Vogelpark Walsrode (Allemagne)

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Vogelpark Walsrode (Allemagne)

Messagepar maxime » Mardi 26 Mai 2009 20:09

Le VOGELPARK WALSRODE

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Situé à 45 minutes au Nord d’Hanovre, le Vogelpark Walsrode constitue actuellement la plus grande et la plus complète présentation d’oiseaux du monde entier, avec une collection de plus de 4000 animaux, exotiques comme indigènes, appartenant à 605 espèces de calaos, paradisiers, grues et autres touracos.
Malgré sa situation géographique forêstière peu accessible en transport en commun et sa fermeture chaque hiver, il accueille chaque année plusieurs milliers de visiteurs venus des quatre coins du globe admirer ses pensionnaires, mais également ses jardins botaniques, parmi les plus imposants du pays.
Inauguré en mai 1962 par Fritz Geschke, passionné par le monde des oiseaux et éleveur de faisans depuis une douzaine d’année, le parc ornithologique sera par la suite cédé au beau-fils de Mr Gescke, Wolf W. Brehm, qui deviendra au fil des années propriétaire et directeur de l’établissement, dont il fera l’un des principaux élevages captifs spécialisés dans l’ornithologie, sur une exceptionnelle surface forêstière de 36 hectares.

Aujourd’hui entièrement consacré à la reproduction d’espèces rares (Plusieurs centaines de naissances par an dont près d’un dixième fait partie de premières mondiales) et à la conservation des oiseaux menacés de disparition depuis l’arrivée au début du XXIème siècle de Simon Jense, directeur zoologique, le parc est devenu un havre de paix membre de l’EAZA et de la WAZA, qui s’est doté depuis 2000, véritable tournant dans l’histoire du parc, d’un spectacle de rapaces, d’un château pour hiboux, d’une serre tropicale indonésienne et de tant d’autres complexes uniques que je vais vous faire découvrir à travers ce post garni de photographies réalisées en août 2007.


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1) Paradies-Halle :
Présentation intérieure d’oiseaux tropicaux en volières et en vol-libre
Plus de 75 espèces
2100 m²


1er complexe zoologique que le visiteur est invité à découvrir après son entrée au parc, le bâtiment tropical baptisé « Pradies-Halle » est divisé en trois parties distinctes aménagées depuis son inauguration en 1960 sur une surface intérieure de 2100 m².

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- La première zone, consacrée aux différentes campagnes anuelles de l’Association Zoologique des Parcs Zoologiques et des Aquariums Européens (E.A.Z.A.) et à des expositions temporaires, était dédiée en août 2007 à l’île africaine de Madagascar.
Garnie de panneaux inormatiques et d’une pédagogie extensive sur la conservation et sur l’enjeu de « Arokavi i Madagascari », elle présente au public l’un des mammifères phares de ce pays : La galidie élégante (Galidia elegans), sorte de mangouste brune à queue annelée hébergée dans 5 établissements européens. Une petite volière spécialement construite pour leur arrivée (En provenance du Zoologischer Garten de Berlin) a été offerte aux deux animaux, disposant d’un amas de branchages et d’un sol sablonneux.

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Zone d’expositions temporaires

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Volière des mangoustes

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Galidie élégante (Galidia elegans)

- La seconde partie, constituée d’une allée en ligne droite entourée sur chacun de ses côtés par deux rangées d’une dizaine de volières, est le lieu de vie des espèces les plus fragiles, ne supportant pas leur lâcher en liberté dans la serre tropicale ou leur présentation à l’air libre. Des espèces exotiques, originaires des 5 continents, y sont présentés dans des volières recréant le biotope naturel de leurs pensionnaires (Végétation tropicale ou sèche, substrat d’écorce ou de sable, cascade et présence d’eau, rochers ocres…).

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Vue générale de la partie « volières » du Paradies-Halle

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Volière de type désertique pour oiseaux africains

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Volière de type tropical pour oiseaux sud-américains

Aux vues des fréquents transferts réalisés ici, une liste des quelques quarante espèces présentées ici et se reproduisant régulièrement ne serait pas exhaustive, mais l’on peut tout de même noter la présence exceptionnelle de barbicans funèbres (Tricholaema lacrymosa), de yuhinas à diadème (Yuhina diademata), grives-citrons de Chine (Zoothera citrina melli), de merles métalliques émeraudes (Coccycolius iris), de siffleurs dorés (Pachycephala pectoralis), de ptilinopes à tête rose (Ptilinopus porphyreus), de touracos pauline (Tauraco erythrolophus), de brèves azurines (Pitta guajana), de râles à flancs blancs (Laterallus leucopyrrhus), deux sous-espèces de coqs de Roche du Perou, dont l’une est unique en Europe (Rupicola peruviana peruviana & Rupicola peruviana aequatorialis), l’unique couple de quetzals dorés du continent (Pharomachrus auriceps), réel joyau volant symbole du Costa-Rica, sans oublier quelques-unes des dernières brachyptéroles à longue queue (Uratelornis chimaera) captives, arrivées en 2002 grâce à la collaboration avec des associations de conservation malgaches.

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Femelle trogon de Sumatra (Apalharpactes mackloti), unique en Europe

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Râle à flancs blancs (Laterallus leucopyrrhus)

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Brachyptérole à longue queue (Uratelornis chimaera)

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Huppe fasciée (Upupa epops)

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Coq de Roche du Pérou (Rupicola peruviana aequatorialis)

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Trogon vert (Trogon viridis)

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Quetzal doré (Pharomachrus auriceps)



- La troisième et dernière partie, enfin, est la serre tropicale à proprement parlée. Couvrant un peu plus d’un tiers du bâtiment, elle permet la présentation en totale liberté au milieu des visiteurs d’une cinquantaine d’espèces, principalement d’Amérique Latine et d’Asie du Sud-Est, dans un environnement de plantes exotiques et de bassins.

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Allée au milieu de la serre tropicale du « Tropenhalle »

Entre les jacanas et les dizaines de colombes terrestres, il faut noter la présence exceptionnelle de founingos bleus (Alectroenas madagascariensis), pigeons de couleur bleue-foncée présentée dans moins d’une dizaine de parcs au monde et reproduite à Walsrode. Avec un peu de chance et après plusieurs minutes d’observation, le visiteur attentif pourra observer le jeune couple de touracos géants (Corythaeola cristata), grand touraco bleu au bec rouge et jaune atteignant une taille de 75 cm.

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Panneau présentant l’intégralité des espèces en liberté

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Founingo bleu (Alectroenas madagascariensis)

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Jacana noir (Jacana jacana)

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Colombe versicolor (Geotrygon versicolor)

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Touraco géant (Corythaeola cristata)


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2) Les oiseaux européens
Présentation extérieure d’oiseaux indigènes en volières
Plus d’une vingtaine d’espèces
Environ 10 volières


Implantée au cœur d’une forêt d’épineux, la zone consacrée aux oiseaux européens, faune souvent délaissée par les parcs ornithologiques pour le manque d’originalité et de couleurs dont ils font souvent impression, est l’une des plus grandes du continent entièrement consacrée aux espèces locales.

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Vue générale de la zone européenne

Aménagées en rangées de trois à quatre volières sur chacun des côtés de l’allées, les installations pour oiseaux européens peuvent être divisées en deux catégories selon les biotopes qu’elles présentent :
La première, la plus importante (Elle comprend une dizaine de volières) recréé une zone forêstière. Recouvertes sur leur sol d’un substrat d’écorces et d’une basse-végétation de broussailles, elles sont agrémentées d’arbres vivants ou morts faisant office de perchoirs, derrière les quels les oiseaux peuvent se dissimuler du regard du public. Il faut noter, fait particulièrement esthétique et rarement utilisé en Europe occidentale, que le fond des enclos est recouvert de bois de bouleaux camouflant les briques originelles des bâtiments de nuit.

