¡ Hewan indonesian di kebun binatang !

[jose1209]

merci encore maxime, te gène pas pour continuer

[maxime]

LES ENCLOS DANS LES ETABLISSEMENTS ZOOLOGIQUES
ASIATIQUES

Partie 1) Les primates

Singapore Zoological Gardens :





« Treetops Trail » (1,4 millions de dollars), première zone thématique que le visiteur est invité à découvrir, permet de découvrir une partie de la faune su sud-est asiatique à partir d’une longue passerelle en bois, surélevée à une dizaine de mètres de hauteur, donnant un aperçu de la faune évoluant dans la canopée, à la cime des plus hauts arbres.
Le premier enclos, une large île remarquablement arborée et entourée d’un bras d’eau surmonté d’une cascade, est le théatre d’une cohabitation osée mais parfaitement réussie par le Zoo, qui reste encore à l’heure actuelle unique au monde. En effet, les plus hauts étages de la végétation sont occupés par un groupe de siamangs (Symphalangus syndactylus), dont l’évolution au milieu des branchages est facilitée par l’ajout de lianes et d’agrès ; tandis que le grand bassin recréant une mangrove constitue le lieu de vie d’oiseaux aquatiques, des hérons crabiers de Java (Ardeola speciosa) et des dendrocygnes à gouttelettes (Dendrocygna guttata), et de faux-gavials de Malaisie (Tomistoma schlegheli).
Il faut noter que des naissances ont été observées chez chacune des espèces présentées, qui constituent un parfait exemple de symbiose entre proies et prédateurs de classes différentes.


Rangée d’îles végétalisées autrefois occupées par des langurs de Java, aujourd’hui dédiées à la présentation de gibbons (Lar et agile)






Le Zoo de Singapour, qui fut le premier établissement au monde à tenter la présentation de nasiques en captivité, réussit à acclimater ses premiers nasiques il y a plus d’une trentaine d’années, capturés en milieu naturel, après maintes échecs notamment liés à sa fragilité à supporter l’enfermement. Dans les années 1980, des groupes de nasiques issus de Singapour avaient même été envoyés à l’étranger, notamment en Amérique et en Allemagne, ainsi qu’en Suisse. Malheureusement, ce singe au physique unique et au régime alimentaire très particulier, ne s’est jamais vraiment bien adapté dans ces zoos malgré des naissances quelques fois enregistrées ; et les groupes formés ont fini par dépérir et aujourd’hui, Singapour et Surabaya (Indonésie), sont les deux seuls zoos où des nasiques en groupe reproducteur sont observables. Le groupe captif de Singapour est d’ailleurs le plus grand au monde à l’heure actuelle, et divisé en deux parties : 4 animaux, des mâles, sont présentés dans un large enclos réalisé en 1998, visible par l’intermédiaire d’une grande baie vitrée, entièrement naturel et recréant une mangrove asiatique garnie d’un petit bassin, où ont été miticuleusement choisies et plantées 20 espèces de plantes originaires de ce milieu, dont 7 d’entre elles peuvent être consommées par les nasiques. Les autres individus, comprenant le groupe reproducteur (dont un jeune), ont été transférés courant 2009 dans une seconde installation offrant notamment un bassin en aqua-vision et une cohabitation avec des muntjacs et des phasianidés.




L’une des zones phares du Zoo de Singapour, appelée « Fragile-Forest », est un complexe comprenant une zone pédagogique, un vivarium et une serre tropicale, a été inauguré en 1997 pour un coût approximatif de 4,5 millions de Singapour Dollars. La serre tropicale, à la végétation particulièrement abondante, se mêlant aux rochers, aux cascades et aux cours d’eau, plonge le visiteur coeur d’une ambiance exotique, et d’un écosystème tout entier qui a été recréé, où cohabite harmonieusement une vingtaine d’espèces de mammifères, d’oiseaux, de reptiles et de papillons originaires d’Asie, d’Amérique du Sud et Madagascar. Une plateforme en bois faisant office d’observatoire, accessible par l’intermédiaire d’un
vue plongeante sur l’intégralité de la serre qui est recouverte d’un filet. Les primates évoluant ici sont les makis cattas, représentés par un groupe reproducteur.


