Tierwelt Herberstein
Buchberg 50
8223 Stubenberg
AUTRICHE
Informations pratiques pour le bon déroulement d'une Visite :
Horaires d'ouverture :
Du 1er mai au 30 septembre : 9 h. - 17 heures
Du 1er octobre au 2 novembre : 10 h. – 16 heures
Tarifs d'entrée :
Adultes : 13 €
Enfants (de 6 à 15 ans) : 7 €
Retraités et étudiants : 10 €
Familles : 29 €
Restauration :
Le Tierwelt Herberstein dispose de plusieurs petits espaces de restauration rapide et d’un grand café-restaurant d’une capacité de 120 places, le « Simbawelt ».
Accès\Situation géographique :
Le Tierwelt Herberstein est situé à 30 minutes de Graz et 90 minutes de la capitale autrichienne, Vienne.
__________________________________________________________________
Le Tierwelt Herberstein en chiffres
500 animaux appartenant à 58 espèces
Superficie : 45 hectares
Année d'ouverture : 1675 (en tant que parc à cerfs) et 1960 (en tant que zoo)
176 380 visiteurs en 2009
176 778 visiteurs en 2009
50 employés à temps-plein
Durée de visite estimée : Environ 3 heures
__________________________________________________________________
Animations pédagogiques et nourrissages
Chaque jour, plusieurs animations pédagogiques commentées par un soigneur-animalier et accompagnées d’un nourrissages sont proposés au public, notamment pour les mandrills, les guépards, les ours à lunettes, les pumas, les géladas, les lions et les loups.
© http://www.tierwelt-herberstein.at
_________________________________________________
Conservation
Le Natur-und Tierpark Goldau est membre de la WAZA (World Association of Zoos and Aquariums ), de l'EAZA (European Association of Zoos and Aquaria), de la VDZ (Verband Deutscher Zoodirektoren), de l’OZO (Osterreich Zoo Organisation) et participe à 14 programmes d'élevages européens (EEP & ESB).
________________________________________________
Historique…Des projets pour l’avenir plutôt qu’une page d’histoire :
Les premiers écrits démontrant une présence animale au cœur du château de Herberstein remotne au 17ème siècle, plus précisément en 1670 lorsque le propriétaire du domaine y avait installé un « Hirschgarten », litérallement « jardin des cerfs » où il gardait notamment plusieurs dizaines de daims mouchetés en élevage.
L’accueil d’animaux sauvages au sein de la propriété ne date donc pas de l’inauguration du zoo, mais bien, 3 siècles auparavant. Toutefois, on décide à la fin des années 1950, afin d’attirer une clientèle plus importante au château, de diversifier la faune en créant un véritable parc animalier, qui sera d’abord baptisé « Tierpark », avant d’être renommé « Tierwelt », (« Le mondes des animaux »).
Rapidement, la fréquentation évolue et très vite l’institution se démarque en instituant une présentation en semi-liberté où, sur une surface exceptionnelle de 45 hectares située dans un paysage sublime ponctué de montagnes et de forêts, les bêtes disposent d’enclos plus important qu’à Vienne, l’établissement principal du pays et le modèle pour bon nombre d’autres.
Ainsi, dans l’optique d’offrir toujours plus de place aux animaux, certaines espèces quittent Herberstein, comme les ocelots ou les loutres d’Europe, et des limites géographiques sont instaurés pour offrir au public un voyage à travers le monde.
Le parc zoologique étant particulièrement récent, son histoire est courte mais sa visée sur le futur très importante. Un masterplan a en effet été instauré où sont notées chacune des nouveautés prévues pour les 15 années à venir, un fait particulièrement peu courant dans les zoos européens qui marque pourtant une véritable preuve d’avance, notamment budgettaire. En plus de l’accueil d’ours à lunettes (2008), et l’inauguration d’une volière africaine (2010) on notera parmi les prochains projets le déplacement de la plaine africaine dans la zone « Afrika », avec l’arrivée prévue de rhinocéros blancs et de flamants, la construction d’un enclos de contact malgache pour lémuriens, un spectacle de rapaces en vol-libre, l’accueil de suricates, de fourmiliers géants, de babiroussas, de jaguars, de bœufs musqués et de lions d’Asie en remplacement de la sous-espèce africaine (non-menacée).
© http://www.tierwelt-herberstein.at
Après avoir franchi le bâtiment d’accueil du Tierwelt Herberstein, vaste verrière de conception moderne, le visiteur se retrouve sur une petite place à partir de la quelle il pourra se diriger pour visiter les différentes parties à connotation zoologiques de l’établissement.
Place d’entrée
En empruntant le petit sentier forêstier sur sa gauche pour rejoindre les premiers enclos, il est déjà plongé dans l’ambiance florale du parc, connu, en sus de sa collection zoologique, pour ses végétaux remarquables et le soin apporté à ses arbres. Une série de panneaux informatiques (réalisés en collaboration avec d’autres zoos autrichiens et le célèbre World Wild Fund, WWF) sur le thème de la protection de la nature, accompagne le public durant cette courte marche, et lui permet de découvrir à quel point la faune sauvage est menacée, grâce à des thèmes abordés comme celui du braconnage, du trafic animalier ou encore de la déforestation.
