BestZoo
Le BestZoo est un petit zoo situé en pleine campagne à Best, aux Pays-Bas. La structure a ouvert ses portes en 1932 et a été, durant de longues années, la propriété d’une famille néerlandaise qui pratiquait le commerce d’oiseaux et d’animaux de compagnie. Au fil des ans la collection s’est vue nettement agrandie par des espèces plus exotiques comme les chimpanzés. Tout cela avant d’être racheté en 2007, comme bon nombre de petits établissements, par la compagnie Zodiac Zoos, qui ne parviendra pas à faire décoller les entrées du parc. Ce dernier se retrouve alors, depuis 2010, entre de nouvelles mains, celles d’un homme passionné par les espèces rares.
Ce sont ces dernières qui ont motivées mon déplacement jusque ce petit parc. C’est donc sous un temps hivernal, un peu maussade, que je découvre cette structure sans prétention, le but n’étant évidemment pas de faire exploser le compteur de visiteurs. Il s’agit plutôt d’un collectionneur qui a décidé de présenter quelques espèces méconnues du public.
A gauche du petit portail d’entrée se trouve un enclos herbeux agrémenté d’un bassin où cohabitent des pélicans blanc (Pelecanus onocrotalus) et des pélicans gris (Pelecanus rufescens).
Enclos des pélicans
Plus loin une installation en bois est la maison des tamanduas. Le parc possède des tamanduas tétradactyles (Tamandua tetradactyla) dont un individu de la rare sous-espèce « jaune » (Tamandua tetradactyla nigra). A noter que lors d’une première visite, en 2014, cette installation n’était que le seul espace dont disposait l’espèce ! Ils ont, désormais, accès à des agrès en extérieur où ils cohabitent avec des mouffettes rayées (Mephitis mephitis).
Espace des tamanduas
En face, une volière en dôme, et assez végétalisée en saison, voit cohabiter un groupe de saïmiri commun (Saimiri sciureus) avec un couple de goura de Victoria (Goura victoria).
Volière des saïmiris
On se passera de commentaires sur l’installation qui suit… Une double volière, basse et sombre, héberge un couple de martre à gorge jaune du Nord (Martes flavigula aterrima). Mâle et femelle vivent séparés et des petites trappes permettent la mise en contact. De ce que j’ai pu voir jusqu’à présent, l’espèce est rarement à la fête au sein de nos parcs européens.
Volière des martres
En face une volière marécageuse fait vivre en communauté un groupe imposant d’ibis rouge (Eudocimus ruber), une colonie de canard mandarin (Aix galericulata), un unique et rare ibis mandore (Theristicus caudatus) ainsi qu’un ibis à face blanche (Plegadis chihi) présenté dans seulement trois zoos européens.
Volière des ibis
Une autre volière similaire à celle des martres est le lieu de vie d’un couple de tragopan satyre (Tragopan satyra) et d’une famille de mara du Chaco (Dolichotis salinicola), bien moins courant que son cousin de Patagonie.
Volière des maras
On poursuit avec une installation carrée, agrémentée de quelques souches et d’un petit cours d’eau où s’ébat une famille de loutre cendrée (Aonyx cinereus). Cet espace est surmonté par celui du couple de binturong de Palawan (Arctictis binturong whitei). Il s’agit d’une structure tout en hauteur, deux arbres, auxquels les animaux ont accès, reliés entre eux par une barre en bois. Si l’installation parait évidemment ridicule en termes d’espace, elle a le seul mérite de nous offrir une vue sur un binturong escaladant un arbre jusqu’à sa cime pour un dormir tranquillement ou déguster les bourgeons naissants.
