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Ost Deutschland Jahre
Re: Ost Deutschland Jahre
Cela t'incluait gibbon et je t'en remercie. J'ai fourché sur le nom vulgaire mais l'identification scientifique selon laquelle je classe mes photos correspondait à ton commentaire.
Le but de ces séries est effectivement d'exposer les photos mais également de déclencher des discussions entre "passionnés"...
Le but de ces séries est effectivement d'exposer les photos mais également de déclencher des discussions entre "passionnés"...
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Ost Deutschland Jahre
De rien Therabu ! Oui, j'imagine que tu savais quel était le nom exact du canard
Concernant ma remarque, je m'étais dit que j'étais peut-être inclus dans les personnes que tu remerciais, mais dans le doute je l'ai quand même écrit . Merci à toi !
Concernant ma remarque, je m'étais dit que j'étais peut-être inclus dans les personnes que tu remerciais, mais dans le doute je l'ai quand même écrit . Merci à toi !
« Les oiseaux ne descendent pas des dinosaures, ce sont des dinosaures à proprement parler. »
Guillaume Lecointre
Guillaume Lecointre
-
gibbon - Messages: 2633
- Enregistré le: Jeudi 10 Mai 2012 11:31
Re: Ost Deutschland Jahre
Bravo et merci pour ces photos!
- AnimauxEtZoos
- Messages: 455
- Enregistré le: Dimanche 04 Septembre 2016 13:36
Re: Ost Deutschland Jahre
Le dernier établissement à vous présenter est le zoo de Leipzig, un parc qui s'est transformé à une vitesse hallucinante, concluant en une vingtaine d'années des rénovations considérables.
Tout est donc quasiment neuf dans ce parc, le masterplan ayant commencé à la fin des années 90 avec la construction de Pongoland, un complexe révolutionnaire accueillant 4 espèces de grands singes. Je reviendrais plus en détails sur les nouveautés au fur et à mesure de la nouveauté. Preuve que les impressions changent d'une visite à l'autre, j'ai bien plus apprécié ma journée que lors de la première journée, en profitant notamment de voir de nombreuses espèces évoluer à l'extérieur.
Pour le coup je commence la visite avec l'un des derniers vestiges de l'ancien zoo de Leipzig, l'aquarium qui, semble t-il va bientôt être fermé pour subir une cure de rajeunissement. Sur la gauche, on découvre principalement des bacs, autant pour poissons d'eau douce que salée. Rien de transcendant mais toujours cette distinction entre les zoos français, centrés sur les mammifères et les oiseaux et les parcs allemands représentant généralement une part du règne animal bien plus large.
Je ne connais pas grand chose à propos des poissons mais il semblerait que de nombreuses espèces, notamment provenant de lacs isolées soient élevées dans un but conservatoire.
Auparavant, on aura tout même observer une nouveauté datant de 2015, une petite île arborée présentant des hurleurs noirs, des tamarins-lion dorés et empereurs.
Protoreaster lincki
Fossorochromis rostratus
Protomelas taeniolatus
Cichlasoma salvini
Maylandia zebra
Mogurnda adspersa
Hypsophrys nicaraguensis
Melanotaenia maccullochi
Periophthalmus barbarus
Pomacanthus chrysurus
Torichthys aureus
De l'autre coté du bâtiment, une grande pièce est entourée de terrariums sur 4 de ses cotés. L'îlot central présente également des espèces de reptiles et d'amphibiens tandis que la dernière face est occupée par des alligators américains.
Agama lionotus
Anaxyrus cognatus
La rare Bitis caudatus
Crotalus cerberus
Gonyosoma prasinum
Rhinkal (Hemachatus haemachatus)
Tortue alligator
Mauremys sinensis
Petrosaurus thalassinus
Lézard-crocodile de Chine
Rare varan de Sepik
Je jette un rapide coup d'oeil à l'ancienne maison des singes qui a été reconvertie pour des koalas. Une nouveauté assez peu spectaculaire à mes yeux avec des espaces assez neutres. Bien plus réussi bien que de faible superficie, le complexe des ours contient deux enclos de présentation. D'autres enclos, j'imagine d'assez faible superficie, permettent de détenir plusieurs ours lippus. Leipzig supporte littéralement le programme d'élevage avec quasiment toutes les naissances enregistrées en Europe pour l'espèce. Dans un des enclos, des macaques rhésus évoluent avec eux. L'ours lippu n'est pas des plus actifs mais définitivement mon ursidé favori !
Nous nous dirigeons alors la place principale du zoo de Leipzig, donnant sur une pièce d'eau et les éléphants d'un coté, la maison des oiseaux et Gondwanaland. La place était bordée sur un coté de petites fosses de briques typiques du vieux zoo ainsi que d'un haut mur. Ce complexe en arc-de cercle a été converti en installation himalayenne. Des pandas roux et des élaphodes de Chine évoluent dans un petit enclos herbeux où poussent deux arbres, simplement séparés par une barrière à mi-hauteur.