Allée bordée de panneaux sur la conservation
Exemples de panneaux sur le thème de la conservation de la nature
Une zone ouverte, contastant avec le sous-bois précédemment parcouru, marque le début de la visite de la zone consacrée au continent noir : « Afrika ». Déjà, le public se retrouve plongé dans l’ambiance africaine grâce à la présence d’éléments d’immersion comme une jeep ou de petites cases au toîts de chaume.
Panneau indiquant la direction « Afrika »
Place africaine
La première installation animale de cette zone géographique, en construction lors de ma visite d’août 2009, a été inaugurée au public en mars 2010 en présence d’élus de la région et du directeur du Tierwelt, venus célébrer l’une des plus chères nouveautés du siècle.
Cet enclos, qui consiste en une volière de contact, permet également de remédier à l’absence majeure d’oiseaux au sein du parc, une classe animale qui n’a jamais été un hôte de choix au cœur du parc animalier.
Aménagée sur une surface extérieure de 200 m², elle permet aux visiteurs de pénétrer dans le monde aviaire grâce à une passerelle en bois traversant un biotope de type rocailleux où un ruisseau serpente entre les pierres, entourés de différents espèces volant en totale liberté, comme des psittacidés tels le perroquet gris du Gabon (Psittacus erithacus) ou la perruche alexandre (Psittacus eupatria), mais également des francolins (Francolinus sp) et des tisserins (Ploceus sp.) représentant, au total, 50 spécimens ailés principalement originaires d’Afrique de l’Est.
Un petit bâtiment de 70 m² adjoint à la volière, dont la loge intérieure est visible à travers de larges baies vitrées, offre également aux animaux, lors de la saison froide ou de pluies violentes, un abri chauffé.
Il faut noter que le coût total de ce complexe a été estimé à 200 000 €.
Volière africaine en construction en août 2009 (inaugurée en mars 2010)
La présentation de mammifères débute plus loin en Afrique du Nord, plus précisément au cœur de l’Ethiopie, le pays des seuls singes exclusivement herbivores de la planète, le gélada (Theropithecus gelada). Leur enclos (6000 m²), visible depuis une barrière en bois percée de petites ovuertures vitrées, post d’observation discret et efficace, est aménagé sur une importante surface abrupte recréant ainsi une véritable cuvette entourée de pentes en dénivellé, biotope naturel de ces primates d’altitude. Des massifs monticules de rochers, totalisant plusieurs tonnes de pierres s’élevant sur 3 à 5 mètres de hauteur, quelques structures d’escalade en bois et un petit bassin font office d’aménagements, naturels ou artificiels, tandis qu’une couche d’herbe, recouvrant l’ensemble de l’enclos, apporte la nourriture nécessaire à la colonie. Celle-ci, constituée d’une vingtaine d’animaux (17 adultes) dominée par un grand mâle reproducteur, voit son effectif régulièrement augmenté par la naissance de jeunes, la dernière datant de l’hiver 2009\2010. Afin d’éviter tout risque de consanguinité au sein du groupe, les individus âgés de 3 à 4 ans (comme Simiyu, Semelo ou Sanjo) sont transférés vers d’autres établissements européens. Un enclos de retrait a ainsi été spécialement construit pour permettre d’isoler les géladas en instance d’être transférés, les derniers-nés, ou les animaux agressifs.
Enclos des géladas
Enclos de retrait des géladas
Il faut noter qu’à son arrivée au parc en octobre 2003, cette espèce n’était représentée que par 5 spécimens, deux mâles (Jimmy et Jonny) et trois femelles, arrivés tout droit du NaturZoo Rheine (Allemagne) ; et que la première naissance a été enregistrée un an plus tard, en juillet 2004.
Une cohabitation avec des mouflons à manchettes (Ammotragus lervia) avait alors été entamée. Suite à leur départ, un second mixage d’espèces avec un couple de cercopithèques mones (Cercopithecus mona), baptisé « Lili » (trouvé abandonné sur une route » et « Louis » (arrivé en provenance d’un zoo français) avait été tentée, une première dans un établissement zoologique européen. La communauté entre les deux primates, bien qu’originaires d’un biotope et d’une zone géographique différents s’est déroulée sans problème majeur et les deux espèces continuent de co-exister à l’heure actuelle.
Géladas (Theropithecus gelada)
Le bâtiment des géladas, visible à travers une large baie vitrée, comprend une loge intérieure au sol bétonné garnie de structures d’escalade en bois, dans le quel le groupe est confiné durant la nuit ou lors des temps pluvieux.
Enclos intérieur des géladas
Face à l’enclos des géladas, un couple de lions d’Afrique (Panthera leo) sans sous-espèce définie, occupe une large installation herbeuse agrémentée en son centre d’une zone sableuse et d’un monticule de rochers. Quelques plantations basses constituent un lieu de retrait pour les félins tandis qu’un morceau de bois surélevé où est accroché plusieurs fois par semaine un morceau de viande leur offre un enrichissement du milieu.
