Doué-la-Fontaine 2009-2019 : Dix ans de Grande Volière

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Doué-la-Fontaine 2009-2019 : Dix ans de Grande Volière

Messagepar raphaël » Mercredi 03 Juillet 2019 22:56

Bioparc de Doué-la-Fontaine 2009-2019 : Dix ans de Grande Volière


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Il y a dix ans, en juin 2009, le zoo de Doué la Fontaine inaugurait l’installation la plus attendue et la plus marquante de son histoire, la Grande Volière sud-américaine. Cet espace hors du commun est devenu en une décennie un élément incontournable du paysage zoologique français et européen. Étant un grand admirateur de ce parc, et ayant pu assister aux principales étapes de cette réalisation, je tenais à rendre un petit hommage au zoo par cet article anniversaire. Voici donc non pas un compte-rendu de visite, mais un compte-rendu de dizaines de visites...


L’historique


Ouvert par Louis Gay en 1961, le zoo des Minières est d’abord resté un petit zoo français classique, exhibant divers animaux exotiques dans de petites cages. Le parc connaît une première révolution dans les années 80 avec l’arrivée de Pierre Gay à sa tête. Le fils de Louis met d’abord la priorité vers le bien être animal en déménageant les animaux dans de grands enclos spacieux et naturels. Puis, inspiré par la philosophie de Gerald Durrell, il dédie son établissement à la sauvegarde d’espèces menacées en soutenant leur protection sur le terrain et en participant à des programmes d’élevage. Réintroduction de vautours européens, gestion d’une forêt humide à Madagascar, aide aux populations voisines des girafes au Niger et arrivée au zoo de panthères des neiges, ours à lunettes, pandas roux ou encore hippopotames nains, espèces alors très peu courantes voire uniques sur le territoire français.


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C’est à Doué la fontaine que sont arrivés les premiers pandas roux sur le sol français


Après être resté entre ses murs pendant des décennies, consacré à son orientation vers les missions conservatoires, le zoo de Doué la Fontaine s’apprête au début des années 2000 à amorcer une nouvelle phase de son existence. L’arrivée de François Gay, fils de Pierre, dans l’équipe annonce une autre révolution.


Le contexte


En 2003, le zoo de Doué achète le champ de luzerne voisin d’une superficie de quatre hectares pour mener à bien les projets de développement. Grâce à l’œil d’architecte de François Gay, le parc prend le pari de modéliser complètement ce nouvel espace afin de prolonger l’identité de falaises calcaires du lieu. La parcelle sera entièrement creusée en plusieurs carrières.
Le premier projet porte sur l’accueil d’un grand mammifère particulièrement rare, le rhinocéros noir, dans une ambiance africaine et minérale. Après un an de chantier, la « Vallée des rhinocéros » ouvre au public en 2005 sur une superficie de deux hectares.


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La vallée des rhinocéros en 2007


Mais ce que le visiteur ignore alors, c’est que juste derrière les falaises des rhinocéros, le zoo a fait creuser simultanément une autre carrière sur quasiment un hectare dans le but d’y créer une grande volière sud-américaine. Là, l’idée est surtout d’en faire profiter des animaux déjà présents au zoo mais mal hébergés, les perroquets qui occupent encore de petits enclos à perchoirs à l’ancienne où ils sont rémigés. Un état de fait incompatible avec les exigences de bien-être animal recherchés par le zoo de Doué. La direction espère également mettre en valeur le travail de plusieurs associations de terrain que le parc soutient en Amérique du sud. L’envie de François et Pierre de créer un espace volumineux pour permettre aux oiseaux de voler conduit le zoo à se lancer dans ce projet unique en son genre.