Les onces, stars des lieux, bénéficient eux de deux volières tout en longueur. La superficie est ridicule, comme pour tous les félins à Leipzig mais il faut avouer qu'esthétiquement, le résultat est magnifique. En terme d'immersion, le zoo réussi la prouesse d'égaler voir surpasser des parcs qui capitalisent sur des sites naturels bien plus favorables.
Le nombre de points de vue différents offerts sur les onces est un véritable plus pour les visiteurs (filets, vitres, en hauteur ou au niveau du sol) mais contribue à exposer encore plus les gros félins.
La visite de cette zone s'achève avec une volière pénétrante pour des vautours et des ibis chauves qui étaient déjà installés là.
Tout est donc quasiment neuf dans ce parc, le masterplan ayant commencé à la fin des années 90 avec la construction de Pongoland, un complexe révolutionnaire accueillant 4 espèces de grands singes. Je reviendrais plus en détails sur les nouveautés au fur et à mesure de la nouveauté. Preuve que les impressions changent d'une visite à l'autre, j'ai bien plus apprécié ma journée que lors de la première journée, en profitant notamment de voir de nombreuses espèces évoluer à l'extérieur.
Pour le coup je commence la visite avec l'un des derniers vestiges de l'ancien zoo de Leipzig, l'aquarium qui, semble t-il va bientôt être fermé pour subir une cure de rajeunissement. Sur la gauche, on découvre principalement des bacs, autant pour poissons d'eau douce que salée. Rien de transcendant mais toujours cette distinction entre les zoos français, centrés sur les mammifères et les oiseaux et les parcs allemands représentant généralement une part du règne animal bien plus large.
Je ne connais pas grand chose à propos des poissons mais il semblerait que de nombreuses espèces, notamment provenant de lacs isolées soient élevées dans un but conservatoire.
Auparavant, on aura tout même observer une nouveauté datant de 2015, une petite île arborée présentant des hurleurs noirs, des tamarins-lion dorés et empereurs.
Protoreaster lincki
Fossorochromis rostratus
Protomelas taeniolatus
Cichlasoma salvini
Maylandia zebra
Mogurnda adspersa
Hypsophrys nicaraguensis
Melanotaenia maccullochi
Periophthalmus barbarus
Pomacanthus chrysurus
Torichthys aureus
De l'autre coté du bâtiment, une grande pièce est entourée de terrariums sur 4 de ses cotés. L'îlot central présente également des espèces de reptiles et d'amphibiens tandis que la dernière face est occupée par des alligators américains.
Agama lionotus
Anaxyrus cognatus
La rare Bitis caudatus
Crotalus cerberus
Gonyosoma prasinum
Rhinkal (Hemachatus haemachatus)
Tortue alligator
Mauremys sinensis
Petrosaurus thalassinus
Lézard-crocodile de Chine
Rare varan de Sepik
Je jette un rapide coup d'oeil à l'ancienne maison des singes qui a été reconvertie pour des koalas. Une nouveauté assez peu spectaculaire à mes yeux avec des espaces assez neutres. Bien plus réussi bien que de faible superficie, le complexe des ours contient deux enclos de présentation. D'autres enclos, j'imagine d'assez faible superficie, permettent de détenir plusieurs ours lippus. Leipzig supporte littéralement le programme d'élevage avec quasiment toutes les naissances enregistrées en Europe pour l'espèce. Dans un des enclos, des macaques rhésus évoluent avec eux. L'ours lippu n'est pas des plus actifs mais définitivement mon ursidé favori !
Nous nous dirigeons alors la place principale du zoo de Leipzig, donnant sur une pièce d'eau et les éléphants d'un coté, la maison des oiseaux et Gondwanaland. La place était bordée sur un coté de petites fosses de briques typiques du vieux zoo ainsi que d'un haut mur. Ce complexe en arc-de cercle a été converti en installation himalayenne. Des pandas roux et des élaphodes de Chine évoluent dans un petit enclos herbeux où poussent deux arbres, simplement séparés par une barrière à mi-hauteur.
Les onces, stars des lieux, bénéficient eux de deux volières tout en longueur. La superficie est ridicule, comme pour tous les félins à Leipzig mais il faut avouer qu'esthétiquement, le résultat est magnifique. En terme d'immersion, le zoo réussi la prouesse d'égaler voir surpasser des parcs qui capitalisent sur des sites naturels bien plus favorables.
Le nombre de points de vue différents offerts sur les onces est un véritable plus pour les visiteurs (filets, vitres, en hauteur ou au niveau du sol) mais contribue à exposer encore plus les gros félins.
La visite de cette zone s'achève avec une volière pénétrante pour des vautours et des ibis chauves qui étaient déjà installés là.
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Ost Deutschland Jahre
Ne traînons pas, il faut dès maintenant découvrir Gondwanaland, la plus vaste serre tropicale d'Europe avec 1,65 hectares. Pour y accéder, on emprunte le "tunnel volcanique", perçé de plusieurs aquariums et terrariums présentant des espèces primitives encore vivantes.
