LE SCENOPARC IO FERME EN 2009

LE SCENOPARC IO FERME EN 2009

Messagepar chenapan » Mardi 17 Février 2009 16:51

En ayant été faire un tour sur leur site internet, j'ai constaté que le parc serait fermé en 2009 :
http://www.scenoparc-io.com/

Puor avoir plus d'info, j'ai été surfé sur le web, et j'ai trouvé un début d'explications, en date du 17 janvier 2009... sur le site http://cantal.forumactif.com/news-f33/l ... s-t686.htm

"Le Syndicat mixte du Scénoparc iO, composé de représentants du Conseil général, du Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne et de la Communauté de communes du Pays Gentiane, a décidé de mettre en sommeil le parc de Valette. La décision a été prise à l'unanimité par les membres du Syndicat, qui se sont réunis, mardi, en comité. En attendant la réouverture, il veut mandater un bureau d'étude pour définir un nouveau concept pour exploiter le lieu."

Quelqu'un posséde-t-il plus d'informations à ce sujet ?????

Espérant que ce n'est que provisoir, et qu'il n'ira pas rejoindre la liste de Jonas, des parcs zoologiques Français fermés... :( :( (il devrait réouvrir en 2010..... il devrait....)
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Re: LE SCENOPARC IO FERME EN 2009

Messagepar chenapan » Mardi 17 Février 2009 16:57

petit complément d'info, avec une interwiew du pdt du Conseil Général du Cantal...

http://paysgentiane.oldiblog.com/?page= ... &id=282706
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Re: LE SCENOPARC IO FERME EN 2009

Messagepar chenapan » Mardi 17 Février 2009 17:11

source : http://www.lunion-cantal.com/public/ind ... fldSearch=


déjà en 2007, l'Union du Cantal se possait la question....

Investir ou fermer ?

Le 24-10-2007 par Frédéric Pigot

Entre partisans du dépôt de bilan et poursuite des investissements, les débats du conseil communautaire du Pays Gentiane ont été denses sur la question du Scénoparc iO.

Une fois de plus, le Scénoparc s’est imposé à l’ordre du jour du conseil communautaire du pays Gentiane. Pour 2007, iO devrait accuser un déficit d’exploitation de 300 000 euros pour une fréquentation de 21 000 visiteurs. C’est ce qu’a annoncé Pierre Fouillade, président de la Société d’économie mixte (SEM), après que Charles Rodde, président de la communauté de communes, ait lancé le sujet sur la base du rapport produit par le cabinet Protourisme à la demande des conseils régional et général. “Il faut absolument, à la fin de cette réunion, que l’on ait pris une décision”, a déclaré Charles Rodde. La mission d’expertise souligne que l’équilibre financier apparaît peu réaliste. Elle précise que le Scénoparc est à l’écart des flux touristiques et que sa fréquentation oscillera autour de 20 000 visiteurs avec un réinvestissement de 300 000 à 500 000 euros tous les trois ans. “Sans réinvestissement, sa fréquentation pourrait, à terme, descendre entre 10 000 et 15 000 visiteurs”, précise le rapport. La fermeture engendrerait un coût annuel de 120 000 euros. Le débat qui a suivi cet exposé a fait naître des divergences dans la démarche à adopter. Guy Delteil a demandé si la solution la plus raisonnable n’est pas celle d’un dépôt de bilan et d’une procédure de redressement judiciaire pour protéger les membres de la SEM et du Syndicat mixte. “Cela permettrait de présenter un plan de redressement crédible et, très probablement, de débloquer la situation avec le Conseil général et Conseil régional, voire de trouver un repreneur”, a estimé le maire de Riom-ès-Montagnes. “Ce serait la plus mauvaise des solutions”, a répondu Pierre Fouillade.

Dépôt de bilan ou replâtrage ?