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Les enclos à perroquets du début de visite, en 2007


Le chantier


La carrière où se situe la Grande Volière est donc creusée en 2004 et 2005, en même temps que celle des rhinocéros noirs pour des questions pratiques. Pendant plusieurs années, ce canyon labyrinthique reste en attente d’aménagement, le zoo ayant d’autres projets à mener à bien. En 2006, l’enclos historique des girafes est agrandi et le Naturoscope devient le restaurant du Camp des girafes. En 2007, l’île des atèles devient le territoire de loutres géantes uniques en France. C’est à cette période que j’ai le privilège de visiter la carrière, en compagnie d’autres membres du forum (et de son créateur!) guidés par les paroles de Pierre et François. Les volumes, les surfaces sont hallucinants et ne ressemblent à aucune installation connue. En imaginant les colonies d’oiseaux peupler cet espace, on ne peut que piaffer d’impatience !


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Quelques images de la carrière en 2007


En 2008, le chantier se poursuit avec la pose des pylônes et de l’immense filet de 5 tonnes ainsi qu’avec la création du tunnel de 50 mètres de long permettant de relier la volière au reste du zoo par le canyon des léopards. Les poteaux métalliques sont posés sur des promontoires rocheux au niveau du sol de l’ancien champ de luzerne, la volière atteignant ainsi une hauteur maximale de vingt mètres. Entre deux blocs rocheux est aménagé un petit point de restauration, le « Bar des flamants » que je n'ai pas le souvenir d'avoir vu fonctionner.


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Le Bar des flamants fut un point de restauration éphémère


Les espèces et les Projets Nature


A son ouverture, la Grande Volière accueille environ 300 oiseaux d’une quinzaine d’espèces. La plupart des oiseaux étaient déjà présents au zoo, soit dans les petits enclos à perroquets, soit dans de plus petites volières. C’est le cas des aras, amazones, ibis rouges, spatules roses, condors des Andes ainsi que la colonie des flamants du Chili, déplacés un à un à la main par l’équipe du zoo. D’autres espèces de psittacidés, d’échassiers, d’anatidés et de vautours complètent la diversité zoologique de l’installation.


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Enclos des flamants du Chili et ibis rouges dans la volière tropicale en 2007


En terme de paysage, la Grande Volière est à son ouverture très minérale. La végétation n’a pas eu le temps de s’installer et les teintes ocres dominent. Toute une partie de la surface au sol est laissée en pelouse et séparée du public par la déclivité et des poteaux. Ce sont des enclos destinés à abriter des mammifères. Derrière le plan d’eau des flamants, le fond de la volière n’est pas encore aménagé ni accessible au public. Les falaises à droite de l’entrée, creusées en marches, sont laissées telles quelles. Un escalier et une passerelle permettent d’accéder au sommet d’un bloc rocheux et d’ainsi avoir une vue dominante sur l’installation.


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La Grande Volière en 2009, année de son inauguration


Quatre Projets Nature soutenus par le Zoo sont mis en valeur dans la Grande Volière : BioAndina qui réintroduit des condors des Andes en Argentine, Armonia qui protège les falaises des aras de Lafresnaye en Bolivie, un programme d’étude des perruches de Patagonie chiliennes par le zoo de Santiago et enfin Tu Tierra qui surveille et conserve les colonies de manchots de Humboldt sur les côtes du nord du Pérou.


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L’évolution de la Grande Volière


A son ouverture en 2009, la Grande Volière n’en est encore qu’à son tout début. Petit à petit, saison après saison, l’espace évolue en fonction des naissances, des arrivées, des réussites et des échecs de cohabitation et des aménagements. Comme évoqué dans le paragraphe précédent, la principale nouveauté survient en 2012 lorsque la colonie de manchots de Humboldt du Bioparc rejoint la Grande Volière. Toute une façade des falaises est transformée en cascades, bassins et nichoirs pour ces oiseaux marins, rejoints plus tard par des brassemers et des pélicans thages remplacés par des pélicans bruns.


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Au printemps 2012, l’ancien enclos des manchots est vide tandis que ces derniers découvrent leur nouveau territoire au cœur de la Volière.


Outre ce spectaculaire ajout qui renforce grandement l’attrait de la structure, d’autres changements arrivent au niveau des deux enclos herbeux à mammifères.
En 2011, le premier enclos est habité par un couple de tamanoirs. Mais ceux-ci ne restent pas longtemps au zoo et sont remplacés par des tatous à six bandes qui y habitent toujours.


