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Wroclaw
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Wroclaw
J'ai eu l'opportunité suite à un déplacement professionnel de rester un week-end à Wroclaw et de visiter le parc pendant deux courtes journées hivernales. Les photos arriveront, mais je profite que mes impressions soient encore fraîches pour vous en faire part.
Je suis ressorti de ma première journée avec une impression très médiocre. Ma seconde visite a en partie mitigé mes premières impressions peut être un peu sévères et forcément impactées par la saison.
Le parc était au demeurant très agréable sous les couleurs d'automne. C'est bien végétalisé, avec de beaux arbres et quelques grands plans d'eau qui offrent de belles perspectives.
Le parc est le plus vieux de Pologne, il a été fondé à une époque où la ville s’appelait Breslau et était allemande. Lors de ces temps fastes, le parc s'est doté de ses principaux édifices à savoir la fauverie, la maison des pachydermes, la maison des oiseaux, la singerie et le vivarium. Les destructions successives ont forcé le parc a reconstruire ces bâtiments, pas toujours à l'identique et dans leur splendeur initiale. Leur état actuel de conservation me fait penser à la Ménagerie, voire en pire. Autant vous dire que ce n'est pas à l'avantage du parc. J'ai vraiment été surpris que certaines installations, qui partent à moitié en lambeaux soient encore utilisées. Cette partie fait donc très carcérale avec de lourdes cages, de petites fosses et du grillage un peu partout.
Parmi les gros points noirs :
- Fosse de ours
- Plateau des deux éléphantes, tapirs
- Maison des chimpanzés, d'une tristesse infinie
- Volière extérieures de la maison des singes et des oiseaux
- l'affreuse rotonde des primates et la vieille fauverie où des mones notamment vivent dans des cages qui feraient paraître le JDP pour un éden.
Alors oui la collection est impressionnante mais forcément ces alignements de cages permettent de présenter beaucoup d'espèces. A coté de ces points noirs, il y a plusieurs faiblesses, des choix que je ne comprends vraiment pas :
- Enclos pentus des herbivores africains
- Choix des espèces d'ongulés : des watussis profitent d'une immense plaine herbeuse tandis des bantengs n'ont qu'un petit paddock boueux.
- Beaucoup d'enclos sont de superficie moyenne voire faible et sont entourés par quatre cotés par le chemin des visiteurs.
- Des superficies importantes dédiées à des espèces sans trop d'intérêt comme les camélidés sud-américains (trois espèces)
- Les groupes d'animaux sont souvent très limités : trois girafes, trois bouquetins, moins de dix macaques, trois bantengs,
Il y a tout de même quelques belles réalisations et des endroits où l'on prend du plaisir à a voir évoluer les animaux dans des environnements naturels :
- Une superbe zone européenne avec une belle forêt consacrée aux ours
- Les pavillons thématiques du Sahara et de Madagascar, typiques des zoos tchèques et qui regroupent des espèces de groupes très différents.
- Les installations intérieures et extérieures des gibbons à favoris et à bonnet. De grandes et hautes loges, avec des séparations possibles et un accès à de hauts arbres pour l'extérieur
- Les systèmes de couloirs grillagés aériens pour différentes espèces arboricoles (écureuils, hurleurs, martres, pandas roux...)
- Même si la fosse est vieille et moche, voire évoluer une grande troupe de babouins est sympathique. En espérant que des gens de la VDS me lisent !
L'Afrykarium est une sorte de zoo dans le zoo. Cet investissement monumental a permis de doubler la fréquentation et d'offrir une plus grande attractivité quand le temps n'est pas au beau fixe. Je suis resté tout de même assez dubitatif devant les choix effectués. Le visiteur se trouve au milieu des grandes salles et contemple forcément les murs de l'installation peints de fresques douteuses. La partie mur végétalisé est bien plus efficace à mon avis. Les vastes volumes sont un peu sous utilisés par les quelques oiseaux lachés en liberté.
J'ai été étonné par les fortes concentrations de poissons dans les aquariums. Il n'y a finalement que trois bacs, un "récif" de la Mer Rouge, un grand bassin océanique représentant le canal du Mozambique et un bac du lac Malawi remplit de cichlidés. Quand on sait les taux de réussite dans la reproduction des poissons marins et le nombre d'espèces dans ces grands bassins, ce qui exclut toute possibilité de management et de séparation des jeunes, il reste un goût amer. Les gens sont souvent émerveillés sans savoir comment ce genre d'installations est fournie. On rajoutera que n'étant pas situé en bord de mer, les imposants volumes d'eau de mer sont obtenus après traitements chimiques.
Je ne m'étendrais pas sur la présentation uniquement en intérieur d'un couple d'hippopotames que je ne considère clairement pas comme un progrès.