“On a quand même été trompé de la part de Taxi Brousse qui nous annonçait 70 000 visiteurs”, a poursuivi Claude Doizié, adjoint à Menet, en suggérant de faire un stand-by d’une année sans investissement. “On ne ferme pas. On n’investit pas et l’on se dit : qu’est ce qu’on fait ?” “Il ne faut pas prendre le contribuable du pays Gentiane pour une vache à lait”, lance quant à lui Thierry Charbonnel, élu de Riom-ès-Montagnes. De son côté, Gaston Mourgue, maire de Saint-Amandin, s’est déclaré favorable à une fermeture d’une année dans la perspective d’une éventuelle délégation de service public. “On nous a fait croire que Taxi Brousse étaient des gens compétents. On s’est fait avoir, on ne l’a pas vu venir”, a constaté Gilles Roche, maire-adjoint de Riom-ès-Montagnes, avant de rappeler que les investissements ont déjà été particulièrement lourds pour une fréquentation semblable à celle de l’église de Cheylade ou du Gentiane express. “Réinvestir, c’est idiot. Il faut fermer, restructurer, il y a des choses à faire. Il y a plein de solutions”, estime l’élu riomois. “Les gens, ils en parlent et la très grande majorité disent “arrêtez vos conneries” (sic). On est élu pour écouter ce qu’ils nous disent ». “J’ai entendu le même discours à Eurodisney”, a rétorqué Marc Belaiche, élu trizacois, qui se refuse à baisser les bras. “Je vote contre ces investissements”, a déclaré Gaston Mourgues, maire de Saint-Amandin. “Je m’opposerai à ce qu’on fasse du replâtrage. Il faut s’engager avec le Conseil général et le Conseil régional”, a assuré Guy Delteil en se désolant de devoir prendre une décision en l’absence de ces interlocuteurs, également impliqués dans le Syndicat mixte. François Juillard, maire de Cheylade, de remarquer que tous les bénéfices de la publicité seraient perdus en cas de fermeture.

Combler le déficit

De son côté, Michel Jolliot, maire de Menet, a suggéré de confier la restauration à un privé. En matière d’investissement, il a plaidé pour la mini ferme et les jeux pour enfants. Un choix que Marc Belaiche a cautionné en assurant que : “Si l’on ferme, on ne rouvre pas”. ”On en a besoin, comment faire pour le conserver”, interrogeait Guy Delteil. “On n’a pas d’autre choix. Il faut combler le déficit”, constatait Jean-Luc Vergeade, maire de Trizac, avant de poursuivre : “Il faut transformer la SEM en délégation de service public, trouver un repreneur ». Nous, on joue avec l’argent des autres”, a remarqué Gilles Roche. ”Tu devrais venir diriger la Sem”, lui a lancé Pierre Fouillade avant que l’intéressé ne réponde : “Je suis décidé et ça marchera autrement ». Laurent Delbos, le directeur du Scénoparc qui va prochainement quitter ses fonctions, a rappelé que les charges continuent à tomber et qu’une décision s’impose. Charles Rodde a demandé à l’assemblée de voter à bulletin secret.
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Re: LE SCENOPARC IO FERME EN 2009

Messagepar chenapan » Mardi 17 Février 2009 17:15

source : http://www.auvergne-centrefrance.com/ge ... arc-io.htm

Petit rappel sur le SCENOPARC IO...


Le nom du parc est le résultat de plusieurs thématiques croisées : l'aspect historique et mythologique d'une part, avec une allusion plus qu'explicite à Io, cette belle prêtresse d'Argos transformée en génisse blanche du fait de la jalousie de l'épouse de Zeus. Les Grecs semblent être ces peuples qui ont rendu un hommage percutant au monde animal. Les croyances, les mythes, les contes, tous font appel à notre imaginaire pour rendre aux animaux le rôle essentiel qu'ils ont joué dans l'aventure humaine. Le Scénoparc tire également son nom de la mise en scène des animations proposées.
Au-delà des animaux que vous aurez tout le loisir d'observer, l'intérêt réside dans les sentiers propices à la promenade, les différentes animations, la présentation de peintures, sculptures, photos, spectacles et conférences. Vous serez également impressionné par la combinaison de multiples techniques empruntées au théâtre et à l’audiovisuel : le Scénovision, est l'un des attraits majeurs du Scénoparc Io.

Un voyage au sein de la diversité animale
Sur 35 ha. de terrain vous rencontrerez bœufs musqués, bisons, buffles d’Asie, rennes, longhorns, moutons de Soay, vaches Highlands, yacks tibétains, watusis d’Afrique ou encore vaches salers, dont la couleur de la robe est au centre de légendes liées aux volcans d’Auvergne. C'est ainsi l'occasion de faire d'une pierre deux coups : découvrir des espèces de territoires lointains tout en vous familiarisant avec des races que vous pensez connaître mais dont la complexité Vous échappe.

Des origines de la domestication à la relation entre l'homme moderne et l'animal, le Scénoparc IO écrit une nouvelle page d'histoire au cœur de l'Auvergne. Depuis le 29 avril 2006, il présente, sur 35 hectares, des animaux d'exception qui partagent un point commun : avoir croisé, à un moment de son évolution, l'homme, et bouleversé les pratiques de celui-ci. L'aurochs est l'ancêtre de toutes les races bovines connues à ce jour.

Découvrir le meilleur du patrimoine français :

La Highland :
race bovine la plus ancienne. Les conditions climatiques rigoureuses des monts écossais en ont fait un animal rustique qui s'est parfaitement adapté à cet environnement. Les scientifiques restent partagés quant à ses origines, mais semblent penser que l'animal actuel est le résultat d'un croisement entre l'aurochs et le bœuf domestiqué, ce qui expliquerait son incroyable résistance, ainsi que sa longévité exceptionnelle...

