilli 3 500 000 visiteurs entre 1990 et 1999. Après un an de travaux, il a rouvert ses portes en mai 2000. Deux nouveaux pavillons ont été créés et le premier a été rénové. Les nouveaux bâtiments se sont naturellement intégrés à la première structure et Océanopolis forme aujourd'hui un complexe installé sur 5 hectares. Des pôles aux tropiques en passant par les côtes bretonnes, Océanopolis donne la possibilité à ses visiteurs d'explorer toutes les mers du globe.
Lire le descriptif completL'approche des océans (Océanopolis est aussi appelé Parc des Découvertes des Océans) est tant éducative que spectaculaire. Elle est spectaculaire car elle doit être à la hauteur de la scène exceptionnelle qu'offre la mer. Mais, à Brest, cette mise en perspective ne s'écarte jamais de la démarche scientifique. Océanopolis a pris aujourd'hui une dimension qui permet au port militaire de revendiquer le titre de capitale européenne de la recherche océanographique. En effet, 60% de la communauté française impliquée dans ce domaine est fixée sur cette pointe bretonne.
Le pavillon tempéré présente les fonds marins typique des côtes bretonnes, leur environnement et les très nombreuses espèces qui les peuplent. La mer d'Iroise est en effet un univers privilégié entre Océan Atlantique et Manche. Les eaux fortement brassées sont peu profondes et reçoivent beaucoup de lumière ainsi que des apports de matières organiques importants. Algues et planctons prolifèrent. Ils représentent le point de départ des réseaux alimentaires marins. L'existence de multiples espèces de poissons et de crustacés sur les côtés bretonnes en témoigne. Le pavillon tempéré retrace cette réalité par une plongée en douceur.
La visite du pavillon tempéré débute par la simulation d'une descente en navette sous-marine jusque sur un fond sableux du plateau continental qui prolonge la Bretagne à moins de 150 mètres de profondeur. Après avoir évolués entre forêt d'algues, épave de chalutier et bancs de poissons, les visiteurs arrivent sur une base scientifique sous-marine et la visite réelle peut alors commencer.
Le pavillon tempéré est aménagé avec 800 000 litres d'eau de mer. Chaque bassin, chaque aquarium qu'il soit une reconstitution d'un tombant rocheux, d'une vasière, d'une forêt de laminaires ou d'un herbier à zostères, est un biotope à lui seul et abrite des espèces caractéristiques.
La colonne océane est un aquarium cylindrique de 10 000 litres d'eau, avec une hauteur de 3 mètres. Un banc de poisson composé principalement de prêtres et de chinchards souligne les avantages de la vie collective.
Le grand tombant rocheux est un bassin de 120 000 litres d'eau avec 7 mètres de profondeur. Un plongeur nourrit quotidiennement, en présence des visiteurs, les poissons qui vivent dans cet aquarium tels que congres, mérous, roussettes... Cette animation est agrémentée des commentaires immédiats du plongeur.
Dans la nursery aux poissons plats, l'un des plus petits aquariums d'Océanopolis, le jeu consiste à repérer combien de turbots ou de plies pratiquent le mimétisme quasi-parfait avec le sable. L'autre curiosité concerne l'évolution de la position des yeux chez le turbot. Les larves ont des yeux symétriques, tandis que chez l'adulte, ils sont tous deux implantés sur le côté gauche de la tête.
Les autres aquariums sont les suivants : le fond de pêche du plateau continental (3 000 litres), la grande vasière (2 000 litres) et ses terriers à langoustines, la paroi rocheuses (3 000 litres), la forêt de laminaires (70 000 litres, 4 mètres de profondeur), plantée de grandes laminaires, algues communes du littoral breton, l'herbier à zostères (3 000 litres), planté de zostères, véritables plantes aquatiques, notamment peuplé d'hippocampes mouchetés et d'aiguilles de mer et la rade de Brest (25 000 litres, 3 mètres de profondeur).