Les quelques points que j'ai apprécié sont les suivants :
- La serre Congo avec deux bassins assez importants pour les lamantins
- Le système intéressant pour les oryctéropes qui ont un enclos intérieur assez vaste en cohabitation avec des mangoustes naines et des écureuils terrestres et un accès à leur tanière, visible du public. C'est ce que l'on fait à mon avis de plus proche du mode de vie de ces animaux.
- Les immenses bassins des manchots et otaries même si je trouve qu'il y a beaucoup d'espace gaché, des observations pas facilitées et une esthétique auquel je n'adhère pas vraiment.
Globalement je pense que ce complexe vieillira assez mal déjà dans une dizaine d'années.
C'est donc une impression mitigée pour ce grand parc dont j'avais entendu beaucoup de bien. J'ai beaucoup aimé le travail fait avec les reptiles, de nombreuses petites espèces menacées sont présentées et l'investissement du parc dans plusieurs programmes de conservation d'espèces méconnues. Mais si la collection est vraiment enthousiasmante, elle ne doit pas dissimuler que de nombreuses espèces ne sont pas présentées dans des conditions satisfaisantes. Ce sont surtout les priorités que je trouve étonnantes quand tant d'espèces mériteraient de nouvelles installations. Accueillir des okapis, c'est bien, des potamochères c'est déjà moins intéressant, reloger une espèce de cercopithèques avec eux aurait été intelligent. L'Afrykarium a certainement permis au zoo de passer un cap mais il a coûté très cher et a plutôt eu pour objectif d'augmenter une collection déjà pléthorique que de reloger des espèces mal logées.
Si je devais émettre un conseil, je dirais que Wroclaw mérite d'être intégré à un zootour avec d'autres zoos intéressants en République tchèque ou si l'on se trouve dans le coin mais je ne pense pas qu'il faille effectuer un déplacement spécifiquement pour ce parc.
Je suis ressorti de ma première journée avec une impression très médiocre. Ma seconde visite a en partie mitigé mes premières impressions peut être un peu sévères et forcément impactées par la saison.
Le parc était au demeurant très agréable sous les couleurs d'automne. C'est bien végétalisé, avec de beaux arbres et quelques grands plans d'eau qui offrent de belles perspectives.
Le parc est le plus vieux de Pologne, il a été fondé à une époque où la ville s’appelait Breslau et était allemande. Lors de ces temps fastes, le parc s'est doté de ses principaux édifices à savoir la fauverie, la maison des pachydermes, la maison des oiseaux, la singerie et le vivarium. Les destructions successives ont forcé le parc a reconstruire ces bâtiments, pas toujours à l'identique et dans leur splendeur initiale. Leur état actuel de conservation me fait penser à la Ménagerie, voire en pire. Autant vous dire que ce n'est pas à l'avantage du parc. J'ai vraiment été surpris que certaines installations, qui partent à moitié en lambeaux soient encore utilisées. Cette partie fait donc très carcérale avec de lourdes cages, de petites fosses et du grillage un peu partout.
Parmi les gros points noirs :
- Fosse de ours
- Plateau des deux éléphantes, tapirs
- Maison des chimpanzés, d'une tristesse infinie
- Volière extérieures de la maison des singes et des oiseaux
- l'affreuse rotonde des primates et la vieille fauverie où des mones notamment vivent dans des cages qui feraient paraître le JDP pour un éden.
Alors oui la collection est impressionnante mais forcément ces alignements de cages permettent de présenter beaucoup d'espèces. A coté de ces points noirs, il y a plusieurs faiblesses, des choix que je ne comprends vraiment pas :
- Enclos pentus des herbivores africains
- Choix des espèces d'ongulés : des watussis profitent d'une immense plaine herbeuse tandis des bantengs n'ont qu'un petit paddock boueux.
- Beaucoup d'enclos sont de superficie moyenne voire faible et sont entourés par quatre cotés par le chemin des visiteurs.
- Des superficies importantes dédiées à des espèces sans trop d'intérêt comme les camélidés sud-américains (trois espèces)
- Les groupes d'animaux sont souvent très limités : trois girafes, trois bouquetins, moins de dix macaques, trois bantengs,
Il y a tout de même quelques belles réalisations et des endroits où l'on prend du plaisir à a voir évoluer les animaux dans des environnements naturels :
- Une superbe zone européenne avec une belle forêt consacrée aux ours
- Les pavillons thématiques du Sahara et de Madagascar, typiques des zoos tchèques et qui regroupent des espèces de groupes très différents.
- Les installations intérieures et extérieures des gibbons à favoris et à bonnet. De grandes et hautes loges, avec des séparations possibles et un accès à de hauts arbres pour l'extérieur
- Les systèmes de couloirs grillagés aériens pour différentes espèces arboricoles (écureuils, hurleurs, martres, pandas roux...)
- Même si la fosse est vieille et moche, voire évoluer une grande troupe de babouins est sympathique. En espérant que des gens de la VDS me lisent !