« Scaly-Encounters », expérience unique dans la quelle le visiteur se retrouve marchant sur un ponton en bois au cœur d’une volière de contact où évoluent en totale liberté iguanes verts et ouistitis à toupets blancs.


Ile des chimpanzés


Ile des mandrills


Ile des colobes guérézas et des patas


Ile des macaques des Célèbes




Ile des doucs




Enclos dit de « Free-Ranging » des orangs-outans de Bornéo (Pongo pygmaeus pygmaeus), où ces grands singes au poil roux se retrouvent en contact direct avec les visiteurs. Avec l’agrandissement constant du cheptel du Zoo de Singapour, qui comprend aujourd’hui 24 individus, le parc a été en 2006 contraint de présenter une partie de son groupe (Principalement des femelles) en liberté (semi-surveillée) dans une partie délimitée qui
nous est d’ordinaire réservée. Elle offre aux animaux la possibilité de retrouver leurs talents arboricoles grâce à un important réseau d’hamacs et de cordages installés à la cime des arbres, qui culminent pour certains à plus de 20 mètres, où les primates ont totalement accès. Un concept de la sorte, particulièrement osé, est pour le moment parfaitement maîtrisé et reste encore à l’heure actuelle un fait unique au monde.




La troupe de babouins hamadryas (Papio hamadryas), composée de près de 70 individus, constitue la principale attraction de la zone « The Great Rift Valley of Ethiopia », ianugurée en 2001 après 2 ans de travaux. Un enclos sableux d’une surface de 860 m² a été entièrement offert à ses primates bruyants et joueurs, qui évoluent dans une réplique sensationelle d’un plateau éthiopien, entourée de promontoires rocheux de près de dix mètres de hauts. Plusieurs posts d’observations, à des niveaux différents, ont été aménagés pour les visiteurs, qui peuvent observer les singes depuis de grandes baies vitrées, ou séparées d’eux par un cours d’eau, dans le quel se jette une haute cascade. Il faut noter que des bouquetins de Nubie
(Capra nubiana) partagent les hauteurs des parois rocheuses avec les babouins

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Hong-Kong Zoological and Botanical Gardens :




Cage métallique et bétonnée des orangs-outans


Enclos des makis cattas


Enclos des varis noirs et blancs


Enclos des macaques ouandéros


Enclos typique pour callihtiricés (Le Zoo de Hong-Kong possède l’une des plus importantes collections de cette famille d’Asie du Sud-Est)

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Melaka Butterfly Park :


Enclos des gibbons lars


Enclos des macaques crabiers


Enclos des ouistitis à toupets blancs (terminé en 2007)


Minuscules cages entassées pour loris coucang (en bas) situées dans les coulisses (zone fermée au public) du Melaka Butterfly Park, dans les quelles une dizaine d’espèces de mammifères et d’oiseaux locaux (petits félins, primates, rapaces ou calaos) sont hébergées avant de trouver un nouvel enclos ou zoo prêt à les accueillirs, certains pour quelques jours, d’autres depuis plus de 2 ans.

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Melaka Zoo :




Volière de contact pour roussettes, chevrotains, hiboux et makis cattas




Parcelle de forêt tropicale laissée vierge dans la quelle a été lâchée en totale liberté au milieu des visiteurs une troupe de langurs sombres.


Ile des gibbons


Ancien enclos à tigres, maintenant occupé par des orangs-outans


Enclos des chimpanzés

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Zoo Negara :


Ile des moutons et des gibbons lars


Enclos des ourangs-outans


Enclos des chimpanzés




Cage bétonnée typique pour primates asiatiques (langurs, macaques, gibbons…)

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Surabaya Zoo :


Ensemble de 4 cages séparées à barreaux lourds entourant un bâtiment en béton dans les quelles sont compartimentées et isolées du reste du groupe de vieux mâles orangs-outans.


Petite île circulaire entourée par une rangée de pots en béton à l’intérieur des quels sont plantés des essences d’arbres locaux, occupée par un couple de gibbons de Mueller stéréotypés.