Ramsès et Brutus, deux mâles de 220 kg chacun, ont fait partie pendant de longues années des animaux-phares du Tierwelt. Le premier d’entre-eux, qui s’est éteint le 23 juillet 2003 à l’âge de 23 ans, est arrivé en 2001 en provenance du Tiergarten Schönbrunn de Vienne (Autriche) après avoir vécu de longues années dans la roulotte d’un cirque.
Suite à la mort des deux individus, un jeune couple de lions, représenté par une femelle baptisée « Hatari » et un mâle nommé « Simba » est arrivé en 2004 à Herberstein, respectivement en provenance d’un parc sibérien et du zoo de la capitale autrichienne. Pour leur venue, leur enclos a été largement agrandi pour atteindre aujourd’hui la surface respectable de 3000 m² et muni d’un bâtiment moderne visible depuis une baie vitrée.
Enclos des lions
Bâtiment des lions
Loge intérieure des lions
Une passerelle en bois surélevée, longue de plusieurs centaines de mètres, a également été érigée la même année. Depuis celle-ci, le visiteur, serpentant à travers les enclos des géladas et des lions pré-cités, peut également atteindre l’une des attractions du Tierwelt Herberstein, aménagé à l’extrémité de la zone africaine : der « Gepardanlage », entièrement consacré au félin le plus rapide de la planète : le guépard (Acinonyx jubatus).
Passerelle en bois permettant l’accès à l’enclos des guépards
Inauguré de façon officielle le 14 juin 2006, il représente l’une des plus chères et des plus imposantes nouveautés créées par le parc. Sur une surface herbeuse de près de 8000 m² aménagée tout en longueur, il reconstitue un paysage ouvert de savane africaine visible depuis la passerelle décrite plus haut, permettant l’absence de séparation visible entre les félins et le public. L’un de ses côtés, planté d’une haie de bambous, apporte l’ombre nécessaire aux animaux tandis qu’un large bassin entouré d’une riche flore aquatique de joncs et de roseaux garnit le centre de l’installation. Quelques plantes basses et arbustes pour la plupart originaires du continent noir garnissent le reste de leur parc et permettent au public une véritable immersion de l’autre côté de la Méditerranée.
Observatoire devant l’enclos des guépards
Enclos des guépards
L’installation (considérée comme la plus longue d’Europe) a été choisie pour créér une véritable attraction, constituant aujourd’hui l’un des points forts d’une visite au Tierwelt : le « Beutesimulator », litérallement le « simulateur de proie », technique inventée en 1978. En collaboration avec le Tiergarten Schönbrunn de Vienne (Autriche), deux larges câbles reprenant le principe du téléski ont été installés à environ 4 mètres de hauteur. Chaque semaine à un horaire précis, deux soigneurs, installés dans une cabane en bois à une extrémité du cable, actionent un système motorisé permettant à un morceau de viande lancé à une vitesse de près de 75 km\h de traverser l’enclos des guépards et d’offrir aux félins un enrichissement du milieu rarement mis en place en captivité qui mêle à la fois l’occupation des animaux et la joie du public, invité à prendre place sur des tribunes aménagées sur la passerelle et à se retrouver à quelques mètres seulement du spectacle. Un message pédagogique sur la protection in-situ de cette espèce est également lancé lors de l’animation.
Guépards (Acinonyx jubatus) utilisant le « Beutesimulator » lors de l’animation
4 mâles guépards, transférés depuis le Zoo Hellbrunn de Salzburg (Autriche) sont arrivés en 2006 pour profiter de ce complexe unique en Europe, alors âgés de 18 mois. La cohabitation entre les frères se déroulait parfaitement lorsqu’un drame se produisit fin mars 2010 : « Kiambi » et « Kolloquo », deux des individus jouant alors dans la neige, tombent sur leur bassin gelé, faisant céder la glace et ainsi emporter sous les eaux gelées « Kiambi ». Des études vont être menées pour empêcher le retour de cet accident dans l’avenir.
Guépard (Acinonyx jubatus) mâle
La fin de la passerelle marque pour le visiteur le changement de biotope. Après avoir découvert la montagne puis la savane, il se retrouve désormais au cœur de la forêt tropicale, milieu naturel représenté à Herberstein par un seul enclos. Celui-ci, totalisant une surface de 6000 m², a été inauguré en début d’année 2003 et accueille l’un des plus beaux et des plus imposants primates africains : le mandrill (Mandrillus sphinx). Représenté par Gregor, un mâle de 65 kg, et deux femelles, Ursula et Jenny, le groupe s’est plusieurs fois agrandi, comme en juin 2007 avec la naissance de Kirim, ou le 4 mai 2009.