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Rangée de volières pour oiseaux européens

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Volière typique pour phasianidés de forêt

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Volière typique pour oiseaux terrestres ou rapaces


C’est ici le lieu de vie des rapaces, diurnes comme nocturnes, qui ont élu domicile dans les premiers enclos de la zone, où l’on peut rencontrer les très rares faucons crécérelettes (Falco naumanii), les petits-ducs de Grant (Ptilopsis granti) ou les Phodiles kalong (Phodilus badius), présentées dans seulement 5 établissements zoologiques européens, dont trois en Allemagne.
Les plus grandes volières, de forme octogonale, abritent également quelques-un des plus rares phasianidés, tels que les tétras cupidons (Tympanuchus cupido), arrivés en 2007 au Vogelpark, les grands tétras (Tetrao urogallus) ou les tétras de l’Himalaya (Tetraogallus himalayensis moszkovski).
Les plus petites, enfin, aménagées tout en longueur en fin de parcours, accueillent les plus discrets oiseaux du parc : les passereaux, les perdrix, les cailles terrestres ou les très rares râles des genêts (Crex crex)


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Faucon crécérelette (Falco naumanni)

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Petit-duc de Grant (Ptilopsis granti)

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Tétras cupidon (Tympanuchus cupido) femelle

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Perdrix rouge (Alectoris rufa)

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Râle des genêts (Crex crex)

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Pinson du Nord (Fringilla montifringilla)

La deuxième « sous-zone » du complexe européen, constituée d’une seule et même volière, est entièrement consacrée à la présentation d’oiseaux indigènes aquatiques.
Leur enclos, d’une surface particulièrement importante, est très végétalisées et munie d’un grand point d’eau entouré de rochers et de fleurs locales, que se partagent avocettes élégantes (Recurvirostra elegans), combattants variés (Philomachus pugnax), vanneaux huppés (Vanellus vanellus) et courlis cendrés (Numenius arquata).


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Volière pour oiseaux aquatiques

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Combattant varié (Philomachus pugnax)

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Courlis cendré (Numenius arquata)


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3) Les plans d’eau (Manchots, pélicans, flamants & anatidés)
Présentation extérieure d’oiseaux aquatiques dans des plans d’eau à l’air libre
Plus d’une centaine d’espèces
5 plans d’eau


Répartis entre la zone européenne et les volières à rapace nocturne, les plans d’eau du Vogelpark Walsrode, petits étangs entourés d’une plage herbeuse ou rocailleuse, accueillent la majeure partie de la collection d’anatidés du parc, ainsi qu’une colonie de flamants, des pélicans et un groupe de manchots.

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1er plan d’eau : C’est sur le plus vaste des 4 plans d’eau (Plus d’un millier de m² de verdure et de forêt entourant un étang) qu’ont élu domicile quelques-unes des 90 espèces (L’une des plus importantes collections d’Allemagne) de canards, oies, eiders, dendrocygnes ou cygnes du Vogelpark, en compagne d’une colonie de cigognes blanches (Cicona ciconia) et de quelques jabirus du Sénégal (Ephippiorhynchus senegalensis) au bec vivement coloré de noir, de rouge et de jaune.

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Plan d’eau des anatidés

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Cigogne blanche (Cicona ciconia)

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Jabiru du Sénégal (Ephippiorhynchus senegalensis)

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Eider de Fischer (Somatiera fischerieri)

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Tadorne de Belon (Tadorna tadorna)

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Arlequin plongeur (Histrionicus histrionicus)

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Ouette des Andes (Chloephaga melanoptera)


2ème plan d’eau : Le second plan d’eau, ouvert en 1988, un enclos de forme circulaire entouré d’un muret en pierre, est la réelle attraction du lieu. Composé d’un étroit bras d’eau entourant un îlot central planté d’épineux et agrémenté de gros rochers faisant office de nids artificiel, il accueille le groupe de manchots de Humboldt (Spheniscus humboldti), en cohabitation avec des fous de Bassan (Morus bassanus) du Vogelpark Walsrode.

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Enclos des manchots

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Manchot de Humboldt (Spheniscus humboldti)

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Fou de Bassan (Morus bassanus)



3ème plan d’eau : Un groupe d’une dizaine de pélicans du Chili (Pelecanus thagus), espèce à l’heure actuelle unique au monde, évolue dans le troisième plan d’eau en compagnie de quelques chaunas à collier (Chauna torquata) et cygnes coscorobas (Coscoroba coscoroba), formant un enclos à connotation sud-américaine pour ces trois oiseaux aquatiques rarement présentés au public. Il faut noter que le Bioparc de Doué-la-Fontaine (France), pour sa grande volière sud-américaine, devrait acquérir ses pélicans chiliens auprès du Vogelpark.

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Enclos des pélicans

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Pélican du Chili (Pelecanus thagus)


4ème plan d’eau : Une colonie de près d’une cinquantaine de flamants ; du Chili et de Cuba, présentés au milieu des rhododendrons et des épicéas, terminent la découverte des habitants des milieux aquatiques.

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Colonie de flamants rouges de Cuba (Phoenicopterus ruber) & de flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis)

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4) Les rapaces nocturnes
Présentation extérieure de rapaces nocturnes dans une rangée de volières
Près d’une dizaine d’espèces


Aménagées en 1988 de l’autre côté du sentier, faisant face aux points d’eau des pélicans et des flamants, les volières à rapaces nocturnes permettent la présentation de près d’une dizaine d’espèces de chouettes, hiboux et proches parents.

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Implantées au sein d’une zone découverte, les volières des rapaces nocturnes (Peu larges et basses, mais aménagées tout en longueur à l’instar de celles pour les oiseaux européens) reconstituent un milieu forêstier et sombre, idéal pour l’hébergement d’une telle famille animale, où prospèrent différentes sortes de plantes grimpantes et basses où l’observation des oiseaux est alors particulièrement délicate.

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Volière typique pour rapaces nocturnes

C’est ici que se concentre la majeure partie de la collection de chouettes et de hiboux du parc, parmi les quels les hiboux grands-ducs de Verreaux (Bubo lacteus), le kétoupa, ou hibou-pêcheur, malais (Ketupa ketupu), les chouettes leptogrammes du Vietnam (Strix leptogrammica ticehursti), les uniques chouettes effraies d’Hispaniola (Tyto glaucops) d’Europe en dehors du Royaume-Uni, ou les chouettes à lunettes (Pulsatrix perspicillata), mais également quelques-uns de leurs proches-parents que sont les podarges ou les martins-chasseurs.

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Grand-duc de Verreaux (Bubo lacteus)

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Jeune hibou grand-duc de Verreaux arborant encore son duvet – Partie coulisses

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Chouette à lunettes (Pulsatrix perspicillata), de forme leucistique

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Hibou-pêcheur malais (Ketupa ketupu)

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Chouette leptogramme du Viêt-Nam (Strix leptogrammica ticehursti)


5) « Uhu-Burg »
Présentation intérieure et extérieure de rapaces européens dans une reconstitution de château-fort
9 espèces


Principale nouveauté de l’année 2007, le « Uhu-Burg », litérallement le château des hiboux, est la nouvelle présentation de rapaces européens du Vogelpark Walsrode, au sein d’une reconstitution de château-fort unique en Europe.

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Entrée du « UhuBurg »

Le visiteur, après avoir découvert la grandeur de l’édifice, une reconstitution de château fort à l’armature en bois et en pierre culminant à une dizaine de mètres de hauteur, est invité à pénétrer dans le sous-sol du bâtiment, dans un environnement sombre et inquiétant, et se retrouver entre les volières végétalisées des hiboux grands-ducs (Bubo bubo bubo), des chouettes lapones (Strix nebulosa), des harfangs des neiges (Bubo scandiacus), des chouettes épervières (Surnia ulula) et des grands corbeaux (Corvus corax), aménagées tout en hauteur ; avant de rejoindre la réelle attraction du lieu, une grande volière de contact recréant une plantation de sapins entourée de vieux bâtiments en pierre dans la quelle volent en totale liberté au milieu des visiteurs quelques hiboux moyens-ducs (Asio otus), effraies des clochers (Tyto alba) et faucons crécérelles (Falco tinunculus).