Les phoques veaux-marins d'Océanopolis vivent dans un bassin de 300 000 litres d'eau à ciel ouvert. Le décor recrée l'environnement de l'Archipel de Molène, un chapelet d'îles situé à la pointe de la Bretagne où résident quelques dizaines de phoques, dans un environnement marin exceptionnel.
Sept petits bacs présentent les relations alimentaires entre les espèces, du phytoplancton et des algues aux poissons prédateurs, en passant par le zooplancton, les mollusques, les crustacés et les poissons herbivores. La marée sur l'estran rocheux est présenté au travers de deux bassins de 30 000 litres chacun et à ciel ouvert. La marée y est simulée en temps réel. Les crustacés sont présentés dans trois bacs de taille modeste et au travers de panneaux ludiques.
A la succession d'aquariums destinés à découvrir les écosystèmes tempérés, Océanopolis ajoute un espace dédié à l'océanographie. De nombreuses maquettes ainsi que des bornes interactives évoquent de manière ludique la formation des courants, le jeu des vagues, la force de Coriolis ou la formation du fond des mers. Cet espace explicatif a été rénové avec des maquettes interactives, venues tout droit de Californie, où le visiteur peut intervenir et faire bouger les éléments à la demande : la houle, la dérive des continents, les fonds marins...
Le touch-pool est le bassin de contact ou bassin tactile d'Océanopolis. Les visiteurs ont la possibilité de toucher certains organismes marins tels que oursins, étoiles de mer, anémones... Des animateurs sont également sur place et répondent aux questions du public.
L'aurélie fait partie du zooplancton. Elle est la seule méduse, parmi des centaines d'espèces connues, dont les biologistes d'Océanopolis maîtrisent bien la reproduction. Très représentative du genre, elle est commune à tous les océans du globe. Ses ballets en suspension dans la masse d'eau des aquariums la rendent remarquable.
Les boutiques et les restaurants d'Océanopolis sont installés entre le pavillon tempéré et les deux autres pavillons. Une exposition sur les cétacés marins est également présentée ainsi qu'un bassin où les visiteurs peuvent diriger des petits bateaux à moteur.
Les Comptoirs d'Océanopolis : Située au premier étage du pavillon tempéré, cette grande boutique décline sur 300 m² les thématiques des trois pavillons en 4000 références (vêtements, bijoux, objets de décoration, arts de la table, peluches, jeux...). Une gamme de produits cosmétiques spécialement conçue pour Océanopolis par Science et Mer, laboratoire spécialisé dans le traitement des algues, est également proposée à la vente.
Le Monde de Jonas : Cette librairie spécialisée propose livres, CD-Rom, vidéos et jeux éducatifs sur le thème de la mer, en 1000 titres.
Atlantic Express est un self-service avec une grande terrasse offrant une vue sur la rade de Brest.
Vent d'Ouest est un bar-restaurant avec vue sur le port de plaisance et la rade de Brest, et où l'on peut manger près du bassin des phoques du pavillon tempéré.
Une sandwicherie et une cafétéria sont également implantées sur le site. En basse saison, boutiques et restaurants sont accessibles à tous, les jours d'ouverture d'Océanopolis, même aux non visiteurs.
Le pavillon polaire, de forme circulaire, abrite deux bassins totalisant 1 300 000 litres d'eau de mer. Il est consacré à la vie dans les pôles. La visite de ce pavillon commence par un spectacle multimédia. Des images prises au coeur des glaces de l'Antarctique, sont diffusées sur un écran géant pendant 12 minutes dans un véritable cinéma panoramique. Les visiteurs ont l'impression de survoler aux côtés du caméraman ces paysages grandioses, de frôler des icebergs, de partager la vie d'une colonie de manchots... Cette diffusion se termine directement par l'observation des manchots dans la manchotière d'Océanopolis grâce à la montée soudaine d'une des parois de la salle de spectacle.