L'Afrykarium est une sorte de zoo dans le zoo. Cet investissement monumental a permis de doubler la fréquentation et d'offrir une plus grande attractivité quand le temps n'est pas au beau fixe. Je suis resté tout de même assez dubitatif devant les choix effectués. Le visiteur se trouve au milieu des grandes salles et contemple forcément les murs de l'installation peints de fresques douteuses. La partie mur végétalisé est bien plus efficace à mon avis. Les vastes volumes sont un peu sous utilisés par les quelques oiseaux lachés en liberté.
J'ai été étonné par les fortes concentrations de poissons dans les aquariums. Il n'y a finalement que trois bacs, un "récif" de la Mer Rouge, un grand bassin océanique représentant le canal du Mozambique et un bac du lac Malawi remplit de cichlidés. Quand on sait les taux de réussite dans la reproduction des poissons marins et le nombre d'espèces dans ces grands bassins, ce qui exclut toute possibilité de management et de séparation des jeunes, il reste un goût amer. Les gens sont souvent émerveillés sans savoir comment ce genre d'installations est fournie. On rajoutera que n'étant pas situé en bord de mer, les imposants volumes d'eau de mer sont obtenus après traitements chimiques.
Je ne m'étendrais pas sur la présentation uniquement en intérieur d'un couple d'hippopotames que je ne considère clairement pas comme un progrès.
Les quelques points que j'ai apprécié sont les suivants :
- La serre Congo avec deux bassins assez importants pour les lamantins
- Le système intéressant pour les oryctéropes qui ont un enclos intérieur assez vaste en cohabitation avec des mangoustes naines et des écureuils terrestres et un accès à leur tanière, visible du public. C'est ce que l'on fait à mon avis de plus proche du mode de vie de ces animaux.
- Les immenses bassins des manchots et otaries même si je trouve qu'il y a beaucoup d'espace gaché, des observations pas facilitées et une esthétique auquel je n'adhère pas vraiment.
Globalement je pense que ce complexe vieillira assez mal déjà dans une dizaine d'années.
C'est donc une impression mitigée pour ce grand parc dont j'avais entendu beaucoup de bien. J'ai beaucoup aimé le travail fait avec les reptiles, de nombreuses petites espèces menacées sont présentées et l'investissement du parc dans plusieurs programmes de conservation d'espèces méconnues. Mais si la collection est vraiment enthousiasmante, elle ne doit pas dissimuler que de nombreuses espèces ne sont pas présentées dans des conditions satisfaisantes. Ce sont surtout les priorités que je trouve étonnantes quand tant d'espèces mériteraient de nouvelles installations. Accueillir des okapis, c'est bien, des potamochères c'est déjà moins intéressant, reloger une espèce de cercopithèques avec eux aurait été intelligent. L'Afrykarium a certainement permis au zoo de passer un cap mais il a coûté très cher et a plutôt eu pour objectif d'augmenter une collection déjà pléthorique que de reloger des espèces mal logées.
Si je devais émettre un conseil, je dirais que Wroclaw mérite d'être intégré à un zootour avec d'autres zoos intéressants en République tchèque ou si l'on se trouve dans le coin mais je ne pense pas qu'il faille effectuer un déplacement spécifiquement pour ce parc.
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Wroclaw
Merci pour ce début de compte-rendu, car c'est un parc qui m'intéresse. Wroclaw est surement le zoo polonais dont on parle le plus, et la Pologne étant mon pays d'origine (même si je n'y suis encore jamais allé, préférant la Grèce), je me suis toujours dit qu'il s'agissait peut-être d'un parc que j'aurai l'occasion de visiter. Tu confirmes ce que me disait mon grand-père : Wroclaw ayant été longtemps allemande, il s'agit à la base d'un zoo "à l'allemande".
Je me trompe peut-être, mais il me semblait que l'installation des hippopotames nains n'était pas trop mauvaise ?
Sinon, quelques petites remarques sur les poissons :
Pour les poissons marins, pour ceux que l'on arrive à reproduire déjà (et il n'y en a pas beaucoup), parfois on ne sépare même pas les jeunes, on prélève carrément les oeufs. L'élevage en bac communautaire est clairement impossible, mais peut-être que le parc possède des bacs d'élevage en coulisse ?
Pour les cichlidés du Malawi, ça peut se faire. Après, je ne sais pas si la reproduction est le but ici ? Bon nombre d'aquariophiles se débrouillent bien avec eux.
C'est vrai que je réalise que pas mal d'aquariums sont en bord de mer. Mais pour les aquariophiles, on utilise toujours (quasiment) de l'eau de mer synthétique. Il n'y a pas de traitement chimique, mais ce sont des sels que l'on mélange avec de l'eau osmose. Naïvement j'ai pensé que les aquariums procédaient également ainsi ? (Sauf à Monaco où je sais que qu'ils utilisent de l'eau de mer naturelle.) Cela permet avant tout d'éviter les risques de pollution.