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Vue du sous-sol du « UhuBurg » entouré des volières pour rapaces nocturnes

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Volière typique pour rapaces nocturnes dans le sous-sol du « UhuBurg »

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Chouette lapone (Strix nebulosa)

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Harfang des neiges (Bubo scandiacus)

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Volière de contact pour chouettes, hiboux et faucons

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Effraies des clochers (Tyto alba) dans un des greniers de la volière de contact


Accolées au « Uhu-Burg » au sein d’un calme espace isolé de toute lumière par la fraîcheur et l’ombre du bâtiment des hiboux , deux vastes volières végétalisées et garnies en contrebas de points d’eau, réalisées entre 2006 et 2007, permettent la présentation d’espèces gravements menacées dans leur milieu naturel et souvent délaissées par les collections zoologiques par leur manque d’originalité ou de couleurs.

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Volière pour « oisaux rares »

La première d’entre elles est occupée par l’unique groupe d’ibis de Madagascar (Threskiornis bernieri) captifs au monde. Le Vogelpark Walsrode ayant développé depuis plusieurs années un partenariat avec le parc de Tsimbazaza à Madagascar pour l'échange d'espèces endémiques à cette île, dans le cadre de cet accord, quelques individus d’ibis ont été importés en Allemagne en fin d’année 2006 puis acheminés vers Walsrode, où ils ont été placés en compagnie de dendrocygnes à gouttelettes (Dendrocygna guttata). Première mondiale pour cet oiseau ressemblant à s’y méprendre à l’ibis sacré (Seule la couleur de ses yeux, bleue, permet de l’en différencier), une ponte a été enregistrée en début d’année 2007 et des oisillons ont éclos durant le printemps de cette même année.

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Ibis sacré de Madagascar (Threskiornis bernieri)

Dans le cadre du même projet, des hérons-crabiers de Madagascar (Ardeola idae), superbes ardeidé au plumage blanc et au bec turquoise, ont été importés de Tsimbazaza entre 2006 et 2007 et présentés dans la seconde volière aux côtés d’ibis blancs (Eudocimus albus) et d’un groupe reproducteur de becs-ouverts indiens (Anastomus oscitans), parmi les seuls en captivité sur la planète à enregistrer chaque année des naissances.

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Héron-crabier de Madagascar (Ardeola idae)

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Bec-ouvert indien (Anastomus oscitans)
maxime
 
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Re: Vogelpark Walsrode (Allemagne)

Messagepar maxime » Mardi 26 Mai 2009 20:23

6) La Faisanderie
Présentation extérieure de phasianidés, passereaux, toucans, calaos, paradisiers et couas dans une série de volières
Plus d’une quarantaine d’espèces


Réel point important de la collection à ne manquer sous aucun prétexte, la faisanderie du Vogelpark Walsrode fait à l’heure actuelle partie des plus importantes d’Europe. Réalisée durant les premières années d’existence du parc ornithologique, elle a été mainte fois réaménagée et sa collection totalement repensée pour offrir aux visiteurs un espace unique où le public se retrouve entouré par des dizaines de volières.

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Vue générale de la faisanderie

Les volières de la faisanderie, construites dans la brique et accolées sur 4 longues rangées reliées à des bâtiments non visitables, parfaitement aménagées selon les biotopes et les besoins de ses pensionnaires, sont aménagées tout en longueur sur une surface variant de quelques mètres carrés pour les passereaux à des dimensions quatre à cinq fois plus importantes pour des calaos ou des touracos. Le sol de chacune des installations, originellement bétonné, a été recouvert d’un substrat de sable, d’écorce ou d’herbe tandis que des troncs nus et des arbustes vivants font office de perchoirs aux oiseaux.

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Volière des tisserins

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Volière des calaos

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Volière du paradisier


La collection présentée ici variant d’années en années, une liste des espèces (Le plus souvent en couples ou en groupes reproducteur) hébergées dans la faisanderie ne pourrait être exhaustive. Voici tout de même quelques-uns des animaux phares de ce complexe visibles en août 2007 :

Calao rhinocéros de Malaisie (Buceros rhinoceros rhinoceros), calao papou (Aceros plicatus), calao bicorne (Buceros bicornis), calao à cimier de Sulawesi (Aceros cassidix), calao à crête blanche (Tockus albocristatus), colombe écaillée de Madagascar (Columba picturata), hocco nocturne (Nothocrax urumutum), mainate à œil jaune (Mino dimonti), dindon ocellé (Meleagris ocellata), courol à ailes métalliques (Leptosomus discolor), rollier à longs brins (Coracias caudata), geai huppé de Formose (Calocitta formosa), foudi de Madagascar (Foudia madagascariensis), toucan toco (Ramphastos toco), oréophase cornu (Oreophasis derbyanus), singulier oiseau terrestre unique hors d’Amérique latine reconaissable à la longue protubérance rose qu’il orne sur la tête, hocco à bec de rasoir (Mitu toberosum), hocco à pierre (Pauxi pauxi), argus géant (Argusianus argus), faisan argenté de Jones (Lophura nycthemera jonesi), faisan de Delacour (Lophura ignita macartneyi), touraco à ventre blanc (Corythaixoides leucogaster), ibis huppé de Madagascar (Lophotibis cristata), deux espèces de couas, petits cuculidés malgaches, pour les quels le Vogelpark Walsrode a développé un très important élevage ex-situ : le coua huppé (Coua cristata) et le splendide coua bleu (Coua carulea), sans oublier le kagou (Rhynochetos jubatus). Le Vogelpark Walsrode est à l’heure actuelle le plus grand centre de reproduction pour cette espèce endémique à la Nouvelle-Calédonie, qui compte plusieurs naissances chaque années. Une partie du groupe est hébergé dans la dernière volière de la faisanderie au sein d’un espace tropical de bambous et de plantes exotiques qui leur est entièrement dédié.
Il faut noter qu’un vieux grand paradisier (Paradisaea apoda), dernier spécimen de son espèce sur le continent, a été hébergé ici jusqu’à sa mort courant 2008.


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Tisserin-gendarme (Ploceus cucculatus)

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Garrulax à huppe blanche (Garrulax leucolophus)

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Corvinelle noir et blanc (Corvinella melanoleuca)

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Grand géocoucou (Geococcyx californianus)

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Geai huppé de Formose (Calocitta formosa)

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Toucan toco (Ramphastos toco)

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Hocco à pierre (Pauxi pauxi)

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Oréophase cornu (Oreophasis derbyanus)

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Coua bleu (Coua caerulea)

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Ibis huppé de Madagascar (Lophotobis cristata)

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Kagou (Rhynochetos jubatus)

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Calao rhinocéros de Malaisie (Buceros rhinoceros rhinoceros)

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Calao bicorne (Buceros bicornis)

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Calao à cimier de Sulawesi (Aceros cassidix)

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Calao à crête blanche (Tockus albocristatus)

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Paradisier grand-émeraude (Paradisaea apoda)

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Intéraction entre un hocco à bec de rasoir (Mitu toberosum) et un dindon ocellé (Meleagris ocellata)


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7) La Grande Volière de Contact
Présentation extérieure d’oiseaux exotiques dans une volière de contact
Près d’une vingtaine d’espèces


Autre grande attraction du Vogelpark Walsrode, la grande volière de contact « Freiflughalle », aux mensurations exorbitantes (100 mètres de long, 40 mètres de large et une hauteur de plus de 20 mètres, le tout totalisant une superficie de 4000 m² de verdure) fut l’une des premières de ce genre en Allemagne du Nord. Le visiteur est invité à y pénétrer et à cheminer sur un petit sentier terreux au milieu d’une verdure exceptionnelle se mêlant aux points d’eau et à la cinquantaine d’oiseaux qui y évolue en totale liberté.