Le bœuf musqué :
une fourrure protectrice et d'impressionnantes cornes caractérisent cet animal de la toundra. Sa laine a au début du XXème siècle suscité l'avidité des hommes. Des tentatives de domestication ont été réalisées dans les années 1950 en Amérique du Nord, mais cette exploitation a été abandonnée pour des raisons de coût. Le bœuf musqué reste un animal sauvage par excellence, dont la grandeur n'a d'égale que celle de l'immense territoire qui l'abrite.

Le mouton de Soay :
cette espèce constitue une race primitive de moutons, dont l'une des caractéristiques est la grande réserve éprouvée vis-à-vis de l'homme. Certains élevages existent cependant en dehors de l'archipel de Saint Kilda, en Écosse, d'où ils sont originaires. Le mouton de Soay est régulièrement étudié par les scientifiques pour les très bonnes facultés d'adaptation qui lui ont permis de traverser des millénaires sans jamais être inquiété par d'éventuels concurrents.

Le renne :
"Caribou" en Amérique du Nord ou "renne" en Europe, ce cervidé est apparu tel que nous le connaissons aujourd'hui il y a plus d’un million d’années. C'est le choix de son habitat qui déterminera sa relation future à l'homme et son mode de vie. Tandis que des espèces migrent sur de très longues distances, comme le très farouche caribou des bois de la toundra arctique, d'autres, comme le renne d’Europe, sont grégaires du fait de leur domestication.

Le watusi :
résultat d'un croisement entre le zébu et le bœuf du Nil. Ce bovin domestiqué a une grande signification pour le maître du troupeau. Il témoigne de la richesse de ce dernier. Muni de cornes dont la longueur peut atteindre près de 2,50 m, le watusi est pourtant docile. Il est rare d'observer un watusi seul. Le troupeau est très soudé, notamment la nuit pour protéger les petits contre les prédateurs potentiels.

La vache longhorn :
vache texane, habituée aux territoires arides. Elle incarne la conquête de l'Ouest américain. Très résistante, habituée aux longues marches, elle est le résultat d'un croisement entre les vaches espagnoles amenées au XVIIème siècle par les conquistadors et les vaches anglaises des colons du Nouveau Monde, qui ont traversé l'Atlantique deux cent ans plus tard. Elles sont munies de très larges cornes qui peuvent prendre différentes formes selon les individus.

Le bison d'Europe :
il était dessiné aux côtés de l'aurochs sur les murs des grottes préhistoriques. Deux espèces de bison se sont réparties dans le monde : l'une en Amérique du Nord, l'autre en Europe. Si le bison n'a jamais été domestiqué, la diminution de son habitat, essentiellement concentré dans les forêts, s'est révélée dangereuse pour cet herbivore. C'est grâce aux programmes de parcs animaliers qu'une réintroduction a pu être possible en Pologne, en 1956.

La vache grise rhétique :
Originaire de la région des Grisons, ses origines sont très anciennes. Elle témoigne des échanges entre divers peuples migrants accompagnés de leurs troupeaux, comme les Celtes, les Rhètes, Alamans et les Walser. Au début du XXème siècle, elle fut progressivement remplacée par la vache brune, dite plus moderne. Sa résistance en fait une espèce à privilégier pour l'élevage en haute montagne.

La salers :
Originaire du Cantal, elle est caractérisée par des cornes en forme de lyre et une robe rousse. La recherche de productivité entraîna de nombreux croisement avec la charolaise, et la motorisation des techniques agricoles ont diminué considérablement le cheptel. L'espèce ne fut pas loin de disparaître. Un plan de conservation lancé en France en 1974 a permis un renouveau de cette race, aujourd'hui incontournable dans le patrimoine français.
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Re: LE SCENOPARC IO FERME EN 2009

Messagepar Frederic » Mercredi 18 Février 2009 18:03

Quel dommage !.
J'ai visité ce parc en aout 2006.
Cadre sympa, grand enclos, une thématique intéressante et un vrai projet pédagogique.
Mais il faut avouer que c'est loin de tout. :roll:
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Re: LE SCENOPARC IO FERME EN 2009

Messagepar Alexis » Mercredi 18 Février 2009 20:04

Découvrir le meilleur du patrimoine français :


Sans critiquer le plan de collection (et sans allusion politico-sociale déplacée :-), bizarre d'évoquer le patrimoine français pour le boeuf Highland et le mouton de Soay (d'Ecosse), le boeuf musqué et le renne (Arctique), le watusi (Afrique), la vache Longhorn (Texas), la vache rhétique (Suisse) et le bison d'Europe (Europe de l'Est, même s'il vivait en France jusqu'au Moyen-Age) ?

Alexis
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