Installation des loutres
Installation des binturong
En face une volière principalement axée sur la Nouvelle-Guinée voit cohabiter quelques cacatoès hybrides avec des grands eclectus de Nouvelle-Guinée (Eclectus roratus polychloros), un couple de calao papou (Rhyticeros plicatus) et l’espèce phare du lieu, le dorcopsis à raies blanches (Dorcopsis hageni) uniquement présenté au BestZoo et au Praha Zoo. Ces marsupiaux, à moitié carnivores et aux vocalises étranges, sont absolument fascinants. Si l’espèce est rare, elle se reproduit très bien ici. En effet plusieurs naissances ont déjà été enregistrées et l’une des femelles portait, avec beaucoup de courage, deux jeunes dans son marsupium lors de ma visite. Je resterai toujours ébahi par la capacité d’accueil et le volume offert par ses poches ventrales qui semblent extensibles à l’infini.
Volière de Nouvelle-Guinée
Les dorcopsis disposent de la cabane au premier plan tandis que les oiseaux dorment dans celle du fond. Cette dernière est voisine d’une petite volière hébergeant de rares écureuils du Japon (Sciurus lis)
Maison des dorcopsis
Volière des écureuils
Des mangoustes rayées (Mungos mungo) vivent dans une installation similaire à celle des loutres.
Installation des mangoustes
Tout juste à droite on enchaîne sur une volière tout en longueur composée de structures assez basses et d’un sol en écorce. Les troncs sont animés par un groupe de maki catta (Lemur catta) tandis qu’au sol s’agite une colonie de tinamou perdrix (Nothoprocta perdicaria), espèce seulement présentée dans deux établissements européens.
Volière des lémuriens
Deux volières collées l’une à l’autre présentent respectivement des vanneaux armés (Vanellus armatus) en mixité avec un loriquet arc-en-ciel (Trichoglossus moluccanus) pour la première et un couple de calao à joues argent (Bycanistes brevis) en mixité avec une pintade vulturine (Acryllium vulturinum) pour la seconde.
Volière des calaos
Nous arrivons devant l’entrée d’une volière de contact présentant quelques espèces d’oiseaux domestiques et au milieu de toute cette agitation, un touraco à joues blanches (Tauraco leucotis leucotis).
Volière de contact
Nous entamons désormais la petite boucle du parc qui débute par les volières des grands carnivores. La reproduction du léopard du Sri Lanka (Panthera pardus kotiya) est ici plutôt bien maîtrisée et c’est la raison pour laquelle on retrouve des individus dans plusieurs volières. Au total cinq individus sont visibles. Une autre volière de plus petite superficie héberge un couple de jaguar (Panthera onca). Lors de ma visite, madame était accompagné de son jeune de quelques mois.
Une des volières des léopards
Volière des jaguars
Un enclos circulaire, collé au hangar à foin et bordé d’un petit cours d’eau, est le lieu de vie des raton-laveurs (Procyon lotor).
Espace des raton-laveurs
En face une petite prairie aux allures de fermette voit cohabiter trois couples d’oiseaux. Le premier étant un couple des peu communes cigognes maguari (Ciconia maguari), le deuxième un couple de kamichi à collier (Chauna torquata) et le troisième un couple de céréopse cendré (Cereopsis novaehollandiae).
Prairie des cigognes
Des tortues sillonnées (Centrochelys sulcata) vivent dans un petit enclos juste en face.
Espace des tortues
La zone des primates débute par une cohabitation originale entre des capucins bruns (Sapajus apella) et des coatis roux (Nasua nasua). Si l’esthétisme n’est toujours pas au rendez-vous, l’espace semble adapté aux besoins des deux espèces.
Enclos des capucins
Suivent ensuite des volières à l’aménagement similaire qui logent respectivement des macaques rhésus (Macaca mulatta), des singes hurleurs noirs (Alouatta caraya) et des atèles noirs de Colombie (Ateles fusciceps rufiventris). Au milieu une volière, autrefois occupée par une autre espèce de primate, est désormais le lieu de vie d’un cacatoès des Moluques (Cacatua moluccensis).