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Tamanoirs dans le premier enclos en 2012


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Tatou à six bandes dans le premier enclos en 2018


Le deuxième enclos accueille assez rapidement de très discrets poudous des Andes. Des nandous de Darwin y sont également hébergés brièvement, puis des vigognes. Les deux espèces ne sont plus présentées aujourd’hui et toute l’installation est dévolue aux poudous.


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Nandous de Darwin dans le deuxième enclos en 2012


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Vigogne dans le deuxième enclos en 2015


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Poudou dans le deuxième enclos en 2018


De tels volumes n’ayant jamais été accordés à des oiseaux sud-américains, le zoo de Doué fait de la Grande Volière un laboratoire d’éthologie à ciel ouvert où sont tentées et étudiées des cohabitations et des interactions jamais essayées jusqu’à présent. Sur cette décennie, certaines associations échouent et des espèces sont retirées de l’installation. C’est le cas des chouettes des terriers en 2011, trop fragiles et parties aux Sables ou encore de la cigogne maguari en 2016.


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Nous avons eu la chance avec Didier d’apercevoir une chouette des terriers dans la volière


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Cigogne maguari en février 2016


En revanche, d’autres oiseaux ajoutés après l’ouverture s’intègrent très bien dans l’environnement. C’est le cas des hérons savacous qui règnent en maîtres sur le buisson attenant à l’étang des flamants. Bien que nocturnes, certains s’aventurent à la vue de tous en pleine journée. Les vautours papes arrivés en 2016 ont également bien pris leurs marques sur le territoire.


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Groupe de savacous


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Magnifique vautour pape


L’arrivée de ces derniers est liée au départ le plus regretté de la Grande Volière : après sept ans de cohabitation tumultueuse, les condors des Andes sont finalement retirés de l’installation car ils causaient trop de dégâts sur les nidifications des ibis et autres oiseaux. Le choix est raisonnable et compréhensible, mais ceux qui avaient pu les admirer regrettent forcément de ne plus côtoyer ces mythiques géants ailés.


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Condors des Andes dans la Grande Volière


Avec les années, la végétation se développe naturellement dans la Grande Volière et les couleurs claires des falaises se patinent. Le vert finit peu à peu par gagner du terrain grâce à la pousse des herbes et des plantes pionnières. Des arbres à papillons s’installent au pied des blocs rocheux. La zone marécageuse est gagnée par les plantes aquatiques et quelques arbres grandissent à l’abri des becs des perroquets. Ces derniers détruisent consciencieusement leur environnement, poussant le zoo à remplacer la passerelle et le point de nourrissage par des matériaux plus robustes. Les perruches se font des nids dans les anfractuosités, les ibis changent de lieux de ponte selon les années et les manchots reprennent leur rythme de reproduction. Bref, la Volière vit, grandit et change au fil du temps ! Il est passionnant de voir évoluer année après année cet espace et les animaux qui l’occupent. La plupart des espèces s’y reproduisent régulièrement et les saisons des naissances sont spectaculaires. On s’habituerait presque, mais on s’émerveille à chaque fois, de ces vols d’aras en groupe venant chercher leur nourriture lors de l’animation. On s’habituerait presque aux cris assourdissants des perruches et aux râles des manchots.
Encore cette année en 2019, une nouvelle espèce arrive sur les lieux. Il s’agit des goélands gris, espèce unique en France.


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La Volière en 2010, après un an d’existence


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La Volière en 2012


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La Volière en 2014

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La Volière en 2016

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La Volière en juin 2019, à dix ans d’existence


Conséquences dans le zoo


La création de la Grande Volière marque un tournant dans l’histoire du zoo. L’année de son ouverture est aussi celle du record de fréquentation, à 245 000 visiteurs. Son remplissage entraîne également un vide dans la partie historique du parc où les aras, flamants et ibis ne sont plus présents. Le standard de qualité de la volière ne peut qu’inciter l’équipe du zoo à poursuivre sur cette voie. C’est dans cette optique qu’en 2011, pour ses 50 ans, le Zoo de Doué la Fontaine devient officiellement le Bioparc, parc de la vie, afin de mieux refléter la philosophie de l’établissement et son engagement dans la sauvegarde de la biodiversité.
Dans un premier temps, la première carrière est meublée par quelques tortues géantes et pélicans.