Limule
Dipneuste australien
Semaprochilodus taenirius
Channa maruloirides
Puis nous débouchons dans l'immense espace, proche du restaurant et de la gare de départ du safari bateau. Malheureusement, je n'ai toujours pas pris le temps de découvrir la serre sous cet angle.
J'ai trouvé l'expérience bien plus immersive que 3 ans auparavant. De nombreuses espèces d'oiseaux et de reptiles mais aussi d'amphibiens ! vivent en liberté entre les canaux du safari bateau. Des ouistitis argentés évoluent aussi dans un petit bosquet.
Amérique du Sud
Amazonette du Brésil
Iguane vert
Ouistiti
Après le territoire d'immersion des saimiris, une autre île abrite des paresseaux et une espèce de petit singe dont je ne me souviens plus. Un ilot rocheux perçé de tunnels permet d'offrir différents points de vue sur le splendide territoire des loutres géantes qu'elles partagent avec des sakis à face blanche qui ont bien intérêt à rester en hauteur ! D'autres installations comprennent des aquariums pour poissons de l'Amazone et tortues aquatiques, une volière pour ocelot et un petit enclos pour des acouchis de Pratt et des tortues charbonnières.
Saki
Acouchi
Paresseux
Loutre géante
Afrique
La zone africaine n'a guère évoluer depuis l'ouverture hormis le départ des otocyons pour des lémurs couronnés.
Cercopithèque de Hamlyn
Cossyphe à calotte blanche
Foudi de Madagascar
Râle à bec jaune
Asie
Un petit terrarium marque l'entrée dans la zone asiatique. Il contient des Staurois guttatus. Un peu plus loin, ce sont des chats pécheurs dans un enclos laissant de l'intimité aux félins. Enfin la volière des calaos à casque rouge abrite également des tortues brunes d'Asie au sol.
Au dessus du bassin des faux-gavials, un visiteur attentif notera l'introduction de petits renards volants insulaires, une espèce rare dans les parcs européens.Le bassin des crocodiliens abrite quant à lui nombre de tortues et de poissons d'eau douce originaire d'Asie du Sud-Est.
Geoclemmys hamiltoni
Leptobarbus hoeveni
Orlitia borneesis
Osphronemus goramy
Ma présentation de Gondwanaland s'arrête avec l'enclos intérieur des tapirs malais que l'on peut voir évoluer au milieu d'une végétation dense de l'autre coté d'un petit bras d'eau.
Tapir malais
Limule
Dipneuste australien
Semaprochilodus taenirius
Channa maruloirides
Puis nous débouchons dans l'immense espace, proche du restaurant et de la gare de départ du safari bateau. Malheureusement, je n'ai toujours pas pris le temps de découvrir la serre sous cet angle.
J'ai trouvé l'expérience bien plus immersive que 3 ans auparavant. De nombreuses espèces d'oiseaux et de reptiles mais aussi d'amphibiens ! vivent en liberté entre les canaux du safari bateau. Des ouistitis argentés évoluent aussi dans un petit bosquet.
Amérique du Sud
Amazonette du Brésil
Iguane vert
Ouistiti
Après le territoire d'immersion des saimiris, une autre île abrite des paresseaux et une espèce de petit singe dont je ne me souviens plus. Un ilot rocheux perçé de tunnels permet d'offrir différents points de vue sur le splendide territoire des loutres géantes qu'elles partagent avec des sakis à face blanche qui ont bien intérêt à rester en hauteur ! D'autres installations comprennent des aquariums pour poissons de l'Amazone et tortues aquatiques, une volière pour ocelot et un petit enclos pour des acouchis de Pratt et des tortues charbonnières.
Saki
Acouchi
Paresseux
Loutre géante
Afrique
La zone africaine n'a guère évoluer depuis l'ouverture hormis le départ des otocyons pour des lémurs couronnés.
Cercopithèque de Hamlyn
Cossyphe à calotte blanche
Foudi de Madagascar
Râle à bec jaune
Asie
Un petit terrarium marque l'entrée dans la zone asiatique. Il contient des Staurois guttatus. Un peu plus loin, ce sont des chats pécheurs dans un enclos laissant de l'intimité aux félins. Enfin la volière des calaos à casque rouge abrite également des tortues brunes d'Asie au sol.
Au dessus du bassin des faux-gavials, un visiteur attentif notera l'introduction de petits renards volants insulaires, une espèce rare dans les parcs européens.Le bassin des crocodiliens abrite quant à lui nombre de tortues et de poissons d'eau douce originaire d'Asie du Sud-Est.
Geoclemmys hamiltoni
Leptobarbus hoeveni
Orlitia borneesis
Osphronemus goramy
Ma présentation de Gondwanaland s'arrête avec l'enclos intérieur des tapirs malais que l'on peut voir évoluer au milieu d'une végétation dense de l'autre coté d'un petit bras d'eau.