Les deux tiers de leur enclos, afin de reconstituer au mieux une forêt primaire, ont été aménagés directement dans une forêt de cônifères, constituée de 2000 plantes et plusieurs dizaines d’arbres hauts de 5 à 7 mètres. Les primates peuvent ainsi restés dissimulés du regard du public en atteignant les hauteurs des arbres, un fait rarement vu en captivité en Europe. Une seconde partie de l’installation, plus réduite, reconstitue quant à elle un biotope plus découvert où la végétation laisse place à l’herbe et aux rochers. C’est cette partie qu’affectionne le plus le groupe de vervets (Chlorocebus pygerythrus) avec le quel ils cohabitent. Originellement composée de 9 individus, les naissances se sont multipliées et la troupe comprend aujourd’hui une vingtaine d’animaux.
La présence judicieuse de deux zones différentes (l’une de forêt, et l’autre de savane) dans cette installation offre la possibilités aux deux espèces de créér leurs territoires dans le milieu qu’ils affectionnent sans déclencher de tensions entre les individus.
Enclos des mandrills et des vervets
Partie forêstière de l’enclos des mandrills et des vervets
Partie découverte de l’enclos des mandrills et des vervets
Transition entre les deux biotopes
Vervet, ou singe vert (Chlorocebus pygerythrus)
Mandrills (Mandrillus sphinx)
Un bâtiment en bois constitué d’une loge intérieure haute de plusieurs mètres et enrichie d’éléments artificiels, contrastant avec le naturel de l’extérieur, est visible depuis une large baie vitrée tandis qu’un espace pédagogique sur les différentes mimiques des primates est situé à cet emplacement.
Bâtiment des mandrills et des vervets
En empruntant pendant plusieurs minutes une large allée forêstière dénuée de présence animale, le visiteur arrive devant un musée d’art moderne construit au début du XXIème siècle pour attirer une clientèle plus large et diversifier le complexe d’Herberstein, qui inclut donc un parc animalier, un musée et un château.
Allée forestière
« Cironcoli Museum », musée d’art moderne
Un vaste jardin botanique (comprenant notamment 700 roses de 40 espèces) aménagé sur plusieurs palliers, près du quel se situe un espace de restauration, se conclut à son point le plus bas en un bâtiment relié sur deux de ses côtés à deux petites îles herbeuses. Leur taile réduite est ici compensée par la présence au sol d’une dense végétation, de nombreues structures d’escalade et d’un enrichissement du milieu poussé ; des vers de farine étant, par exemple, dispersés plusieurs fois par semaine dans les installations. Deux baies vitrées permettent également aux visiteurs d’observer les loges intérieures des primates qui vivent ici, particulièrement vastes et aménagées.
Jardin botanique (roseraie) et bâtiment des primates
Bâtiments des primates
Bâtiment des varis
Ile des varis
Bâtiment des saïmiris
Ile des saïmiris
Deux espèces de primates originaires de deux continents sont hébergés ici : il s’agit de varis noris et blancs (Varecia variegata variegata), arrivés en 1997 et reproduits pour la première fois en 2001 d’un côté, et de saïmiris à tête noire (Saimiri boliviensis) de l’autre. Cette étrange présentation d’animaux malgaches et sud-américains en un même lieu permet en réalité de façon judicieuse de faire le lien entre la zone d’Afrique que le visiteur vient de quitter, et celle sur le thème de l’Amérique Latine qu’il s’apprête à rejoindre.
Vari noir et blanc (Varecia variegata variegata)
La première installation du complexe « Amerika » est constituée d’un petit bâtiment vitré à l’intérieur du quel s’est développée une abondante végétation tropicale, reliée à l’extérieur par quelques cordages. Elle est occupée par un groupe de tamarins pinchés (Saguinus oedipus), espèce arrivée en 2002, qui ont accès à l’ensemble du parc et peuvent ainsi, s’ils le souhaitent, se déplacer au milieu des visiteurs en semi-liberté sur la quarantaine d’hectares que couvre le domaine. Il faut noter que deux nouveaux-nés ont vu le jour en février 2009.
Première vue sur la zone « Amerika » et lieu de vie en liberté des tamarins pinchés
Bâtiment des tamarins pinchés
Juste en face, une plaine aménagée tout en longueur sur une surface de plus d’un hectare accueille deux des représentant les plus célèbres des pampas et des montagnes sud-américaines : le nandou commun (Rhea americana), dont un individu de forme blanche saisi à la douane en 2002, et la vigogne (Vicugna vicugna), petit camélidé moins représenté en captivité que ses cousins le lama et l’alpaga. En plus de posséder un terrain d’évolution particulièrement important, les animaux disposent d’une variété de biotopes particulièrement importante, de la surface plane terreuse aux broussailles en pente en passant par la zone forêstière. Il faut noter que plusieurs pontes ont déjà été observées chez les nandous, dont l’une d’entre-elles, en 2005, a abouti à l’éclosion de 5 poussins, un fait particulièrement peu commun dans le pays.