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Première carrière temporairement occupée par des pélicans et tortues


Avec cette Grande Volière, François et Pierre ont mis le doigt dans un engrenage qui ne va plus les quitter. Utiliser les parois et falaises du site pour créer d’immenses territoires couverts d’un filet afin d’y lâcher des oiseaux et mammifères et de reconstituer des écosystèmes devient une évidence. Ainsi, en 2013, François Gay réalise son rêve d’accueillir dans son parc le mythique herbivore africain qu’est l’okapi, au cœur d’un Sanctuaire tropical en lieu et place de la première carrière. Ombrettes, touracos, rolliers, hérons goliaths et autres oiseaux y cohabitent avec les giraffidés. Plus anecdotique mais très populaire auprès des plus jeunes, l’ancien bassin des manchots est transformé en petit enclos à cobayes domestiques.


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Le Sanctuaire des okapis, digne petit frère de la Grande Volière


L’extension du Bioparc se poursuit sur le fameux champ de luzerne acheté en 2003. En 2017, les vautours et les panthères des neiges sont déménagés sur le complexe des Fantômes de l’Himalaya en compagnie de markhors mais aucune volière n’est créée dans cette zone. Il faudra attendre 2021 et l’aboutissement de la nouvelle extension africaine, permettant notamment de déplacer lions et guépards sur d’immenses territoires, pour voir une nouvelle grande volière pénétrable où cohabiteront mammifères et oiseaux.


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Le champ de luzerne continue d’être décaissé en 2017 pour les animaux himalayens,


Pour le moment, l’ancienne « volière tropicale » du zoo de Doué où vivaient les ibis rouges n’a pas été radicalement transformée. Elle est désormais dédiée à la faune européenne et accueille ibis chauves, hérons garde-bœufs, grues demoiselles, cigognes noires, vautours percnoptères et petits échassiers. Depuis quelques temps maintenant, Pierre et François Gay évoquent leur souhait de restructurer une partie importante du centre du zoo pour y construire une volière indonésienne au sein d’une zone sud-est asiatique englobant également les gibbons, les tigres et les panthères. Un rêve en forme d’aboutissement qui devrait donner un territoire encore exceptionnel.


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Actuelle volière européenne


Conséquences dans le milieu zoologique



Une réalisation hors normes comme la Grande Volière ne pouvait passer inaperçue dans le petit monde des parcs zoologiques européens. Il existait déjà des volières pénétrables de taille variable dans divers zoos du continent, mais Doué a transformé d’un coup tous les standards concernant la présentation des oiseaux, notamment des perroquets, à l’époque encore souvent restreints à des petites cages, des perchoirs nus ou même seulement des loges de spectacle. Le Bioparc a prouvé qu’il pouvait être très intéressant pour un zoo moderne de se doter d’une vaste volière immersive et qu’une telle installation remplissait tous les critères conservatoires, pédagogiques et d’attractivité pour le grand public. En quelques années, d’autres volières sud-américaines sont apparues dans plusieurs zoos français : la Boissière du Doré, le PAL, la Bourbansais, Champrépus, Jurques, Argelès-Gazost décident d’investir dans de grands espaces à perroquets, flamants et autres volatiles. Bien sûr, aucune de ces structures n’a pour but de concurrencer en dimension celle de Doué, mais une tendance est lancée et il devient anachronique aujourd’hui pour un zoo de conserver des aras dans de petits enclos.