Tapir malais
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Ost Deutschland Jahre
Superbes photos avec un coup de coeur pour la série des loutres géantes.
-
Thibaut - Messages: 2012
- Enregistré le: Mercredi 26 Juillet 2017 14:37
Re: Ost Deutschland Jahre
Bravo et merci pour toutes ces images de l'Est Allemand. Lors de ma visite la zone himalayenne était en construction. Donc l'enclos des onces est comme ceux des tigres de Sibérie et des panthères de l'Amour petits et tres travaillés beaucoup de décor sur bien peu de mètres carrés. J'avais eu aussi ce sentiment dans Gondwanaland pour les grandes espèces , les tapirs notamment.
- addax
- Messages: 245
- Enregistré le: Samedi 07 Mai 2016 12:11
Re: Ost Deutschland Jahre
Le portrait du chat pêcheur est vraiment magnifique!
- AnimauxEtZoos
- Messages: 455
- Enregistré le: Dimanche 04 Septembre 2016 13:36
Re: Ost Deutschland Jahre
Merci pour les photos !
-
furylion - Messages: 928
- Enregistré le: Lundi 26 Septembre 2016 7:50
- Localisation: Paris
Re: Ost Deutschland Jahre
En effet, Addax, les enclos des félins s'apparentent à mes yeux à de jolies vitrines. Tout n'est pas à jeter, car je crois que les autres zoos devraient s'inspirer de la signature esthétique de Leipzig, très soignée mais pas anthropisée, pour l'appliquer à des superficies plus adaptées pour des grands félins.
L'enclos intérieur des tapirs malais ne m'a pas choqué en terme de superficie. C'est certes plus restreint que le JDP mais pas tant que ça. Les hippopotames me paraissent plus à plaindre.
Il y avait eu un débat à l'époque sur le bien fondé de confiner de grosses bestioles sous des cloches de verre géantes et je dois avouer que ma position définitive n'est pas totalement tranchée.
L'enclos intérieur des tapirs malais ne m'a pas choqué en terme de superficie. C'est certes plus restreint que le JDP mais pas tant que ça. Les hippopotames me paraissent plus à plaindre.
Il y avait eu un débat à l'époque sur le bien fondé de confiner de grosses bestioles sous des cloches de verre géantes et je dois avouer que ma position définitive n'est pas totalement tranchée.
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Ost Deutschland Jahre
Reprenons notre visite à la sortie de Gondwanaland. Depuis la place principale, nous nous dirigeons désormais vers la maison des éléphants. Le complexe n'est plus récent. Il est composé d'une maison de briques dont l'intérieur a complètement été refait avec un bassin en aquavision et un enclos sableux pour le groupe. A l'extérieur, les enclos sont de surface très réduite. Toutefois, le complexe tout en longueur est composé de trois enclos visibles du public ainsi que d'un dernier enclos invisible du public, le long de Gondwanaland. Cette diversité permet non seulement de séparer les individus mais également de faire tourner les pachydermes au cours d'une journée entre les enclos pendant que les soigneurs enrichissent l'espace laissé vide. L'espace reste à mes yeux bien trop restreint pour accueillir tout un groupe d'éléphants d'Asie (7500m² maison incluse).
Dans la maison, une petite cage vitrée en longueur attirera plus l'attention des passionnés que le bain en vision sous-marine des éléphants où se bouscule le public. Elle loge en effet les seuls pangolins d'Europe, de l'espèce chinoise en cycle inversé. Cette espèce extraordinaire est représentée par un couple en présentation et un autre en coulisses. Les animaux proviennent du zoo de Taipei qui doit régulièrement prendre en charge des animaux saisis. Tout les espoirs sont permis pour l'obtention d'une première reproduction à l'échelle continentale de cette espèce très gravement menacée par le braconnage.
Les dernières espèces de cette zone asiatique que je vous présenterais sont des félins. Deux petites boucles formées depuis le sentier principal de visite abritent des panthères de l'Amour d'un coté, des tigres de Sibérie de l'autre. Les tigres bénéficient de deux enclos séparés dont l'un avec un bassin en aquavision. Les léopards ont quant à eux trois volières très joliment aménagées mais l'espace reste assez peu conséquent.
Pour ceux qui suivent cette déambulation à l'aide la carte du zoo, nous nous dirigeons désormais vers Pongoland; le fameux complexe des anthropoïdes. Il s'agit d'une grande serre où les groupes de grands singes évoluent sur des plateaux entourés de faux-rocher. L'impression est très réussie pour le visiteur dont la perspective n'est obstruée par aucun obstacle et avec la végétation tombant des différentes falaises de faux rocher. De nombreuses espèces d'oiseaux y évoluent d'ailleurs mais sont difficiles à observer.