Volière des cacatoès
Volière des hurleurs
Volière des atèles
Le fond du parc est une grande prairie où vivent des zébus et autres ânes domestiques. Nous sommes donc désormais derrière la cabane en bois des cigognes maguari, face à une autre petite prairie du même type mais qui héberge, quant à elle, de rares wallaroo de l’Est (Osphranter robustus robustus) et un couple de cygne noir (Cygnus atratus).
Prairie des wallaroo
Une rangée de petites volières basses, coincées entre des cabanes en bois, sont occupées par des servals (Leptailurus serval), lynx boréal (Lynx lynx), Ara bleu et jaune (Ara ararauna) et des gris du Gabon (Psittacus erithacus).
Volière des lynx
Une dernière prairie est animée par des wallabies de Parma (Notamacropus parma) et une grue du Japon (Grus japonensis) qui semble davantage se promener où bon lui semble dans le parc que dans son enclos initial.
Prairie des wallabies
Cette boucle du parc s’achève par un enclos à alpaga et des chèvres de race domestique. Nous devons alors repasser devant les volières des grands fauves, longer l’installation des suricates (Suricata suricatta) et traverser la mini ferme, dans laquelle on retrouve des grues demoiselle (Anthropoides virgo), grue royale (Balearica regulorum) et des pintades de Numidie (Numida meleagris) avec plusieurs sortes d’animaux domestiques, avant de déboucher sur la dernière zone du parc. Il s’agit d’une longue allée où se succèdent différentes volières.
Enclos des suricates
La première, agrémentée d’une ruine fait cohabiter des pirolles à bec rouge (Urocissa erythroryncha) avec des lophophores resplendissants (Lophophorus impejanus) et un blongio nain (Ixobrychus minutus).
Accolée à cette dernière, une double volière dans laquelle ont été installés des aquariums en hauteur pour que les soigneurs y disposent de petits poissons, composant ainsi le menu du couple de martin pêcheur d’Europe (Alcedo atthis) qui cohabite avec un petit groupe de talève d’Allen (Porphyrio alleni), espèce unique en Europe.
Volière des martin-pêcheurs
Une volière agrémentée de perchoirs en bois et d’un mur rocheux percé de trous offre des possibilités de nidification à une colonie de guêpier d’Europe (Merops apiaster).
Volière des guêpiers
Passé un petit bosquet, plusieurs volières à rapaces se succèdent pour présenter des vautour pape (Sarcoramphus papa), bucorve du Sud (Bucorvus leadbeateri), chouette lapone (Strix nebulosa) et harfang des neiges (bubo scandiacus).
Volière typique pour rapace
La visite se termine par un serpentin de petites volières. La première fait cohabiter des crécerelles d’Amérique (Falco sparverius) avec des éperonniers chinquis (Polyplectron bicalcaratum), celle qui suit des martin-chasseur géants (Dacelo novaeguineae) avec un couple de faisan prélat (Lophura diardi), la suivante une famille de tamarin lion à tête dorée (Leontopithecus chrysomelas), celle juste en face le seul couple de pirolle verte (Cissa chinensis) en présentation publique d’Europe en mixité avec œdicnèmes tachards (Burhinus capensis), et enfin la dernière présente une famille de tamarin pinché (Saguinus oedipus) avec un couple de faisan du Vietnam (Lophura hatinhensis).
Volière typique de la faisanderie et des petits singes
Volière des pirolles
Finalement le BestZoo est un petit parc se rapprochant davantage d’une collection privée ouverte au public que d’un zoo à grande renommée. Cependant l’ambition du propriétaire est grandissante et ce dernier souhaite agrandir le parc, projet déjà validé par la municipalité. Les investissements comprendront une nouvelle entrée, une boutique souvenir, un nouveau point restauration, une salle pédagogique et pour rêver plus loin une installation pour des girafes et une serre à papillons, reptiles et amphibiens. Ce qui est certain c’est qu’il y a là une volonté de réaménagé ce lieu vieux de 90 ans.