Enclos des vigognes et des nandous
Vigogne (Vicugna vicugna)
Juste en face, pour contraster avec le sauvage de l’installation précédemment décrite, cinq lamas (Lama glama), espèce domestiquée en Argentine, arrivés en 2000 en provenance du Tiergarten Schönbrunn de Vienne (Autriche), occupent un parc herbeux en pente abrupte. Cet enclos, à la composition pourtant simple, est l’un des seuls sur le continent à tenter une reconstituton fidèle d’un morceau de cordillière des Andes, loin des mini-fermes habituelles.
Enclos des lamas
En poursuivant sa visite de la zone américaine, le visiteur, entouré par les espèces sud-américaines, se dirige désormais vers le nord du continent en montant sur une plateforme d’observation en bois depuis la quelle il a une vue globale sur un paysage à couper le souffle, composé en arrière-plan de montagnes recouvertes de cônifères d’où surgit le « Schloss Herberstein », château du 12ème siècle (où des présences animales ont été observées dès les années 1700), et au premier-plan de l’enclos des pumas, ou cougars (Puma concolor).
Cet imposant félin dispose ici de conditions de vie exceptionnelles grâce à la topographie du terrain qui a été utilisée à merveille pour leur offrir un enclos herbeux d’une surface de plusieurs milliers de m² en pente abrupte entouré sur chacun de ses côtés par des broussailles et des arbres dissimulant complètement les clotûres et offrant une véritable impression de liberté pour les visiteurs, et d’espace et de cachettes pour les carnivores. L’observation de ces derniers étant relativement compromise, une animation, une fois par semaine, permet au public d’observer les pumas se nourrissant grâce à des morceaux de viandes accrochées à des cordages à différents endroits de l’installation.
Trois pumas sont hébergés à Herberstein : Maja et Carlo, le couple d’origine, qui a été rejoint en 2005 par « Seal », un jeune individu alors âgé de 18 mois arrivé tout droit du Zoo Hellbrunn de Salzburg (Autriche).
Plateforme d’observation devant l’enclos des pumas
Château « Schloss Herberstein »
Enclos des pumas
En empruntant un petit ponton en bois bordé d’une végétation abondante, le visiteur commence à pénétrer au cœur de la forêt. En lisière de celle-ci, il a encore l’opportunité de découvrir une seconde espèce de carnivore, le loup à crinière (Crhsyocyon brachyurus). Leur enclos herbeux, bien que niché au milieu de dizaines d’arbres, a été en partie démuni de présence végétale afin de reconstituer au mieux un aspect de pampa découverte. Quelques plantes basses apportent tout de même l’ombre et les cachettes nécessaires aux deux femelles, arrivées en mars 2006 en provenance directe de Jersey.
Ponton permettant l’accès à l’enclos des loups
Enclos des loups à crinière
A côté, une île, visible depuis un cours d’eau et quelques baies vitrées, a été érigée durant le courant de l’année 2000 pour accueillir deux animaux arboricoles originaires d’Amérique du Sud : le capucin brun (Cepus apella ) et le coati à nez blanc (Nasua narica), petit carnivore particulièrement peu commun en captivité au quel on préfère le coati roux. Leur installation, à l’intérieur de la quelle s’est développée une végétation luxuriante, comprend un sol herbeux parcouru de buttes de terre ainsi que plusieurs arbres et arbustes entièrement accessibles aux animaux, reliés entre-eux par l’intermédiaire d’un réseau de branchages et de dizaines de cordages artificiels permettant aux primates de démontrer leurs talents arboricoles. Quelques roseaux et joncs sortant de la rivière séparant le public des animaux ajoutent une touche naturelle à l’installation déjà exceptionnelle, reliée à un bâtiment en bois de conception moderne.
Le groupe de capucins hébergé à Herberstein a notamment été l’un des attraits principaux d’une visite au Tierwelt puisqu’il comprenaint le plus vieux pensionnaire hebergé au parc : Mercedes, une femelle qui avait atteint l’âge vénérable de 43 ans en 2009. Capturée dans la forêt Brésilienne puis vendue à des zoos européens, elle était hébergée dans le parc autrichien depuis 1975, avant de s’éteindre en novembre 2009.
Les coatis, quant à eux, sont représentés par 6 animaux arrivés en 2000.
Baies vitrées devant l’île des capucins et des coatis
Ile des coatis et des capucins
Le bâtiment des capucins et des coatis accueille également les loges intérieures des pensionnaires de la plaine sud-américaine adjacente. Enclos principal de la zone, elle est aménagée sur une surface de près de deux hectares dont seulement la moitié est visible du public. Une première partie de l’installation reconstitue un biotope forêstier, avec un sol recouvert d’un substrat d’écorces, un bassin, des rochers et quelques arbres protégés, tandis que la seconde, visible au loin afin d’offrir la tranquilité nécessaire au animaux, est une pampa herbeuse en pente douce.
Partie forêstière de la plaine sud-américaine
Partie découverte de la plaine sud-américaine, invisible du public
Les espèces hébergées dans cette installation sont :
- Le ara militaire (Ara militaris), arrivé en 2002. Les deux oiseaux ont la possibilité, s’ils le souhaitent d’accéder à l’ensemble du parc, bien que la plaine sud-américaine, abritant leurs loges et leur nourriture, soit leur principal lieu de vie :
- Le tapir terrestre (Tapirus terrestris), espèce dont la reproduction à Herberstein est particulièrement maîtrisée (la dernière naissance datant de 2009), ce qui permet au parc de transférer chaque décennie plusieurs individus vers d’autres établissements (Comme Saabrücken, en Alleamgne, l’an passé).