La manchotière d'Océanopolis, la plus grande installation de ce type en Europe, comprend d'une part un grand bassin d'un volume de 250 000 litres d'eau et d'une longueur de 30 mètres et d'autre part une surface émergée de 250 m² au bas de falaises reconstituées. Les décors illustrent les paysages sub-antarctiques battus par le vent et la neige. La manchotière est approvisionnée deux fois par jour par de la neige artificielle fabriquée sur place. Trois espèces de manchots forment une colonie d'une quarantaine d'individus, observables sous l'eau comme en surface, à travers des baies en double vitrage. Le double vitrage est destiné à isoler la manchotière et à éviter la condensation, l'eau ayant une température de 8°C et l'air une température de 4°C.
Nés en captivité en Suisse, en Ecosse ou aux Etats-Unis, les manchots royaux, papous et gorfous sauteurs reproduisent dans la manchotière d'Océanopolis les comportements qui régissent dans la nature la détermination de leurs territoires. Premiers arrivés lors de l'agrandissement du Parc de Découverte des Océans, les manchots royaux ont choisi la portion émergée la plus proche de la salle de spectacle. Une situation que les autres oiseaux plongeurs ne contestent nullement. Les gorfous préfèrent les éléments du paysage reconstitué leur permettant de mettre en valeur leurs capacités d'escaladeurs. Si les manchots évoluent lentement, à pieds, le long des falaises, il en est tout autrement en plongée, où ces oiseaux se montrent adaptés à la vie marine. Des chercheurs de Mourmansk (Russie) sont venus à Brest quelques mois en 2000 pour participer à l'adaptation des manchots à leur nouvel environnement.
A Océanopolis, le Nord est à deux pas du Sud. Il suffit d'avancer jusqu'au bassin suivant quatre fois plus vaste (1 000 000 litres d'eau) et un autre ballet commence. Deux espèces de phoques originaires de l'Arctique (phoque annelé et phoque du Groenland) se partagent cette grande installation. Cette dernière est composée du bassin et d'une véritable banquise artificielle. La glace est maintenue à -18°C selon un procédé similaire à celui utilisé dans les patinoires. La température de l'eau est de 8°C et celle de l'air de 4°C, offrant ainsi des conditions climatiques optimales. Les phoques peuvent être observés au-dessus et sous l'eau grâce à de grandes baies vitrées.
Le dressage vétérinaire est pratiqué à Océanopolis avec les phoques. Pour les soigneurs, qui ont profité des conseils de leurs collègues russes de Mourmansk, il ne s'agit pas d'utiliser les animaux pour créer une animation supplémentaire destinée aux visiteurs, mais de travailler dans des conditions optimales de sécurité tout en assurant la prévention sanitaire dont chaque animal a besoin. Les manipulations favorisent la vérification du pelage, des palmures ou des dents, les prises de sang, le nettoyage des yeux ou un isolement de l'animal lors de l'entretien du bassin.
L'espace de visite autour des bassins des manchots et des phoques a une superficie de 1 000 m². Un éléphant de mer a été reconstitué et installé dans le décor rocheux. Un ours blanc naturalisé semble dormir, perché dans les glaces. Il a été offert par le Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris (France).
Le pavillon polaire comprend également un vaste espace d'information sur les divers écosystèmes polaires, l'abondance et la diversité des espèces antarctiques, la vie dans les glaces... Le public peut s'informer par l'intermédiaire de bornes interactives, d'ordinateurs avec possibilité de se connecter, via internet, à des sites scientifiques, de petits auditoriums où sont diffusés de courts films...
Une réplique de la station de recherche Concordia, implantée dans l'Antarctique, a été érigée dans le pavillon polaire. En forme de grand "igloo high-tech", elle recrée l'environnement de travail des scientifiques qui analysent l'évolution des climats de notre planète au travers de carottes de glace.
En face, le pavillon tropical détaille des coins de mer si spécifiques - atolls, mangroves ou récifs coralliens - qu'ils ont conditionné de manière très originale les espèce qui y vivent. Les couleurs et les formes dans l'Océan Indien, la Mer des Caraïbes ou les parages de la Polynésie française, semblent rivaliser pour surprendre l'oeil humain. Les aquariums ce pavillon totalisent un volume de 1 600 000 litres d'eau de mer et d'eau douce.