Le BestZoo est un petit zoo situé en pleine campagne à Best, aux Pays-Bas. La structure a ouvert ses portes en 1932 et a été, durant de longues années, la propriété d’une famille néerlandaise qui pratiquait le commerce d’oiseaux et d’animaux de compagnie. Au fil des ans la collection s’est vue nettement agrandie par des espèces plus exotiques comme les chimpanzés. Tout cela avant d’être racheté en 2007, comme bon nombre de petits établissements, par la compagnie Zodiac Zoos, qui ne parviendra pas à faire décoller les entrées du parc. Ce dernier se retrouve alors, depuis 2010, entre de nouvelles mains, celles d’un homme passionné par les espèces rares.
Ce sont ces dernières qui ont motivées mon déplacement jusque ce petit parc. C’est donc sous un temps hivernal, un peu maussade, que je découvre cette structure sans prétention, le but n’étant évidemment pas de faire exploser le compteur de visiteurs. Il s’agit plutôt d’un collectionneur qui a décidé de présenter quelques espèces méconnues du public.
A gauche du petit portail d’entrée se trouve un enclos herbeux agrémenté d’un bassin où cohabitent des pélicans blanc (Pelecanus onocrotalus) et des pélicans gris (Pelecanus rufescens).
Enclos des pélicans
Plus loin une installation en bois est la maison des tamanduas. Le parc possède des tamanduas tétradactyles (Tamandua tetradactyla) dont un individu de la rare sous-espèce « jaune » (Tamandua tetradactyla nigra). A noter que lors d’une première visite, en 2014, cette installation n’était que le seul espace dont disposait l’espèce ! Ils ont, désormais, accès à des agrès en extérieur où ils cohabitent avec des mouffettes rayées (Mephitis mephitis).
Espace des tamanduas
En face, une volière en dôme, et assez végétalisée en saison, voit cohabiter un groupe de saïmiri commun (Saimiri sciureus) avec un couple de goura de Victoria (Goura victoria).
Volière des saïmiris
On se passera de commentaires sur l’installation qui suit… Une double volière, basse et sombre, héberge un couple de martre à gorge jaune du Nord (Martes flavigula aterrima). Mâle et femelle vivent séparés et des petites trappes permettent la mise en contact. De ce que j’ai pu voir jusqu’à présent, l’espèce est rarement à la fête au sein de nos parcs européens.
Volière des martres
En face une volière marécageuse fait vivre en communauté un groupe imposant d’ibis rouge (Eudocimus ruber), une colonie de canard mandarin (Aix galericulata), un unique et rare ibis mandore (Theristicus caudatus) ainsi qu’un ibis à face blanche (Plegadis chihi) présenté dans seulement trois zoos européens.
Volière des ibis
Une autre volière similaire à celle des martres est le lieu de vie d’un couple de tragopan satyre (Tragopan satyra) et d’une famille de mara du Chaco (Dolichotis salinicola), bien moins courant que son cousin de Patagonie.
Volière des maras
On poursuit avec une installation carrée, agrémentée de quelques souches et d’un petit cours d’eau où s’ébat une famille de loutre cendrée (Aonyx cinereus). Cet espace est surmonté par celui du couple de binturong de Palawan (Arctictis binturong whitei). Il s’agit d’une structure tout en hauteur, deux arbres, auxquels les animaux ont accès, reliés entre eux par une barre en bois. Si l’installation parait évidemment ridicule en termes d’espace, elle a le seul mérite de nous offrir une vue sur un binturong escaladant un arbre jusqu’à sa cime pour un dormir tranquillement ou déguster les bourgeons naissants.