- Le capybara, ou cabiai (Hydrochaeris hydrochaeris), représenté par un couple baptisé « Samy » et « Sue », arrivé en 2006 en provenance du Tiergarten Schönbrunn de Vienne (Autriche).
- Le mara (Dolicohtis patagonum).
Poursuivant sa découverte des différentes facettes de l’Amérique du Sud, l’enclos suivant, reconstitution du biotope de la fameuse chaîne de montagnes de la Cordilière des Andes, fait partie d’une des dernières novueauté du Tierwelt Herberstein. Ce dernier a depuis toujours eu le souhait d’héberger une espèce d’ursidé au sein de son établissement mais, voulant en accueillir une menacée de disparition qui répondrait aux besoins véritables d’un parc zoologique moderne (la conservation), il a dû attendre de longues années afin de voir des disponibilités naître dans les zoos européens. L’accueil d’ours lippus en provenance du Zoo de Leipzig (Allemagne) a alors été proposé, puis celui d’ours à lunettes (Tremarctos ursinus), qui, grâce à la présence d’une zone sud-américaine au sein du Tierwelt, a été jugé parfait.
331 000 € (entièrement financés par le département de tourisme de la région) ont alors été investis pour la construction de leur enclos, qui a été réalisé après 9 mois de travaux et officiellement ianuguré au public en septembre 2008, à l’emplacement de l’ancien enclos des loups blancs de l’Arctique, sous-espèce non-menacée jugée moins importante.
En provenance directe du Tierpark Friedrichsfelde de Berlin (Allemagne), deux individus ont été accueillis cette même année : Andy, un mâle de 10 ans, et son fils de 5 mois baptisé Hubärt, demi-orphelin depuis la mort de sa mère à Berlin. Avec ses 52 cm et ses 8 kg, rapidement devenu vedette au près du public autrichien, il aura permis au parc d’augmenter sa fréquentation entre 2008 et 2009 et de conquérir les visiteurs, venus observer la star de la région dans leur enclos, l’un des plus grands d’Europe. Aménagé sur une surface de 3150 m², il reconstitue un paysage andin grâce à une surface herbeuse en pente abrupte parcourue par des tonnes de pierres et une cascade rocheuse qui se jette en contrebas dans un bassin. Adjointe à cette zone découverte, une partie forêstière, située à plusieurs dizaines de mètres du public dans le fond de l’enclos, permet aux ursidés de se soustraire du regard du public et de découvrir pour la première fois, loin du béton berlinois, des arbres aux quels ils peuvent grimper. 4 troncs nus et un hamac faisant office de structures d’escalade ainsi qu’un bâtiment de 153 m² comprenant trois loges intérieures complètent le tout.
Le visiteur, quant à lui, a l’opportunité d’observer les animaux par l’intermédiaire d’une plateforme surélevée, sans barrière les séparant des animaux, mais également depuis un observatoire plus singulier : un tunnel souterrain lui permettant de se retrouver à même le sol, séparé de Hubärt et de son père par une large baie vitrée.
Enclos des ours à lunettes
Hübart, jeune ours à lunettes (Tremarctos ornatus)
C’est plus loin par la découverte d’une île inocuppée (actuellement en rénovation), qui a autrefois abrité des kinkajous, des tamarins pinchés ou encore des ouistitis à toupets noirs, que se termine l’imposante thématique sud-américaine du Tierwelt Herberstein.
Ancienne île à tamarins, actuellement inoccupée
Le visiteur a désormais quitté les sous-bois andins et amazoniens pour découvrir de plus vastes étendues herbeuses qui, toujours en Amérique, mais cette fois du Nord, accuillent quelques-uns des hôtes les plus célèbres du grand ouest. Le premier enclos, sans aucune séparation entre le public et les animaux, accueille en premier lieu une colonie reproductrice de plusieurs dizaines de chiens de prairie à queue noire (Cynomys ludovicianus). Un large panneau pédagogique informe à cet endroit le public de l’ampleur des tunnels qu’ils creusent sous la terre.
Enclos des chiens de prairie
Chien de prairie à queue noire (Cynomys ludovicianus)
Plus loin, un carnivore emblématique, le loup, a élu domicile dans une installation de plus d’un hectare visible, à l’instar des ours à lunettes, depuis une plateforme surélevée et un souterrain emmenant le visiteur, après quelques minutes de marche dans la pénombre, devant une baie vitrée où il se retrouve seulement séparé des majestueux canidés par une baie vitrée. Leur enclos, dominé par un sous-bois, comprend également une large zone herbeuse découverte parsemée d’arbres et de mares naturelles. Une meute de 10 loups, blancs, gris et noirs, appartenant à la sous-espèce de Mackenzie (Canis lupus occidentalis) est présentée ici et régulièrement enrichie de rejetons.