Je me trompe peut-être, mais il me semblait que l'installation des hippopotames nains n'était pas trop mauvaise ?
Sinon, quelques petites remarques sur les poissons :
Therabu a écrit:J'ai été étonné par les fortes concentrations de poissons dans les aquariums. Il n'y a finalement que trois bacs, un "récif" de la Mer Rouge, un grand bassin océanique représentant le canal du Mozambique et un bac du lac Malawi remplit de cichlidés. Quand on sait les taux de réussite dans la reproduction des poissons marins et le nombre d'espèces dans ces grands bassins, ce qui exclut toute possibilité de management et de séparation des jeunes, il reste un goût amer.
Pour les poissons marins, pour ceux que l'on arrive à reproduire déjà (et il n'y en a pas beaucoup), parfois on ne sépare même pas les jeunes, on prélève carrément les oeufs. L'élevage en bac communautaire est clairement impossible, mais peut-être que le parc possède des bacs d'élevage en coulisse ?
Pour les cichlidés du Malawi, ça peut se faire. Après, je ne sais pas si la reproduction est le but ici ? Bon nombre d'aquariophiles se débrouillent bien avec eux.
Therabu a écrit:On rajoutera que n'étant pas situé en bord de mer, les imposants volumes d'eau de mer sont obtenus après traitements chimiques.
C'est vrai que je réalise que pas mal d'aquariums sont en bord de mer. Mais pour les aquariophiles, on utilise toujours (quasiment) de l'eau de mer synthétique. Il n'y a pas de traitement chimique, mais ce sont des sels que l'on mélange avec de l'eau osmose. Naïvement j'ai pensé que les aquariums procédaient également ainsi ? (Sauf à Monaco où je sais que qu'ils utilisent de l'eau de mer naturelle.) Cela permet avant tout d'éviter les risques de pollution.
- Antoine6259
- Messages: 5790
- Enregistré le: Dimanche 16 Décembre 2007 13:53
Re: Wroclaw
(Sauf à Monaco où je sais que qu'ils utilisent de l'eau de mer naturelle.)
Aparté : il y a d'autres aquariums qui utilisent l'eau de mer naturelle. Plusieurs sont évidemment placés en bord de mer (Océanopolis, et aussi le Marineland d'Antibes !).
Mais il est plus surprenant de savoir que l'aquarium du Grand Lyon "importe" aussi des citernes d'eau de mer en provenance de la Méditerranée.
Je pense tout de même que c'est plus dur à faire dans un pays d'Europe centrale, Pologne ou Tchéquie par exemple.
Pour les zoos polonais, je connais celui de Cracovie que j'ai visité à 2 reprises dans les années 2000 (en été).
D'après les impressions que j'ai eues de l'époque, il y avait une partie proche de l'entrée qui comprenait surtout des cages, volières et un enclos pour éléphants (assez vieillotte mais pas délabrée pour autant, correspondant plus ou moins aux standards des années 1960-70), et une partie nettement boisée qui accueillait surtout des ongulés dans de grands parcs (tout à fait convenable même si elle n'était pas extraordinaire).
Plusieurs des installations étaient graduellement rénovées, avec plus ou moins de goût, mais pas de réalisation à gros budget comparable à l'Afrykarium (donc pas de comparaison possible).
J'ai entendu parler, ultérieurement, d'un parc à Girafes et d'un complexes pour félins asiatiques (Tigres sibériens, Lions d'Asie et une variété de Panthères) mais je n'ai pas pu les visiter et rendre compte de ce qu'ils valent.
Alexis
La critique est facile, l'art est difficile
Découvrez mon nouveau blog nature et environnement : http://ecoloptimiste.over-blog.com/#
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- Alexis
- Messages: 965
- Enregistré le: Samedi 06 Août 2005 21:24
- Localisation: Loiret
Re: Wroclaw
Commençons donc notre visite imagée (qui n'est pas un compte-rendu avec des photos d'enclos) du zoo Wroclaw. Après avoir pris son ticket, on commence avec la maison du Sahara qui comprend des présentations de petis animaux du désert ainsi que les loges des oryx algazelles.
Souris épineuse d'Arabie
Criquet migrateur
En ressortant, on peut voir aussi les dromadaires et les mouflons à manchettes qui complètent cette thématique. En face, un enclos de faible superficie accueille des lions d'Afrique, observables depuis trois cotés sur quatre. Puis nous revenons vers l'entrée et la grande plaine africaine, coincée entre l'Afrykarium et l'entrée. Elle est occupée par trois espèces, girafes et zèbres en petit groupe et le dernier bubale caama d'Europe.
Zèbre de Chapman
Girafe réticulée
L'étrange bubale
Puis nous pénétrons dans l'imposant Afrykarium pour au moins une petite heure de visite, plus si l'on commence à vraiment s’arrêter observer les nombreuses espèces hébergées et nous amenant progressivement de la Mer Rouge vers le lac Tanganyka, puis le canal du Malawi, la Skeleton Coast de Namibie pour finir sur les eaux du fleuve Congo.