Pour ma part, je préfère largement la maison de Francfort, bien plus récente tout de même, où les animaux sont séparés avec des vitres et des filets. Ce mode de présentation ouvert expose d'une part les animaux au brouhaha des visiteurs de la serre mais surtout réduit considérablement le volume accessible aux animaux ce qui, est acceptable pour des gorilles mais bien moins à mes yeux pour des chimpanzés et orang-outans. Les bonobos bénéficient quant à eux d'une volière.
4 espèces sont hébergées ici, gorilles, bonobos et orang-outans de Sumatra en famille avec de nombreuses naissances. Deux installations sont consacrées aux chimpanzés. La plus grande abrite un vaste groupe de chimpanzés d'Afrique de l'Ouest avec quelques individus hybrides stérilisés. L'autre abrite 5 vieux individus stérilisés car sans sous-espèces. Les installations extérieures sont par contre toujours très appréciables. Les îles sont grandes et végétalisées même si les orang-outans et gorilles ne semblent pas pouvoir accéder aux arbres (à vérifier cependant). Il faut avouer que pour un complexe vieux d'une quinzaine d'années (2001), Pongoland reste fort impressionnant.
Gorille
Bonobo
Chimpanzé
Orang-outan de Sumatra
Après avoir traversé le village africain où se trouve un petit enclos pour chèvres et une aire de restauration, une petite zone est encore laissée indemne suite au masterplan "du zoo du futur". Dans le sous-bois deux enclos forestier séparés par un simple grillage abrite d'un coté un prolifique groupe de porte-muscs de Sibérie en cohabitation avec un couple de grues de Mandchourie et des cerfs d'Eld de l'autre coté.
Rare porte-musc
Dans la maison, une petite cage vitrée en longueur attirera plus l'attention des passionnés que le bain en vision sous-marine des éléphants où se bouscule le public. Elle loge en effet les seuls pangolins d'Europe, de l'espèce chinoise en cycle inversé. Cette espèce extraordinaire est représentée par un couple en présentation et un autre en coulisses. Les animaux proviennent du zoo de Taipei qui doit régulièrement prendre en charge des animaux saisis. Tout les espoirs sont permis pour l'obtention d'une première reproduction à l'échelle continentale de cette espèce très gravement menacée par le braconnage.
Les dernières espèces de cette zone asiatique que je vous présenterais sont des félins. Deux petites boucles formées depuis le sentier principal de visite abritent des panthères de l'Amour d'un coté, des tigres de Sibérie de l'autre. Les tigres bénéficient de deux enclos séparés dont l'un avec un bassin en aquavision. Les léopards ont quant à eux trois volières très joliment aménagées mais l'espace reste assez peu conséquent.
Pour ceux qui suivent cette déambulation à l'aide la carte du zoo, nous nous dirigeons désormais vers Pongoland; le fameux complexe des anthropoïdes. Il s'agit d'une grande serre où les groupes de grands singes évoluent sur des plateaux entourés de faux-rocher. L'impression est très réussie pour le visiteur dont la perspective n'est obstruée par aucun obstacle et avec la végétation tombant des différentes falaises de faux rocher. De nombreuses espèces d'oiseaux y évoluent d'ailleurs mais sont difficiles à observer.
Pour ma part, je préfère largement la maison de Francfort, bien plus récente tout de même, où les animaux sont séparés avec des vitres et des filets. Ce mode de présentation ouvert expose d'une part les animaux au brouhaha des visiteurs de la serre mais surtout réduit considérablement le volume accessible aux animaux ce qui, est acceptable pour des gorilles mais bien moins à mes yeux pour des chimpanzés et orang-outans. Les bonobos bénéficient quant à eux d'une volière.
4 espèces sont hébergées ici, gorilles, bonobos et orang-outans de Sumatra en famille avec de nombreuses naissances. Deux installations sont consacrées aux chimpanzés. La plus grande abrite un vaste groupe de chimpanzés d'Afrique de l'Ouest avec quelques individus hybrides stérilisés. L'autre abrite 5 vieux individus stérilisés car sans sous-espèces. Les installations extérieures sont par contre toujours très appréciables. Les îles sont grandes et végétalisées même si les orang-outans et gorilles ne semblent pas pouvoir accéder aux arbres (à vérifier cependant). Il faut avouer que pour un complexe vieux d'une quinzaine d'années (2001), Pongoland reste fort impressionnant.
Gorille
Bonobo
Chimpanzé
Orang-outan de Sumatra
Après avoir traversé le village africain où se trouve un petit enclos pour chèvres et une aire de restauration, une petite zone est encore laissée indemne suite au masterplan "du zoo du futur". Dans le sous-bois deux enclos forestier séparés par un simple grillage abrite d'un coté un prolifique groupe de porte-muscs de Sibérie en cohabitation avec un couple de grues de Mandchourie et des cerfs d'Eld de l'autre coté.
Rare porte-musc
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Ost Deutschland Jahre
Magnifique ! Et les portes-muscs… animaux tellement originaux de part leur aspect, mixant le chevreuil, l'hydropote, le chevrotain… dommage de ne pas trouver plus de ces rarissimes bêtes, tant dans la nature qu'en parc.