Observatoire souterrain devant l’enclos des loups
Enclos des loups de Mackenzie
Le dernier enclos de la zone nord-américaine, vaste de plusieurs hectares, est visible plus loin depuis une aire de jeux créée en 2008 sur le thème du monde indien, avec des reconstitutions de mines et de tipis indiens. Une troupe de bisons des plaines américaines (Bison bison bison) y est présentée en compagnie de dindons domestiques. Leur parc, constitué de plusieurs mares de boue et de points d’eau, est en réalité une steppe plantée de résistants végétaux bas maintenus vivants grâce à la taille de l’installation. Les barrières en bois, qui confirment l’immersion aux grandes plaines des Etats-Unis, offrent également une vue globale et discrète sur le groupe d’herbivores, au sein du quel sont chaque année enregistrées plusieurs naissances, le record datant de 2004 où 7 individus ont vu le jour. La troupe étant alors composée de 26 adultes et 7 nouveaux-nés (et considérée comme la plus importante dans un zoo généraliste européen) une extension de l’enclos a été effectuée l’an suivant (en 2005) pour atteindre la superficie (deux fois plus importante qu’auparavant) telle qu’elle est visible aujourd’hui.
Observatoire devant l’enclos des bisons
Enclos des bisons
C’st par cette présentation d’impressionnants bovins que se conclut la zone nord-américaine du Tierwelt Herberstein. Adjacente à celle-ci, une plaine africaine de 2 hectares a été construite il y a plusieurs années, avant que la thématique par zones géographiques ne soit strictement éllaborée par le parc. Un transfert de ses pensionnaires et l’arrivée de rhinocéros blancs et de flamants roses vers la zone « Afrika » décrite en début de visite est alors prévue dans les années à venir. Cette plaine étant entourée de massifs d’arbustes, une vue dégagée de l’espace est impossible mais le bien-être des animaux et leurs possibilités de se soustraire du regard du public n’y sont que multipliés. Aménagée sur une surface herbeuse tout en longueur parcourue de quelques plantations, rochers et rivière est intéressante dans sa topographie car elle présente en son centre plusiuers buttes de terre permettant aux herbivores qui l’habitent de scruter l’horizon. Elles reconstituent en plus le biotope naturel des zèbres de montagnes de Hartmann (Equus zebra hartmannae), les principaux hôtes de la plaine. Un couple de cette sous-espèce, rare en captivité et en danger d’extinction dans la nature, se reproduit régulièrement ici, la dernière venue au monde datant de mai 2009. Ils sont présentés en compagnie de gnous bleus (Connochaetes taurinus) et d’élands du Cap (Tautrotragus oryx).
Observatoire devant la plaine africaine
Plaine africaine
Zèbre de montagne de Hartmann (Equus zebra hartmannae)
La zone eurasienne débute par un chemin forêstier emmenant le visiteur à proximité du jardin des roses qu’il a découvert quelques heures auparavant. Il emprunte toutefois un détour où, entouré d’arbres parfois centenaires, il peut lire différents panneaux informatiques sur le thème de la nature en Autriche.
Allée forêstière menant vers la zone eurasienne
Le premier enclos qu’il découvre, entièrement grillagé, s’étale en contrebas à flanc de montagne sur une surface relativement importante laissée en friche (recouverte d’orties et autres plantes sauvages) se concluant en un sous-bois naturel. La présence d’un seul et unique observatoire pour le public, la taille et le naturel de l’installation font de cet enclos un parfait lieu de vie pour le couple de lynx européens (Lynx lynx), une femelle baptisée « Cleopatra » et un mâle arrivée de Vienne, qui l’occupe.
« Cleopatra » avait notamment fait parler d’elle en début d’année 2003 lorsque, profitant d’un trou dans le grillage, elle avait pu s’échapper et se promener quelques heures dans les bois environnants avant d’être retrouvé par un soigneur-animalier.
Enclos des lynx
Lynx d’Europe (Lynx lynx)
A proximité, dans une clairière, un couple reproducteur de porcs-épics à queue blanche (Hystrix leucura) dispose d’un petit enclos présentant une large variété de substrats, comme l’herbe, l’écorce, la terre ou le gravier, en plus de posséder quelques plantes, des rochers et des tunnels en béton… : un large choix d’aménagements rarement vu en captivité pour cet animal.
Enclos des porcs-épics
L’enclos principal de la zone eurasienne du Tierwelt, la plaine asiatique, est accessible depuis une longue passerelle en bois serpentant à travers les saules pleureurs pour finalement atteindre un observatoire depuis d’où il possède une vue panoramique sur la plaine au cœur de la quelle il se situe. Aménagée sur une surface de près de 2 hectares, elle reconstitue d’un côté une zone herbeuse et découverte, de l’autre une partie humide où un cours d’eau se jette dans un large bassin où nagent quelques oies domestiques. Une troupe d’une vingtaine d’antilopes cervicapres (Antilope cervicapra), dominés par de somptueux mâles à la robe noire, y cohabite avec 6 cerfs du Père-David (Elaphurus davidianus), 2 mâles et 4 femelles.