Requin Carcharhinus plumbeus
Tortue sillonnée
Spatule rose
Ecureuil fouisseur du Cap
Crocodile du Nil
Lamantin des Caraïbes (qui représentent leurs cousins d'Afrique de l'Ouest)
Ce sera tout pour ce soir !
Souris épineuse d'Arabie
Criquet migrateur
En ressortant, on peut voir aussi les dromadaires et les mouflons à manchettes qui complètent cette thématique. En face, un enclos de faible superficie accueille des lions d'Afrique, observables depuis trois cotés sur quatre. Puis nous revenons vers l'entrée et la grande plaine africaine, coincée entre l'Afrykarium et l'entrée. Elle est occupée par trois espèces, girafes et zèbres en petit groupe et le dernier bubale caama d'Europe.
Zèbre de Chapman
Girafe réticulée
L'étrange bubale
Puis nous pénétrons dans l'imposant Afrykarium pour au moins une petite heure de visite, plus si l'on commence à vraiment s’arrêter observer les nombreuses espèces hébergées et nous amenant progressivement de la Mer Rouge vers le lac Tanganyka, puis le canal du Malawi, la Skeleton Coast de Namibie pour finir sur les eaux du fleuve Congo.
Requin Carcharhinus plumbeus
Tortue sillonnée
Spatule rose
Ecureuil fouisseur du Cap
Crocodile du Nil
Lamantin des Caraïbes (qui représentent leurs cousins d'Afrique de l'Ouest)
Ce sera tout pour ce soir !
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Wroclaw
Très jolies tes photos !
-
Thibaut - Messages: 2012
- Enregistré le: Mercredi 26 Juillet 2017 14:37
Re: Wroclaw
J'ai un faible pour tes photos de lamantins: magnifiques !
- zoobeauval25
- Messages: 1851
- Enregistré le: Samedi 12 Mars 2016 22:36
Re: Wroclaw
Photos exceptionnelles, bravo Therabu !
Je suis impressionné par les photos de requins surtout.
Je suis impressionné par les photos de requins surtout.
- Clemsy67
- Messages: 587
- Enregistré le: Mercredi 26 Octobre 2011 16:17
Re: Wroclaw
Merci aux premiers qui ont commenté. Je poursuis désormais avec une parties les plus vieilles du zoo. Entre les longues allées, des enclos étroits accueillent quelques herbivores sur des plateaux sableux ou terreux. Le seffectifs de ces espèces sont limités ce qui est frustrant lorsque l'on voit l'espace dévolu aux watusis, zébres de plaines et autres camélidés domestiques.
Banteng de Java
Zèbre de Hartmann
Mésange bleue
Les pécaris du Chaco s'en sortent mieux. Les rhinocéros unicornes bénéficient également d'une installation récente dans ce secteur qui est d'assez bonne qualité mais pas géniale non plus de mon point de vue.
Puis vient l'affreux secteur des singeries. Quatre bâtiments accueillent respêctivement une grande colonie de babouins jaunes dans une fosse historique, des chimpanzés dans des loge sintérieures basses de plafond et carcérales, doublées d'un enclos herbeux de superficie moyenne et agrémenté de quelques structures, une rotonde basse de plafond pour petites espèces et d'un bâtiment plus imposant et visible en intérieur pour les singes de l'Ancien Monde principalement.
Babouin jaune
L'unique couscous ours présenté au public. D'autres individus sont en coulisses pour tenter la reproduction.
Cercocébe à toque rousse
Cercopithèque de l'Hoest
Un des derniers groupes reproducteurs de hocheurs
Le secteur comprend d'autres bâtiments historiques, vestiges d'une autre époque, dont nombre d'entre eux sont encore utilisés au moins partiellement, comme la fauverie qui accueille encore des cercopithèques mones, la maison des éléphants pour deux vieilles femelles asiatiques et des tapirs terrestres ou la maison des oiseaux qui était en refection lors de ma visite ce est fort décevant pour un amateur comme moi.
Quelques fosses sont progressivement remaniée, soit pour des phoques veaux-marins, soit pour des panthères. Pourtant, les ours à collier continuent de croupir dans une toute petite installation. D'autres enclos de superficie assez réduite accueillent tigres de Sumatra et loups d'Europe.
Nous entamons à présent le tour d'une moitié du zoo. De nombreux enclos à herbivores sont adossés contre la clôture extérieure du parc zoologique. L'autre coté du sentier de visite donne sur un grand bras d'eau aux qui est le lieu de vie de divers oiseaux, principalement des anatidés. Cette partie est assez agréable avec un cadre très aéré et de grands arbres à feuilles caduques, dans leur plus belle parure lors de ma visite. Par contre les enclos ne sont pas très profonds et par conséquent, j'ai trouvé que la taille des groupes était généralement limitée.