Quel comportement avaient-ils avec l'objectif, Therabu ?
Quel comportement avaient-ils avec l'objectif, Therabu ?
- Baomer
- Messages: 349
- Enregistré le: Mercredi 29 Juillet 2015 10:14
Re: Ost Deutschland Jahre
Merci Baomer!
Effectivement le porte-musc est une espèce fort intéressante !
La plupart du temps, les individus sont assez craintifs. Un mâle en surplus avait été placé dans l'enclos des pandas roux assez peu profond et il était trop stressé et a du être déplacé.
Cet individu en particulier était proche de la clôture le matin quand le soigneur travaillait. Il était curieux/peut être un peu protecteur de son territoire également ?
Cela reste globalement des animaux fragiles et sensibles à la moindre tentative de manipulation.
Effectivement le porte-musc est une espèce fort intéressante !
La plupart du temps, les individus sont assez craintifs. Un mâle en surplus avait été placé dans l'enclos des pandas roux assez peu profond et il était trop stressé et a du être déplacé.
Cet individu en particulier était proche de la clôture le matin quand le soigneur travaillait. Il était curieux/peut être un peu protecteur de son territoire également ?
Cela reste globalement des animaux fragiles et sensibles à la moindre tentative de manipulation.
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Ost Deutschland Jahre
Après ce petit interlude temporaire sur le continent asiatique, on revient en Afrique avec cette fois-çi la zone Kiwara. Les okapis sont visibles en face de l'île des bonobos. Ils bénéficient de deux enclos. Le premier visible dans notre sens de visite est le plus grand et surtout le plus naturel. Il est situé complètement en sous-bois, le seul aménagement étant une hutte où se trouve un ratelier.
L'autre enclos est plus habituel des zoos allemands avec de l'herbe au sol, de grands arbres autour, des buissons épineux et quelques jeunes arbres plantés et protégés de l'appétit des okapis. J'ai pu y observer une femelle okapi et son jeune. Les céphalophes du Natal qui évoluent à leurs cotés sont restés invisibles (Leipzig est le responsable de l'ESB)
En sortant par une large boucle de cette zone forestière, nous débouchons sur la maison des ongulés de la grande plaine africaine. Le bâtiment est pénétrable et permet d'observer les loges des girafes ainsi que quelques terrariums pour petits mammifères et reptiles.
Devant la plaine, à proximité du bâtiment se trouve une île où sont présentés des flamants nains en été.
Différents points de vue permettent d'apprécier l'occupation de l'espace préférentielle des différentes espèces de la plaine africaine : girafes, zèbres de Grévy, oryx algazelle, autruches, gazelles de Thomson et cobes de Mrs Gray. Les deux dernières espèces ont accès à deux des enclos des rhinocéros noirs qui viennent d'être bâtis en continuité de la plaine.
Cobe de Mrs Gray
Gazelle
Girafe de Rothschild
Tout en longeant la plaine, d'autres enclos de superficie moindre ponctuent l'autre coté du sentier. Ce sont d'abord des lions (notamment un jeune lion du Kalahari en provenance de Bâle) puis de suricates qui volent la vedette. Une seconde mini-ferme africaine est disposée à cet endroit tandis que les hyènes tachetées disposent de deux petits enclos construits au premier plan de la plaine.
J'ai apprécié l'addition du complexe des rhinocéros noirs. Il est composé de deux enclos "normaux", plus grands que ce que je n'espérais et qui s'intègrent harmonieusement au reste de la zone Kiwara. Le visiteur évolue en fait sur une passerelle posée sur le toit du bâtiment des rhinocéros ce qui rend les coulisses invisibles.
Un petit enclos ont été ajouté au milieu de blocs de faux rochers rouges caractéristiques des zones africaines des zoos occidentaux, toujours dans l'idée de rythmer la visite. On y trouve des mangoustes naines et des porc-épic. Un troisième enclos ponctue la zone africaine et a suscité chez moi beaucoup de curiosité. Il s'agit de Kiwara Kopje, le fameux enclos de cohabitation entre rhinocéros, patas et guépards. L'espace, encore une fois, n'est pas ridicule, et surtout l'aménagement est très complexe. Un panneau explique d'ailleurs comment l'enclos a été conçu pour répondre aux besoins des trois espèces (trou d'eau pour les rhinos, arbres pour les singes, rocher chauffant pour les guépards...) tout en garantissant des possibilités de fuite pour chaque animal. Malheureusement, la cohabitation entre guépards et patas ne semble pas fonctionner avec les individus actuels. Je ne sais pas si des accidents ont été constatés ou ont pu être évités mais les singes semble désormais restreint à une volière conçue dès le début comme une aire de retraite. Les portes qui s'ouvrent sur les arbres alentours ne semblent donc pas ouvertes pour l'instant.