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Entrée de la volière

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Vues de la volière de contact

La volière de contact du Vogelpark Walsrode, aménagée au centre du parc, est dédiée à la présentation d’oiseaux exotiques, principalement des animaux aquatiques tels qu’anatidés (Dendrocygnes veufs, oies à tête barrée…), spatules roses (Platalea ajaja), ombrettes africaines (Scopus umbretta), cigognes d’Abdim (Ciconia abdimi), ou ibis rouges (Eudocimus ruber), mais également, fait exceptionnel pour une installation de vol-libre, des serpentaires (Serpentarius sagittarius) non-éjointés, des outardes koris (Ardeotis kori), des paons verts (Pavo muticus), sans oublier la seule colonie reproductrice de caciques de Montézuma (Gymnostinops montezuma) du monde, étrange oiseau sud-américain noir et brun, au bec barriolé et au cri strident très étonnant.

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Vanneau éperonné (Vanellus spinosus)

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Spatule rose (Platalea ajaja)

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Ombrette d’Afrique (Scopus umbretta)

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Oie à tête barrée (Anser indicus)

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Cacique de Montézuma (Gymnostinops montezuma) aperçu entre les feuillages


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8) La Volière Marine
Présentation extérieure d’oiseaux marins dans une volière de contact
Environ 5 espèces


Située dans la même structure et dans la continuité de la grande volière de contact « Freiflughalle », la volière marine est une installation unique en son genre :
Séparé des animaux par une simple barrière de moins d’un mètre de haut, le visiteur peut observer à sa guise le va et vient de l’eau grâce à une machine recréant plusieurs dizaines de vagues artificielles par minute. Une plage de sable bordant ce bassin complète le tout, formant ainsi une parfaite reconstitution d’un bord de mer.


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Volière marine

Cette volière est le parfait lieu de vie des oiseaux marins, souvent particulièrement bon pêcheurs tels que le pélican brun de l’Est (Pelecanus occidentalis carolinensis), unqiue membre de la famille à être exclusivement plongeur, l’avocette élégante (Recurvirostra elegans), l’huîtrier-pie (Haematopus ostralegus), la sterne-inca (Larosterna inca), l’eider de Fischer (Somateria fischeri), le cormoran-pie (Phalacrocorax melanoleucos) ou le rarissime cormoran de Bougainville (Phalacrocorax bougainvillii), unique en Europe .

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Pélican brun de l’Est (Pelecanus occidentalis caroliensis)

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Huîtrier-pie (Haematopus ostralegus) & machine à vague

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Sterne inca (Latosterna inca)

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Cormoran-pie (Phalacrocorax melanoleucos)

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Cormoran de Bougainville (Phalacrocorax bougainvillii
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8) La Maison des Perroquets
Présentation extérieure et intérieure de perroquets en volières
Près d’une centaine d’espèces


Située dans une zone découverte face à un parterre de près d’un millier de rhododendrons, où est executé plusieurs fois par jour un spectacle de rapaces, la maison des perroquets, « Der Papageienhaus », inaugurée en 1974, fut l’un ds premiers complexes zoologuiques entièrement destinée à la présentation et à l’élevage des psittacidés.

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Vue générale de la section extérieure des perroquets

L’installation des perroquets peut-être divisée en trois parties distinces :
- La première, la maison des perroquets à proprement parler, est un unique et même bâtiment de forme ronde, d’une surface de près de 1000 m², partiellement réaménagée depuis son inauguration il y a plus de 30 ans, dans la quelle le visiteur est invité à longer plusieurs rangées de dizaines de volières dénudées, au sol bétonné et propre ; et à l’aménagement inexistant si l’on excepte la présence de branchages faisant office de perchoirs et d’un nid artificiel.

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Entrée de la maison des perroquets

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Vue intérieure de la maison des perroquets


C’est ici le lieu de vie des petites espèces exotiques et fragiles qui ne peuvent supporter être présentées à l’air libre : inséprables (Agapornis nigrigenis & Agapornis canus), perruches jonquilles (Aprosmictus jonquillaceus), psittacules double-œil (Cyclopsitta diophthalmaperruches à ventre bleu (Trichlaria malachitacea), perruches royales de Buru (Alisterus amboinensis buruensis), amazones à sourcils rouges (Amazona rhodocorytha), amazones d’Hispaniola (Amazona ventralis), dpiones à front blanc (Pionus senilis), amazones de l’Equateur (Amazona autumnalis lilacina), amazones à tête jaune (Amazona oratrix), amazones à ailes oranges (Amazona amazonica), dconures couronnées (Aratinga aurea), perroquets à raquettes de Buru (Prioniturus mada), touis à tête jaune (Forpus xanthops), piones noires (Pionus chalcopterus), dperroquets vasa noirs (Coracopsis nigra), caiques à tête noires noire (Pionites melanocephala) et amazones à couronne lilas (Amazona finschi), mais également deux espèces de taille plus importante, particulièrement peu communes en captivité :
Le perroquet de Pesquet (Psittachrias fulgidus), oiseau noir aux ailes rouges et au long bec très puissant, ainsi que le cacatoès de Banks (Calyptorhynchus banksii), dont les mâles sont uniformément noirs, et les femelles ponctuées de points dorés.
Le centre de la pièce a été transformé en haute volière végétalisée dans la quelle évolue un groupe de tamarins pinchés (Saguinus oedipus), l’un des seuls mammifères du Vogelpark
.

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Cacatoès de Banks (Calyptorhynchus banksii)

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Perroquet de Pesquet (Psittachrias fulgidus)

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Perruche à ventre bleu (Trichlaria malachitacea)

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Tamarin pinché (Saguinus oedipus)

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Psittacule double-œil (Cyclopsitta diophthalma)

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Amazone à tête jaune (Amazona oratrix)

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Perroquet à raquettes de Buru (Prioniturus mada)


- La seconde partie est constituée d’une série de volières extérieures aménagées autour du bâtiment, dans les quelles sont présentées les plus gros perroquets, tels que les aras :
Deux couples d’aras hyacinthes (Anodorhynchus hyacinthinus), ara à gorge bleue (Ara glaucogularis), ara de Buffon (Ara ambigua), mais aussi un couple d’amazones à front bleu (Amazona aestiva aestiva), des amazones de Tucuman (Amazona tucumana) un groupe de cacatoès de Goffin (Cacatua goffini), un couple de microglosses noirs (Probosciger aterrimus), et un couple de cacatooès à oeil bleu (Cacatua ophtalmica).


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Ara à gorge bleue, ou ara caninde (Ara glaucogularis)

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Amazone de Tucuman (Amazona tucumana)

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Cacatoès à oeil bleu (Cacatua ophtalmica)


- La troisième est dernière section du complexe est une longue allée bordée sur son côté gauche d’une rangée de volières extérieures s’étalant à perte de vue sur plusieurs centaines de mètres, où sont hébergées en couples ou en groupes plusieurs espèces de conures (L’une des plus importantes collections d’Europe occidentale), amazones, perruches ou autres cacatoès. Cette présentation intensive sans équivalent dans le reste de l’Europe s’achève par une vaste volière où sont présentés en cohabitation des aras chloroptères (Ara chloroptera), des aras bleus et jaunes (Ara ararauna) et des aras rouges (Ara macao).

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Volière extérieure typique pour perroquets

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Volière des aras

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Cacatoès gang-gang (Callocephalon fimbriatum) mâle

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Conure à ventre rouge (Pyrrhura lepida)

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Conure soleil (Aratinga solsitialis)

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Conure à long bec (Enicognathus leptorhynchus)

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Conure à front rouge (Aratinga canicularis)

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Perruche à moustache (Psittacula alexandri major)

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Vasa noir (Coracopsis nigra)


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9) Le Lori Atrium
Présentation interieure de loris et loriquets en volières
Près d’une trentaine d’espèces


Situé dans la continuité de la section consacrée aux perroquets, le « Lori Atrium », inauguré en 1974, est toujours à l’heure actuelle l’unique bâtiment zoologique exclusivement consacré à la présentation et à l’élevage de loris et de loriquets, la plus importante collection au monde.