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La volière sud-américaine du PAL, à l’emplacement d’un ancien enclos à éléphants


Avec la Grande Volière et le Sanctuaire, Doué initie surtout la tendance des environnements vastes et entièrement couverts qui permettent de mélanger oiseaux, mammifères terrestres, animaux grimpeurs et de recréer des grands territoires de mixité pénétrables par le public. Il existait là aussi déjà des serres de ce genre (le fameux Bush d’Arnhem) mais dupliquer le système dans une installation extérieure était inédit. Très vite, de grands zoos européens et français se lancent dans des projets similaires : les okapis à Rotterdam, la volière des buffles à Anvers et plus près de nous les hippopotames à Beauval ou la volière africaine de Sigean. En plus d’inspirer ces établissements, François Gay et son équipe proposent même du consulting et de l’aide à la conception via le bureau d’études Bioparc qui réalise désormais des grandes volières sur d’autres continents.


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La volière Taïga du Gaiazoo, conseillé par le bureau d’études Bioparc


Mot de la fin



Nous voici donc en 2019 et la Grande Volière de Doué a dix ans. J’imagine que la plupart d’entre nous connaissent et apprécient cet espace qui reste aujourd’hui un endroit unique, doté d’une identité forte et d’une vraie atmosphère qui évolue doucement au fil des années. Aujourd’hui, la Volière a atteint sa pleine maturité et bien qu’il soit toujours possible d’y voir l’un ou l’autre changement (comme les goélands cette année) il ne devrait plus y avoir de grandes transformations majeures.
On ne peut qu’admirer et saluer le pari de la famille Gay d’allouer un espace si gigantesque et si imposant à des oiseaux, tant ces animaux n’ont pas toujours belle place en parc zoologique. En se donnant les moyens d’accueillir au même endroit des grandes colonies de perroquets, de flamants et de manchots, le Bioparc a créé un lieu où le spectacle de la vie est permanent. L’écrin pour valoriser les sites naturels précieux protégés par les Projets Nature en Amérique du sud est à la hauteur de l’ambition. Je noterai juste que les enclos à mammifères ont peut-être été trop conçus sans idée précise des espèces qui y habiteraient, ce qui en fait des espaces pas tout à fait optimaux et un peu sous-exploités. Je suis assez favorable à ce que soient lâchés quelques dizaines de maras dans le second enclos, animaux insolites et amusants malgré leur caractère un peu banal pour les passionnés de zoos.
Sur les photos, l’évolution de la végétation est frappante et laisse imaginer ce qui arrivera à la zone himalayenne ou à la future carrière des carnivores. Sur le fameux ancien champ de luzerne servant à toutes les extensions, le Bioparc part à zéro, en creusant les surfaces et volumes au gré de l’imagination de l’équipe et il est ensuite tout temps d’observer la nature reprendre ses droits. Je finis avec quelques-unes des images que j’ai pu faire dans cette Grande Volière en espérant que cet article vous aura plu !


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Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
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Re: Doué-la-Fontaine 2009-2019 : Dix ans de Grande Volière

Messagepar Vinch » Mercredi 03 Juillet 2019 23:08

Merci pour ce reportage très complet !
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Re: Doué-la-Fontaine 2009-2019 : Dix ans de Grande Volière

Messagepar guirosama » Jeudi 04 Juillet 2019 1:42

Bravo pour cet article ! Quelle honte, je n'y suis encore jamais allé !
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Re: Doué-la-Fontaine 2009-2019 : Dix ans de Grande Volière

Messagepar Antoine6259 » Jeudi 04 Juillet 2019 6:07

Merci pour cet article Raphaël ! C'est vrai, la Grande Volière a déjà dix ans... Je pense qu'elle est devenue l'installation la plus emblématique du Bioparc.
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Re: Doué-la-Fontaine 2009-2019 : Dix ans de Grande Volière

Messagepar Clemsy67 » Jeudi 04 Juillet 2019 8:28

Un compte-rendu d'une grande qualité, merci de nous partager ces 10 ans de souvenirs Raphaël !
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Re: Doué-la-Fontaine 2009-2019 : Dix ans de Grande Volière

Messagepar Therabu » Jeudi 04 Juillet 2019 8:46

Merci beaucoup Raphael

Que penseriez-vous de voir des pécaris, du Chaco ou à lèvres blanches, afin d'occuper le second enclos ?
A ma connaissance, les tayassuidés sont moins destructeurs que les porcins de l'Ancien Monde.
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Re: Doué-la-Fontaine 2009-2019 : Dix ans de Grande Volière

Messagepar orycterope » Jeudi 04 Juillet 2019 10:33

Merci pour ce compte-rendu Raphael!