Installation unique au monde composée de trois larges îles végétalisées d’une surface d’environ 2500 m² chacune, séparées par de larges canaux remplis d’eau dans la quelle les nasiques (une dizaine d’individus) et les cerfs cochons avec les quels ils cohabitent peuvent nager d’un enclos à l’autre selon le temps (zone ombragée, découverte) ou leur envie.






Place bétonnée et couverte aménagée entre 2006 et 2008 sur la quelle sont posées des cages de transport dont les dimensions n’excèdent pas les 2 m² où les visiteurs peuvent approcher, nourrir voir caresser de jeunes primates locaux (orangs-outans, siamangs, gibbon moloch).








Série d’îles terreuses ou végétalisées aménagées sur un étang artificiel entouré d’un décor mauresque et coloré sur les quelles évoluent une dizaine de groupes de langurs (mitrés, de Java), babouins (hamadryas, mandrillis et anubis), macaques (crabiers, noirs des célèbes, japonais) trouvant pour seuls aménagement quelques rochers ou branchages.




Ensemble de trois petites îles herbeuses agrémentées depuis courant 2007 de structures d’escalade et d’abris en béton abritant chacune un groupe reproducteur de grands singes (orangs-outans de Bornéo et chimpanzés).


Cage couverte, bétonnée, dénudée et sombre, aménagée tout en hauteur, où vit un jeune babouin hamadryas.

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Schmutzer Primate Center :




Enclos vitré aménagé tout en longueur, paysagé par la présence d’importantes formations rocheuses, de structures d’escalades naturelles et d’une cascade s’écoulant dans une rivière, lieu de vie de l’un des derniers groupes captifs de gibbons de Kloss du monde.


Haute volière typique pour gibbons et langurs, dans les quelles se reproduisent avec succès plusieurs espèces hautement menacées de disparition.






Vaste île à chimpanzés aménagée courant 2006, munie de structures d’escalade en bois et de cordages, d’une végétation naturelle accessible aux primates et d’une imposante cascade rocheuse se déversant dans les canaux de l’enclos. Visible depuis un réseau de pontons en bois.




Enclos vitrés de conception récente aménagés à l’air libre ou recouverts d’un filet (culminant à une dizaine de mètres de hauteur) dans les quels vivent d’importants groupes reproducteur de macaques (Tonkean, Heck…) disposant de structures d’escalades, d’arbres et d’une importante végétation basse où ils peuvent se soustraire du regard du public.




Tunnel entièrement vitré dans le quel le visiteur passe au centre des enclos des langurs et des nasiques.














Gigantesque enclos aménagé sur une parcelle de forêt tropicale d’au moins deux hectares où évolue au milieu des arbres et de la végétation un groupe d’orangs-outans de Bornéo, visible à travers un réseau de ponts suspendus, de cavernes rocheuses et de baies vitrées






















L'île des gorilles du Schmutzer n'est ni plus ni moins qu'une forêt tropicale de 20 000 m² (2 hectares) partiellement entretenue, où les primates peuvent évoluer dans un environnement totalement naturel et laissé vierge; avec une végétation asiatique composée de plusieurs dizaines d'esscences d'arbres, d'arbustes et de hautes herbes (Entièrement accessibles aux animaux !), un plan d'eau entouré de roseaux, des cavernes rocheuses et différentes structures d'escalade, faisant de ce complexe, un enclos sans équivalent sur le continent. Le public peut observer les gorilles en longeant plus des 3\4 de l'installation, séparé des animaux par un simple fossé bétonné rempli d'eau (D'une largeur de 3 mètres) et une clotûre électrique. Il a également l'opportunité unique en Asie de surplomber l'ensemble de l'île à plus de 6 mètres de hauteur par l'intermédiaire d'une passerelle en béton couverte et fleurie, de près d'une centaine de mètres de long, offrant une vue plongeante sur le couvert végétal de l'enclos mais également une grande partie du Schmutzer.

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Ragunan Zoo :




Double-île herbeuse consacrée à la présentation d’orangs-outans de Bornéo : La première, de taille particulièrement réduite et dénudée si l’on excepte la présence de quelques structures d’escalade, accueille un vieux mâle, la seconde, plus large et mieux adaptée, un groupe de femelles accompagné d’un rejeton.