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Entrée du Lori Atrium

La visite du « Lori Atrium » se déroule au sein du bâtiment sur un long couloir en forme de L longeant et entourant plus d’une quinzaine de petites volières, à la composotion particulièrement simple (Sol recouvert de cailloux pour le nettoyage, branchages…) mais efficace pour la reproduction des loris.
Seule une installation, au centre du bâtiment, où cohabitent coryllis à tête bleue, loris émeraudes et colombes marquetés, a été aménagée pour le plaisir du public avec une importante et dense végétation de bambous.

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Vues intérieures du Lori Atrium

La collection du « Lori Atrium », quasi-exclusivement des loris, loriquets et psittacules, est composée de plus d’une trentaine d’espèces dont certaines sont particulièrement rares en captivité et menacées dans leur milieu naturel par la déforêstation et la chasse, le plus souvent endémiques à une île et délaissées par les parcs zoologiques européens.
Il s’agit : lori à masque bleu (Eos semilarvata), lori papou mélanique (Charmosyna papou), lori noir rajah (Chalcopsitta atra insignis), lori à ventre violet (Lorius hypoinochrous), loriquet orné (Trichoglossus ornatus), loriquet du mont Apo (Trichoglossus johnstoniae), loriquet de Joséphine (Charmosyna josefinae), lori musqué (Glossopsitta concinna), lori des dames (Lorius domicella), Lori tricolore (Lorius lory), Lori sombre (Pseudeos fuscata), lori à col rouge (Trichoglossus rubritorquis), loriquet jaune et vert (Trichoglossus flavoviridis), Loriquet de Goldie (Psitteuteles goldiei), Loriquet à nuque verte (Trichoglossus haematodus haematodus), loriquet à stries (Charmosyna multistriata), loriquet féérique (Charmosyna pulchella), loriquet bridé (Oreopsittacus arfaki), loriquet émeraude (Neopsittacus pullicauda), loriquet coquet (Charmosyna placentis), lori des Fidji (Phigys solitarius), Coryllis à tête bleue (Loriculus galgulus), Psittacule à double oeil (Cyclopsitta diophtalma), psittacule à poitrine orange (Cyclopsitta gulielmitertii), psittacule d’Edwards (Psittaculirostris edwardsi), psittacule de Desmaret (Psittaculirostris desmareti), Perroquet à raquettes de Buru (Prioniturus mada), Lori de Duyvanbode (Chalcopsitta duyvanbodei), Lori des Moluques (Lorius garrulus), lori rouge (Eos bornea), lori à collier jaune (Lorius chlorocercus), sans oublier le lori vini à couronne bleue (Vinis australis), et le loriquet bleu de Thaïti (Vini peruviana). Ces deux petites espèces du genre « vini » sont endémiques à quelques îles de la Polynésie Française où ils sont en danger d’extinction grave par la destruction rapide de leur habitat dûe aux activités touristiques. Autrefois, un vieil individu de loriquet bleu était présenté au Loro Parque, sur les îles Ténériffe, et un jeune couple à San Diego. Suite à la mort de l’animal, il a été décidé de transférer le couple d’oiseaux américain vers Walsrode, où il a été hébergé et même, fait très rare, repoduit dans les coulisses du Vogelpark. Ils ont ensuite été présentés au public dans une volière du Lori Atrium, en cohabitation avec l’autre espèce de vini, un fait unique au monde.


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Loriquet d’Edward (Trichoglossus capistratus)

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Loriquet jaune et vert (Trichoglossus flavoviridis)

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Loriquet de Goldie (Psitteuteles goldiei)

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Loriquet bridé (Oreopsittacus arfaki)

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Lori noir rajah (Chalcopsitta atra insignis)

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Lori vini à couronne bleue (Vinis australis)

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Loriquet bleu de Thaïti (Vini peruviana)


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10) « Der TropenWaldHalle » : La Serre indonésienne
Présentation interieure d’d’oiseaux et de mammifères indonésiens en serre tropicale
Près d’une cinquantaine d’espèces
2700 m²


Grand tournant dans l’histoire du Vogelpark Walsrode, l’inauguration de la TropenWaldHalle, en mai 1999, la serre tropicale entièrement dédiée à la faune indonésienne, aura marqué le jumelage du parc ornithologique allemand avec le Taman Burung de Bali.

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Entrée de la serre indonésienne « TropenWaldHalle »

Réelle immersion pour le public dans un milieu équatorial, la serre indonésienne, aménagée sur une surface de près de 3000 m², se veut une fidèle reconstitution d’une forêt tropicale, avec sa végétation exotique composée de plusieurs centaines d’essences d’arbres et de lianes, ses points d’eau entourées de plages caillouteuses et de barques, ses habitations typiques issues d’Asie du Sud-Est, et sa cascade de 3 mètres de haut se jetant dans une rivière surmontée d’un ponton en bois, le tout offrant une excursion unique dans une jungle vierge peuplée de dizaines d’animaux uniques décrits plus-bas.

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Vues générales de la serre indonésienne

Ce milieu tropical est le parfait lieu d’évolution d’une trentaine d’espèces lâchées en totale liberté dans cet environnement : Dendrocygnes de Java (Dendrocygna javanica), mainates à face jaune (Mino dumontii), langrayen à ventre blanc (Artamus leucorhynchus), roulroul couronné (Rollulus roulroul), scissirostres des Célèbes (Scissirostrum dubium), gallicolombes à pointre d’or (Gallicolumba rufigula), colombines turvets (Chalcophaga indica), mais également grives, gouras, otidiphaps, merles shamas, carpophages, verdins, 5 espèces de bulbuls, 2 espèces de loriots, 3 espèces de ptilinopes et plusieurs brèves dont la brève géante (Pitta caerulea), dont le Vogelpark Walsrode est l’unique parc au monde à en présenter au publoc.
Deux espèces de mammifères ont également été transférés dans cet habitat au début du XXIème siècle : Le discret petitt chevrotain malais (Tragulus javanicus), et une plus bruyante colonie de roussettes des Iles (Pteropus hypomelanus), particulièrement rares.


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Dendrocygne de Java (Dendrocygna javanica)

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Tinamou huppé (Endromia elegans)

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Pigeon à joues blanches (Columba vitensis)

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Anserelle élégante (Nettapus pulchellus)

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Vanneau soldat (Vanellus miles)

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Géopélie à nuque rose (Geopelia humeralis)

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Pigeon de Nicobar (Caloenas nicobarica)

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Roussette des îles (Pteropus hypomelanus)


Différentes volières naturelles, de taille particulièrement importante, végétalisées et aménagées tout en hauteur, dispersées le long du parcours, terminent cette présentation indonésienne en montrant aux visiteurs une faune de taille plus importante, fragile ou dangereuse ne pouvant voler librement avec les autres espèces. C’est à cet endroit précis que le Vogelpark a pu implanter une partie de sa collection de calaos asiatiques, avec un second couple de calaos papous (Aceros plicatus), des calaos à huppe blanche (Aceros comatus), un calao de Samar (Penelopides affinis samarensis) et quelques autres calaos bicornes (Buceros bicornis), mais également de jeunes faisans de Delacour (Lophura ignita macartneyi) nés au parc, des carpophages de Pinon (Ducula pinon salvadorii), des éperonniers de Malaisie (Polyplectron malaccense) ou encore un couple de dendrolagues de Goodfellow (Dendrolagus goodfellowi buergersi).

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Volière typique pour calaos

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Volière des dendrolagues

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Calao de Samar (Penelopides affinis samarensis)

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Calao papou (Aceros plicatus)

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Calao à huppe blanche (Aceros comatus)

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Dendrolague de Goodflellow (Dendrolagus goodfellowi buergersi)


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10) Les rapaces diurnes & les ratites
Présentation extérieure de rapaces en volières et de ratites en enclos ouverts
Moins d’une quinzaine d’espèces
10 000 m²


Aménagées à la fin des années 1980 sur une surface totalisant près d’un hectare, les zones respectives des rapaces et des ratites offrent une large variété d’espèces de ces deux familles d’oiseaux singulières, représentées parune quinzaine d’espèces.