Takin doré
Chèvre sauvage
Bouquetin de Sibérie
Daim de Mésopotamie
Cerf du Père David
Renne domestique
Cerf de Duvaucel
Cerf du Prince Alfred
Banteng de Java
Zèbre de Hartmann
Mésange bleue
Les pécaris du Chaco s'en sortent mieux. Les rhinocéros unicornes bénéficient également d'une installation récente dans ce secteur qui est d'assez bonne qualité mais pas géniale non plus de mon point de vue.
Puis vient l'affreux secteur des singeries. Quatre bâtiments accueillent respêctivement une grande colonie de babouins jaunes dans une fosse historique, des chimpanzés dans des loge sintérieures basses de plafond et carcérales, doublées d'un enclos herbeux de superficie moyenne et agrémenté de quelques structures, une rotonde basse de plafond pour petites espèces et d'un bâtiment plus imposant et visible en intérieur pour les singes de l'Ancien Monde principalement.
Babouin jaune
L'unique couscous ours présenté au public. D'autres individus sont en coulisses pour tenter la reproduction.
Cercocébe à toque rousse
Cercopithèque de l'Hoest
Un des derniers groupes reproducteurs de hocheurs
Le secteur comprend d'autres bâtiments historiques, vestiges d'une autre époque, dont nombre d'entre eux sont encore utilisés au moins partiellement, comme la fauverie qui accueille encore des cercopithèques mones, la maison des éléphants pour deux vieilles femelles asiatiques et des tapirs terrestres ou la maison des oiseaux qui était en refection lors de ma visite ce est fort décevant pour un amateur comme moi.
Quelques fosses sont progressivement remaniée, soit pour des phoques veaux-marins, soit pour des panthères. Pourtant, les ours à collier continuent de croupir dans une toute petite installation. D'autres enclos de superficie assez réduite accueillent tigres de Sumatra et loups d'Europe.
Nous entamons à présent le tour d'une moitié du zoo. De nombreux enclos à herbivores sont adossés contre la clôture extérieure du parc zoologique. L'autre coté du sentier de visite donne sur un grand bras d'eau aux qui est le lieu de vie de divers oiseaux, principalement des anatidés. Cette partie est assez agréable avec un cadre très aéré et de grands arbres à feuilles caduques, dans leur plus belle parure lors de ma visite. Par contre les enclos ne sont pas très profonds et par conséquent, j'ai trouvé que la taille des groupes était généralement limitée.
Takin doré
Chèvre sauvage
Bouquetin de Sibérie
Daim de Mésopotamie
Cerf du Père David
Renne domestique
Cerf de Duvaucel
Cerf du Prince Alfred
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Wroclaw
Nous atteignons désormais le bâtiment qui m'a le plus impressionné de la visite : l'immense vivarium qui accueille sur deux étages de très nombreuses espèces. Il y a des terrariums dans un peu tous les sens, même au niveau des demi-paliers dans les escaliers. Je ne suis pas convaincu que ce soit ce qui passionne le plus le visiteur mais cela permet tout de même de montrer une énorme diversité d'animaux et de compenser pour les nombreuses espèces non-visibles du premier coup d’œil dans les vivariums bien végétalisés. De nombreuses autres espèces sont gardées en coulisses et le parc s'investit grandement dans l'élevage conservatoire de petites espèces de lézards méditerranéens, les geckos malgaches ou les batraciens du monde entier. En plus de cela, une impressionnante collection de varans est présentée, le varan de Komodo n'étant qu'une des nombreuses espèces de ce magnifique genre représenté.
Attention à l'overdose d'écailles !
Anolis baracoae
Anolis barbatus
Anolis noble
Python de Stimson
Apalone spinifera
Sonneur oriental Bombina orientalis
Caiman à lunettes
Crapaud cornu du Chaco Chacophrys pierotti
Caméléon casqué
Tortue serpentine
Lézard à collerette
Cordylus tropidosternum
Cornufer guentheri
Ctenosaura similis
Cuora amboinensis
Cuora flavomarginata
Cuora mouhoti
Cyclanorbis elegans
Cyclemys dentata ?
Iguane rhinocéros
Diploglossus warreni
Couleuvre de l'Amour Elaphe schrenckii
Gekko badeni
Geochelone elegans, tortue étoilée de Birmanie
Gerrhosaurus nigrolineatus
Ratier à queue rouge
Graptemys ouachitaensis
Hellenolacerta graeca
Heosemys grandis
Hydrosaure d'Amboine
Lacerta lineata
Leptodactylus fallax, le poulet de montagne de Montserrat
Lichanura trivirgata
Gecko bleu de William
Mauremys nigricans
Mauremys reevesi
Mesoclemmys zuliae
Phelsuma klemmeri
Phelsuma kochi
Phelsuma laticauda
Phelsuma nigristriata
Platemys platicephala
Podarcis errhardi
Polypedates megacephalus
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Mesoclemmys zuliae
Phelsuma klemmeri
Phelsuma kochi
Phelsuma laticauda
Phelsuma nigristriata
Platemys platicephala
Podarcis errhardi
Polypedates megacephalus
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Wroclaw
Merci pour ce compte-rendu, tes photos sont magnifiques !!