Vaste bâtiment en partie couvert que le visiteur peut longer pour découvrir plusieurs rangées de petites cages accolées, totalement bétonnées, avec quelques cordages pour seul aménagement, dans les quelles sont exhibées depuis de nombreuses années une dizaine d’espèces de macaques (dont deux espèces uniques au monde), de langurs (dont une vieille femelle nasique) ou de gibbons, « croupissant » dans un environnement talement inadapté où l’hygiène et l’esthétique laissent sérieusement à désirer.

[Panda21]

Impressionnants contrastes , on passe de l'enclos superbe à l'enclos pathétique en un toucher de souris

Des animaux sont chanceux , d'autres malchanceux, c'est la loterie.

[Antoine6259]

Merci pour ces photos Maxime !

En effet, il y a du bon comme du très mauvais là-dedans. Cela dit, je ne sais pas ce que vous en pensez mais dans les points positifs, je retiens surtout celui de pouvoir faire évoluer les primates en hauteur (ces orang-outans dans les arbres, même s'il y a des cordes, je trouve ça fantastique !!) Car au final, j'ai l'impression qu'en dehors de ça, les bonnes installations ne sont en réalité pas forcément différentes de ce que l'on a chez nous, et que c'est surtout la végétation tropicale qui modifie la vision que l'on en a ? (Bon, et aussi la taille des enclos quand même pour le Schmutzer Primate Center !)

[Panda21]

je voulais aussi ajouter après une deuxième lecture que je suis déçu par les prmeiers enclos du zoo de Hong-Kong, je pensais vraiment que cet Etat moderne proposait de meilleures conditions de vie à ces animaux, j'ai hate de voir ce que cela donne pour les autres mammiferes et autres.

Et l'idée de mettre une barrière à deux mètre d'une vitre franchement... Y en a qui pensent pas aux photographes amateurs ( Quoi qu'en y pensant on trouve cela aussi en france à la ménagerie...). Enfin l'avantage c'est que les dingos tapent pas aux vitres

[pazero]

Seul le Schmutzer et le zoooo de Singapour sont totalement bien.

[maxime]

Seul le Schmutzer et le zoooo de Singapour sont totalement bien.

Franchement, ce genre de commentaires...Tu ne peux pas te baser sur de simples photos d'enclos de primates pour qualifier la qualité d'un parc ! Tu apprendras dans les prochains posts-photos que chaque établissement a ses points forts et ses points faibles (Même Singapour !), et qu'il est "logique" que les zoos des pays pauvres (Indonésie en particulier) n'aient pas les moyens d'offrir des conditions de vie décentes à leurs pensionnaires, lorsque l'on voit la misère dans la quelle vivent certaines personnes...

[alexpe8]

C'est clair ... On ne peut pas faire son opinion comme ça mais bon, surtout que dire que le Schmutzer est bien alors qu'une dizaine d'espèces est présentée dans des conditions abominables ... Drôle d'opinion ! J'ai déjà lu pas mal de choses sur les parcs asiatiques, connaissances obliges ( ) et c'est vrai que le Zoo de Singapour apparait souvent comme une bonne institution mais c'est vrai qu'il a ses points faibles (de souvenir ... des ours asiatiques très mal logés ?).
De mémoire j'avais bien aimé le Zoo de Negara et de Melaka.

[maxime]

Connaissances obliges ? Sauf que :
- Le Schmutzer ne présente pas une dizaine d'espèces dans des conditions abominables, tu dois faire erreur car les moins bien lotis sont les langurs et les gibbons et ils possèdent tout de même des enclos largements corrects
- Les points noirs du Zoo de Singapour ne sont pas les ours asiatiques (Ils ne possèdent que des ours malais et ils possèdent un enclos formidable) mais les petits félins (ocelots, pumas...) et les ours blancs
- Je n'ai personnellement pas aimé Negara. C'est le zoo national, situé dans la riche ville de Kuala-Lumpur et au contraire du Zoo de Melaka, plus "rustique" et pauvre, il possède encore beaucoup d'installations inadaptées (ours, primates...) et préfère construire de nouvelles installations (Aquarium, insectarium, accueil de pandas géants en projet) plutôt que de rénover.