Ponton surplombant la plaine asiatique
Plaine asiatique
Cerfs du Père-David (Elaphurus davidianus)
Antilope cervicapre (Antilope cervicapra)
Accolé à la plaine, un double-enclos herbeux enrichi de monticules de pierres, relié mais pouvant être séparé en cas de naissances ou de problèmes, accueille une autre cohabitation, cette fois sur le thème des steppes de l’Asie Centrale : chameau domestique (Camelus bactrianus f. domestique) et cheval de Przewalski (Equus preswalski), représenté par un couple d’animaux arrivé en 2007, qui a été rejoint en 2010 par deux femelles du Wildpark Langenberg (Suisse) afin d’augmenter les chances de reproduction. Il faut noter que le Tierwelt Herberstein, par l’intermédiaire de l’association des zoos autrichiens « Ozo » participe in-situ à la réintroduction des chevaux sauvages en Mongolie.
Enclos des chameaux et des chevaux
Chameau domestique (Camelus bactrianus f. domestique)
La visite du Tierwelt touche à sa fin mais le visiteur, qui s’apprête à rejoindre la dernière partie de la zone asiatiqe, peut encore découvrir sur sa gauche la place centrale de l’établissement, qui comprend notamment un espace de restauration, une boutique de souvenirs vendant différents objets à l’effigie du parc, qu’une mini-ferme comprenant différents enclos de contact pour chèvres naines naines, ainsi qu’une aire de jeux pour enfants.
Vue générale de la mini-ferme
Enclos de contact des chèvres naines
La zone asiatique se poursuit avec un petit enclos pentu à l’herbe haute pourvu de différents abris en bois recouverts de feuilles de bambous, qui constitue le lieu de vie d’un couple reproducteur de muntjacs de Reeves (Muntiacus reevesi), petit cervidé chinois peu courant en captivité.
Enclos des muntjacs
L’alternance entre les petites espèces peu connues et celles de taille plus importante est marquée ici par la découverte plus loin de l’un des primates les plus populaires du parc, le siamang (Symphalangus syndactylus), grâce à une animation-nourrissage, le « Affentheater » (litérallement le « Théatre des singes ») qui permet parfois aux visiteurs d’entendre le surprenant chant de ces gibbons asiatiques. Ils disposent à Herberstein d’une demi-île constituée d’une véritable forêt de plus de 5000 m² laissée naturelle et en friche où ils ont la possibilité de monter à plusieurs dizaines de mètres de hauteur et avoir une vue surplombante sur l’ensemble du parc. Les visiteurs ont la possibilité de les observer sur un côté depuis un large bassin, séparation naturelle et infranchissable pour les primates, dans le quel sont présentés 5 pélicans frisés (Pelecanus crispus) arrivés en novembre 2003.
En le longeant, le visiteur peut également atteindre l’autre côté de la demi-île des siamangs, d’où il est séparé des animaux (un couple reproducteur et ses derniers rejetons) par de hauts mais discrets fils électriques.
Bassin des pélicans et enclos des siamangs
Partie haute de l’enclos des siamangs
En longeant une allée bordée par des panneaux informatiques sur le thème de la campagne EAZA 2009-2010 « Carnivore Campaign », le visiteur peut rejoindre le tout dernier « Parkteil » géographique du parc. Il peut avant cela découvrir la « Zooschule », litérallement l’école du zoo, une judicieuse invention allemande où les plus jeunes peuvent apprendre, dans un bâtiment, différentes facettes du monde animal en s’amusant, montrant également l’importance pédagogique du Tierwelt Herberstein.
Zooschule, l’école du zoo
La dernière zone géographique du parc, l’Australie, est représentée par un seul et unique enclos ; une large cuvette herbeuse bordée sur chacun de ses côtés par des zones forêstières, abrite un groupe particulièrement important d’émeus (Dromaius novaehollandiae), constitué d’une dizaine de ratites, cohabitant de façon traditionnelle avec des wallabys de Bennet (Macropus rufogriseus), dont plusieurs spécimens albinos. Le bassin de l’enclos est quant à lui occupé par quelques cygnes noirs (Cygnus atratus).
Enclos australien des émeus et des wallabys
C’est après avoir fait le tour du monde à la découverte d’une riche collection hébergée dans des conditions de vie révolutionnaires que le visiteur, regagnant la zone africaine, peut quitter le parc, les souvenirs déjà plein la tête…
En conclusion, le Tierwelt Herberstein, établissement autrichien particulièrement peu connu perdu entre les montagnes de la Styrie, propose pourtant une riche découverte du monde animal grâce à une collection de mammifères, certes faible, mais cohérente et diversifiée. Plus que les espèces hébergées, ce sont surtout les conditions de vie, relativement vastes et naturelles et la mentalité (pédagogie, conservation…) qui impressionnent, certaines installations faisant même partie des meilleures d’Europe.