- Simon
- Messages: 19
- Enregistré le: Lundi 23 Avril 2018 18:15
Re: Wroclaw
Merci beaucoup pour ce compte rendu, personnelement, je trouve que les photos d'enclos ne manquent pas tellement car tes descriptions permettent de bien s'imaginer l'allure des enclos et l'ambiance du parc.
Et bravo encore pour ces sublimes photos ! J'ai adoré les singes africains, et même n'étant pas un fondu de reptile à la base, j'ai été impressionné par la dernière série, elle est terrible !
Et bravo encore pour ces sublimes photos ! J'ai adoré les singes africains, et même n'étant pas un fondu de reptile à la base, j'ai été impressionné par la dernière série, elle est terrible !
- Joseph
- Messages: 795
- Enregistré le: Mercredi 03 Septembre 2014 13:16
- Localisation: Bailleul Nord
Re: Wroclaw
Bravo pour ce travail photographique. C'est assez formidable toutes ces espèces. Pas de serpents venimeux ?
J'ai été aussi bien impressionné par les singes africains.
J'ai été aussi bien impressionné par les singes africains.
-
guirosama - Messages: 1310
- Enregistré le: Mardi 10 Mars 2015 9:22
Re: Wroclaw
Effectivement, les serpents venimeux semblent absents de la présentation à Wroclaw, je n'avais pas fait attention à cela.
Je continue avec une seconde salve herpétologique :
Python breitensteini
Rhinoclemmys pulcherimma
Sauromalus ater
Stellagama stellio
Sternotherus odoratus
Thamnophis marcianus
Tiliqua scincoides
Tropidacris violaceus
Boa nain de Cuba Tropidophis melanurus
Uromastyx thomasi
Varanus albogularis
Varanus beccari
Varanus cumingi
Varanus glauerti
Varanus indicus
Varanus macraei
Varanus melinus
Varanus mertensi
Varanus parsinus
Varanus timorensis
Je continue avec une seconde salve herpétologique :
Python breitensteini
Rhinoclemmys pulcherimma
Sauromalus ater
Stellagama stellio
Sternotherus odoratus
Thamnophis marcianus
Tiliqua scincoides
Tropidacris violaceus
Boa nain de Cuba Tropidophis melanurus
Uromastyx thomasi
Varanus albogularis
Varanus beccari
Varanus cumingi
Varanus glauerti
Varanus indicus
Varanus macraei
Varanus melinus
Varanus mertensi
Varanus parsinus
Varanus timorensis
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Wroclaw
J'ai assez peu de photos de la partie qui suit car elle est loin d'être inoubliable. On peut notamment voir de petites volières très pauvres en aménagements et basses de plafond ainsi qu'un vieil aquarium constitué de petits bacs pour poissons d'eau douce. Je n'y connais rien en poissons et la pédagogie y était assez rudimentaire et je ne m'y suis donc pas attardé. En revanche, une jolie zone extérieure présente des poissons européens dans de jolis bassins couverts d'un filet. Quelques anatidés vivent sur les berges.
Esturgeon atlantique
Fuligule nyroca
Brochet
Truite
En face, un important carrefour constitue le lieu de rencontres de deux grandes artères, la première menant vers l'entrée, la plaine africaine ou les rhinocéros, la seconde perpendiculaire longeant l'arrière de l'Afrykarium. Cette grande allée rectiligne longe donc les grandes installations extérieures dédiées aux manchots et otaries à fourrure tandis qu'en face le visiteur pourra observer divers enclos ppour animaux sud-américains sans trop d'intérêt (camélidés, maras, nandous). Un petit renfoncement permet d'aller observer le bâtiment des okapis qui donne sur deux enclos herbeux sous le couverte forestier et de superficie moyenne. Mais avant cela, on ne manquera pas de jeter un coup d'oeil sur un joli enclos herbeux complété de quelques arbres et de structures d'escalade. Il permet de présenter des pandas roux en cohabitation des élaphodes de Michie.
Puis tout au bout de la grande allée, nous déboucherons sur un carrefour semblable. Un vieil enclos pour bisons d'Europe séparés par un fossé marque l'entrée dans une zone européenne assez récente. Une grande aire de jeu ainsi qu'un restaurant permettent aux familles d'effectuer une pause réparatrice.