Après avoir fait le tour du Kopje et bénéficié d'un second point de vue sur les enclos des rhinocéros noirs, le visiteur évolue sur la zone sud-américaine qui le ramènera vers la sortie. Divers enclos discrètement séparés viennent d'être ouverts afin de présenter loups à crinières, tamanoirs, capybaras, pécaris du Chaco, alpagas et autres nandous. La visite s'achève près de la boutique avec une volière pour flamants des Caraibes, ibis rouges et différentes espèces du continent. L'installation a le mérite de prévenir les opérations de rognage des ailes des échassiers mais elle ne m'a pas impressionné.
Plutôt que d'achever ma visite directement, je décide de retourner au centre du zoo pour effectuer un nouveau tour. A l'occasion, j'en profite pour redécouvrir la maison de soiseaux dans laquelle j'avais passé beaucoup de temps lors de ma première visite. Finalement assez petite, elle est constituée d'une première pièce bordée de volières végétalisées et séparées par du verre.
Caille de Chine
Astrild queue de vinaigre
Loricule malais
Passé le sas d'entrée, on peut effectuer le tour d'une mini-serre. Divers oiseaux provenant des tropiques évoluent ici en liberté au milieu des visiteurs. Ils sont accompagnés d'une colonie de petits renards volants qui semblent être déplacés au fur et à mesure vers Gondwanaland.
Spréo améthyste
Bulbul à tête blanche
Iréne vierge
Loricule malais
Jeune éperonnier napoléon
A la sortie de cette petite serre, une volière séparée est le nouveau lieu de présentation des écureuils géants de Ceylan. Cette espèce, unique en Europe, est ici présentée en couple (un second couple est en coulisses).
Je conclue donc la visite du zoo de Leipzig, mais aussi de ce zootour, avec cette nouvelle espèce peu commune. J'ai vraiment apprécié la visite dans ce parc qui comporte désormais assez peu de vieilleries et de trucs moches. Dans la catégorie des zoos urbains jouant la carte de l'immersion, Leipzig est certainement celui occupe la première place européenne grâce à l'ampleur de sa collection et au rythme de rénovation effréné.
Néanmoins, j'exprime quelques réserves quant à l'avenir de ce parc et notamment de son évolutivité. Dans quelques années, le masterplan sera achevé avec la construction d'installation à manchots et otaries près de la sortie et la conversion des abords du lac central en monde asiatique avec cerfs, grues, porte-muscs, macaques, langurs et sangliers des Visayas.
Dans un scénario de montée des critiques envoyées au monde des zoos et de prise en compte renforcée du bien être animal, le zoo ne me semble pas à l'abri des critiques, particulièrement en raison de l'espace accordé à des espèces importantes comme les grands félins, ours et éléphants. Le handicap est que dans ce zoo tout juste refait et sans possibilité d'extension ou de zones inutilisées, il sera difficile de raser des zones récentes pour rester dans les standards européens. A moins d'un agrandissement, je ne vois pas comment le zoo puisse y faire face sans faire partir une ou des espèces emblématiques.
L'autre enclos est plus habituel des zoos allemands avec de l'herbe au sol, de grands arbres autour, des buissons épineux et quelques jeunes arbres plantés et protégés de l'appétit des okapis. J'ai pu y observer une femelle okapi et son jeune. Les céphalophes du Natal qui évoluent à leurs cotés sont restés invisibles (Leipzig est le responsable de l'ESB)
En sortant par une large boucle de cette zone forestière, nous débouchons sur la maison des ongulés de la grande plaine africaine. Le bâtiment est pénétrable et permet d'observer les loges des girafes ainsi que quelques terrariums pour petits mammifères et reptiles.
Devant la plaine, à proximité du bâtiment se trouve une île où sont présentés des flamants nains en été.
Différents points de vue permettent d'apprécier l'occupation de l'espace préférentielle des différentes espèces de la plaine africaine : girafes, zèbres de Grévy, oryx algazelle, autruches, gazelles de Thomson et cobes de Mrs Gray. Les deux dernières espèces ont accès à deux des enclos des rhinocéros noirs qui viennent d'être bâtis en continuité de la plaine.
Cobe de Mrs Gray
Gazelle
Girafe de Rothschild
Tout en longeant la plaine, d'autres enclos de superficie moindre ponctuent l'autre coté du sentier. Ce sont d'abord des lions (notamment un jeune lion du Kalahari en provenance de Bâle) puis de suricates qui volent la vedette. Une seconde mini-ferme africaine est disposée à cet endroit tandis que les hyènes tachetées disposent de deux petits enclos construits au premier plan de la plaine.
J'ai apprécié l'addition du complexe des rhinocéros noirs. Il est composé de deux enclos "normaux", plus grands que ce que je n'espérais et qui s'intègrent harmonieusement au reste de la zone Kiwara. Le visiteur évolue en fait sur une passerelle posée sur le toit du bâtiment des rhinocéros ce qui rend les coulisses invisibles.