Installation des loutres
Installation des binturong
En face une volière principalement axée sur la Nouvelle-Guinée voit cohabiter quelques cacatoès hybrides avec des grands eclectus de Nouvelle-Guinée (Eclectus roratus polychloros), un couple de calao papou (Rhyticeros plicatus) et l’espèce phare du lieu, le dorcopsis à raies blanches (Dorcopsis hageni) uniquement présenté au BestZoo et au Praha Zoo. Ces marsupiaux, à moitié carnivores et aux vocalises étranges, sont absolument fascinants. Si l’espèce est rare, elle se reproduit très bien ici. En effet plusieurs naissances ont déjà été enregistrées et l’une des femelles portait, avec beaucoup de courage, deux jeunes dans son marsupium lors de ma visite. Je resterai toujours ébahi par la capacité d’accueil et le volume offert par ses poches ventrales qui semblent extensibles à l’infini.
Volière de Nouvelle-Guinée
Les dorcopsis disposent de la cabane au premier plan tandis que les oiseaux dorment dans celle du fond. Cette dernière est voisine d’une petite volière hébergeant de rares écureuils du Japon (Sciurus lis)
Maison des dorcopsis
Volière des écureuils
Des mangoustes rayées (Mungos mungo) vivent dans une installation similaire à celle des loutres.
Installation des mangoustes
Tout juste à droite on enchaîne sur une volière tout en longueur composée de structures assez basses et d’un sol en écorce. Les troncs sont animés par un groupe de maki catta (Lemur catta) tandis qu’au sol s’agite une colonie de tinamou perdrix (Nothoprocta perdicaria), espèce seulement présentée dans deux établissements européens.
Volière des lémuriens
Deux volières collées l’une à l’autre présentent respectivement des vanneaux armés (Vanellus armatus) en mixité avec un loriquet arc-en-ciel (Trichoglossus moluccanus) pour la première et un couple de calao à joues argent (Bycanistes brevis) en mixité avec une pintade vulturine (Acryllium vulturinum) pour la seconde.
Volière des calaos
Nous arrivons devant l’entrée d’une volière de contact présentant quelques espèces d’oiseaux domestiques et au milieu de toute cette agitation, un touraco à joues blanches (Tauraco leucotis leucotis).
Volière de contact
Nous entamons désormais la petite boucle du parc qui débute par les volières des grands carnivores. La reproduction du léopard du Sri Lanka (Panthera pardus kotiya) est ici plutôt bien maîtrisée et c’est la raison pour laquelle on retrouve des individus dans plusieurs volières. Au total cinq individus sont visibles. Une autre volière de plus petite superficie héberge un couple de jaguar (Panthera onca). Lors de ma visite, madame était accompagné de son jeune de quelques mois.
Une des volières des léopards
Volière des jaguars
Un enclos circulaire, collé au hangar à foin et bordé d’un petit cours d’eau, est le lieu de vie des raton-laveurs (Procyon lotor).
Espace des raton-laveurs
En face une petite prairie aux allures de fermette voit cohabiter trois couples d’oiseaux. Le premier étant un couple des peu communes cigognes maguari (Ciconia maguari), le deuxième un couple de kamichi à collier (Chauna torquata) et le troisième un couple de céréopse cendré (Cereopsis novaehollandiae).
Prairie des cigognes
Des tortues sillonnées (Centrochelys sulcata) vivent dans un petit enclos juste en face.
Espace des tortues
La zone des primates débute par une cohabitation originale entre des capucins bruns (Sapajus apella) et des coatis roux (Nasua nasua). Si l’esthétisme n’est toujours pas au rendez-vous, l’espace semble adapté aux besoins des deux espèces.
Enclos des capucins
Suivent ensuite des volières à l’aménagement similaire qui logent respectivement des macaques rhésus (Macaca mulatta), des singes hurleurs noirs (Alouatta caraya) et des atèles noirs de Colombie (Ateles fusciceps rufiventris). Au milieu une volière, autrefois occupée par une autre espèce de primate, est désormais le lieu de vie d’un cacatoès des Moluques (Cacatua moluccensis).