Chouette épervière vivant dans une jolie volière attenante au bâtiment des bisons
Le sentier fait alors une grande boucle de la zone de l’extension. L'intérieur de cette boucle abrite sous le couvert d'une belle forêt une volière pour chats sylvestres complétée d'affûts pour les visiteurs puis un grand enclos de cohabitation pour magots et mouflons méditerranéens. Cet enclos dont les grillages sont assez impressionnants est surplombé grâce à une longue passerelle en bois faisant quasiment le tour de l'enclos. Cette passerelle donne de l'autre coté sur un véritable bout de forêt qui est consacré à des ours d'Europe qui restaient malheureusement cantonnées devant leur bâtiment lors de mes passages.
Enfin, un enclos de superficie moyenne mais très bien aménagé accueille des lynx des Carpathes.
Suite à cette boucle, nous revenons alors en direction de la sortie du zoo. Plutôt que de repasser devant l'Afrykarium, nous privilégirons une autre allée bordée par des enclos pour herbivores dont des watusis, des cobes à croissant et des gnous à babrbe blanche. L'autre coté du chemin est occupé par un petit enclos tout en longueur pour lycaons et la maison de Madagascar. Cet ancien bâtiment visitable a été refait pour accueillir les représentants de la faune malgache. Deux grandes volières accueillent lémurs à ventre roux et vari noirs et blancs tandis que les varis roux avaient eux accès à un petit territoire constitué de bosquets et délimités par une clôture électrique assez basse. En plus des espaces intérieurs des lémuriens, on peut voir quelques terrariums, une installation intérieure pour des galidies élégantes et quelques oiseaux en liberté.
Tourterelle de Madagscar
Gecko diurne de Standing
C'est ainsi que s'achève ma présentation de cette visite hivernale de Wroclaw.
Esturgeon atlantique
Fuligule nyroca
Brochet
Truite
En face, un important carrefour constitue le lieu de rencontres de deux grandes artères, la première menant vers l'entrée, la plaine africaine ou les rhinocéros, la seconde perpendiculaire longeant l'arrière de l'Afrykarium. Cette grande allée rectiligne longe donc les grandes installations extérieures dédiées aux manchots et otaries à fourrure tandis qu'en face le visiteur pourra observer divers enclos ppour animaux sud-américains sans trop d'intérêt (camélidés, maras, nandous). Un petit renfoncement permet d'aller observer le bâtiment des okapis qui donne sur deux enclos herbeux sous le couverte forestier et de superficie moyenne. Mais avant cela, on ne manquera pas de jeter un coup d'oeil sur un joli enclos herbeux complété de quelques arbres et de structures d'escalade. Il permet de présenter des pandas roux en cohabitation des élaphodes de Michie.
Puis tout au bout de la grande allée, nous déboucherons sur un carrefour semblable. Un vieil enclos pour bisons d'Europe séparés par un fossé marque l'entrée dans une zone européenne assez récente. Une grande aire de jeu ainsi qu'un restaurant permettent aux familles d'effectuer une pause réparatrice.
Chouette épervière vivant dans une jolie volière attenante au bâtiment des bisons
Le sentier fait alors une grande boucle de la zone de l’extension. L'intérieur de cette boucle abrite sous le couvert d'une belle forêt une volière pour chats sylvestres complétée d'affûts pour les visiteurs puis un grand enclos de cohabitation pour magots et mouflons méditerranéens. Cet enclos dont les grillages sont assez impressionnants est surplombé grâce à une longue passerelle en bois faisant quasiment le tour de l'enclos. Cette passerelle donne de l'autre coté sur un véritable bout de forêt qui est consacré à des ours d'Europe qui restaient malheureusement cantonnées devant leur bâtiment lors de mes passages.
Enfin, un enclos de superficie moyenne mais très bien aménagé accueille des lynx des Carpathes.
Suite à cette boucle, nous revenons alors en direction de la sortie du zoo. Plutôt que de repasser devant l'Afrykarium, nous privilégirons une autre allée bordée par des enclos pour herbivores dont des watusis, des cobes à croissant et des gnous à babrbe blanche. L'autre coté du chemin est occupé par un petit enclos tout en longueur pour lycaons et la maison de Madagascar. Cet ancien bâtiment visitable a été refait pour accueillir les représentants de la faune malgache. Deux grandes volières accueillent lémurs à ventre roux et vari noirs et blancs tandis que les varis roux avaient eux accès à un petit territoire constitué de bosquets et délimités par une clôture électrique assez basse. En plus des espaces intérieurs des lémuriens, on peut voir quelques terrariums, une installation intérieure pour des galidies élégantes et quelques oiseaux en liberté.
Tourterelle de Madagscar
Gecko diurne de Standing
C'est ainsi que s'achève ma présentation de cette visite hivernale de Wroclaw.
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Wroclaw
Merci pour ce compte-rendu !
Biofaune : l'actualité de la conservation in & ex situ : http://biofaune.canalblog.com - www.facebook.com/biofaune
- Philippe
- Messages: 11543
- Enregistré le: Lundi 29 Août 2005 16:06
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