Un petit enclos ont été ajouté au milieu de blocs de faux rochers rouges caractéristiques des zones africaines des zoos occidentaux, toujours dans l'idée de rythmer la visite. On y trouve des mangoustes naines et des porc-épic. Un troisième enclos ponctue la zone africaine et a suscité chez moi beaucoup de curiosité. Il s'agit de Kiwara Kopje, le fameux enclos de cohabitation entre rhinocéros, patas et guépards. L'espace, encore une fois, n'est pas ridicule, et surtout l'aménagement est très complexe. Un panneau explique d'ailleurs comment l'enclos a été conçu pour répondre aux besoins des trois espèces (trou d'eau pour les rhinos, arbres pour les singes, rocher chauffant pour les guépards...) tout en garantissant des possibilités de fuite pour chaque animal. Malheureusement, la cohabitation entre guépards et patas ne semble pas fonctionner avec les individus actuels. Je ne sais pas si des accidents ont été constatés ou ont pu être évités mais les singes semble désormais restreint à une volière conçue dès le début comme une aire de retraite. Les portes qui s'ouvrent sur les arbres alentours ne semblent donc pas ouvertes pour l'instant.
Après avoir fait le tour du Kopje et bénéficié d'un second point de vue sur les enclos des rhinocéros noirs, le visiteur évolue sur la zone sud-américaine qui le ramènera vers la sortie. Divers enclos discrètement séparés viennent d'être ouverts afin de présenter loups à crinières, tamanoirs, capybaras, pécaris du Chaco, alpagas et autres nandous. La visite s'achève près de la boutique avec une volière pour flamants des Caraibes, ibis rouges et différentes espèces du continent. L'installation a le mérite de prévenir les opérations de rognage des ailes des échassiers mais elle ne m'a pas impressionné.
Plutôt que d'achever ma visite directement, je décide de retourner au centre du zoo pour effectuer un nouveau tour. A l'occasion, j'en profite pour redécouvrir la maison de soiseaux dans laquelle j'avais passé beaucoup de temps lors de ma première visite. Finalement assez petite, elle est constituée d'une première pièce bordée de volières végétalisées et séparées par du verre.
Caille de Chine
Astrild queue de vinaigre
Loricule malais
Passé le sas d'entrée, on peut effectuer le tour d'une mini-serre. Divers oiseaux provenant des tropiques évoluent ici en liberté au milieu des visiteurs. Ils sont accompagnés d'une colonie de petits renards volants qui semblent être déplacés au fur et à mesure vers Gondwanaland.
Spréo améthyste
Bulbul à tête blanche
Iréne vierge
Loricule malais
Jeune éperonnier napoléon
A la sortie de cette petite serre, une volière séparée est le nouveau lieu de présentation des écureuils géants de Ceylan. Cette espèce, unique en Europe, est ici présentée en couple (un second couple est en coulisses).
Je conclue donc la visite du zoo de Leipzig, mais aussi de ce zootour, avec cette nouvelle espèce peu commune. J'ai vraiment apprécié la visite dans ce parc qui comporte désormais assez peu de vieilleries et de trucs moches. Dans la catégorie des zoos urbains jouant la carte de l'immersion, Leipzig est certainement celui occupe la première place européenne grâce à l'ampleur de sa collection et au rythme de rénovation effréné.
Néanmoins, j'exprime quelques réserves quant à l'avenir de ce parc et notamment de son évolutivité. Dans quelques années, le masterplan sera achevé avec la construction d'installation à manchots et otaries près de la sortie et la conversion des abords du lac central en monde asiatique avec cerfs, grues, porte-muscs, macaques, langurs et sangliers des Visayas.
Dans un scénario de montée des critiques envoyées au monde des zoos et de prise en compte renforcée du bien être animal, le zoo ne me semble pas à l'abri des critiques, particulièrement en raison de l'espace accordé à des espèces importantes comme les grands félins, ours et éléphants. Le handicap est que dans ce zoo tout juste refait et sans possibilité d'extension ou de zones inutilisées, il sera difficile de raser des zones récentes pour rester dans les standards européens. A moins d'un agrandissement, je ne vois pas comment le zoo puisse y faire face sans faire partir une ou des espèces emblématiques.
- Therabu
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- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Ost Deutschland Jahre
Merci pour ces compte-rendus de zoos que je n'ai encore jamais visités.
Il y avait eu des porte-muscs à la Ménagerie il y a une dizaine d'années. Ils étaient dans un enclos près du quai Saint-Bernard. Après la mort du dernier individu, il a été décidé de ne plus présenter cette espèce car jugée trop fragile.
J'ai été surpris sinon qu'un parc ose une cohabitation entre guépards et patas !
Il y avait eu des porte-muscs à la Ménagerie il y a une dizaine d'années. Ils étaient dans un enclos près du quai Saint-Bernard. Après la mort du dernier individu, il a été décidé de ne plus présenter cette espèce car jugée trop fragile.
J'ai été surpris sinon qu'un parc ose une cohabitation entre guépards et patas !
- Antoine6259
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