C'est passionnant de voir les changements ayant affecté cette volière, pour ceux n'ayant pas eu la chance de la voir évoluer régulièrement !

En effet, les pécaris sembleraient des espèces intéressante et dynamique, qui plus est géré en EEP (ou ESB?) et menacé dans la nature.
Pourrais t'il cependant y avoir des problèmes de prédation sur les jeunes oiseaux ?

Sinon, pensez vous qu'un reptile soit envisageable dans cette volière? Tortue charbonnière avec les tatous ou iguane en liberté ?
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Re: Doué-la-Fontaine 2009-2019 : Dix ans de Grande Volière

Messagepar abel » Jeudi 04 Juillet 2019 10:52

Eh bien, quel travail Raphaël ! Merci donc pour cet article précis, complet et abondamment illustré sur ce qui reste sans doute à ce jour l'une des installations zoologiques les plus remarquables de France.
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Re: Doué-la-Fontaine 2009-2019 : Dix ans de Grande Volière

Messagepar Philippe » Jeudi 04 Juillet 2019 10:53

Merci pour cet article, Raphaël !
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Re: Doué-la-Fontaine 2009-2019 : Dix ans de Grande Volière

Messagepar snockot » Jeudi 04 Juillet 2019 11:47

Super article ! Pour moi qui n'ai (re)découvert ce parc qu'en 2016, donc avec la volière terminée, voir toute cette évolution est très impressionnant ! Merci Raphael !
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Re: Doué-la-Fontaine 2009-2019 : Dix ans de Grande Volière

Messagepar okapi » Jeudi 04 Juillet 2019 12:15

Merci Raphaël! Le plus frappant, c'est que la Volière ne vieillit pas: ça reste un espace emblématique, un standard pour présenter des oiseaux et des mammifères sans trop de barrières apparentes. D'autres installations ont pris un coup de vieux après 5 ou 10 ans: je pense que la volière des buffles d'Anvers par exemple va devenir obsolète très vite.
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Re: Doué-la-Fontaine 2009-2019 : Dix ans de Grande Volière

Messagepar Vinch » Jeudi 04 Juillet 2019 12:50

Therabu a écrit:Merci beaucoup Raphael

Que penseriez-vous de voir des pécaris, du Chaco ou à lèvres blanches, afin d'occuper le second enclos ?
A ma connaissance, les tayassuidés sont moins destructeurs que les porcins de l'Ancien Monde.

Pour m'être occupé pendant quelques années d'un beau groupe de pécaris à collier, ça creuse quand même beaucoup.
Mais pourquoi pas des pécaris géants du Chaco? Ou alorss, des tapirs de Baird ? Des cerfs des marais (Blastocerus dichotomus) ou des mazames (Mazama sps.), ça pourrait être sympa aussi.
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Re: Doué-la-Fontaine 2009-2019 : Dix ans de Grande Volière

Messagepar david » Jeudi 04 Juillet 2019 14:19

Je me souviens plus pourquoi les tamanoirs avaient été retirés de la volière ?
Des tapirs et cerfs des mariais, c'est une excellente idée mais il faudrait aménager un bassin.
Les pécaris du Chaco sont moins destructeurs que les autres ?
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Re: Doué-la-Fontaine 2009-2019 : Dix ans de Grande Volière

Messagepar spalyc » Jeudi 04 Juillet 2019 14:32

Merci Raphaël, j'ai maintenant encore plus hâte de découvrir le BioParc un jour !
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Re: Doué-la-Fontaine 2009-2019 : Dix ans de Grande Volière

Messagepar AnimauxEtZoos » Samedi 06 Juillet 2019 8:34

Merci beaucoup pour ce magnifique reportage, Raphaël! :D
Il me tarde vraiment de pouvoir découvrir le Bioparc!
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