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Sentier menant vers la zone des ratites et des rapaces

Les volières des rapaces tout d’abord sont disposées sur une seule et unique rangée de volières aménagées tout en hauteur, densément végétalisées, offrant lieux de retrait et de perchoirs. Une cascade, une surface herbeuse, un enrochement ou un substrat d’écorce peuvent venir selon les espèces et leurs biotopes naturels agrémenter les installations.

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Volières typiques pour rapaces diurnes

La collection de rapaces diurnes du Vogelpark Walsrode comprend des caracaras huppés (Polyborus plancus), un couple de pygargues de Steller (Haliaeetus pelagicus) arrivé à la fin de l’année 2008, un couple reproducteur de gypaètes barbus (Gypaetus barbatus), un couple reproducteur de condors des Andes (Vultur gryphus) séparé dans deux larges volières, bateleurs des savanes (Terathopius ecaudatus), vautours papes (Sarcorhamphus papa), vautours africains (Gyps africanus), et, bien que n’appartenant pas à cette famille, des cariamas huppés (Cariama cristata),sans oublier la présence exceptionnelle d’un mâle harpie féroce (Harpia harpiya). Le Vogelpark Walsrode a autrefois hébergé, fait particulièrement rare, pendant de longues années un couple de cette impressionnante espèce d’aigle sud-américain réputé comme l’une des plus féroces de son genre, mais depuis la mort de la femelle, ne possède plus qu’un individu, âgé. Des buses bleues du Chili (Geranoaetus melanoleucus) et des faucons sacres (Falco cherrug), uniquement visibles dans le spectacle de rapaces, qui s’exectue plusieurs fois par jour sur la pelouse de rhododendrons décrite plus-haut, ainsi que deux jeunes et rarissimes vautours auras à tête jaune (Cathartes burrovianus), nés au Tierpark Berlin et arrivés en 2007 au parc, complètent la panoplie d’oiseaux de proies du Vogelpark.

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Cariama huppé (Cariama cristata)

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Caracara huppé (Polyborus plancus)

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Vautour pape (Sarcoramphus papa)

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Condor des Andes (Vultur gryphus) mâle

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Harpie féroce (Harpia harpiya).


Le Vogelpark Walsrode a longtemps été réputé pour avoir hébergé et reproduit avec succès les trois espèces de casoars connues à ce jour, un record inégalé sur le continent. Aujourd’hui, le parc ornithologique ayant recadré sa collection de grands oiseaux sur les grues, il ne reste qu’un casoar mâle, l’un des derniers d’Europe à appartenir à l’espèce unicarronculée (Casuarius unappendiculatus rufotinctus) vivant dans un petit enclos herbeux entouré d’un canal rempli d’eau. Des nandous d’Amérique (Rhea americana), des autruches (Struthio camelus) et un couple reproducteur d’émeus (Dromaius novaehollandiae), hébergés dans les mêmes conditions d’hébergement, complètent cette présentatation de ratites, parmi les plus importantes d’Allemagne.

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Enclos du casoar

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Casoar unicarronculé (Casuarius unappendiculatus rufotinctus)

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Enclos typique pour ratites, ici occupé par les nandous

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Emeu (Dromaius novaehollandiae)


11) Les grues et espèces proches
Présentation extérieure de rapaces gruidés en volières et en enclos ouverts
Près d’une vingtaine d’espèces
22 000 m²


Inaugurée en 1992 au cœur d’une zone découverte, sur une superficie de 22 000 m², la zone des gruidés du Vogelpark Walsrode est le lieu de vie de la plus grande concentration de grues de toute l’Europe, devant Paradisio (Belgique).

Implanté à l’arrière des volières des rapaces, dans la continuité des enclos des ratites, le complexe pour grues du Vogelpark est composé d’une dizaine d’enclos herbeux aménagés à l’air libre, séparés des visiteurs par un cours d’eau et agrémentés d’une végétation broussailleuse. Une large volière, couvrant près d’un vingtième de la zone totale, garnie d’un large plan d’eau entouré de roseaux, constitue le calme lieu de présentation de la dernière espèce du parc, la grue moine (Décrite plus-bas)

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Enclos typique pour grues

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Enclos des bec-en-sabot

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Volière des grues moines


Plus grande collection de gruidés d’Europe, le Vogelpark Walsrode héberge 13 espèces de ces oiseaux, anotées ci-dessous avec (pour les espèces les plus rares) si la reproduction a déjà été enregistrée et le nombre de zoos hébergeant l’animal en question sur le continent :

Grue brolga (Grus rubicunda) – Reproduction (Depuis 2004) ; deux zoos en Europe
Grue cendrée d’Europe (Grus grus grus)
Grue antigone (Grus antigone antigone)
Grue demoiselle (Anthropoides virgo)
Grue caronculée (Bugeranus carunculatus) – Reproduction ; moins de 20 zoos en Europe
Grue du Japon (Grus japonensis)
Grue moine (Grus monacha) – Deux zoos en Europe
Grue couronnée (Balearica regulorum)
Grue couronnée noire (Balearica pavonina pavonina)
Grue du Paradis (Anthropoides paradisaea)
Grue blanche de Sibérie (Grus leucogeranus)- Moins de 10 zoos en Europe
Grue à cou blanc (Grus vipio)
Grue à cou noir (Grus nigricollis) – Depuis 1986, reproduction (Première en Europe : 1990) ; 5 zoos en Europe


Des marabouts d’Afrique (Leptoptilos crumeniferus), une volière marine, dans la quelle cohabitent mouettes à tête grise (Larus cirrocephalus), ibis du Cap (Geronticus calvus), pour le quel le Vogelpark a enregistré la première naissance européenne, et anatidés, ainsi qu’un double-enclos marécageux pour un couple de bec-en-sabot du Nil (Balaeniceps rex) terminent la présentation d’oiseaux aquatiques de l’établissement, qui, par la même occasion, clôt la visite du parc ornithologique de Walsrode.

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Bec-en-sabot du Nil (Balaeniceps rex)

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Grue moine (Grus monacha)

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Grue à cou blanc (Grus vipio)

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Grue carronculée (Bugeranus carunculatus)

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Grue du Paradis (Anthropoides paradisaea)

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Grue couronnée noire (Balearica pavonina pavonina)

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Jeune gruidé (Grus sp) – Partie coulisses

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Marabout d’Afrique (Leptoptilos crumeniferus)

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Ibis du Cap (Geronticus calvus)

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Mouette à tête grise (Larus cirrocephalus)


Une petite conclusion pour clôre ce post-photos et vous convaincre, si vous ne l’avez pas déjà été après la découverte de ce parc, de vous rendre au Vogelpark Walsrode, qui, malgré quelques soucis financiers et sa renommée moins importante que certains grands zoos allemands, mène à l’instar du Zoo de Jersey ou du Bioparc de Doué-la-Fontaine, une conservation in-situ sans équivalent dans le monde des oiseaux, enregistre des naissances toutes plus uniques les unes que les autres visant à favoriser l’étude et les recherches sur les espèces les plus rares, et offre aux visiteurs un cadre végétalisé et une opportunité uniques de découvrir le monde des oiseaux !