[Antoine6259]

C'est certain que quand je vois la qualité des installations du Schmutzer Primate Center, j'ai du mal à croire que certaines espèces puissent y vivre dans des conditions "abominables". D'autant plus qu'il s'agit d'un parc spécialisé dans les primates (on suppose donc qu'ils leurs donnent les meilleures installations possibles.)

il possède encore beaucoup d'installations inadaptées (ours, primates...) et préfère construire de nouvelles installations (Aquarium, insectarium, accueil de pandas géants en projet) plutôt que de rénover.

S'il n'y avait qu'à Kuala-Lumpur que c'était comme ça...

[alexpe8]

C'est vrai que j'ai fait une belle erreur ... J'avais pas vu la séparation entre le Ragunan et Schmutzer Primate Center ... Honte à moi !

[maxime]

C'est certain que quand je vois la qualité des installations du Schmutzer Primate Center, j'ai du mal à croire que certaines espèces puissent y vivre dans des conditions "abominables". D'autant plus qu'il s'agit d'un parc spécialisé dans les primates (on suppose donc qu'ils leurs donnent les meilleures installations possibles.)

C'est le cas pour le moment, mais tout n'est pas aussi simple en Indonésie, malheureusement...
En fait, pour la petite histoire, le Schmutzer Primate Center (Ou Pusat Primata Center) a été implanté en 2002 au coeur du Ragunan Zoo (Jakarta) par un couple d'anglais voulant révolutionner les conditions de vie des primates dans ce pays, qui, comme vous l'avez vu plus haut à Surabaya ou à Ragunan, sont désastreuses (Dans ces deux institutions, plus de 70 orangs-outans et 40 gibbons de plusieurs espèces sont détenus en coulisses dans des cages d'une surface de moins de 10 m² à l'hygiène déplorable).

Malheureusement, les autorités indonésiennes n'ont pas été de cet avis et ont voulu garder leurs singes dans les petites cages du Zoo de Ragunan (nasiques, macaques de Mentawai, langurs mitrés...) et faire du Schmutzer un établissement à part, qui, malgré sa situation en plein milieu du zoo, aurait une entrée dépendante et n'aurait aucune relation avec le Zoo, ce que Willie Smits, son fondateur qui voulait à l'origine transférer les singes de Ragunan au Schmutzer, redoutait.

Une importante pression a même été exercée sur le directeur du Schmutzer Primate Center, qui avait pourtant accompli un travail extraordinaire, pour qu'il confie son parc au Zoo de Ragunan, ce qu'il a été contraint de réaliser après plusieurs menaces. Aujourd'hui, donc, le Schmutzer appartient au Zoo de Ragunan et je crains que les conditions de vie des animaux se détériorent rapidement...

[Antoine6259]

En effet, cela fait peur pour l'avenir... Car il est évident que dans le cas présent, il s'agit avant tout d'un problème de mentalité plutôt que d'argent...

[okapi]

70 orangs outangs... Ne serait-ce pas un poil décourageant pour les parcs européens qui par ailleurs n'ont toujours pas trouvé (ou compris) le meilleur mode de présentation de cette espèce... Le cas, désespérant, du Schmutzer est un triste exemple de la fragilité des complexes privés dans des pays politiquement instables: il s'agit sans doute d'un délicat problème politique ou quelques susceptibilités ont du être froissées, mais ce sont les singes qui vont trinquer...

[Antoine6259]

Maxime, connais-tu la taille de l'installation des orang-outans à Singapour et au Schmutzer ?
En effet Okapi, rien à voir avec ce que l'on trouve en Europe. A coté, l'installation d'Apenheul qui est pourtant considérée comme une référence en Europe, est sûrement très fonctionnelle, mais semble bien triste... Quelques installations allemandes que Maxime avait montrées semblaient pas trop mal il me semble ?
Je m'interroge quand même sur la possibilité de faire circuler les primates (qui sont assez lourds) sur des cordes accrochées aux arbres ? La corde entoure la branche, ce qui peut blesser l'écorce (ou l'empêcher de grandir si la corde est trop serrée) et donc provoquer une rupture ?