Plusieurs espaces ludiques, répartis tout au long de la visite, sont des mines d'informations. Ils traitent notamment des requins, des coraux ; de leur histoire et de leur biologie ; de la naissance d'un atoll...
Le visiteur peut découvrir le monde mystérieux des requins tropicaux grâce à plusieurs aquariums. Le plus impressionnant des bassins est une reconstitution d'un atoll du Pacifique. Il a un volume de 1 000 000 litres d'eau à 25°C pour un diamètre de 17 mètres. Ce bassin est visible sous trois perspectives différentes : un ascenseur panoramique vitré descend lentement le long de toute la hauteur de ce bassin, un demi-tunnel vitré qui donne l'impression d'entrer dans la masse d'eau, et une immense baie vitrée de plusieurs mètres de hauteur. Un mouvement permanent de vagues a été créé pour le bien-être des animaux.
La pureté de l'eau et une haute intensité lumineuse sont les facteurs déterminants qui favorisent le développement de la barrière de corail d'Océanopolis. Une soixantaine d'espèces de coraux ont trouvé place sur ce morceau de récif présenté dans un aquarium de 60 000 litres d'eau pour 13 mètres de longueur. Océanopolis a choisi de recréer la Grande Barrière de Corail d'Australie et la biodiversité de Nouvelle-Calédonie.
L'espace Océan Indien est composé d'un aquarium principal et d'un espace cylindrique où de nombreux petits aquariums présentent la diversité des adaptations des poissons à la vie récifale, mais aussi l'impact de l'homme sur ce milieu fragile. L'espace Caraïbes est composé d'un grand bassin de 180 000 litres d'eau et de deux petits aquariums permettant de découvrir des espèces endémiques des Caraïbes. Le monde des poissons tropicaux est un univers de couleurs chatoyantes et de formes extraordinaires, mais aussi de comportements spécifiques.
La zone Caraïbes mène le visiteur vers l'espace Guyane qui fait la transition entre le milieu marin et le milieu terrestre. Un bassin de 110 000 litres d'eau figure un morceau de mangrove caractérisée par ces arbres aux racines en échasses que sont les palétuviers. Entre leurs racines, les palétuviers abritent aiguillettes, sélènes, gorettes et poissons anges.
La serre tropicale, d'une superficie de 400 m², abrite une forêt tropicale qui s'est développée autour de véritables troncs de figuiers étrangleurs et de troncs factices. La température est constamment maintenue à 25°C et l'hygrométrie à plus de 85% grâce à des brumisateurs. Une centaine d'espèces végétales originaires de Guadeloupe prolifèrent dans la serre qui connaît aube et crépuscule. Fougères arborescentes, orchidées et broméliacées y prospèrent alors qu'à leurs pieds coule une rivière amazonienne où s'ébattent les seuls poissons d'eau douce d'Océanopolis, néons colorés, cardinaux et autres discus.
Depuis sa création, Océanopolis héberge un centre de soins pour phoques. Une vingtaine de jeunes phoques sauvages, âgés de quelques semaines seulement, sont accueillis chaque année. Ces égarés contribuent à faire mieux connaître une population dont une infime partie a installé ses quartiers sur l'archipel de Molène, au large du Finistère ; l'essentiel des autres populations se concentrant sur les îles britanniques. Le laboratoire d'étude des mammifères marins brestois comprend aussi des locaux de recherche.
La remise en forme des jeunes phoques est divisée en trois étapes. Le premier mois, les phoques sont soignés et nourris au sec en zone de quarantaine, d'abord avec de la bouillie de poisson, puis avec des poissons entiers. Les premiers jours, le gavage est indispensable car ils refusent de se nourrir seuls. Par la suite, les phoques sont transférés dans les bassins extérieurs lorsqu'ils atteignent une vingtaine de kilos, qu'ils sont en bonne santé et qu'ils se nourrissent seuls. Ils passeront environ deux mois dans ces bassins. Tous les jours, chaque phoque mange 3 kilos de poissons, essentiellement du hareng, répartis en 3 repas. Enfin, les phoques sont relâchés dans le milieu naturel lorsqu'ils atteignent un poids d'environ 40 kilos. Afin de les suivre après la remise en liberté, des marques sont fixés sur chacun d'eux pour les reconnaître : une bague sur une des pattes arrières et un chapeau sur la tête portant un numéro.