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Re: Vogelpark Walsrode (Allemagne)

Messagepar tiao » Mercredi 27 Mai 2009 0:33

Tout simplement, merci beaucoup pour ce compte-rendu...
Encore un parc à ajouter sur ma liste des endroits à visiter absolument...
Le SEL : échanges de services (jardinage, cuisine, bricolage, cours...) entre personnes de bonne volonté... Ca change la vie !
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Re: Vogelpark Walsrode (Allemagne)

Messagepar Frederic » Mercredi 27 Mai 2009 9:10

Superbes photos et beau CR d’un parc dont je n’avais jamais entendu parlé. Merci. :)

Je ne connais pas grand-chose sur les oiseaux, mais malgré tout, deux petites remarques :

maxime a écrit:L’unique couple de quetzals dorés du continent (Pharomachrus auriceps), réel joyau volant symbole du Costa-Rica

Il ne me semble pas que les quetzals dorés vivent au Costa Rica. Le joyau volant dont tu parles, c’est le Quetzal Resplendissant (Pharomachrus mocinno costaricensis).
Avant d’avoir lu tes commentaires et la légende, et comme on ne voit pas la queue sur l’individu de ta photo, j’ai cru qu’il s’agissait d’une femelle de Quetzal Resplendissant.
D’ailleurs, je me demande quel est la raison du qualificatif de doré pour cet oiseau ?

maxime a écrit:loriquet bleu de Thaïti (Vini peruviana).

Loriquet bleu de Tahiti. Je n’en savais rien, mais j’ai vérifié car j’avais un doute avec Haïti. :wink:
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Re: Vogelpark Walsrode (Allemagne)

Messagepar alexpe8 » Mercredi 27 Mai 2009 9:46

Bravo pour le compte rendu.
Par contre au sujet des pélicans du Chili, il y en a également au Zoo d'Hanovre Trois jeunes femelles arrivés en 2008 du Vogelpark Walsrode mais aussi au Tierpark Berlin depuis 2007 ;).

J'espère découvrir ce parc bientôt ...
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Re: Vogelpark Walsrode (Allemagne)

Messagepar maxime » Mercredi 27 Mai 2009 11:49

Merci beaucoup Frederic pour ton compliment et tes remarques et désolé pour la (petite ! :wink: ) erreur de frappe concernant le Vini et la confusion d'espèces entre les quetzals (On ne trouve en effet l'auriceps qu'à la limite du Panama).

Quant à Alex, la phrase était je l'avoue assez ambigüe mais je parlais de l'unique réel groupe de pélicans du Chili du continent (Et j'avais totalement omis la présence des trois femelles de Hanovre, qui ne sont d'ailleurs, petite erreur de ta part, pas arrivées en 2008 (2008 --> Walsrode) mais en janvier 2009 !)

Je trouve réellement dommage que très peu d'entre-vous n'aient " jamais entendu parler" de ce parc, qui fait pour moi, sans conteste partie des meilleurs du monde dans son domaine ! Mais c'est chose faite avec ce compte-rendu :wink:
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Re: Vogelpark Walsrode (Allemagne)

Messagepar Therabu » Mercredi 27 Mai 2009 13:17

Merci beaucoup Maxime de nous avoir fait partager cette visite exceptionelle. En ce qui me concerne j'en avais tellement entendu parler comme la Mecque des ornithologistes que je désesperais de ne pas touver beacoup d'info françaises sur le parc. Heuresement que tu es là :mrgreen:
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Re: Vogelpark Walsrode (Allemagne)

Messagepar Arnaud » Mercredi 27 Mai 2009 13:33

Merci pour le compte-rendu et les superbres photos d'oiseaux non moins superbes ! Jolie collection et de belles réussites d'élevage. Aimant beaucoup les oiseaux, j'aimerais bien m'y rendre un jour !
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Re: Vogelpark Walsrode (Allemagne)

Messagepar Frederic » Mercredi 27 Mai 2009 13:39

Moi, j'ai dis que je ne connaissais pas. On peut supposer que c'était aussi le cas de tiao. Mais je suis certain que de nombreux forumeurs connaissaient déjà :wink:. En tout cas tous les passionnés d'oiseaux.

Même si le jeu des comparaisons est toujours sujet à débat, entre ce parc, et, par exemple, Villars Les Dombes, ou le Jurong Bird Park de Singapour (si tu connais), tu le situerais comment ?
A la fois en terme de collection que de présentation des oiseaux ?
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Re: Vogelpark Walsrode (Allemagne)

Messagepar maxime » Mercredi 27 Mai 2009 14:06

Je n'ai (encore) jamais eu la chance de me rendre au parc des oiseaux de Villars-les-Dombes (Qui semble être, au niveau français, une superbe réussite), mais connaît très bien (Pour l'avoir visité à 3 reprises en août 2007) le Jurong Bird-Park de Singapour (Tu as d'ailleurs pu admirer des photos des bec-en-sabots dans le sujet "Documentaires animaliers") et je peux t'affirmer qu'aucune comparaison n'est possible entre ces deux établissements, bien qu'ils soient tous deux placés (Et ce bien devant Villars...) au sommet de l'échelle mondiale.
Le Jurong Bird Park se situe déjà en Asie du Sud-Est, ce qui offre, de part le climat et le milieu du pays, une végétation tropicale et humide sans équivalent, que ne possède pas Walsrode !
Ce dernier s'est également axé sur une "présentation intensive" en petites volières, alors que le Jurong a préféré se concentrer dans les grandes volières d'immersion où le public peut pénétrer et découvrir la faune sud-américaine (Tangaras...), sud-asiatique et africaine (La plus grande volière au monde, pourvue en son centre de la plus haute cascade artificielle de la terre, le tout dans une végétation...incroyable !)

Comme vous pourrez le remarquer, c'est donc pour le moment le parc singapourien qui pourrait "obtenir la palme des parcs ornithologiques" :wink:

Mais le Vogelpark Walsrode mène (Et c'est le but de tout parc, non ?!) une conservation in-situ et ex-situ extraordinaire, portée par un excellent curateur-directeur zoologique, en obtenant chaque année plusieurs centaines de naissances dont certaines sont des premières mondiales (Tel le coua géant, en coulisses), le tout visant à améliorer les connaissances et les recherches sur le monde des oiseaux.
Alors que de ce point de vue-là, le Jurong...Ne fait absolument aucun effort pour la conservation, et, comme tous les parcs singapouriens (Le Night :shock: :?), préfère mener une importante campagne de publicité et d'attractions, avec plusieurs spectacles, stands-photos, ...C'est l'égalité parfaite ! ;-)

J'ai également pu visiter :
- Nederlands Opvangcentrum der Papageien (N.O.P. --> Velldhoven, sud des Pays-Bas), centre de recueil pour perroquets (Notamment amazones) saisis par la douane, abandonnés ou délaissés par leurs propriétaires, qui possède une très belle serre tropicale;

- Kuala-Lumpur Bird-Park (Malaisie), assez incroyable dans la mesure où le parc n'est constitué que...d'une seule et même volière de contact, où ont été construites à l'intérieur même de celle-ci différentes petites volières pour oiseaux locaux (trop fragiles) et rapaces (trop dangereux). Elle est bien-sûr divisée en plusieurs compartiments (Perroquets; inséparables; oiseaux aquatiques avec une superbe chute d'eau dans la quelle se baignent flamants et tantales; sans oublier l'un des uniques endroits de la planète où le public se retrouver en contact direct avec des calaos rhinocéros !);

- Le Taman Mini Indonesia Indah Jakarta (Disons T.M.I.I :wink: ), un gigantesque parc d'attractions recréant l'Indonésie en miniature, avec, selon ses îles, des reconstitutions de maisons typiques, un vivarium et un aquarium d'eau douce, mais également un parc ornithologique où l'on peut contempler dans de petites volières perroquets, marabouts de Java, rapaces locaux (Spizaètes, milans de Brahme...) et les exceptionnels maléos, même si la grande attraction est ici la présence de deux grandes volières de contact, circulaires et en forme de cloche totalisant près d'un hectare, recréant chacune respectivement l'Ouest et l'Est de l'archipel indonésien, avec anatidés, merles, drongos, calaos en totale liberté...Assez bien fait !;

Parmi les "non-visités", outre Villars, on peut noter également en Europe les parcs ornithologiques d'Avifauna (Pays-Bas), de Niendorf (Allemagne - Etablissement situé dans les marécages du nord du pays, spécialisé dans les rapaces nocturnes, les calaos et les échassiers, malheureusement en très mauvaise situation financière) et d'Heiligenkirchen (Allemagne, excellent mélange de petits mammifères-saïmiris, chiens de prairie, agoutis...- et d'oiseaux). :wink:
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Re: Vogelpark Walsrode (Allemagne)

Messagepar Frederic » Mercredi 27 Mai 2009 15:26

Merci pour toutes ces précisions.