Volière des cacatoès
Volière des hurleurs
Volière des atèles
Le fond du parc est une grande prairie où vivent des zébus et autres ânes domestiques. Nous sommes donc désormais derrière la cabane en bois des cigognes maguari, face à une autre petite prairie du même type mais qui héberge, quant à elle, de rares wallaroo de l’Est (Osphranter robustus robustus) et un couple de cygne noir (Cygnus atratus).
Prairie des wallaroo
Une rangée de petites volières basses, coincées entre des cabanes en bois, sont occupées par des servals (Leptailurus serval), lynx boréal (Lynx lynx), Ara bleu et jaune (Ara ararauna) et des gris du Gabon (Psittacus erithacus).
Volière des lynx
Une dernière prairie est animée par des wallabies de Parma (Notamacropus parma) et une grue du Japon (Grus japonensis) qui semble davantage se promener où bon lui semble dans le parc que dans son enclos initial.
Prairie des wallabies
Cette boucle du parc s’achève par un enclos à alpaga et des chèvres de race domestique. Nous devons alors repasser devant les volières des grands fauves, longer l’installation des suricates (Suricata suricatta) et traverser la mini ferme, dans laquelle on retrouve des grues demoiselle (Anthropoides virgo), grue royale (Balearica regulorum) et des pintades de Numidie (Numida meleagris) avec plusieurs sortes d’animaux domestiques, avant de déboucher sur la dernière zone du parc. Il s’agit d’une longue allée où se succèdent différentes volières.
Enclos des suricates
La première, agrémentée d’une ruine fait cohabiter des pirolles à bec rouge (Urocissa erythroryncha) avec des lophophores resplendissants (Lophophorus impejanus) et un blongio nain (Ixobrychus minutus).
Accolée à cette dernière, une double volière dans laquelle ont été installés des aquariums en hauteur pour que les soigneurs y disposent de petits poissons, composant ainsi le menu du couple de martin pêcheur d’Europe (Alcedo atthis) qui cohabite avec un petit groupe de talève d’Allen (Porphyrio alleni), espèce unique en Europe.
Volière des martin-pêcheurs
Une volière agrémentée de perchoirs en bois et d’un mur rocheux percé de trous offre des possibilités de nidification à une colonie de guêpier d’Europe (Merops apiaster).
Volière des guêpiers
Passé un petit bosquet, plusieurs volières à rapaces se succèdent pour présenter des vautour pape (Sarcoramphus papa), bucorve du Sud (Bucorvus leadbeateri), chouette lapone (Strix nebulosa) et harfang des neiges (bubo scandiacus).
Volière typique pour rapace
La visite se termine par un serpentin de petites volières. La première fait cohabiter des crécerelles d’Amérique (Falco sparverius) avec des éperonniers chinquis (Polyplectron bicalcaratum), celle qui suit des martin-chasseur géants (Dacelo novaeguineae) avec un couple de faisan prélat (Lophura diardi), la suivante une famille de tamarin lion à tête dorée (Leontopithecus chrysomelas), celle juste en face le seul couple de pirolle verte (Cissa chinensis) en présentation publique d’Europe en mixité avec œdicnèmes tachards (Burhinus capensis), et enfin la dernière présente une famille de tamarin pinché (Saguinus oedipus) avec un couple de faisan du Vietnam (Lophura hatinhensis).
Volière typique de la faisanderie et des petits singes
Volière des pirolles
Finalement le BestZoo est un petit parc se rapprochant davantage d’une collection privée ouverte au public que d’un zoo à grande renommée. Cependant l’ambition du propriétaire est grandissante et ce dernier souhaite agrandir le parc, projet déjà validé par la municipalité. Les investissements comprendront une nouvelle entrée, une boutique souvenir, un nouveau point restauration, une salle pédagogique et pour rêver plus loin une installation pour des girafes et une serre à papillons, reptiles et amphibiens. Ce qui est certain c’est qu’il y a là une volonté de réaménagé ce lieu vieux de 90 ans.