Océanopolis, dans sa nouvelle configuration de Parc de Découverte des Océans, a fait le pari de réunir dans 3 700 000 litres d'eau de mer et d'eau douce, une dizaine de milliers d'organismes marins représentant environ un millier d'espèces animales et végétales. Entre les trois pavillons, ce sont plus de 40 aquariums et bassins qui racontent l'histoire des océans, de la Mer d'Iroise tempérée aux pôles en passant par les mers tropicales. Chaque univers reconstitué, quel que soit son volume, est un biotope à lui seul qui nécessite en coulisses une surveillance de tous les instants et des moyens techniques conséquents. En fait, le nombre d'aquariums présentés au public atteint à peine le tiers de ceux en service. Chaque pavillon est doté de locaux de quarantaine servant à l'accueil des nouveaux animaux ou au traitement éventuel d'animaux malades. Ces bassins secondaires totalisent environ 160 000 litres d'eau. C'est aussi l'endroit où les biologistes se penchent sur les maladies affectant les poissons, manchots et phoques et les soignent en conséquence.
Outre un laboratoire assurant le suivi de la qualité des eaux et de l'état sanitaire des animaux, chaque pavillon est doté d'un local pour les plongeurs, de cuisines pour préparer les aliments et de chambres froides. Même si certains poissons comme les chirurgiens se nourrissent en nettoyant les bassins envahis par certaines algues, il est nécessaire de préparer chaque jour 70 kg de nourriture pour la faune des aquariums. Les animaux du pavillon polaire sont les plus gourmands (50 kg) devant leurs congénères tropicaux (10 kg) et tempérés (10 kg). Phytoplancton et zooplancton sont les mets favoris des petites espèces.
Le fonctionnement des aquariums est un défi technologique quotidien pour l'équipe de maintenance d'Océanopolis. La bonne qualité de l'eau est primordiale pour offrir à chaque animal un habitat qui soit la reproduction fidèle du milieu naturel auquel il est adapté. C'est en rade de Brest, à 1,5 km d'Océanopolis, que les 160 000 litres/heure d'eau de mer naturelle nécessaire au bon fonctionnement du site, sont pompés. Cette eau va alors subir un certain nombre de traitements (filtration, thermorégulation, stérilisation par UV...) adaptés aux besoins des différents types de peuplements polaire, tempéré et tropical.
En plus de l'apport d'eau neuve, chaque aquarium et bassin possède son propre système de circulation dans lequel l'eau subit une filtration biologique pour la dégradation des rejets organiques, une filtration mécanique pour la clarté de l'eau, une stérilisation par UV et une thermorégulation si nécessaire. Avec un système de boucle d'eau et de pompe à chaleur réparti entre le polaire et le tropical, les échanges thermiques permettent d'optimiser la consommation en énergie, qui correspond, néanmoins, à celle d'un bourg de 3 000 habitants.
L'eau de mer rejetée par Océanopolis retourne en rade de Brest après un traitement par filtration mécanique pour la débarrasser des particules en suspension et une stérilisation par ozone pour tuer tous les organismes et micro-organismes d'origine exotique et ainsi éviter une pollution biologique de la rade de Brest conformément à la philosophie écologique d'Océanopolis.
En conclusion, Océanopolis s'est démarqué, dès son origine, de l'ensemble des aquariums par sa politique volontariste d'information et d'éducation à l'égard de son public. Avec son agrandissement en mai 2000, Océanopolis est devenu un véritable centre de découverte des océans et se place à la pointe des nouvelles technologies.
Galerie d'enclos 24 avril 2003






