J’ai visité Taman Mini il y a une quinzaine d’année. A l’époque, il n’y avait que des reconstitutions des habitats traditionnels de l’archipel indonésien. Visiblement, çà a pas mal évolué :)

J’ai aussi visité le Jurong Bird Park beaucoup plus récemment. Et bien que non passionné par les oiseaux, j’avais beaucoup apprécié, tout comme ma femme et ma fille. Nous y avons passé une journée complète et sommes sortis à la fermeture.
Je pense que, lorsque l’on n’est pas un expert, on attache plus d’importance à la présentation. La succession de petites volières de taille basse me lasse assez vite, en fait. Je préfère me poser sur un banc dans une volière d’immersion et attendre qu’un oiseau se présente (ou pas) plutôt que de déambuler de cage en cage toute la journée.
Sans présumer du bien être ou pas des oiseaux, ce dont je n’ai pas vraiment idée (sauf cas extrême, genre le pygargue de Ozoir).

Ton avis corrobore ma première impression en lisant ton compte rendu. Encore qu’il semble y avoir une réelle alternance entre volière et suite de cage à Walsrode.

Il est vrai aussi que le climat de Singapour autorise des volières extérieures de folie :shock:
Au-delà de la volière avec la cascade dont tu parles, j’ai surtout pensé au ‘Lori Loft’ de Jurong, à l’opposé du ‘Lori Atrium’ du Vogelpark Walsrode.

En fait, je me demande si un parc thématique sur les oiseaux n’est pas un peu obligé de miser sur le côté spectaculaire pour attirer un public assez large. Et je ne parle pas forcément de spectacle, bien que les Aras de Singapour fassent du basket (entre autre) :?
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Re: Vogelpark Walsrode (Allemagne)

Messagepar maxime » Mardi 16 Mars 2010 13:29

Un petit message qui fait suite au compte-rendu pour vous informer qu'après de nombreux soucis financiers graves (dont un début de faillite en 2009, évité de justesse grâce à l'association belge "Floralux"), le plus imposant parc ornithologique européen de tous les temps remonte la pente :
Sous l'impulsion de Simon Jensen, le Vogelpark Walsrode est devenu le "WeltVogelpark", un tout nouveau logo a été mis en place, une nouvelle version du site internet (http://www.vogelpark-walsrode.de) publiée et de nombreux projets (conservation ou présentation) sont encore en route.

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Re: Vogelpark Walsrode (Allemagne)

Messagepar Therabu » Mardi 16 Mars 2010 19:25

J'éspére que le parc va tenir bon. En tout cas leur site est bien fait et leur logo magnifique !
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Re: Vogelpark Walsrode (Allemagne)

Messagepar maxime » Mardi 27 Avril 2010 18:13

Le convoi qui vient d'arriver au Weltvogelpark Walsrode est tout simplement énorme : La plus grande institution ornithologique de tous les temps vient en effet d'accueillir en cette fin de mois d'avril un groupe exceptionnellement important de flamants roses, composé de ... 192 spécimens ! Avec les 29 animaux déjà présentés sur place, la colonie comprendra donc au total 221 oiseaux soit l'actuelle plus importante d'Europe et l'une des plus grandes de la planète. Cet import (l'un des plus gros jamais réalisés par un parc allemand en terme de quantité) provient tout droit du Cracid Breeding and Conservation Center (CBCC) à Zutendaal (Belgique), une ferme d'élevage privée avec qui Walsrode collabore régulièrement pour des échanges. Bien arrivés au Weltovgelpark, les flamants ont regagné leur nouveau lieu de vie et se mêlent aux rhododendrons qui agrémentent leur enclos, offrant une splendide pallette de rose pour le plus grand bonheur du public !

Article écrit et composé par Maxime suite à la traduction de l'allemand de : http://ostholstein.mediaquell.com
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Re: Vogelpark Walsrode (Allemagne)

Messagepar maxime » Mardi 04 Mai 2010 11:49

La police criminelle allemande expérimente le vautour :

Un mètre vingt d'envergure, une tête rouge qui se détache sur des plumes noires, et surtout un très bon odorat: "Sherlock" le vautour nourrit des espoirs peu communs chez la police allemande.

Une expérience inédite est menée au Parc des oiseaux du monde de Walsrode, dans le nord de l'Allemagne, pour tenter de dresser ce charognard à retrouver des corps de personnes disparues.

"Si ça fonctionne, cela représenterait un véritable gain de temps car ces oiseaux peuvent explorer un territoire bien plus vaste que les chiens ou les hommes", explique à l'AFP Rainer Herrmann, de la police criminelle de Basse-Saxe.

"C'est un de mes collègues qui a eu l'idée en regardant un documentaire animalier. J'en ai parlé au parc de Walsrode, qui a mis le projet en oeuvre", raconte-t-il.

Chaque jour, le dresseur German Alonso entraîne donc Sherlock à reconnaître le relent d'une dépouille humaine. La mission du rapace: dénicher, dans un des trous aménagés sur une pelouse du parc, un morceau de viande posé sur un bout de drap imprégné d'une véritable odeur de macchabée.

Si le temps le permet, le numéro est présenté au public lors d'un spectacle d'oiseaux. Certains visiteurs se déplacent spécialement pour voir ce "vautour aura", une espèce vivant surtout en Amérique latine. Sherlock, oeil méfiant et petit bec crochu, "est devenu célèbre en Allemagne", sourit M. Alonso.

Image

Mais pour vérifier si des charognards équipés d'un GPS à la patte peuvent vraiment aider la police, "nous avons besoin d'une équipe de plusieurs vautours car ces animaux volent plus haut en groupe", ajoute-t-il. Or "c'est difficile de trouver des oiseaux jeunes ou apprivoisés" puisque cette espèce est rare dans les zoos européens.

"A partir du moment où on aura au moins un trio guidé par Sherlock, on pourra entreprendre des exercices plus ambitieux en dehors du parc". Et en deux ans d'entraînement, "on a de bonnes chances" d'arriver à des résultats plus concrets, estime-t-il.

Le principal atout du vautour aura, aussi appelé uruburu à tête rouge, est son odorat très sensible, chose rare chez les oiseaux qui chassent en général à la vue. Ce nettoyeur de carcasses peut sentir des cadavres même lorsqu'ils sont enfouis sous une végétation dense, et depuis 1.000 mètres de hauteur.

En outre, c'est un voyageur infatigable qui peut survoler "en une journée plusieurs centaines de kilomètres carrés", souligne M. Alonso.

La police criminelle de Basse-Saxe, contactée à ce sujet par des confrères d'autres Länder allemands, espère donc qu'une équipe de vautours pourra localiser des corps de personnes disparues, par exemple dans la forêt où les recherches sont laborieuses.

Pour le parc ornithologique de Walsrode, dont les 24 hectares retentissent du chant de 4.000 volatiles de 650 espèces, l'expérience est une aubaine puisqu'elle contribue à sa notoriété.

"C'est un projet-pilote qui pourrait par la suite être déployé à une plus grande échelle" si le procédé s'avère efficace, souligne son directeur, Geer Scheres. Financé par le parc, il coûte pour l'instant 60.000 euros par an depuis quatre ans pour l'entraînement, l'hébergement et l'alimentation du pensionnaire-détective.

Travailler avec lui, "c'est passionnant, c'est quelque chose de nouveau et qui intéresse le public", résume M. Alonso. Mais le dresseur a hâte d'avoir une équipe: "Sherlock a bien compris ce qu'on attend de lui, et comme il est un peu paresseux, maintenant il n'y a qu'en groupe qu'on pourra faire des progrès"!


Source et photo : http://www.france24.com/fr/20100503-pol ... le-vautour
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