SA de Branféré : Philippe-Loïc Jacob prend les rênes
Président de Citeo (ex-Eco emballage), il a aussi travaillé 25 ans chez Danone. Au Guerno (Morbihan), le parc animalier compte accueillir plus de chercheurs, en partenariat avec l’Université de Rennes.
Propriétaire du parc animalier de Branféré (Morbihan), la Fondation de France vient de confier la présidence de la SA « parc de Branféré » à Philippe-Loïc Jacob. À 55 ans, il succède à Guy Chauvin qui a occupé cette fonction bénévole pendant 20 ans. Ce dernier reste administrateur.
« J’ai accepté car je suis du Nord Finistère (de Portsall) et cela m’intéresse d’assurer la promotion de la Bretagne, tout en misant sur le développement durable », explique-t-il.
Depuis 10 ans, Philippe-Loïc Jacob est président national de Citeo (ex-Eco Emballage), la société qui organise et finance la collecte et le tri des emballages ménagers. « J’ai travaillé 25 ans chez Danone et ai bourlingué en Suède, au Canada, Argentine, Mexique, États-Unis, dans des fonctions souvent dédiées au développement durable, où il fallait faire respecter l’humain et la planète. Branféré, c’est le type de mission dans laquelle j’ai envie de m’investir », précise-t-il.
Assister le directeur général
Son rôle ? « Assister le directeur général, Frédéric Jayot, et ses équipes dans les décisions, discuter avec les actionnaires sur les orientations, suivre la ligne stratégique. Je suis encore dans une phase d’observation », reconnaît-il.
Lors de l’assemblée générale qui s’est tenue lundi 24 juin 2019, il n’a donc pas renversé la table et changé le cap du parc aux 1.400 animaux et 300.000 visiteurs annuels.
D’ici 2020, le parc compte accueillir davantage de chercheurs, notamment en éthologie (comportements des espèces animales). « On a un partenariat avec des unités de recherches de l’Université de Rennes. Pour cela, il faudra des bureaux et des capacités d’accueil », remarque Dominique Lemaistre, directrice du mécénat à la Fondation de France.
« Les scientifiques en recherche fondamentale ont souvent été attirés par Branféré, complète Frédéric Jayot, le directeur. On a déjà eu des entomologistes, des chercheurs étudiant le comportement des singes siamang… » Un petit bâtiment devrait aussi être dédié à Paul et Hélène Jourde, les fondateurs du lieu, « pour rappeler le sens de ce projet ».
Un sens que Philippe-Loïc Jacob a réalisé dernièrement. Vivant entre Paris et l’Argentine, il a longtemps entendu sa tante vannetaise parler de Branféré. « Mais j’avais un peu l’impression que c’était un zoo or je n’aime pas trop les animaux en cage, confie-t-il. Quand j’y suis venu pour la première fois, il y a un an, j’ai réalisé que les animaux étaient en liberté et que ce parc avait une mission sociétale. On n’y vient pas juste pour s’amuser. »
Frédéric Jayot, directeur du parc animalier, et Philippe-Loïc Jacob, nouveau président de la SA « parc de Branféré », qui gère le parc.
Source :
Ouest-France.